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tony-76
1 082 abonnés
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3,0
Publiée le 27 août 2014
« Le contrôle. » « Tout est une question de contrôle. » Avis très partagé sur cet Enemy. Après la claque qu'était Prisoners, le nouveau film de Denis Villeneuve est un projet audacieux. Un projet aux envolées artistiques grandioses, mais beaucoup trop allégoriques pour atteindre un large public. L'ambiance pesante, la musique, le jeu souvent décalé ; le contenant de Enemy est étouffant. Le spectateur est emporté dans cet univers déjanté et rapidement déboussolé comme le sont les personnages principaux, physiquement identiques. Cette attraction est intéressante, mais ne s'avère jamais complète en raison d'une histoire décousue. spoiler: La métaphore de la tarentule est l'une des plus grandes énigmes de ce film complexe. L'araignée semble être la clé pour comprendre les fondements de l'intrigue. Jake Gyllenhaal livre une performance étonnante. Le défi d'incarner deux personnages différents, dans le même film, il le relève avec brio. Il est parfois difficile de déterminer en présence de quel personnage nous nous trouvons, Adam ou Anthony. Mais cette incertitude fait partie du jeu. Le réalisateur québécois veut installer une confusion dans l'esprit du spectateur. Mélanie Laurent et Sarah Gadon sont très efficaces dans les rôles des deux amoureuses des protagonistes. Accompagnée par une musique séduisante, sa caméra nous manipule jusqu'à nous faire entrer dans ce monde. spoiler: Si ce dernier était arrivé à maintenir la paranoïa, l'oeuvre aurait très certainement été une grande réussite. Enemy fait probablement partie de ces projets énigmatiques rangés dans la catégorie des œuvres d'art. Pourtant, cette oeuvre est un fouillis que seuls certains élus peuvent décoder. Un vrai bordel ! Vous êtes prévenus.
Au final, on assiste à un véritable film labyrinthe torturé qui entraîne chez le spectateur une réflexion. Ce genre de film dans lequel notre cerveau est actif et où on ne se contente pas de regarder passivement en mettant nos neurones sur "Pause". Une œuvre hors-norme, et schizophrénique, pas sans défaut certes, mais qui a au moins le mérite d'être originale.
Sorti après mais tourné avant « Prisoners », « Enemy » est probablement une œuvre beaucoup plus personnelle pour Denis Villeneuve, à défaut d'être plus convaincante. Il y a une touche, beaucoup d'implication, plusieurs moments intrigants, la « double » prestation de Jake Gyllenhaal étant globalement une satisfaction. De plus, le cinéaste évite avec intelligence les facilités et les situations attendues pour nous offrir une ambiance tendue, sombre, amenant souvent le spectateur au malaise, voire au vertige (notamment dans les dernières minutes). Malheureusement, aussi brillant soit-il, le film s'apparente des fois trop à un exercice de style, loin d'être sans intérêt donc, mais quand même un peu frustrant. Après, le sujet est suffisamment passionnant pour qu'on s'y intéresse jusqu'au bout et l'ensemble ne manque donc pas de talent, mais un traitement plus « classique » aurait sans doute mieux servi l'entreprise : une légère déception.
Un climat très particulier règne dans ce thriller du réalisateur Canadien Denis Villeneuve. Cette histoire noire délivre en effet un climat on ne peut plus glauque et une ambiance plutôt stressante. Très bien mis en scène, le scénario fantastique nous livre des personnages extrêmement ambigus et même inquiétants ; Jake Gyllenhaal y excelle dans les rôles principaux. Une BO synthétique et des décors aseptisés complètent l'univers étrange et froid de ce film. Après l'excellent "Next Floor" (2008 - 4.5*), "Incendies" (2010 - 3.5*), "Prisoners" (2013 - 4.5*), "Sicario " (2015 - 4*), et "Premier Contact" (2016 - 3.5* B), "Enemy" réalisé en 2014 laisse une impression mitigée.
