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    Cartel
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    1,9
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    891 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2013
    Quand un riche avocat pense se lancer dans le trafic de drogue sans risque cela donne une histoire mètaphysique et crèpusculaire qu'on regarde sans trop de dèplaisir! Plus que le rècit, c'est la violence complaisante de ce film verbeux qui fascine! Un film d'action sans action, un film sur la drogue sans drogue, un film qui parle constamment de sexe sans qu'on voit le moindre bout de sein ou de fesse! Très curieux, pire, de revoir à l’ècran une revenante du nom de Rosie Perez qui fait peine à voir! Mais Ridley Scott sait obtenir de ses comèdiens une belle ètrangetè: Cameron Diaz n'a jamais ètè aussi vènèneuse que dans ce "Cartel" et son numèro de masturbation sur le pare-brise d'une voiture est d'anthologie! Racontè par Javier Bardem, c'est encore mieux avec un monologue que l'on ècoute avec jubilation! Du même tonneau que le "Savages" d'Oliver Stone mais un petit cran au dessus où le rèalisateur de "Blade Runner" donne sa couleur en distillant un venin très contagieux aux protagonistes! Malgrè son casting allèchant, sa mise en scène nerveuse, ses quelques scènes à la violence sèche (le motard dècapitè, le collier mortel...) et ses dialogues pseudo-philosophiques sur la libertè et sur la confrontation avec la mort (excellent Brad Pitt), c'est quand-même un Ridley Scott en mode mineur! Pas mauvais pour autant mais peu mieux faire car c'est la banalitè de l'histoire qui aplatit tout, les coups tordus, les amours entre Michael Fassbender et Penèlope Cruz, forcèment vu, revu, et condamnès...
    Edgar L.
    Edgar L.

    193 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2014
    Pourtant, tout commençait bien : plan d’ouverture sublime sur le désert mexicain dont un véhicule qui roule à pleine vitesse semble briser la quiétude. Des guépards qui courent après un pauvre lapin apeuré sous les yeux ébahis et un peu pervers de leurs maîtres interprétés par Cameron Diaz et Javier Bardem.
    Quant à la scène dans le lit entre Penelope Cruz et Michael Fassbender, elle a tendance à nous plonger d’emblée dans le doute. Ridley Scott avait-il besoin de choquer à l’aide de dialogues crus pour se sentir dans le mouvement actuel du cinéma ? Toujours est-il que les propos sexuels sont loin d’être fins et trop souvent gênants dès le début du film.
    S’en suivent des scènes interminables de dialogues, souvent ennuyeux et parfois même inutiles. Le film s’enlise alors dans un rythme particulièrement lent, et met plus de 30 minutes avant de trouver un rythme de croisière plus convenable (autant dire que le début du film est particulièrement soporifique). [...]
    Heureusement, tout cela se décante un peu par la suite avec quelques scènes de meurtres assez sordides et cruelles qui redonnent du rythme et de l’intensité au film. Telle une punition divine le mauvais sort s’abat au fil du film sur les différents protagonistes qui pensaient tous pouvoir s’en sortir.

    Côté scénario, on ne cassera pas trois pattes à un canard, autant vous prévenir ! En résumé, un avocat américain se plonge dans le dangereux milieu de la corruption par le biais d’un cartel mexicain. Dans sa vie personnelle, il est fiancé à une superbe créature un peu naïve qui n’a absolument aucune idée du bordel dans lequel son homme est plongé. L’avocat est, quant à lui, persuadé d’être intouchable, il se pense à l’abri d’un quelconque incident. C’est donc l’histoire d’une bourgeoisie qui se compromet dans une criminalité brute et sans pitié. [...]

