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benoitG80
3 406 abonnés
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3,0
Publiée le 23 novembre 2013
« Cartel » est un film dont la forme peut surprendre et ainsi nuire à son succès ou sa réussite... C'est ainsi qu'il est apparemment perçu ! Et pourtant, sous ce vernis bling bling (dont Cameron Diaz, étonnante, se fait il est vrai, le porte-drapeau), il n'en reste pas moins que cette histoire se révèle assez intéressante et bien fichue... En effet, en dehors de ces clichés toujours pénibles dont le cinéma américain raffole, la descente aux enfers de cet avocat cupide et naïf, joué par Michael Fassbender est assez révélatrice d'un monde sans pitié où, juste à cette fameuse frontière Mexique/États Unis, tout peut arriver, où chacun peut disparaître du jour au lendemain jusqu'à se dire qu'une petite vie tranquille n'est pas si mal au fond ! Ce que va apprendre bien à ses dépends, cet homme de loi qui va se transformer peu à peu pour devenir l'ombre de lui-même, alors qu'il prend conscience du danger qu'il court et qu'il fait aussi courir à la femme de sa vie... La discussion presque philosophique qu'il a avec le patron du Cartel, est d'ailleurs un bon moment du film... A ce propos, son interprétation est assez juste et tranche sur les autres rôles beaucoup plus caricaturaux malgré une bonne performance des uns et des autres. L'intrigue malgré un bon nombre d'incohérences superflues et inévitables (!), est malgré tout bien ficelée... Ridley Scott n'a donc pas réalisé un chef d’œuvre mais assurément un film qui ne démérite pas pour autant !
Sur fond de corruption, de meurtres et de trafics, le film nous présente l'Homme, sa perversion et ses limites. La cupidité ne dure qu'un temps, c'est ce que les personnages apprennent à leurs dépens. Sans tomber dans la violence extrême que laisserait supposer un tel sujet, c'est grâce à une mise en paroles et une ambiance réussies que le film nous mène, lentement par moments, à son paroxysme.
C'est presque le risque aujourd'hui : dès que vous osez sortir du rang en présentant un film offrant une vision ultra-réaliste, sombre et pessimiste, il y a de grandes chances que le public ne suive pas. « Cartel » en est l'implacable démonstration, tant les critiques ont été nombreuses sans tenir compte des profondes qualités de l'entreprise. Alors je ne dis pas : ça parle beaucoup, et si je ne me suis pas ennuyé, on perd légèrement en émotions ce qu'on gagne en crédibilité. De plus, on ne comprend pas toujours tout, si bien qu'un peu plus de précisions n'auraient pas été de trop. Toutefois, il faut reconnaître que Ridley Scott surprend franchement à travers ce constat désespéré sur la nature humaine, superbement mis en images et nous offrant plusieurs scènes mémorables, aussi violentes par moments que sexy à d'autres. Et puis il n'y a pas à dire : avec pareil casting, difficile de ne pas voir la température monter, avec une petite préférence (une fois n'est pas coutume) pour Brad Pitt, étonnant en intermédiaire aussi lucide que cynique. Bref, si la réunion d'autant de talents (sans oublier Cormac McCarthy au scénario) pouvait laisser espérer quelque chose d'immense, il serait toutefois dommage de passer à côté d'une œuvre désabusée, glaçante et finalement très représentative du monde actuel, à l'image de plusieurs échanges aussi brillants que terrifiants : percutant.
"Cartel" se présente comme un thriller implacable et sophistiqué,qui en laissera tout de même beaucoup sur le bas-côté. Auteur américain dans toute sa grandeur,Cormac McCarthy signe son premier script pour le cinéma,à la fois très noir et gorgé d'ellipses. Associé à la science esthétique du toujours vert Ridley Scott,cela donne un film vraiment singulier,dont certains dialogues rentreront d'ores et déjà dans les mémoires tant ils sont spirituels et recherchés. Un avocat(dont on ne saura jamais le nom),ivre de cupidité,pénètre le monde des narco-trafiquants,et se retrouve très vite dépassé par les conséquences de ses actes. Tous les personnages ont une classe folle,stylisés au possible,des stéréotypes tendant presque à l'abstraction. Et ils sont incarnés par 5 stars incontestées. Michael Fassbender en homme croyant que les apparences font tout. Pénélope Cruz en petite amie trop propre sur elle pour tenir le choc. Brad Pitt en intermédiaire parano et plouc sur les bords. Javier Bardem en baron totalement azimuté. Et surtout Cameron Diaz en bimbo impitoyable fan de guépards! L'échiquier de la vengeance se met en place. Les fulgurances sanglantes sont marquantes et inventives. La morale d'une désespérance sans concessions. Et les punchlines jubilatoires. Même si Ridley Scott frôle l'exercice de style,il le fait avec une maestria qui enterre la plupart de la concurrence.
