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Un visiteur
1,5
Publiée le 25 avril 2011
Le début est interessant et l'étude du couple est à la fois fine et intense. Mais le film s'enfonce très rapidement dans d'infinies longueurs. Tom Cruise est absolument imbuvable dans son rôle de jeune premier découvrant la vie, pendant que le film sombre dans un érotisme ennuyeux et sans interêt. Après 2h de souffrances, le retour de Nicole Kidman redonne un peu de couleur au film mais ne suffit pas à sortir le récit de sa torpeur.
Le film est lent beaucoup trop lent puis en musique deux notes de piano cool on n'est pas dans la merde! NUL CHIANT et aussi LOURD que orange mécanique dans du n'importe quoi!
Une romance de l'an 2000 c'est une jalousie maladive et une manipulation d'hommes de pouvoirs auquel vous ne pouvez rien. Un très grand Kubrick qui ne nous ennuie pas une seule seconde.
Une oeuvre fondamentale, d'une justesse effarante. Mon Kubrick préféré. Une sublime BO et des décors somptueux et hypnotisants. Un film culte c'est certain !
Eyes Wide Shut est un film à l’ambiance flottante et délicieusement amorale. Kubrick propose pour son dernier film, une kyrielle de femmes nues, et des scènes théâtrales où la gravité n’a d’égale que la confusion. Confusion des sentiments d’une part, et des situations d’autre part. La tentation, qu’a subi Alice (Kidman), la femme du docteur Harford, et celle à laquelle se livre alors Bill Harford (Cruise), est omniprésente, dans la réalité comme dans les rêves. S’il est question de sexe, dans ce couple sans réel ombrage, il est surtout question d’angoisse et de tromperies qui n’existent pas. Bill échange uniquement des baisers (avec la fille d’un patient, avec une prostituée) et sa femme le trompe dans ses rêves. Aussi, les scènes orgiaques du château et l’aspect théâtral de la scène de « jugement » de Bill sont la transposition du rêve d’Alice : Bill se trouve toujours impuissant face au désir de sa femme. Il angoisse de voir les menaces de ses « juges » misent à exécution, et de voir sa femme le tromper. Kubrick nous livre un film avec le couple le plus célèbre des années 90, et ne recule pas devant l’obscénité. Il pose un regard sur l’orgie et sur le désir humain, mi consterné mi indifférent. Aussi Bill Harford s’offusque juste de voir le gérant du magasin de déguisement prostituer sa jeune fille, sans chercher à l’inculper. Bill Harford est conscient de tout, mais décide que ça n’est pas à lui d’agir. Il a les yeux grands ouverts sur les orgies et l’immoralité, mais décide de se taire et de faire avec. D’où le titre énigmatique d’Eyes Wide Shut. Enigmatique, le film n’en reste pas moins une superbe réussite esthétique, où la mise en scène et la direction des acteurs nous immerge dans un monde de lumières au cœur de l’hiver New-Yorkais. Une belle réussite !
peut-être suis-je trop jeune, mais je n'ai pas compris la visée de ce film, je l'ai trouvé trop long et trop lent, et je ne comprendrais jamais pourquoi c'était indispensable de voir les fesses de Nicole Kidman à l'écran ... ça a fait avancer l'intrigue?
Dommage que Kubrick ait étiré aussi longuement certaines scènes (celles où d'ailleurs Kidman joue comme un cochon). Ca méritait quelques ellipses (notamment les flashbacks noir et blanc kitchissime sur la liaison avec l'officier). En fait le film ne démarre que lors de la réception chez M. l'ambassadeur où Cruise, très bon tout du long pour une fois, ne sera pas reçu avec des Ferrero. Le climat de ses errances nocturnes est assez envôutant. En revanche la toute fin, confiée malheureusement à la médiocre Kidman, est totalement bâclée. Bref, un tout moyen qui n'est un chef d'œuvre que par morceaux.
Le dernier film du maître est très bon, c'est indéniable. Tout repose à mon sens sur une atmosphère pesante qui nous fait complètement entrer dans cette histoire de couple qui doute de lui-même. Le film a certaines lenteurs, mais elles participent de cette tension omniprésente. La réalisation est sobre mais efficace, le jeu d'acteurs est bon, même si Nicole Kidman, parfois excessive est agaçante. La scène où Cruise doit enlever son masque est un paroxysme rarement égalé au cinéma. Petite remarque toutefois : un film à déconseiller aux cathos pratiquants. A signaler, aussi, la fin amusante.
Rien compris à ce film ou Tom Cruise assiste à une gigantesque orgie dans un manoir rempli de gens masqués en costumes style "longs manteaux et capuches", ou Nicole Kidman se déshabille régulièrement (pour le plaisir de ses fans masculins mais sans rien apporter à l'histoire), ou les longueurs interminables achèvent d'endormir le spectateur qui tente tant bien que mal de suivre cette histoire dont je m'efforce encore de deviner le fil directeur. Kubrick nous avait pourtant habitué à bien mieux ("Orange Mécanique", "Full Metal Jacket", "Les sentiers de la gloire"). Comme quoi même les plus grands peuvent se planter. A la poubelle.
La transgression de la fidélité .Que ce film est fantastique, il me hante... la musique est merveilleuse , envoutante, la réalisation est superbe, les acteurs sont tous excellents, l'ambiance qui règne dans le film est sombre et troublante.Une direction toujours parfaite, une sélection de plans totalement en harmonie avec le synopsis. La couleur un peu pêche du film nous transporte assez facilement dans les terrains de l'érotisme. Rien n'est laissé au hasard.Les plans de Kindman la tête sur l'oreillé et ensuite adosé a la fenêtre son pour moi inoubliable de beauté.Et que dire de la scène finale où Kidman lâche la plus puissante et logique réplique du film, elle dit à Cruise des plus sérieuses après toutes ces remises en question et ces dilemmes " il y quelque chose qu'il faut faire au plus vite... baiser!!! " SUBLIME!!!!
Ca me fait mal au coeur de mettre un zéro à un film de Kubrick...Il faut croire que l'on ne peut pas être bon à chaque fois. Pourtant l'idée de départ n'était pas dénuée d'intérêt, et avec Kubrick aux commandes, on aurait pu s'attendre à une visite guidée de l'homme et de ses démons de grande classe, comme cela avait déjà été le cas dans orange mécanique, Full metal jacket ou encore Shining; hélas, la sauce ne prendra pas. C'est donc avec une lenteur (un peu trop) étudiée que le réalisteur nous expose sa vision sur la tension sexuelle, le désir refoulé et autres moeurses libertines dans un univers politiquement (trop, encore) correct. Pourquoi cette odeur soudaine de vide-grenier? Parce que Freud et bien d'autres ont déjà fait le tour de la question (même s'ils se sont plantés),que tous les propos abordés dans le film l'ont déjà été 1000 fois, et qu'au final, il ne reste pas grand chose de plus que quelques jolies images sans saveurs et sans intérêts, quand elles ne se vautrent pas dans le ridicule. Seuls les seins de Kidman peuvent valoir le déplacement.