Quelques semaines à peine après la sortie en catimini de The double, qui traitait de la confrontation d’un homme et de son double opposé, voilà que nous arrive, accompagné d’une campagne publicitaire omniprésente, le nouveau film du réalisateur du chef d’œuvre Prisonners basé sur ce même point de départ capilotracté. Et pourtant les deux films ne racontent pas du tout la même chose. Mais alors, que raconte Enemy ? C’est à cette question qu’il peut sembler difficile de répondre après une seule et unique visionnage du film tant les angles de lectures sont profonds et les questions posées restent sans réponse. Critiquer le film sans le spoiler devient dès lors inconcevable car l’avis que l’on peut s’en faire, en dehors de la reconnaissance du talent de Denis Villeneuve pour installer un profond sentiment de malaise, est intimement lié à l’analyse que l’on fait de la mise en scène de ce face à face déroutant. C’est donc dans l’optique d’une réflexion sur la réalité de cette rencontre et d’une recherche d’interprétation à la symbolique (en particulier des araignées) qu’il faut se lancer dans cette aventure cinématographique hors norme. Alors qu’il paraitra pour une idiotie sans queue ni tête pour le grand public qui en attendra à y voir un film noir dans la veine de Prisonners, Enemy est bel et bien une superbe plongée dans la psychée d’un névrosé, une véritable leçon de psychiatrie donc, comme le cinéma n’a jamais eu l’occasion de nous en offrir d’aussi subtilement mise en scène.
NON ! On ne trouve pas une réponse à ce film ! Jamais ! Car Enemy n'est pas un film qui doit être comprit. Il doit le savourer, admirer le travail superbe que ce soit au niveau de la photographie, du cadrage (d'une précision ahurissante) ou des acteurs. L'intrigue n'est pas "conçu" pour être comprise. Trouver une réponse signifierait cassé le charme du film. En tout cas, c'est mon point de vue. Et puis le film n'a pas de réponse, il faut juste en faire l'interprétation que l'on désire. Ah oui ! L'ambiance est dingue ! La réalisation un jaunâtre est magnifique et les musiques sont excellentes. Bien plus angoissant que la plupart des films d'horreur actuels. Voilà, un excellent film assez incompris malheureusement.
Un film qui, après le visionnage fais réfléchir. Malgrès la bande son, et les images décolorés qui crée une ambiance pesante, les 1h30 du film semble beaucoup trop long. Le film est trop moue et trop lent, l'ambiance ne suffit pas. Les indices laissés par le réalisateur pour la compréhension du film est quelque fois trop mince, ce qui est dommage et rend le film difficile a déchiffrer. Malgrès cela, ces un film profond et qui après sa compréhension se révèle très bien et est superbement interprété par Jake Gyllenhaal.
Thriller digne de Denis Villeneuve, où l'intrigue s'impose dès le début du film. Image lente, le jeu d'acteurs transmet une bonne partie des dialogues et des émotions. Le film et l'histoire débute très bien, le milieu du film nous fait avancer dans l'histoire et a ce moment les questions fusent dans nos têtes....puis vient la fin...incomprise ou aucun réponse à nos questions n'est données. L'image de la mygale reste un mystère. Et la fin brutale laisse place à l'interprétation personnelle que je n affectionne pas vraiment...
Enemy c'est un film énigmatique, une ambiance tamisée dans le cercle vicieux des méandres du cerveau. D'un cerveau malade, d'un unique cerveau malade, celui de Jake Gyllenhal. Le film livre ses pistes et les abandonne au spectateur, libre à lui de les interpréter, de refaire le film au café, à la sortie, en écumant les rochefort 10, les dialogues sont très peu nombreux et peuvent chaque fois être interprétés selon l'humeur, il y a de fortes chances que la conclusion survienne après la 3ème Rochefort, certaine et définitive mais qu'un micro-détail dans une scène vous retourne le cerveau et vous ramène au point de départ. Le lendemain, la bouche pateuse, ne reste qu'une seule question : tout doit-il finalement être interprété ?
Atmosphère oppressante réussie pour ce film énigmatique, qui bénéficie d'une très bonne interprétation. Beaucoup de questions restent sans réponse, mais le film garde son intérêt jusqu'à la scène finale, qui, pour ma part, n'a pas encore trouvé de réponse.