Ridley Scott est un réalisateur très apprécié par les cinéphiles, il a en effet révolutionné le 7ème art avec des films comme Blade Runner, Alien, Gladiator et American Gangster. Mais voilà chaque réalisateur a son film qui fait tache dans sa filmographie, rassurez vous Cartel n'en est pas à ce point car pour Ridley Scott il est impossible de faire pire que Hannibal l'un plus beau nanar des années 2000. Mais Ridley Scott enchaîne les projets alléchants comme Robin des Bois ou encore Prometheus pour finalement décevoir son publique. Cartel en est aussi un bon exemple vu son magnifique bide aux USA.
Avec en plus un casting en or et un scénario signé Cormac McCarthy (auteur de No Country for Old Men quand même !), Scott n'avait pas intérêt à me décevoir, voici ma critique : Rapidement, l'histoire du film s'attarde sur la descente au enfer d'un avocat (Fassbender) qui se lance dans le trafic de drogue. Cette histoire fait bien sure énormément rappelé celle du film Sauvages de Oliver Stone sortie l'année dernière. Mais les ressemblances s’arrêtent là, Sauvages est tape à l’œil et dynamique exactement l'inverse de Cartel. Et c'est d’ailleurs la raison pour laquelle Carlel est bien meilleur que Sauvages. Ce que l'on peut directement reproché à Cartel s'est qu'il s'agit pendant sa première partie d'une coquille vide sans beaucoup d'enjeux. Les scènes sont extrêmement longues, les dialogues n'apportent rien, les personnages sont floues et on ne voit pas du tout ou le réalisateurs veut en venir. Pendant une bonne moitié du film il n'y a aucun rythme. Mais ils faut savoir être patient car s'est à son milieux de Cartel devient vraiment intéressant. C'est un simple fil qui sauve Cartel quand on commence le second acte. Et là le film reprend du poil de la bête. Le proverbe "mieux vos tard que jamais" n'a jamais aussi bien trouvé sa place. Dans cette "seconde partie", la "première partie" trouve enfin un sens mais malheureusement un peu trop tard. Le principale point positif du film est la mise en scène de Scott. De magnifique scènes de massacres limite super trash, tout est exploité dans les moindres détailles et certains plans sont très bien sentit ce qui procure beaucoup de plaisir aux yeux du spectateur. Et à ne pas oublier : un casting 5 étoiles. Vous ne pouvez pas imaginé le plaisir que j'ai éprouvé en voyant Fassbender, Bardem, Pitt, Cruz et Diaz se donner la réplique en plus de leurs jeux sexy et glamour. Michael Fassbender, une étoile immense, Janvier Bardem, toujours extravagant et passionnant à voir jouer, Brad Pitt assure le minimum (il n'a pas vraiment le temps de nous montrer l'étendus de son talent vu le nombre de scène ou le vois), Cameron Diaz, plus sexy que jamais et malheureusement Pénélope Cruz la plus grosse arnaque du film qu'on ne voit pas beaucoup.
Conclusion : Un film peut être trop attendu à tord et on ressort de la salle plutôt mitigé. Il y a de nombreux point fort mais le film cumul de nombreux défauts qu'il aurai aisément pus éviter. Vraiment dommage.
Avec un casting aussi brillant et un contexte d'intrigue apparemment taillé pour le réalisateur de Blade Runner, pas de doute, l'idée de Cartel en met préalablement plein la vue. Le risque c'est que derrière tout cela ce cache du toc. Parmi ces étoiles, la montante est Fassbender. Le plus en retenu au début, son personnage montre vite ses failles et sa fragilité. La plus lumineuse est sans conteste la sublime Penelope Cruz. Toujours aussi ravissante et juste dans le jeu. Enfin de retour dans un rôle pas trop loin de sa mesure. Brad Pitt est le grand ours de la constellation. De sa dernière collaboration avec Ridley Scott (Thelma & Louise) il n'a gardé que le grand chapeau blanc. Il est là un truand bien plus averti et grandement plus gourmand. Natalie Dormer est l'étoile filante. Sa beauté et saisissante. Le charme opère de suite, dommage que son passage soit de si faible importance. Enfin celle qui forme une casserole, Cameron Diaz. Non pas que sa prestation soit ratée mais son personnage est pathétique. L'actrice apparaît sous des traits sacrement tirés. Sorte de poison beau, toxique pour son entourage rigouresement choisit. L'interprète de Mary à surtout pris de l'âge. De cette distribution de 1ere classe et du savoir faire du metteur en scène résulte un spectacle satisfaisant. Ce qui est décevant en revanche, c'est la légèreté du récit. C'est d'autant plus médiocre quand cela vient d'un cinéaste de cette trempe. Le film est super emprunté, voir la copie conforme du Savages d'Oliver Stone. Même intrigue et personnages identiques. Le rôle de Salma Hayek était aussi ingrat que Malkina. Javier Bardem ressemble étrangement à Benicio Del Toro en Lado. Et Penelope Cruz et Blake Lively sont la même caution charme du film. Et bien-sûre on nous pousse autant à la compassion pour l'avocat crapuleux que Savages ne le faisait pour les frères dealer, Chon et Ben. Si il est loin d'être un bijou le film est un divertissement honnête où les acteurs sont généreux et jouent libérés.
