Mon compte
    Grand Central
    Note moyenne
    2,9
    2074 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Grand Central ?

    278 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    43 critiques
    3
    101 critiques
    2
    75 critiques
    1
    30 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2013
    Le film social à la française, on aime ou en aime pas.....
    Celui ci dans un scénario assez dénudé (souvent comme dans le film social à la française),
    à le mérite de nous faire vivre avec des intérimaires des centrales nucléaires.....
    Et ce n'est guère rassurant, notamment au niveau des radiations reçues accidentellement ...
    J'espère que ceci n'est que fiction....
    Le film superpose une histoire d'amour qui devient particulièrement émotionnelle en fin de film......
    Léa Seydoux, Tahar Rahim (surtout) sont plutôt percutants dans leurs jeux d'acteurs....
    La bande son est assez travaillée dans une musique assez moderniste (angoisse des centrales nucléaires oblige).
    Si vous aimez le style dénudé et réaliste, très concret, le film risque de vous plaire,
    si vous aimez les grandes romances en technicolor, changez plutôt de trottoir......
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 680 abonnés 12 411 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2016
    Un beau film sur la classe ouvrière qui a fait l'èvènement au Festival de Cannes 2013 où l'on pense parfois au "Germinal" d'Emile Zola! Le fait de le placer dans un monde aussi inconnu, excitant, ètrange comme la centrale nuclèaire, amène la rèalisatrice Rebecca Zlotowski et sa coscènariste à faire un grand travail de recherche qui donne une autre forme au mètrage! Une forme très documentèe au dèbut avec la nècessitè de donner accès à des spectateurs qui n'en connaissaient rien à ce monde là! Avec cette endurance que beaucoup d'acteurs n'ont pas et cette virilitè non traditionnelle, Tahar Rahim (excellent et charismatique à souhait), incarne Gary et nous rappelle illico Etienne Lantier! Comme ce dernier, il arrive de nulle part! Accidents et amour interdit par la suite! C'est presque une inconscience de Zola qui traverse ce "Grand Central" (pourquoi ce nom masculin au fait ???) dont Zlotowski a su capter l'atmosphère d'une centrale nuclèaire! Actrice très instinctive, Lèa Seydoux nous irradie de beautè et de mystère avec un côtè garçon manquè! Les seconds rôles sont convaincants, Olivier Gourmet, Denis Mènochet... spoiler: mais il faut saluer l'engagement colossal de Camille Lellouche qui accepte cette agression de se faire raser la tête!
    Quant à la musique de Rob, elle colle à merveille avec l'histoire et devient du coup essentielle à l'image...
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2013
    Film assez intéressant sur des intérimaires dans le milieu nucléaire (le travail très pénible et dangereux, leur logement dans des caravanes, leur vie intime...).
    Ce n'est pas bouleversant comme film, loin de là, mais cela se laisse regarder.
    Toutefois, quand arrive la fin, j'ai trouvé que le film était complètement inabouti, qu'il reste encore des choses à dire, à raconter. Dommage.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2013
    J'ai vu "Grand central" en deux parties
    1er épisode : à l'Escurial un samedi soir. Le film commence. On suit Gary (Tahar Rahim), jeune garçon entre deux vies, entre deux jobs dont on comprend qu'il vient travailler dans une centrale nucléaire au sein d'un "commando" chargé des tâches de décontamination les plus dangereuses.
    Et soudain apparaît Léa Seydoux. Cheveux courts à la garçonne, cul moulé dans un mini-short en jeans, carnation céruléenne, la star-qui-monte irradie plus qu'une centrale nucléaire.