Film de Dennis Villeneuve qui n'hésite pas à nous mettre sous nos yeux une sorte d'œuvre d'art pouvant se définir comme contemporaine puisque chaque personnes peut se faire sa propre histoire en fonction de ses ressenties sur les différents éléments et clés d'énigmes misent à notre disposition au cours de ce long métrage. Nous mettrons surtout en avant le jeu d'acteur de Jake Gyllenhaal, qui arrive à nous prouver une nouvelle fois de plus qu'il est l'un des plus grands acteurs de sa génération en jouant au sein du même film 2 personnages que tout oppose. Les actrices, Mélanie Laurent et de Sarah Gadon sont tout aussi exceptionnelles et je tiens à réellement applaudir ces 3 acteurs qui nous proposes un film puissant, unique, voire même expérimentale. Ainsi au premier abord, cette œuvre peut nous apparaître comme un méli-mélo sans grande logique mais en réfléchissant un peu plus au cours des heures suivantes, on arrive à mettre le doigt sur la solution à tout ce mystère. Malgré l'ensemble de ces points positifs, il faut quand même souligné le fait que le film est pesant non pas par sa durée mais par sa mise en scène qui utilise des couleurs jaunâtres/grisâtres, et des plans assez long qui peuvent s'apparenter à la limite de plans séquences rendant ainsi le film très pesant et lourd à digérer. La fin du film ne déroge pas à la règle puisqu'il nous mets face à une remise en question de notre jugement où on est obligé de remettre en question toute notre compréhension du film. Ce long métrage est toutefois compréhensible de manière générale mais très très complexe dans les détails.
Après l'impressionnant Prisoners, qui a mis une sacrée baffe l'an passé, Denis Villeneuve revient avec un nouveau thriller cette fois-ici tiré du roman de José Saramago "L'autre comme moi". Pour l'occasion, il retrouve Jake Gyllenhaal et le place dans une intrigue folle où un simple professeur d'histoire tombe par hasard sur son sosie et décide de le suivre de près. D'un peu trop près même. Et ce qui n'était au départ qu'une découverte intéressante va peu à peu devenir un véritable cauchemar, aussi bien pour lui que pour son double... Et c'est dans une ambiance à la Cronenberg voire même à la Lynch que va baigner Enemy, une atmosphère désespérée, sombre, glauque, inquiétante, une atmosphère où l'on colle au plus près notre héros, ressentant presque son malaise et ses doutes. Gyllenhaal, fidèle à lui-même et grosse barbe sur la gueule, continue de transcender l'écran, ici de manière très sobre, rappelant instantanément son inoubliable prestation dans Donnie Darko il y a de ça presque douze ans. Sa double interprétation du timide Adam et du turbulent Anthony fait des ravages et on au bout d'un moment l'impression de voir deux personnes différentes à l'écran. Chapeau l'artiste. Très difficile à suivre, déroutant même jusque dans sa dernière scène, le scénario nous embarque dans une métaphore gigantesque, à peine aidée par une tirade pré-générique, deux dialogues judicieusement sélectionnés et une très courte scène hors-sujet. Tel un puzzle qu'il faudrait rassembler, les pièces manquantes du long-métrage viennent avec l'interprétation que l'on se fait du film et qui vient à force de labeur cérébral et/ou de déduction primaire. Au final, certes pas évident mais esthétiquement magnifique et incroyablement captivant, Enemy est la preuve que Denis Villeneuve est un talent à suivre.
Enemy est un très bon film, droit et précis, voire géométrique même a l'instar de sa réalisation qui est parsemée de vertigineux plans aériens témoins de l'architecture grandiose et symétrique de la ville de Toronto. Son scénario lui aussi est millimétré à tel point que l'on doit se concentrer des l'entame du film si l'on veut espérer en ressortir indemne. Ce qui n'a pas été mon cas sur certaines significations du film qui je pense pourraient être élucidées lors d'un second visionnage (le rapport aux araignées notamment). Néanmoins, Denis Villeneuve parvient aisément a installer une ambiance pesante a partir d'un élément déclencheur qui attise une curiosité positive a la base, puis devient un cauchemar pour le personnage principal qui est en proie a d'énormes troubles psychologiques à cause de cette maudite découverte. Le double jeu d'acteur de Jake Gyllenhaal est divin et doté d'une grande maîtrise scénique, les scènes de face a face sont poignantes et teintées d'un réalisme bluffant qui va de paire avec l'atmosphère sombre du film. J'ai donc trouvé Enemy très intéressant en tous points malgré ce rythme Widing-Refnien qui pourrait en rebuter plus d'un, il a le mérite d'être vu et débattu tant il offre divers sens filmographiques.