Un exercice de style franchement pas déplaisant, mais qui pourrait s'avérer très frustrant pour quiconque espère une narration linéaire où tout est mis en place et expliqué clairement. Ce que démontre la quantité astronomique de notes à 0/5 qu'on trouve sur ce site. A force de laisser des questions sans réponse (le scénario est un vrai gruyère dont les trous ne sont que des éléments accessoires), le film a tellement frustré ses spectateurs qu'ils en ont oublié toutes ses grandes qualités: réalisation experte, excellente mise en scène, jeu d'acteurs extraordinaire, bande originale délicate et raffinée, tout en ambiance... En réalité "The Counselor" est un bon petit polar qui mène la vie dure à toutes les conventions du genre, et ne s'adresse absolument pas au grand public, qui a été attiré uniquement par un casting outrancièrement élevé où même de microscopiques seconds rôles ont été confiés à des stars. Avec un tel casting, le film a touché un public beaucoup plus large que son public cible: il y gagne commercialement, mais en paie le prix au niveau des notes et de la réputation. Prétentieux, certainement; fumeux, probablement; mais aussi brillant, savoureux, esthétique, soigné aux petits oignons. Ca n'en fait pas un grand film, mais tout de même une réussite indéniable, largement au-dessus de la moyenne.
Ridley Scott reste fidèle à son talent de réalisateur. On le reconnait facilement par ses plans photographiquement irréprochables, et ses scénario sophistiqués (d'un point de vue artistique). Les dialogues de Cormac McCarthy apporte une réelle profondeur à l'ouvrage; à la fois spirituels et enivrants. Cartel se décline comme un thriller aux attraits singuliers, gorgé de noirceur et d'ellipses scénaristiques. Le contenue est à la fois implacable et très subjectif. Les protagonistes évoluent sur un échiquier stratégique, constitué de corruption et de trahison. Les pions tombent comme des mouches, de manières inventives et souvent inopinées. Ridley Scott concentre avant tout son exercice de style sur la prestance de ses personnages, et les tensions régnant sur les diverses alliances. Ce film repose néanmoins sur un support bancale, car il ne fait qu'endormir les troupes par son tempo mou du genoux. Tel est son bémol; à tel point que, par moment, on frôle le décrochage. Allumette sous la paupière de rigueur! Paradoxalement, c'est à la fois captivant et ennuyeux. Lequel l'emportera? A vous d'en juger! 3/5
Il y a comme ça des films qu'on aurait aimé adorer, parce que les acteurs sont très bons, parce qu'il y a Pénélope Cruz et Cameron Diaz, parce qu'il y a de l'insolite, du spectaculaire, du sexy,.. De bons ingrédients donc, mais bien mal accommodés, On à l'impression de scènes mises bout à bout sans aucune logique, certaines scènes sont gratuites (le confessionnal) les scènes d'exécutions sont sans doute spectaculaires mais débiles (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?) Et aussi que de questions sans réponse : Quels sont les rapports exacts entre Bardem et Pitt ? Mais aussi comment le cartel fait pour retrouver le camion ? Comment Diaz fait pour retrouver Brad Pitt ? Quel est le rôle exact de la blonde de l'hôtel ? Ça fait beaucoup trop de questions éludées. On aurait aussi pu raccourcir certains dialogues qui certes, martèlent le message du film. ("il y a des engrenages dont on ne peut se tirer, comme l'illustre par métaphore le mécanisme étrangleur") mais qui en deviennent lourds comme des enclumes. "Une déception qui se regarde" comme dirait ma copine !.