    "Cartel" est donc un ovni cinématographique que tout le monde n'appréciera pas de la même manière. Si je n'ai pas détesté le film, loin de là, la promesse du casting et du réalisateur m'avaient laissé espérer un tout autre niveau. Une déception donc pour un film relativement lent qui ne nous offre que quelques moments savoureux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Nouveau film du très inégal Ridley Scott on pouvait s'attendre à tout avec ce Cartel. Et que peut - on dire dessus... ? Oui Ridley Scott prend des risques, il ose et veut nous faire un thriller lent, sombre, réaliste où les dialogues ont une part importante. Malheureusement ça ne prend pas totalement. Ce n'est pas le premier, loin de là, à faire ce genre de thriller, et quand c'est bien fait, c'est vraiment réussi. Si par moments, par certaines scènes, certains dialogues, le film est intéressant et même parfois jouissif, par d'autres moments on se perd, les dialogues ne sont pas si fantastique, et l'ennuie nous guette d'un peu trop près. C'est vraiment dommage, car le scénario, sans dire qu'il est très original, est plutôt intéressant et bien écrit. La mise en scène très propre, très pur fait contraste avec le monde décrit par Scott...
    Deux étoiles en attendant de le revoir dans de meilleurs conditions (et en VO pour apprécier les dialogues qui sont, sois disant, intéressant tout le long du film). Coté casting, les acteurs sont au rendez vous. Ils sont excellent.
    Ce n'est pas nul, ou dénuer d’intérêt, mais on reste quand même sur notre faim.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Il est certain que si on compare le dernier Ridley Scott a un cru prestigieux d'un grand château dans une mauvaise année, on ne peut qu'espérer qu'il se bonifiera avec le temps. Par contre, dans l'hypothèse des "nouilles au ketchup", çà sentira vite le rance puis le moisi. Pour le reste, on ne peux que constater les préoccupations "ante mortem" du vieillissant Scott. Après ses interrogations apophatiques dans "Prometheus", voilà qu'il nous balance ses conclusions sur l'état de l'humanité dans "The counselor". Non qu'il n'y ai de bonnes raisons de ne pas croire à ses raisonnements passablement pessimistes, mais quand on pense aller voir un bon vieux polar-action des familles dont le maître a le secret, çà désoriente. Sans parler de la pénible impression de se trouver parfois devant un film des frères Coen, l'humour en moins. Impression de plagiat déjà ressentie avec son dernier film, sauf qu'en l'occurrence , il se copiait lui-même: il n'aura échappé à personne les similitudes douteuses dans leur facilité avec "Alien" sorti trente trois ans plus tôt. Encore une fois, on peut se demander si à force de chercher de nouveaux angles de plus en plus improbables pour continuer de traiter des styles maintes et maintes fois vus au cinéma comme le thriller, la romance ou la SF, l'originalité de ces genres ne soit devenue elle aussi moribonde. Avant d'être considéré comme un art, le cinéma, à ses débuts, était une attraction de fête foraine. Alors Mr Scott qui êtes vous: le clown blanc ou l'Auguste?...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Que c'était long !!! J'ai souffert.... réalisateur, casting, sujet etc..tout y était pourtant.
    Mais non....il y a bien de bons dialogues de temps à autre et quelques scènes bien léchées (pas de vilain jeu de mot avec le début du film svp)....mais là.....
    Pour info, l'ensemble des spectateurs a soufflé en sortant. ..dommage. ...enfin..si..pour une fois qu'il n'y a pas de happy end dans un film américain. ...
    mr. edward
    mr. edward

    161 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Je suis allé les voir dans, sensiblement, les mêmes conditions : une certaines attente concernant les deux long-métrages, des réalisateurs dont j'avais aimé la filmographie, un bon casting (celui de Cartel étant meilleur), mais des films assassinés par la presse et les spectateurs. Mais j'aime me faire mon propre avis et non pas penser comme tout le monde parce que 2-3 connards ont décidé que c'était comme ça et pas autrement (Superman Returns je te soutiens face à eux). Malheureusement, j'aurais aimé qu'ils se soient trompés, pourquoi ? Ou plutôt, comment ? COMMENT ONT-ILS PU SE CRAQUER A CE POINT ?!! Je ne comprends pas. Ils avaient des putains de bonnes cartes dans les mains. Le genre de cartes qui fait que Patrick Bruel viendrait vous faire un câlin pour vous féliciter. Merde ! Il n'y a qu'à lire la partie "Contexte" de mon article pour comprendre mon incompréhension. Encore, si c'était un foirage total à tous les étages, mais même pas. Ce film a des putains de bonnes qualités qui sont tellement visibles que le plantage est encore plus incompréhensible et relève de l'exploit. A ce niveau-là, c'est du génie. Cartel était plus difficile à louper qu'à réussir. Il mériterait presque un oscar pour cela. Je sais que je tourne en rond dans ma critique, mais je pense en même temps que je réfléchis et je n'arrive toujours pas à comprendre comme cela a-t-il été possible ?