    Et là catastrophe : panne d'électricité dans le cinéma. Bravo EDF !
    Un truc qui n'arrive jamais ! Et qui m'arrive au moment où Léa Seydoux va embrasser Tahar Rahim dans ce qui s'annonce comme le baiser le plus érotique de l'année
    L'électricité ne revient pas. Le projectionniste, penaud, nous rembourse.
    Il faut attendre plusieurs jours avant de revenir et d'obtenir d'un caissier récalcitrant qu'il nous laisse entrer alors que le film a commencé depuis plus de 20 minutes.
    Et là patatrac. Les deux derniers tiers du film sont beaucoup plus décevants que sa première demie heure.
    Pourtant à y regarder de plus près ils déroulent ce qui avait été mis en place : d'un côté une plongée quasi documentaire au cœur d'un réacteur nucléaire, de l'autre un coup de foudre.
    Autant le documentaire est passionnant autant le coup de foudre ne fonctionne pas. Le couple dont les rencontres clandestines sont filmées dans des paysages champêtres qui contrastent avec les décors déshumanisés de la centrale. Pris isolément, Léa Seydoux - dont je pronostique que le rôle lui permettra de décrocher un César - et Tahi Rahim - qui l'aurait peut-être eu s'il ne l'avait déjà obtenu pour "Un prophète" - sont de grands acteurs. De film en film, Léa Seydoux réussit à n'être ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, promenant sa silhouette gracile et sensuelle sans avoir l'air d'y toucher. James Bond Girls auprès de Tom Cruise, fashionista dans la pub Prada mise en scène par Roman Coppola et Wes Anderson, domestique chez Benoît Jacquot, fille-mère chez Ursula Meier, on l'attend avec gourmandise dans la multi-palmée Vie d'Adèle ...
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2013
    S’inspirant du roman La centrale, la réalisatrice Rebecca Zlotowski repérée par le joli mais très creux Belle épine pose sa caméra dans un milieu très peu montré au cinéma mais pourtant propice à des films intenses et profonds, ceux des ouvriers du nucléaire. Sur fond d’une chronique sociale sur des employés risquant quotidiennement leur vie pour un salaire de misère que l’on découvrir à travers l’insertion parmi eux du personnage interprété par Tahar Rahim, le scénario va très vite, après un coup de foudre cliché, dévier vers un histoire d’amour-adultère avec une Léa Seydoux qui confirme là son statut de plus sensuelle des actrices françaises contemporaines. Le travail dans cette centrale nucléaire, tourné dans une centrale désaffectée en Autriche, profite d’un réalisme parfaitement documentée et les images solaires de la région Rhône-Alpes sont splendides mais l’intrigue romantique est trop peu émouvante malgré l’excellent casting qui lui donne corps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Les intentions de la jeune et très douée réalisatrice de ce film, Rebecca Zlotowski, sont aussi claires que théoriquement impeccables. L’amour et la radiation, même combat : on peut vite voir son cœur s’emballer, sentir ses jambes trembler, perdre le contrôle. Dans la centrale et dans un champ l’avoisinant, Gary prend des risques et tout se mélange. Il a besoin de la Centrale pour gagner de l’argent mais aussi pour rester dans cette communauté, auprès d’une jeune femme à laquelle il devient accro, et puis ce danger, ces dangers, ça commence à le fasciner. Combien de temps il va rester, combien de temps ça va durer ? Car Carole est presque aussi toxique que les produits qu’on côtoie à la Centrale : séductrice, sexuelle, et surtout bientôt mariée à un des gars de la Centrale qui est aussi en quelque sort un mentor pour Gary. Gary dont le passé trouble donne la sensation qu’il pourrait lui aussi exploser d’un moment à l’autre.

