Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
rocky6
28 abonnés
1 635 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 4 octobre 2018
Henri Verneuil nous offre un excellent film policier servi par un casting 5 étoiles. Gabin est formidable en chef de clan. Ventura est un policier comme on les aime et Delon est charismatique en tueur assez froid. Le scénario est riche et maintient un bon suspense. Une oeuvre qui ne vieilli pas. A voir et revoir sans modération.
Un grand classique du cinéma qui vieilli bien et reste efficace. Il peut sembler un peu lent au démarrage, mais bourré de bonnes idées avec une brillante dernière demie-heure.
"Le Clan des Siciliens", connu du public français pour la rencontre de Gabin, Delon et Ventura, est mal exploité, et on baille plus qu'on ne prend de plaisir à regarder cette histoire de mafieux.
Le titre donne bien la tonalité du film : « Le parrain » à la française sorti trois ans avant le chef d’œuvre de Coppola. Verneuil parvient à réunir trois grosses pointures françaises de l’époque : Gabin / Ventura / Delon et c’est un des premiers intérêts du film. Après Verneuil n’est pas reconnu pour être un réalisateur hors pair ; la réalisation académique, linéaire et convenu sonne « cinéma de papa », mais est très adapté au film commercial et populaire qu’il ne se cache pas de faire. L’efficacité du film, Verneuil la trouve essentiellement dans le rythme qu’il parvient à insuffler durant les 1h55 du film… exceptée la séquence un peu longuette de l’avion. Verneuil ici avec sa kyrielle de détails et son montage simpliste apparait comme un anti Melville plus complexe dans ses choix artistiques. Au-delà du casting du film et quelques belles séquences du jeu du chat et de la souris entre Delon et Ventura (la belle scène où Delon passe à côté de Ventura allongé à l’arrière de la voiture dans les ateliers de Manalese), il faut voir aussi ce film pour les beaux dialogues enlevés de José Giovanni et le lancinant thème musical d’Ennio Moriconne. Et pour terminer, j’ai un regret quant au dénouement de l’intrigue me laissant perplexe. Comment le vieux Manalese ayant échappé depuis des décennies à la police en faisant preuve de retenue et d’intelligence peut tout mettre en l’air à cause d’une histoire de fesses de sa belle-fille. Peut-être les mœurs siciliennes m’échappent. Divertissement de très bonne facture Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Un trio de haute volee pour un film de haute volee. Le Clan des Siciliens est génial, un grand classique du cinéma français. Gabin en vieux patriarche Italien excelle comme d'habitude Delon à un rôle sur mesure en évadé malgré lui . Que dire de Ventura en flic acharné. Le braquage est très bien fait La scène final très bonne .
Rassembler sur une même affiche trois générations d'acteurs qui auront marqué l'histoire du cinéma français à ce point, et réaliser une merveille d'équilibre tout au long d'une trame policière aux accents dramatiques: pari plus que réussi pour Henri Verneuil, que l'on oublie un peu dans l'aventure mais qui a, ici comme en d'autres occasions, fait montre d'une maestria sublime pour emballer l'histoire, avec en fond une partition mémorable (une de plus) d'Ennio Morricone. On est en plein âge d'or du policier à la française, et le Clan des Siciliens en est l'un des plus beaux joyaux, sans une ride malgré le temps passé.
Malgré son schéma classique et son intrigue tout à fait prévisible, ceci dû à l'âge du film, force est de constater que Verneuil a su attribué à son film une aura unique qui en fait encore aujourd'hui une pièce d'oeuvre à part entière. Premièrement, et c'est l'évidence, l'affiche qui aligne trois des plus grands comédiens français, notamment dans le film noir, Jean Gabin, Lino Ventura et enfin Alain Delon. Certes, les 3 acteurs campent ici ces rôles qui firent d'eux les légendes qu'ils sont, et qui leur collent à la peau, mais les voir chacun dans leur registre de prédilection a réellement quelque chose de jouissif à l'écran. Ensuite, Le Clan des Siciliens est dans sa forme un film noir français par excellence, et présente toutes les caractéristiques typiques du genre. Alors, d'accord il y a peu d'innovations mais Verneuil maîtrise ici totalement les codes du genre. Enfin, la musique d'Ennio Morricone sublime le film. Si le réalisateur ne s'aventure guère en dehors des sentiers du polar français, et évite le trop plein de virtuosité, son efficacité dans ce film met tout le monde d'accord.
