Mad Max : Quand l'Australie devient un terrain de jeu pour les cinglés motorisés
Avant que Mel Gibson ne devienne un vieux sage du cinéma (ou un fou furieux selon les jours), il était Mad Max, un flic à la recherche de vengeance dans un monde qui a décidé de partir en vrille. Dans un futur pas si éloigné, où l’Australie ressemble plus à un décor de Fallout qu’à une carte postale de Sydney, Max arpente des routes désertiques à la poursuite de motards qui ont plus de boulons dans la tête que sur leurs bécanes. Ce film, c’est un peu la réponse australienne à Star Wars, sauf qu’ici, pas de sabres laser, juste des bagnoles survitaminées et des flics en blousons noirs.
L’autre star de Mad Max, c’est bien sûr la Interceptor, une caisse tellement mythique qu’elle pourrait avoir son propre film. C’est le genre de voiture qui fait passer la Batmobile pour une vulgaire Twingo. Avec son moteur qui gronde comme une bête en colère, la Interceptor est l’extension de Max, son moyen de donner une bonne leçon à tous les tarés qui osent croiser sa route. Et quand Max est derrière le volant, c’est pas une course, c’est une exécution à grande vitesse.
Les bad guys de Mad Max, ce sont des motards qui auraient bien leur place dans un épisode de The Walking Dead, sauf qu’ici, ils ne sont pas morts (pas encore). Ils sont fous à lier, violents à souhait, et totalement imprévisibles. On sent que George Miller s’est bien éclaté à créer des antagonistes aussi déjantés, avec un côté anarchique qui rappelle les meilleures heures des seventies. Ce sont eux qui font de ce film une véritable course à la survie, où chaque virage peut être le dernier.
Faut pas se mentir, le scénario de Mad Max tient sur un ticket de péage, mais c’est pas pour ça qu’on est là. L’histoire est aussi décousue qu’un vieux jean, mais elle est servie avec une telle intensité qu’on ne peut pas décrocher. Ce qui compte, c’est l’ambiance, cette sensation de plonger dans un monde où plus rien n’a de sens, où la vengeance est le seul moteur qui pousse les personnages à avancer. Et même si certaines questions restent en suspens, c’est justement ce qui contribue à l’aura mystique de ce premier volet.
Mad Max, c’est avant tout une course contre la montre à travers des paysages arides, où la civilisation a laissé place à la loi du plus fort. Les scènes d’action sont encore plus efficaces qu’une injection de nitro, avec une réalisation qui a gardé toute sa fraîcheur malgré les décennies qui passent. Les cascades, les explosions, les poursuites : tout est là pour te rappeler que, même avec peu de moyens, on peut créer des séquences qui déchirent l’écran.
Ce premier Mad Max, c’est le coup d’envoi d’une saga légendaire qui a marqué l’histoire du cinéma. Malgré son scénario un peu bancal, il reste un film culte pour son style unique, ses personnages inoubliables, et cette atmosphère de fin du monde qui n’a jamais cessé de fasciner. Alors, si t’as jamais vu Max faire rugir son Interceptor, il est temps de prendre la route avec lui. Prépare-toi à un voyage sauvage et sans retour.
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