    La camera de Zlotowski quand elle adopte une posture réaliste voire naturaliste fait mouche : le regard posé sur ces corps dans ce milieu qu’elle a visiblement bien étudié est aussi précis qu’emprunt d’élégance. Les beaux cadres, la lumière très travaillée offrent un film généreux, qui n’hésite pas à s’aventurer vers un certain lyrisme, à l’instar des films d’Audiard que certaines rumeurs présentent comme le compagnon de la réalisatrice (et qui est quoiqu’il en soit remercié à la fin du générique, ce qui laisse croire à une réelle influence, sans compter la présence du prophète Tahar dans le film). Les scènes dans la centrale, presque documentaires, prennent parfois soudainement l’allure de scènes d’action. Zlotowski maitrise ainsi l’art de la dramatisation, et sa direction d’acteurs est tout aussi remarquable en particulier pour les scènes masculines.

    Mais là où le film déçoit de façon surprenante, c’est par le traitement de...

    Retrouver la critique complète sur mon blog, Ombres Electriques
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2013
    Voici un film que j'attendais, la réalisatrice du sympa Belle Epine qui revient avec Léa Seydoux avec une histoire d'amour et une centrale nucléaire, ça peut donner du rêve.

    Je dirai que c'est bien mais pas top comme film. Je m'explique, c'est très bien joué, Gourmet est vraiment un acteur fabuleux, j'aime l'histoire, mais c'est au niveau du récit que ça pêche. En fait séparément les scènes d'amour et sur la centrale fonctionnent plutôt bien. C'est même carrément prenant cette histoire de dose à ne pas dépasser, surtout que l'on connaît les conséquences, stressant et bien foutu. Dans le côté romance il y a peins de scènes qui sont plutôt pas mal, un sourire, un regard.

    Mais en fait, j'ai dû mal à éprouver de l'empathie envers les personnages, il n'y a pas de réels moments de complicité, où l'on voit qu'ils se plaisent, s'aiment, du coup on a l'impression que c'est juste un plan cul. Et pourtant il est attaché à elle. Tout ceci semble un peu incohérent, un peu mal foutu. Et puis les deux parties de l'histoire s'imbriquent pas forcément bien ensemble.

    C'est dommage, mais le film aurait gagné à être plus long et s'attarder un peu plus sur la relation amoureuse. Parce que à aucun moment ce n'est mauvais, j'ai même aimé les effets de style qui sortent du quotidien et de la routine de la vie à la centrale qui viennent accentuer la tension, les émotions.

    Et le film arrive à être très juste, à être dans le vrai avec son univers fait de petites frappes à la recherche d'un métier, qui sont un peu beaufs mais attachants. Le film ne se perd jamais à les juger.
    Je pense à ce gitan qui fait chier pour avoir une clope, comme dans la vraie vie et je trouve ça beau, l'histoire est bien ancrée dans le réel.

