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msouhaite
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1,0
Publiée le 2 juillet 2014
Vous arrivez dans un restaurant magnifique, la vue sur la mer est sublime, les serveurs aux petits soins. Ils vous servent un grand vin pour vous accueillir. Et arrive enfin le plat. Il est sous une cloche d'argent. Vous vous léchez les babines... Et là, vous découvrez des coquillettes au ketchup. Vous protestez, mais le serveur vous explique, très sérieux, que ce ne sont pas de simples nouilles, mais une torsade cylindrique, confectionnée dans une pâte à base de semoule, d'oeuf et d'huile d'olive. Bref, il se fout de votre gueule. Ridley Scott pareil.
Le film excitait à plus d’un titre : Son casting 5 étoiles bien sût, mais surtout l’association Ridley Scott – Cormac McCarthy, l’écrivain signant pour l’occasion son 1er scénario. 2 pointures, 2 maîtres ! Le résultat s’avère hélas une daube magistrale. L’ambition affichée tourne vite à la prétention, la sophistication au toc. Le film avance à 2 vitesses, d’un côté les scènes d’action, orchestrés par un Scott plutôt en forme, autour du voyage d’un camion rempli de drogue, camion volé 2 fois, déclenchant représailles et autres éliminations. De l’autre côté, les scènes de jeu, le vrai cœur du film, où les personnages pérorent, philosophent, se parlent par citations ou par énigmes... Si quelques dialogues sont plutôt brillants (McCarthy quand même) l’ensemble sent méchamment la pose. La mise en scène est juste chic, préférant chiader la déco, les costumes ou les coupes de cheveux des acteurs, que d’éclairer une intrigue volontairement opaque. Une opacité renforcée encore par le titre choisi par le distributeur, "Cartel" (rien à voir avec "The Counselor", le titre original). Le film aurait tout aussi bien pu s’appeler "Les Félins" ou "Prédateurs", mais c’était déjà pris. En fait, le bon titre s’impose après coup : "La vie, la mort, la coiffure".
Cruelle déception que «The Counselor», de Ridley Scott. Preuve en est qu’un casting de rêve et une bande annonce alléchante ne font pas nécessairement un bon film. Intrigue volontairement décousue et confuse, titre français inapproprié, violence et vice transposés en images de rêves stylisées de type Miami Vice, héros décontenancés par leur sort pourtant logique (Michael Fassbender et Pénélope Cruz peu inspirés). Quant à Cameron Diaz, elle simplement ridicule… seuls Brad Pitt et Javier Bardem tirent leur épingle du jeu, notamment grâce au «Bolito», dans cette manipulation géante définitivement pas crédible. Sponsor oblige, nous retiendrons aussi l’envahissante publicité pour une célèbre marque de motos japonaises et de bières allemandes.
Vous sortez de chez vous dans un froid glacial, prenez le bus et le tram pour vous rendre à un cinéma qui n'est pas très loin mais pas très proche non plus de votre habitation. Vous arrivez donc dans ce dernier pour prendre votre place et entrer directement dans la salle. Une salle climatisée et accueillante. Après quinze minutes de pubs, le film commence enfin. Petit bémol : le groupe de cinq acteurs/actrices (normalement excellents), sont dans la caricature la plus extrême. J'ai entendu quelques soupirs de consternation, et je comprend pourquoi (par rapport à Gravity). J'ai voulu quitter la salle, mais en même temps la place coûte cher pour un adolescent qui ne reçoit que vingt-cinq pièces par mois et qui veut voir tous les évènements cinématographiques. Donc l'adolescent subit, voit une violence indélicate, une scène de sexe lancée sans beaucoup de raisons, et surtout un réalisateur perdu dans un film qui ne lui ressemble pas du tout. Un thriller inintelligent, avec un bling-bling grossier qui ne fait aucunement rêvé tellement que les scènes sont voués à une bêtise méconnaissable du grand réalisateur qui les à crées.
Il va falloir qu’un jour, les gens s’aperçoivent qu’au milieu de deux ou trois très bons films, Ridley Scott n’a jamais été un grand réalisateur. Cependant, c’est un bon faiseur. Alors quand Cormac McCarthy lui écrit un scénario, on regarde.
Cartel est donc le premier scénario pour le cinéma de l’écrivain Cormac McCarthy et il permet à Ridley Scott de réunir un casting cinq étoiles pour un sombre histoire de trafic qui tourne mal à travers les yeux d’un novice qui a choisi le mauvais moment pour passer dans le camp des hors-la-loi. Cormac McCarthy est peut-être un excellent romancier mais là, son scénario est entravé par de longues plages de dialogue qui se veulent pleines de sens mais qui sont tellement écrits qu’ils en deviennent absurdes et surtout bien trop prétentieux pour leur bien. Le film se trouve alors être particulièrement ennuyeux, poseur et surtout profondément agaçant. Son côté transgressif se trouve être une posture dégueulasse, en témoigne cette scène absolument lamentable sur un capot de voiture entre le cabotin Javier Bardem et l’insupportable Cameron Diaz. En parlant des acteurs, Michael Fassbender est d’une fadeur incroyable et seuls Pénélope Cruz et Brad Pitt sont réellement intéressants.
