Avis : Austin Powers - l'espion qui m'a tirée - Page 4

Deux ans après une première aventure, Austin Powers revient avec un scénario plus étoffé, tant en matière de gags que d’intrigue. Evidemment, cette comédie farfelue n’amusera que les spectateurs déjà convaincus par l’esprit décalé du héros interprété par Mike Myers. L’acteur se livre à une nouvelle prestation épatante dans trois rôles, dont celui du démoniaque Dr Denfert qui souffre d’un problème de paternité rendu hilarant par le face à face entre le jeune Tom et de l’effrayant Mini-moi. Même si, en dehors du titre, les détournements de James Bond ne sont plus d’actualité, les blagues potaches, jeux de mots et autres quiproquos qui avaient rendus le précédent film populaire sont complétés par un surplus de gags visuels et de clins d’œil à la culture pop pour rendre plus drôle encore cette histoire qui inverse le cours des évènements en renvoyant le héros dans les années soixante, permettant d’explorer la mentalité libertine de cette époque à travers le rôle de la croustillante Heather Graham. Avec sa bande originale toujours aussi groovy, L’espion qui m’a tiré est un divertissement parfaitement efficace.

Le Dr Evil remonte le temps jusqu'en 1969, vole le "mojo" d'Austin Powers, source de son pouvoir viril, et prépare une sinistre conspiration. Le célèbre agent britannique doit alors pourchasser son ennemi juré. Si le premier opus oscillait entre parodie décalée des films d'espionnage, et humour potache, cette suite s'enfonce dans la seconde catégorie, jusqu'à même devenir régulièrement scatologique. Le scénario est un joyeux bazar, se contentant d'aligner des sketchs souvent douteux plutôt que de déployer une vraie intrigue. Quant à Michael Myers, sympathique dans le premier film, il a tendance à en faire des tonnes, notamment en écossais obèse et crasseux. Au final, on ne retiendra que quelques gags amusants, qui ne suffisent pas à faire de "The Spy who shagged me" une bonne comédie.

C’est une suite, donc ça veut en faire plus que dans le premier et ça n’est pas toujours heureux. Si certains passages sont toujours drôles, d’autres sont franchement lourds. La parodie fonctionne encore et c’est toujours meilleur qu’un James Bond avec Roger Moore.

Cette comédie réalisée par Jay Roach nous offre de belles séquences visuelles et de l'action à un rythme débridé. Le scénario complètement délirant nous offre de bonnes références cinématographiques ; il déverse des tonnes de gags plus ou moins réussis : certain sont bons, d'autres éculés et beaucoup se montrent assez vulgaires.
Entre un Michael Myers cabotin au point de devenir lassant, la plastique et quelques bonnes répliques de Heather Graham dans le rôle de Felicty, le tout laisse une impression mitigée balançant entre l'amusement et le rejet du ridicule.

Chez "Austin Powers", voici le meilleur volet de la saga, "L'espion qui m'a tirée". On y retrouve Mike Myers plus survolté que jamais dans une nouvelle aventure considérablement enrichie d'éléments déterminants. C'est aussi durant cet épisode qu'intervient l'un des éléments les plus emblématiques de sa personnalité : son irrésistible mojo, que le docteur Denfer tente de dérober. trouve un ancrage plus profond au sein de la culture des années 1980. Le générique du début façon "Star Wars" annonce la couleur d'un moment déjanté de bout en bout, ponctué de savoureuses parodies.

Un film vraiment pas très intelligent mais qui diverti par son absurdité ! On y est pas forcément emballé car le scénario n'est pas sensationnel ! Mais on y passe un moment cool ! Les parties avec les méchants restent plus intéressantes !

Austin Powers 2 est sans doute le seul film de la trilogie que j'ai complètement apprécié. Mais j'admets clairement qu'il s'agit d'une question et je serai en peine de dire ce qui m'a plus séduit ici. Un brin de folie auquel j'ai été plus sensible, quelques gags qui ont mieux marché (la désinvolture d'Austin Powers face au décès de James Bond girl précédente, le personnage de Will Ferrell, Mini-moi, …).
Mike Myers en tout cas s'éclate dans ce (désormais triple-)rôle. Le docteur Denfer reste toujours aussi dingue et sa parodie du SPECTRE de James Bond marche à l'écran.
Sympathique.

Austin Power est de retour pour une nouvelle confrontation avec lui même, enfin avec le Docteur d'Enfer, oui mais c'est le même acteur, bref vous m'avez compris. L'effet de surprise n'est plus là et la parodie s'est amoindrie, le film est ici prétexte à une bouffonnerie assumée et une succession de gag scato et parfois pipi caca, oui c'est la même chose, mais après tout c'est le même acteur pour tout les personnages, c'est un peu n'importe quoi non ? Ca reste absurde mais drôle et les voyages temporels et retournements de situations sont également drôlement absurde. Bref ce film est pour le cinéma aussi important et utile que ma critique mais c'est une suite conforme au premier volet, donc si vous avez aimé, allez y !