    En somme c'est sympa, bien réalisé, mais il manque une alchimie, quelque chose qui vient lier le tout ensemble.
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2013
    Film très intéressant que ça soit du coté du nucléaire que du côté de l'histoire d'amour des protagoniste.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2013
    Dès l'ouverture, le ton est annoncé : un film français simple, juste et subtile, un peu lent mais magnifique. L'originalité de la situation est renforcée par l'atypique danger nucléaire, rarement vu au cinéma.
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 865 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2020
    Un film très puissant, dérangeant, qui arrive sur un sujet, somme toute très banal, à nous tenir en haleine comme dans un thriller machiavélique . Rebecca Zlotowski a le talent incroyable de créer des histoires dans le cadre d’un milieu normal, professionnel ( i.e.,les travailleurs des Halles de Rungis , dans l’ excellent « Belle Epine », avec déjà Léa Seydoux) , ici les travailleurs intermittents du nucléaire, et de transformer ces récits, en tragédie grecque, étouffante, oppressante , et intemporelle . La centrale nucléaire est ici clairement personnage central, une sorte d’Allien, de laboratoire inquiétant, de quintessence de intelligence humaine, à la fois high tech mais dangereuse. Les plans cadrés sur le réacteur central paraissent de la science fiction. Il y a ensuite cette armée de petites mains, de fourmis, de travailleurs de l’ombre , une sorte de chevalerie : faire corps face au danger, jouer collectif, s’entraider. C’est magnifiquement décrit. Jamais ce monde n’a été filmé comme cela. Et puis il y a cette romance qui se noue devant nous, improbable, qui n’aurait pas du avoir lieu entre une future mariée à un pilier du groupe, et un nouvel arrivant un peu ténébreux. Ils s’aiment et se retrouvent en cachette. Cela va créer des tensions. La description de ces petits gens, qui vivent un peu comme des marginaux, est formidable, Zlotowski est extrêmement douée dans la direction d’acteur. Seydoux et Tahar Rahim sont excellents .Il tient là un de ses meilleurs , sobre, juste , tout en finesse, et Seydoux est bouleversante , comme déjà dans « Belle Epine », tragique, blessée , fragile, amoureuse par défaut. Masi la palme d’or revient à Olivier Gourmet qui tient là un de ses plus beaux rôles, de sa pourtant déjà riche carrière. Il est le chef d’équipe, celui qui « impose » la fraternité, la solidarité ouvrière à ses compagnons, il édite les règles de vie en commun. Il explose, il joue juste, il crève l’écran. Merci encore à Zlotowski pour ce film percutant , dérangeant, fort , lumineux oppressant et à la technique cinématographique apurée, j’en retiendrais un seul plan : celui où Tahar se baigne au milieu du Rhône, avec la centrale nucléaire en arrière plan, et qu’il voit sur la berge du fleuve, au loin , le couple légitime s’embrasser. Magnifique et bouleversant
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2014
    Beaucoup aimé la description que fait la réalisatrice de ce milieu prolétaire, ce fétichisme, ces ralentis savants sur ce monde souvent ignoré, et en proie au danger (la référence à Voyage au Bout de l'Enfer est évidente) et le couple Tahar Rahim-Léa Seydoux est assez magnétique dans leur histoire d'amour-échappatoire. Certes, l'histoire n'avance pas toujours de façon très fluide et oublie quelques pistes (écologique par exemple) mais j'ai beaucoup apprécié l'atmosphère et l'ambiance de ce film. Une réalisatrice très douée que cette Rebecca Zlotowski
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2013
    Le couple qui sert de fil rouge à l'intrigue de Tahar Rahim et Léa Seydou fonctionne ( et mon faible pour elle se renforce car elle est toujours aussi crédible quelque soit sa partition ) La réalisatrice a su nous intéresser à des inconnus qui assurent la sécurité nucléaire sous traitée par EDF Ce monde déraciné et interdépendant est une vraie découverte des oubliés du système dont notre bien être dépend Quelques longueurs et une mauvaise prise de son ( je ne pense pas que cela vienne de la salle c'est la 1ère fois que c'est peu audible) modère mon appréciation..
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2014
    Rebecca Zlotowski utilise une mise en scène intéressante avec une caméra mouvante qui permet des changements de point de vue inattendus. Ainsi, l'intensité dramatique monte crescendo et de façon souvent perturbante. Le film a également une certaine ampleur grâce à la performance de ses comédiens, avec au centre le couple génial Tahar Rahim-Léa Seydoux. Malheureusement, le film se révèle assez lourd dans sa façon de condamner l'action. Puisqu'elle celle-ci se passe dans une centrale nucléaire, forcément des catastrophes vont arriver, ou encore quand les deux personnages principaux sont serrés à l'arrière d'une voiture dans une scène magnifique de sensualité et de sensibilité, ils couchent déjà ensemble la scène suivante. Aussi, on se serait volontiers passé des quelques ralentis et symboles un peu lourds. Un vrai film d'atmosphère, inquiétant et fataliste, qui aurait été plus fort avec un scénario plus nuancé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2013
    La réalisatrice lorgne du coté de Jean Renoir et de ses films sociaux et on retrouve par endroit la poésie de ces films français d'alors. Le film est précis, renseigné et imaginatif dans sa description du milieu qu'il filme. Une histoire amoureuse qui pourrait arriver à n'importe quel endroit, mais les dangers du métier des personnages font que la vie y est un peu plus intense qu'ailleurs. Un bon film, bien maitrisé.
    titicaca120
    titicaca120

    383 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    un beau film avec une sublime et magnifique Léa Seydoux.
    et voir les conditions extrêmes de ces pauvres gars qui sont obligés de négliger
    leur santé pour gagner de quoi survivre.
    Olivier Gourmet aussi est très bon.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top