    En cours de mathématique, il y a une règle que beaucoup doivent savoir, car très simple à mémoriser. Cette règle dit que la somme de deux nombres positifs donne un résultat positif. Cartel montre que ce n'est pas le cas, et votre fidèle critique va (enfin) vous l'expliquer.

    Le premier nombre de mon équation se nomme Ridley Scott. Plus haut dans ma critique, je vous ai énoncé certaines œuvres de sa filmographie : Alien, Blade Runner, Gladiator, 3 grands chefs d'œuvre cinématographiques. Je pourrais aussi vous en citer d'autres mais cela ne serait que perte de temps, comme ma phrase d'ailleurs. Ce qui compte c'est de montrer de manière simple que Ridley Scott ce n'est pas Jo Le Clodo. C'est un excellent réalisateur qui l'a prouvé par le passé. Certes depuis quelques films (Mensonges d'Etat, Robin des Bois, Prometheus), il semble être en perte de vitesse et avoir perdu son modjo. Cartel était donc une occasion en or de le faire, occasion loupée.

    Je sais ce que vous vous dites : "QUAND EST-CE QUE TU VAS NOUS FAIRE TA PUTAIN DE CRITIQUE DE CARTEL ET ARRETER DE PARLER DE TOUT ET SURTOUT DE RIEN ?!!!!" Je n'ai pas écrit tout cela pour rien (enfin pas vraiment). Je viens de résumer de manière assez caricaturale la structure du film qui est celle (parfois) d'excellentes scènes ayant (pas toujours) un lien entre elles, racontant des choses mais qui ne font pas (ou peu) avancer le schmilblick. J'y reviendrais plus tard.

    Nous étions sur la mise en scène de Ridley Scott. Celle-ci est bonne quoi qu'un peu plate et ne donnant pas de relief au film. Bien que ses précédents films étaient loin d'être parfaits, la réalisation était toujours au rendez-vous. Mais cela ne sauve pas toujours un film, Prometheus en est l'exemple. J'ai bien aimé le film mais je sais pertinemment que le scénario était loin d'être bon, voire carrément décevant. Ici, aussi, avec Cartel, c'est le cas. Un bel emballage ne suffit pas à rendre un cadeau fabuleux. Surtout que si l'on regarde de plus prêt, l'emballage a aussi des défauts. La photographie est belle mais toujours trop lumineuse et rendant l'ensemble parfois trop superficiel. La descente aux enfers de chacun n'est finalement visible que par le biais de l'interprétation des acteurs et par certaines scènes. L'ambiance générale du film ne suggère que trop rarement la menace existante (celle du Cartel) et il ne suffit pas de mettre une musique stressante pour que la sauce prenne. La dramaturgie manque de matière.

    Et ce qui n'aide pas du tout, c'est le scénario qui (et cela m'arrache le cœur de le dire) est très mauvais. Pour résumer avant de détailler, j'en ai parlé avec un ami et celui-ci m'a sorti un court paragraphe très intelligent (fait rare que je veux souligné) :

    "A lire certains commentaires, j'ai l'impression que le film a cherché à faire son "No Country for Old Men" niveau philosophie sans pour autant avoir l'intelligence et la maitrise du film des frères Coen (qui est un putain de film génial que je me suis remater il y a peu)".

    Mais bon dieu qu'il a raison ce con ! Il vient de résumer ma critique et la suite de celle-ci alors quoi bon me casser le c$l à continuer ?! Par respect pour vous.