Sa faisait longtemps que je m'étais plus plongé dans l'univers barjo des Austin Powers, je crois n'avoir jamais vu le premier mais c'était les films qui me faisaient mourir de rire étant gosse et que je pouvais regarder inlassablement. Là, çà m'a pas fait pareil; j'ai reconnu plusieurs éléments (comme le montage où toute la terre observe une fusée en forme de b*** dans le ciel), certains trucs m'ont fait sourire, d'autres rire (mais ils sont rares!) mais cette parodie des James Bond a perdu de son charme! L'humour est continu et se transforme en un enchaînement de blague lourdes et désespérantes. Les acteurs et les décors folklos n'arrangent pas vraiment la qualité du film. C'est un divertissement qu'il faut prendre comme tel, au premier degrés. L'histoire est débile (et je pense qu'il faut pas chercher!); Powers a perdu son fameux Mojo faisant toute sa réputation de Dom Juan et se voit contraint de retourner dans le temps dans les années 60's où le Dr. Denfer le lui a volé. Les personnages qui m'ont fait rire sont Mini-moi et Frau Farbissina (alias Mrs. Kinsky dans "Desperate"...) avec son accent allemand et ses excès de pudeur! L'histoire est sans surprises, composée d'effets dit "comique", parfois crad (le gros-lard) et tout simplement nul. Point positif qui m'a cependant surpris; c'est la bande originale du film où l'on retrouve de bons titres! Pour la nostalgie et pour le nombre de fois que je l'ai visionné, je ne peux pas mettre ni plus, ni moins...

Drôle et efficace, Austin Power joue avec les clichés. Une comédie/stoner grasse et débile comme on en fait plus.

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Un très bon deuxième volet délirant avec Mike Myers, Elizabeth Hurley et Heather Graham. A mourir de rire.

Aussi bon que le premier, même si certains gags et certaines scènes sont reprises ou poussées un peu trop loin. Mais je le mets au même niveau que le premier car il y a des sacrées bonnes scènes. Celles du jeu d'ombres sous la tente et de la fusée sont vraiment extra !
Sans oublier la performance de Mike Myers, qui joue non seulement (et évidemment) Austin Powers, ainsi que le Dr Denfer (comme dans le 1er volet), mais aussi "Gras double". Déjà, il est totalement méconnaissable dans le tout premier Austin Powers - tout comme ici - en tant que Dr Denfer, mais sa performance, et le travail des maquilleurs est véritablement splendide pour Gras double.
Un classique des films d'humours à ne pas manquer. Yeah baby yeaah !

On est dans la continuité du premier, mêmes qualités, mêmes défauts. On rigole souvent, on ne s'ennuie pas, c'est l'essentiel.

Délirant. C'est scato, un peu beauf sur les bords mais c'est drôle. MIKE Myers cabotine a mort mais il est si bon en agent secret British et ringard a souhait tout droit sortie du swimming London. Il y a du rythme, de la musique, des couleurs criardes de partout et des clins d'œil à gogo. Plaisir coupable j'avoue mais gros plaisir quand même...

Ce deuxième opus de la trilogie "Austin Powers", toujours réalisé par Jay Roach et écrit par Mike Myers et sorti en 1999, est moins bon que le premier film. Nous retrouvons donc l'agent britannique qui repart cette fois dans le temps en 1969 afin de récupérer son mojo, source de sa libido, volé par le Docteur Denfer. Le synopsis nous laisse entrevoir un scénario pas vraiment original et c'est plus ou moins le cas, dans le fond en tout cas car dans la forme, c'est toujours un plaisir de regarder ce genre de film qui accumule les évènements burlesques qui n'ont aucun sens. Ce qui me gêne le plus, c'est l'humour lourd, encore plus présent que dans le premier. Même si je reconnais que c'est la marque de fabrique de la saga (tout ce qui est blague sexuelle etc.), au bout d'un moment, ça en devient lassant et beaucoup de scènes le prouve. Effectivement, certaines scènes ou certains dialogues n'en finissent plus de lâcher sans arrêt des blagues lourdes, ce qui perd un peu de son charme et ce qui provoque souvent l'ennuie, ce qui est bien dommage car certains gags sont très bons, notamment tous les jeux de mots sur les noms. J'ai par contre beaucoup aimé l'histoire en général, enfin tout ce qui est burlesque est encore très bien mis en scène dans ce film, de même que pour les personnages qui sont toujours aussi excellents. Le générique d'introduction est également toujours aussi bon et très bien mis en scène. Du côté des acteurs, nous avons toujours Mike Myers qui ne jouent non plus deux rôles mais trois et montre qu'il est capable très bien distinguer ses personnages. "Austin Powers : L'Espion qui m'a tirée" est donc une suite plutôt moyenne mais qui regorge encore une fois de références et de parodies en tout genre à la saga "James Bond".