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traversay1
3 570 abonnés
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2,5
Publiée le 11 janvier 2019
La déchirure, Mission, Les maîtres de l'ombre, La cité de la joie : ça, c'était avant, quand les films de Roland Joffé impressionnaient par leur force et faisaient oublier certains côtés démonstratifs. Sa bonne période a duré de 1984 à 1992, avant des oeuvres de plus en plus médiocres, jusqu'aux dernières en date, les très oubliables You and I et The Lovers. De par son sujet, Forgiven ressemble à une tentative de comeback et il y a bien quelques petites choses qui vont dans ce sens, notamment dans la description honnête de ce qu'était l'Afrique du Sud en 1994, après l'élection de Mandela et la mise en place de la commission Vérité et Réconciliation, sous la houlette de Desmond Tutu. Le film raconte cette époque complexe où le pays n'était pas loin de la guerre civile et où l'ombre portée de l'apartheid était loin d'être dissipée. Basé sur une pièce de théâtre, Forgiven emprunte hélas des chemins narratifs peu probants où la figure de Tutu, assez peu travaillée, se heurte à son exact opposé, un afrikaner condamné à perpétué pour des exactions innommables commises sans regret ultérieur. On voit venir de loin les visées du long-métrage, avec toutes ses pesanteurs psychologiques que la manière sans nuances de Joffé ne fait qu'amplifier. Hormis deux scènes où les deux hommes s'affrontent verbalement, peu est à sauver dans cette production hybride dominée par des scènes de prison violentes et inintéressantes et striée de flashbacks censés nous éclairer sur le passé du personnage le plus haïssable. Il y a sans doute quelques vertus pédagogiques à rappeler à ceux qui ignoreraient la réalité de l'apartheid mais mieux vaut lire les écrivains sud-africains qui l'ont vécu, Brink et beaucoup d'autres. Forest Whitaker, avec prothèse, fait son travail correctement mais comme souvent, c'est le méchant qui a le "beau" rôle, et Eric Bana le joue avec une belle intensité.
"The Forgiven" est bien différent de ce que l'on pourrait attendre en lisant le synopsis français. Il est bien question de Desmond Tutu et de sa commission de la vérité et de la réconciliation, mais cela n'a qu'une importance mineure et Forest Whitaker est de moins en moins présent au fil des minutes. C'est surtout Piet Blomfeld, un personnage fictif, qui est au centre de l'histoire de ce film qui ressemble surtout à un film de prison qu'à un drame sur une confrontation entre deux hommes que tout oppose. Malgré la base réaliste, tout le film semble un peu artificiel et forcé même les échanges entre les deux hommes. C'est un peu dur de dire ça vu ce que l'histoire implique, mais pour moi, tout sonne faux. Entre cette "rédemption", la guerre contre l'autre gang en prison, la recherche de la petite fille et les quelques échanges, il y a trop de choses inutiles dans ce film. J'aurais préféré une véritable histoire vraie profonde, sincère et sans ce côté larmoyant. Finalement, c'est un film décevant même s'il est au niveau des dernières réalisations de Roland Joffé qui a bien du mal à retrouver le succès de ses premiers films.
Un récit très lisse, académique et démonstratif de rédemption post-apartheid pour des anciens bourreaux dans une Afrique du Sud qui panse ses blessures. Qu’est-il arrivé à Roland Joffé ?! 1,75
une énième évocation des crimes, stigmates vécus par les noirs d'afrique du sud, pendant la période de ségrégation. une leçon sur le pardon, peut être trop mise en scène et lourde, perdant ainsi un peu d'authenticité. F .Whitaker méconnaissable en D. Tutu, exemple de lutte notamment pour la liberté, la reconstruction et la réconciliation du pays.
De Roland Joffé, je n'avais vu à ce jour que "Mission" et ce nouveau long-métrage du réalisateur franco-britannique m'intéressait pour sa plongée dans une Afrique du Sud en proie aux conséquences de l'apartheid. Dans un style extrêmement classique et par conséquent forcément prévisible, une biographie de l'archevêque Desmond Tutu, homme emplie de bonté religieuse mais malheureusement dépeint sans profondeur ni aspérités psychologiques à l'exception d'une seule fulgurance. Sur fond de huis-clos carcéral, un film qui aborde des thèmes forts comme le pardon, la tolérance , le racisme mais traités totalement superficiellement. Si la prestation d'Eric Bana est plutôt intéressante, celle de Forrest Whittaker ne dégage ni émotion ni empathie. Un ensemble dont j'attendais peut-être beaucoup mais qui s'avère au final plat, peu instructif à cause d'un sujet complètement survolé et surtout plombé par une mise en scène paresseuse, digne d'un mauvais téléfilm. Une amère déception.
Pas convaincu par ce film!le synopsis était plutôt attrayant pourtant mais tout est beaucoup trop laborieux pour en faire un bon film,le rythme est lent et bavard,mais malheureusement j'ai trouvé la plupart des dialogues caricaturaux et insipides ce qui n'aide pas à s'attacher aux personnages.On sent aussi beaucoup trop le coté romancé-tire larmes, notamment sur la fin qu'est d'une facilité déconcertante, et en plus de ça un manque de cohérence totale sur certains personnages qui embrouille toute logique!alors pareil fait avéré ou romance,à mon avis le réalisateur s'est fait plaisir sur les retouches par rapport à l'histoire de base...2/5
Le sujet du film est une histoire vraiment prenante, mais j'ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au bout. Il est à voir mais il faut être prêt. Il ne se regarde pas aussi facilement que je le pensais.