    Hunter a tout compris, c'est ça le problème de Cartel. Il ne suffit pas d'avoir la matière première et la main d'œuvre adéquate, encore faut-sil savoir comment l'exploiter de manière intelligente. Ce qui est intéressant sur papier ne l'est pas forcément à l'écran, et vice-versa. Certes le scénario a d'excellente idées mais il ne suffit pas de les aligner pour que tout fonctionne automatiquement. Un exemple, beaucoup on reproché à Gravity d'avoir un scénario simpliste, certes, mais est-il mauvais ? Non. Est-il bien exploité ? Est-il bien construit ? Oui. Parfois se compliquer la vie en empruntant un chemin tarabiscoté juste pour faire classe, ne sert à rien. Ce n'est pas prendre un risque, juste tomber dans la facilité afin d'éviter de prendre le route la plus simple et la plus sûr parce que ce n'est pas soi-disant pas "cool". Et voilà LE PLUS GROS PROBLEME de Cartel, s'être donné un genre. Faire dans le nihiliste juste pour le nihiliste c'est débile, surtout quand tout est trop appuyé ou trop suggéré (parce que c'est mystérieux et que ça fait peur !!!). Pourquoi La Route est génial et Cartel non, outre que ce ne soit pas la même histoire. Parce que les thèmes abordés dans La Route sont expliqués de manière claire. L'histoire est simple : un père qui essaye de survive avec son fils dans un monde apocalyptique, et s'imbriquent parfaitement des éléments et des thèmes dures mais bien exploités. Tout le contraire de Cartel. Nous expliquer pendant plus de 15 minutes que ce qu'a fait le héros, va lui coûter des problèmes, avec des digressions inutiles, ça donne de très bonnes scènes mais ça ne sert à rien. Et du rien, il y en a beaucoup dans le film. Entre les scènes dont on ne voit pas l'utilité, avec des personnages à la psychologie inexploitée et dont on ne comprend pas la raison de leur présence (de toute manière on ne les voit même pas les scènes d'après ou d'avant), et des scènes aux dialogues ressemblant à des extraits de romans mal imbriqués, nous sommes servis dans la production de "rien" et de "temps perdu". Certaines sont pourtant excellente mais il y a un manque de cohérence les unes avec les autres. Quand il y a un mauvais scénario, il est difficile de réaliser un bon film. C'était le second nombre de mon équation, se nommant Cormac McCarthy.

    Comme je l'ai dit et je le repète, il y a trop de scènes inutiles et de ce fait, Ridley Scott en oublie de traiter correctement la trame principale. Parfois, nous avons juste l'impression d'assister à des mini-scénettes avec une morale à la fin, mais c'est trop appuyé, pas naturel. Finalement, le film raconte quelque chose de simple : la descente au enfer d'un avocat qui a voulu s'essayer aux trafiques illégaux ; mais Ridley Scott et Cormac McCarthy le racontent de manière faussement compliqué, à la manière d'un Nicolas Winding Refn et son Only God Forgives.

    Il en va de même concernant les personnages. Il y a 5 personnages principaux (Michael Fassbender, Brad Pitt, Javier Bardem, Cameron Diaz, Penelope Cruz) mais trop de personnages secondaires dont parfois, on se pose la question de leur utilité car leur psychologie et leur présentation sont trop sommaires. C'est la même chose avec les personnages de Michael Fassbender, Brad Pitt, Javier Bardem, Cameron Diaz, Penelope Cruz. A trop vouloir garder une part de mystère pour chacun, le spectateur n'éprouve aucune empathie. Pourtant leur interprétation est très bonne, surtout Brad Pitt et Javier Bardem.

    Tout comme ma critique, la fin de Cartel est trop brutale, me faisant dire : "Tout ça pour ça."

    Pour conclure,

    Cartel est une énorme déception. Tout était réunis pour que la fête soit géniale et inoubliable, un excellent réalisateur (Ridley Scott), un grand écrivain qui s'essaye au cinéma,( Cormac McCarthy), un casting 5 étoile (Michael Fassbender, Brad Pitt, Javier Bardem, Cameron Diaz, Penelope Cruz), mais ce fut un désastre, une soirée à thème plus que manquée.
    bsalvert
    bsalvert

    408 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2014
    un casting impressionnant, une bande annonce qui fait apparaitre un film haut en couleur et on tombe sur une série de dialogues plus que de situations ou actions.
    PLV : Cameron Diaz est impeccable jusqu'à son tatouage panthère
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Ridley Scott à la réalisation. Cormac McCarthy à l'écriture, pour son premier scénario.
    Cette association permettait d'espérer autre chose, avec le grand plus d'un casting poids lourd. Hélas, il n'en est rien.