Enemy est un mystère selon moi, difficile à comprendre au premier abord, Denis Villeneuve offre ici un film à des années lumière de son grand thriller Prisoners pour quelque chose de très différent .
L'idée de base du film mettant en avant un homme qui découvre son sosie dans un film est très bonne, le genre d'idée mystérieuse et énigmatique qui peu offrir une bonne intrigue .
Ensuite ça manque cruellement de rythme, c'est lent à en mourir comme si l'on était dans un film contemplatif ou un film avec Ryan Gosling . Néanmoins on ne s'ennuie pas pour autant car le film dégage un "truc" . Ambiance étouffante, angoissante et étrange qui baigne dans une très belle réalisation au ton jaunâtre/gris . Le jeu des couleurs est bien appuyé et ceci est fort plaisant ajouté à une musique anxiogène . Oh oui l'ambiance dégage vraiment un truc spécial, quelque chose de bien soigné .
Jake Gyllenhaal est vraiment excellent rien à dire, Mélanie Laurent n'a qu'un rôle très secondaire et fait le nécessaire, enfin pas de quoi hurler à la déception ou la réussite .
Pourtant je trouve ça moyen, vouloir offrir un film qui ne donne pas de réponse je suis pour, mais la on se retrouve avec un gros vide, aucune réponse et on ne comprend pas tout . Le plan final est un vrai WTF qui pourrait même faire hurler de rire et nous faire croire à une mauvaise blague mais non . C'est une énigme à déchiffrer de bout en bout ou chaque petite chose peut être un indice à la compréhension du film .
Villeneuve offre un véritable puzzle obsessionnel qui semble s'inspirer du cinéma de David Lynch, mais un puzzle qui ne nous offre pas toute les pièces et rend la chose trop confuse et difficile à cerner .
Voilà une fois fini je me pose mille question, qu'est ce que ce truc malsain dans une sorte de cave ? L’araignée ? La fin ? La clé ? Ahhhh tant de question se pose une fois fini . Donc je ne le déconseille pas ce film trouvera son public c'est sur et certain (beaucoup crient deja au chef d'oeuvre) mais d'autre seront complètement déroutés face à ce mindfuck très Lynchéen .
Dennis Villeneuve nous avait précédemment livré "Prisoners", un superbe thriller mélancolique et à l’esthétique envoûtante. On attendait donc avec impatience son nouveau bébé…mais de là à s’attendre à une telle claque !! Dans cette histoire d’un professeur d’histoire qui découvre un jour en matant un dvd qu’il existe un parfait sosie de lui et qu’il décide alors de le rencontrer, Villeuneuve décide de se la jouer David Lynch et fait tout pour égarer le spectateur à l’intérieur d’un mini-labyrinthe scénaristique : rythme lent, très peu de mouvements de caméras, plans contemplatifs, image constamment en filtre jaunâtre, apparitions énigmatiques…il est clair que le style lynchien de "Enemy" risque d’en dérouter plus d’un, d’autant plus que les images parlent plus que les dialogues eux-même. Pourtant, il n’y a rien d’incompréhensible dans ce film : si vous suivez bien ce que dit le prof lors des scènes où il donne ses cours, si vous identifiez la relation entre le héros et son double et si vous comprenez ce que représente les araignées (spoiler: il s’agit de la représentation des différentes femmes de sa vie : mère, femme, amante… ), l’histoire n’est pas si compliquée qu’elle en a l’air, c’est juste qu’elle nous est présentée sous un certain exercice de style. Mais s’il ne faut retenir qu’une seule chose dans ce film, c’est la prestation impeccable de Jake Gyllenhaal qui nous livre deux visages différents (entre l’acteur charismatique attentif à son look et marié à une femme enceinte et le timide et discret professeur d’histoire assez désordonné qui est en couple libre avec une jeune femme qu’il voit régulièrement), passant de l’un à l’autre avec une facilité assez déconcertante. Jake est définitivement un des meilleurs acteurs hollywoodiens du moment (ah, il en a fait du chemin depuis le petit « Donnie Darko » !!) Film à la fois déroutant et envoûtant, "Enemy" est une véritable expérience sensorielle qui s’articule autour de problèmes récurrents du quotidien de tout homme (ici, les rêves personnels et la fidélité dans le couple). Certes, le film n’est pas facilement abordable au grand public, mais avec un peu d’attention vous pourrez en savourez le propos.