Le gros point faible du film :le scénario, c'est la confusion totale et après deux heures , moi qui malheureusement n'avait pas lu le synopsis je ne savais pas ce qu'avait voulu raconter Ridley Scott.... J'ai appris qu'un avocat s'était fait piéger par un cartel de Juarez (mexique).... Par contre le film après est assez agréable dans ses dialogues (il y a même deux passages percutants). Les acteurs aussi Penelope Cruz, Cameron Diaz, apportent leur talent au film.... Il manque un peu de scènes d'action pour énerver un peu le spectateur.... On dirait par moments que Ridley a lorgné du côté des frères Coen et a essayé d'imiter ses confrères cinéastes..... le film reste "crédible", mais son rythme n'est pas assez convaincant ni son scénario percutant.... Je le reverrais autrement quand il passera à la télé.... A vous de voir....
Un film excellent, très bien construit, qui s’assemble petit à petit, comme un puzzle, un thriller doublé dune fable politique, et philosophique. Une maestria dans la réalisation de Ridley Scott, on est dans du haut vol. Et bien sûr tous les acteurs au Top niveau, magnifiquement dirigés, qui donnent une dimension profonde et intense au film.
Un film qui vaut bien mieux que sa réputation, probablement victime d'une promo qui a entretenu un malentendu auprès du public. Les spectateurs croyaient sans doute voir un blockbuster à la croisée de "Savages" d'Oliver Stone et de "Pulp Fiction", alors que "The counselor" (2013) est une plongée beaucoup plus sombre dans les tréfonds de l'âme humaine, aux confins de l'avidité, de la cruauté et des luttes de pouvoir. Rappelons que le scénariste est Cormac McCarthy, qui diffuse sa poésie macabre et sa misanthropie entre les lignes de ce thriller lent, avec le narco-trafic en arrière-plan. Les autres atouts du film de Ridley Scott, outre sa réalisation et sa photographie très soignée, sont les acteurs de "The counselor", assez irréprochables chacun dans leur registre : - Fassbender en bourgeois qui vise trop haut - Diaz en chef de clan impitoyable - Bardem en dealer barré (mais l'acteur ne tombe pas dans le piège d'en faire trop) - Pitt en intermédiaire péquenot - Cruz en amoureuse sage et naïve (petit rôle)
La présence de Cormac McCarthy à la plume de « Cartel » est l'un des atouts majeurs du nouveau film de Ridley Scott. L'auteur à succès remarquable et remarqué, dont les œuvres sont lues par Brad Pitt en livre audio et adulées par des célébrités telles que James Franco ou Tommy Lee Jones, insuffle son style désespéré tandis que Ridley Scott entretient un rapport étrange avec ses images (mise en scène étonnamment froide). Peu d'empathie, beaucoup de détachement. On adhère ou on passe son chemin.
Film beaucoup trop sous-estimé. Technicien génial à la filmographie en dents de scie, Ridley Scott n’est jamais aussi bon que quand il bénéficie du travail d’un grand scénariste. Cela se confirme une nouvelle fois avec Cartel, son meilleur film depuis une éternité, malgré ses quelques défauts, qui doit énormément au premier script du génial Cormac McCarthy. L’action dosée à la note juste, des dialogues affutés comme des lames de rasoir, une qualité d’écriture formidable qui permet au talent de faiseur d’images de Ridley Scott de s’exprimer à sa juste valeur. Concrètement, Cartel est l’exact opposé des films tels que Snatch ou Arnaque, crime et botanique auxquels il pourrait être comparé en se basant sur le point de départ du script. En effet, il aborde le même cycle de la lose et la descente aux enfers, sauf qu’il n’en ressort rien de positif ou d’amusant. Tout y est d’une noirceur extrême, et tous les personnages sont mauvais (on y voit même des enfants dépouiller un cadavre encore chaud). Un seul reste profondément bon, sauf qu’il héritera d’un destin tout aussi terrible que les autres. Ne pas s’attendre à une quelconque forme de happy end, car Cormac McCarthy représente bel et bien le nihilisme incarné en auteur. Et les uns après les autres, entraînés dans une réaction en chaîne qu’ils ont provoquée quelque part, les personnages vont payer les conséquences de leurs actes, entraînant également ceux qui n’y seraient pour rien. Ce monde, à la rencontre entre les USA et le Mexique, ce ton désespéré et nihiliste, cette fuite en avant face à l’inéluctable, il ne fait aucun doute que 40 ans plus tôt Cartel aurait pu avoir une place de choix dans la carrière de Sam Peckinpah. Et ce même si ce dernier n’aurait jamais traité la chose de façon si froide.
Changement de genre pour l'ainé et dernier des frères Scott. Après l'excellent Prometheus, Ridley Scott s'est adjoint les services du romancier Cormac McCarthy (La route) pour ce thriller un peu froid mais d'une certaine élégance. Et même d'une élégance certaine. L'histoire est parfois alambiquée, un peu tirée par les cheveux et très bavarde, le rythme est plutôt lent. Mais la mise en scène...