    L'ensemble est bavard. Alambiqué à souhait. Les dialogues, construits autour de périphrases lassantes, sont durs, violents et d'une noirceur absolue. Argent, sexe et corruption mènent la danse sans suivre le rythme imposé.

    La réalisation peine à trouver sa voie pour donner un intérêt à l'histoire. Les scènes s'envolent dans une confusion totale sans laisser le temps minimum, et nécessaire, à l'intrigue de prendre place. Un va et vient incessant qui finit par lasser.

    Le fil conducteur se noie dans une série de scènes qui virent le plus souvent dans une grande violence. Verbale et physique. De décors somptueux, en quartiers miséreux de Juárez, on arrive à décrypter, malgré tout, ces affaires multiples liées à la criminalité résultant du trafic de drogue. Je reconnais volontiers que Ridley Scott parvient à démontrer que les puissances financières et les criminels font souvent bon ménage au détriment de l'être humain.

    Au milieu d'une confusion totale, j'ai aperçu un bref hommage à Steve McQueen.

    Cameron Diaz est tout à fait étonnante. D'un grand écart, sur une jaguar jaune, en femme d'une perversité totale dans un restaurant londonien, elle ne manque pas de panache, ni de talent.

    Les autres comédiens tentent d'exister au milieu de la confusion générale. Michael Fassbinder profite de quelques très courtes scènes, pour nous entraîner dans une certaine émotion au beau milieu de sa descente aux enfers. La toujours très belle Penélope Cruz existe à peine dans un rôle minimal, avec un seul moment attendrissant. Javier Bardem se laisse aller à tous les excès dans de grotesques tenues vestimentaires. Il en va de même pour Brad Pitt. Quant à Bruno Ganz on peut se demander ce qu'il fait là.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2013
    Il n'y a strictement rien à dire sur la mise en scène de Ridley Scott dans Cartel : rutilante et et efficace, elle est au service du scénario de Cormac McCarthy dont c'est davantage le film que celui du réalisateur. Plutôt que de raconter une histoire, celle-ci est somme toute sans grand intérêt, l'auteur de La route impose sa vision du monde et des hommes. Elle est noire, cauchemardesque, misanthrope et misogyne et s'appuie sur des leviers archiconnus : le pouvoir, le sexe, l'argent, la mort. Et une certaine idée de jusqu'où le genre humain est capable d'aller quand son animalité, pour ne pas dire bestialité, prend le dessus. Très bien mais où est passé le film dans tout ça ? Ce ne sont que vignettes collées les unes à côté des autres sans souci de relier le tout par une narration qui tiendrait la route. Entre dialogues ampoulés et images sophistiquées, Scott arrive à caser quelques scènes d'action plus ou moins gore. Mouais. Et le casting haut de gamme, qu'en est-il ? Fassbender et Diaz ainsi que Pitt, à un degré moindre, ont un peu de grain à moudre. La pauvre Pénelope Cruz n'a pas cette chance. Quant à Bardem, on est tellement obnubilé par son improbable coiffure en pétard que l'on oublie ce qu'il est venu faire dans cette galère. Cartel n'est pas un vrai mauvais film, il a ses fulgurances, un concept ambitieux et une esthétique chic qui en font un bel écrin. Rempli de vide.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    21 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    J'ai attendu une grande partie du film, je me suis un peu ennuyé, j'ai été assez heurté, non par la violence en elle même présente dans ce film, mais par la façon dont elle est montrée; comme pour répondre à une demande spécifique émanant de grands sadiques détraqués.

    Ajoutez à ça des dialogues, qui illustrent souvent un concours de kekettes sous-jacent, et s'adressant certainement à des personnes qui affectionnent la "philosophie de comptoir"

    Je n'ai pas trouvé la narration de l'histoire d'une clarté suffisante pour me garder captivé.

    Il y a avait certainement d'autres tentatives à faire, celle-ci pour moi est un peu loupée...