Un bon polar signé Henri Verneuil. Un trio d’acteurs excellent et inoubliable à l’écran : Jean Gabin, Alain Delon et Lino Ventura. La musique d’Ennio Morricone est culte. On suit bien cette histoire de gangsters entre les scènes de l'évasion, du braquage et de trahison. Un classique.
Sorti en 1969, ce polar à la française moderne et ambitieux est porté par un trio d’acteurs mythique (Alain Delon, Jean Gabin, Lino Ventura), une musique culte signée Ennio Morricone et une mise en scène solide d’Henri Verneuil. Cette superproduction de grande qualité qui se concentre fortement sur l’activité des gangsters au dépend de l’enquête policière nous dresse non sans malice le portrait de flics constamment dépassés par les événements. Ici, du début à la fin, ce sont les truands qui imposent le tempo. Un excellent divertissement.
Les premières notes du générique retentissent et on identifie très clairement la pâte du célèbre compositeur Enio Morricone. L’histoire est lancée en grande pompe. Derrières leurs lunettes de soleil branchées, les trois monstres sacrés du cinéma s’échangent les répliques de l’un des grands classiques du cinéma français. Il est difficile de juger, presque 50 après, ce polar aux airs de western contemporain pour la simple et bonne raison que le monde dans lequel évolue l’histoire captivante n’est plus le même, ne serait-ce qu’au niveau des mesures de sécurité dans les aéroports qui se sont grandement intensifiées. Pour cela l’histoire perd un peu de sa crédibilité ou nous relance en mémoire « Ah oui c’était comme cela en 69! ». Il n’en reste pas moins une occasion, de belle qualité, de se délecter de regrettés Jean Gabin et Lino Ventura.
Trois personnages, trois histoires, trois destins pour un film qui a fait date dans le genre policier. Il n'y a pas grand-chose à jeter dans cette oeuvre. Certes les acteurs jouent comme ils le font d'habitude, sans vraiment se renouveler, et le métier d'acteur demande de la nouveauté. Il y a certes quelques scènes longuettes qui auraient gagné à être raccourcies. Et le scénario se déroule quand même cousu de fil blanc. Mais enfin on se consolera avec quelques beaux plans de Paris et de sa région en pleine expansion alors. Ce qui en fait une oeuvre témoin.
Le Clan des Siciliens est un film français comme on n'en fait plus, de grands acteurs au profit d'un scénario désormais classique, avec quelques scènes de bravoure - rappelons que nous sommes en 69 - mais pas toujours maîtrisées - on sent bien en fait l'ambition raccoleuse à quelques niveaux. Coté réalisation, là encore, il y a certains plans proprement bluffant pour l'époque et même encore aujourd'hui, et d'autres (zooms du début du métrage) d'une banalité et d'une laideur parfaitement dispensable. Dommage aussi que la musique, surtout ses envolées aiguës - d'une composition autrement magnifique de Ennio Morricone - finisse par lasser, et même être irritable de par sa répétition ad nauseam. Dommage enfin que certains acteurs ne soit vraiment pas au niveau, assez haut, que Jean Gabin, Lino Ventura, Alain Delon parviennent par moment à atteindre. Cependant, ces défauts restent mineurs par rapport à l'ensemble de l'oeuvre, ils empêchent simplement celle-ci d'atteindre le statut de chef d'oeuvre, malgré son excellence.
Les films commerciaux et populaires de l'époque, même quand ils n'ont aucune ambition artistique (Verneuil n'est pas Melville), étaient portés par d'immenses acteurs : Ventura, Gabin et même l'impinable Alain Delon, et teintés d'une belle noirceur. Pauvre de nous, la génération Duris, Stévenin, Ulliel, Duvauchelle est arrivée.