    Si je devais émettre un son pour ce film ? : moueeeffff.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Bon, je vais y aller de manière assez cash : je n'ai pas compris grand chose à ce film... Un avocat très amoureux d'une dame qu'il demande en mariage devient le commis d'office d'un membre du cartel. Pris dans la spirale du monde de la drogue et de son argent facile, il va prendre en contrecoup le revers de la médaille... Et lorsqu'il s'agit du cartel, ça peut fait faire mal...
    Que dire ? Que c'est une énorme déception ? Le mot est faible, surtout lorsqu'on a une telle affiche et qu'on réunit Cameron Diaz - Penelope Cruz et Brad Pitt... On s'attend bien entendu à une tuerie, mais au lieu de cela, on se retrouve sur du blabla interminable auquel on ne comprend rien pendant plus d'une heure... Et là enfin, commence l'action la vraie pour les trois quart d'heure restants... Mais bien trop peu pour faire remonter la note de 8/20 que j'attribue à cet opus dont j'attendais pourtant beaucoup... Déçu déçu déçu...
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Avec ce Casting choc, ridley Scott nous offre un film qui déçoit énormément. On s' ennuit ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Le triste héros rêvait de palaces et finit dans un taudis. Là, pour l'aider à tuer le temps, les méchants lui font cadeau d'un DVD et IL A MÊME PAS DE QUOI LE REGARDER, LE GARS ! Du coup, il pleure sur tant d'injustice. " C'est trop injuste ", qu'il pleurniche. Pourtant pas faute d'avoir été prévenu et par Bardem et Pitt encore, pas les premiers rigolos venus. Mais bon. A ce moment du film, le spectateur a déjà vérifié trois fois que sa montre n'était pas arrêtée et, le décorateur semblant avoir épuisé son catalogue d'intérieurs cosy ou high-tech et le chef op son stock de vues du désert - seuls vrais intérêts du machin - , le sort du bonhomme lui est à peu près aussi indifférent que la fin de l'histoire dont il a de tout façon perdu le fil depuis longtemps.
    Miltiade
    Miltiade

    37 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Tous les avantages du film sur le papier se révèlent en fait… ses plus gros défauts. On n’y croit pas une seconde. A cause des acteurs. Fassbender, Cruz, Diaz, Bardem, Pitt… aucun n’est convaincant. Aucun ne s’est vraiment emparé de son personnage. Le reste du film, de la mise en scène froide de Ridley Scott au scénario parfois provocant de Cormac McCarthy, s’effondre dans leur sillage.
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Un grand metteur en scène, un casting 5 étoiles, un romancier respecté au scénario, c'est ce qui s'appelle réunir des ingrédients. Pourtant, on constate rapidement que ce thriller XXL sur le papier ne fonctionne pas. Beaucoup reprochent au scénario son côté trop littéraire avec de longues scènes de dialogues un peu surfaites et prétentieuses. Pour ma part, je ne suis pas contre ce procédé s'il est bien utilisé et on a vu que cela marchait dans certains films/séries ( De Tarantino en passant par Game of thrones). Ici, cela ne fonctionne pas car les enjeux ne sont jamais vraiment précisés. A vouloir tourner autour de son intrigue et se concentrer sur le reste, McCarthy laisse le spectateur totalement extérieur au film. De plus, il est étonnant de voir à quel point les personnages sont sans intérêt. Ils sont soit trop naifs, soit trop cyniques et le spectateur n'a aucune empathie ou intérêt pour eux, aucune identification. Ainsi, quand un certain suspense et une certaine tension sont enfin insufflés, nous n'avons plus grand chose à faire du sort des différents protagonistes. Par ailleurs, il est vrai que certaines scènes de dialogues sont un peu trop démonstratives et prétentieuses. Pour ma part, je reproche surtout à un grand nombre d'entre elles d'être inutiles au récit, au développement des personnages et donc limite consternantes. Le rebondissement final est sans effet et le discours de fin caricatural. Nous ne sommes jamais impliqués émotionnellement dans le film. Bref, il est étonnant qu'autant de talents devant et derrière la caméra aient donné lieu à un film si décevant. L'histoire de Cormac McCarthy aurait peut être réussi à passer en livre mais ce n'est pas du tout réussi à l'écran. De plus, il est difficile de reconnaître la patte de Ridley Scott à la mise en scène qui utilise son savoir-faire pour emballer le tout avec métier mais qui ne parvient pas à se libérer d'un scénario trop abscons et faussement profond. Quant aux acteurs, ils méritaient des personnages beaucoup moins caricaturaux. Ridley, tu nous dois un super film pour rattraper ça !
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