Mais ce qui est franchement rageant, c’est que le film parvient par moment à exploiter son incroyable potentiel, comme lors des apparitions de Toby Kebbell, John Leguizamo, Dean Norris ou encore Rosie Perez. En effet, la scène de Ruben Blades est en tous points remarquables, avec des dialogues qui servent réellement à quelques choses, pleins de citations qui rappellent à certains éléments du film et surtout un acteur charismatique et concerné. Mais rien n’y fait, le film est profondément ennuyeux. On s’est très souvent moqué de la mort de Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises. J’espère que Michael Fassbender qui pleure prendra aussi cher tant il en fait des caisses et tant il est ridicule.
Cartel est le stéréotype qui a voulu être plus malin qu’il ne l’est et qui se trouve être un long pensum de deux très longues heures avec des personnages détestables et leur dessein dont on se fout complètement.
La première tentative d’écriture d’un scénario de long-métrage par Cormac McCarthy, dont bon nombre de romans et de pièces de théâtre ont déjà adaptés avec plus ou moins de réussite, s’avère être un regrettable échec. Il nous expose une affaire criminelle convenue à travers une narration si brouillonne qu’elle en vient à noyer ses enjeux dans ses longues scènes qui s’étirent difficilement et sans jamais prendre le temps de poser ses personnages suffisamment pour creuser un minimum leurs réelles motivations et moins encore pour que se créée un semblant d’empathie entre eux et le public, d’ailleurs les rares scènes où leur psychologie tente de se dessiner, ils passent du statut de caricature grossière à celui d’individu grotesque. Evidemment la présence de ce casting prestigieux compense un peu la carence de charisme de leurs rôles, mais seule Cameron Diaz nous livre une prestation qui restera dans les mémoires (en particulier sa sulfureuse scène de frotti-frotta) alors que tous les autres, des têtes d’affiches comme Michael Fassbinder aux rôles secondaires, eux aussi incarnés par des acteurs reconnus tels que Dean Norris, sont à l’image de la mise en scène que signe Ridley Scott, c’est-à-dire minimale et donc décevante. Hormis la qualité des dialogues, qui surligne la noirceur de son univers tout en lui faisant un peu de réalisme cru, l’écriture de McCarthy ne réussit absolument pas à mettre en place une quelconque intrigue intéressante, à rythmer son récit ni même à en dégager le moindre suspense ou toute autre intensité dramatique intrinsèque à la réussite d’un thriller de cet acabit.
Le film est raté. La cause ? Une intrigue nulle ! Avec un réalisateur et un casting pareil, c'est inexcusable. Cependant, il faut souligner, les quelques bonnes idées et la qualité des dialogues.
Mais qu'est-il arrivé à Ridley Scott? A-t-il perdu son talent en même temps que son frère? Cartel, c'est un beau papier cadeau, recouvrant une daube. Un casting qui a de la gueule et du talent, pour un film devant lequel j'ai failli m'endormir. On ne ressent aucun attachement envers les personnages, à tel point que lorsque l'on sait que l'un d'eux va mourir, on s'en fout! La seule qui tire son épingle du jeu, c'est Cameron Diaz, parfaite dans ce rôle de garce. Même Fassbender, que je considère comme le nouveau Nicholson, est plat. Très grosse déception
Le sous titre aurait du être : ou quand les ricains essaient de faire des films intelligents. Du coup ils s'écoutent penser, c’est alambiqué, insipide, compliqué sans raisons, et surtout ce n'est pas intéressant pour les autres. Pour le coup j'ai rarement vu quelque chose d’aussi bavard, mais le plus embêtant (pour rester poli) c'est que toute cette parlotte ne sert à rien. Comme beaucoup j'étais attiré par le gros casting, puis avec Ridley Scott à la réalisation on peut espérer du pas trop mal, oui mais pas trop mal ne suffit pas quand on a de tels acteurs à disposition. Encore une fois cet étalage de stars cache un scénario trop creux ou trop plein c'est selon les goûts. L'idée de départ est pas mal, mais ça manque de rebondissements pour accrocher. 30 minutes après le début on s'ennuie toujours, on écoute, ça déblatère, on décroche, et finalement on ne revient jamais. Si encore on avait droit à une trame originale, ou une histoire dont on ne devine pas la fin, mais non. Au final on a vraiment l'impression de perdre son temps alors qu'on pensait assister à une œuvre majeure. Hormis le côté compliqué de tout ça on a quand mêmes des acteurs qui jouent bien, des décors sympas et... ah mais attendez, c'est tout en fait, pour le reste c'est juste nul, la musique ne se remarque pas, je passe sur les dialogues, c'est lent, long et lourd, il n'y a limite que des longueurs... ah et tout le monde semble d'accord ? Bon ben à zapper.
Un casting de mastodontes dirigé par l'un des meilleurs réalisateurs de notre époque. On ne pouvait que s'attendre à un chef d-oeuvre. Et pourtant il ne résulte de Cartel, qu'un thriller poussif souffrant d'un indéniable manque de rythme. Certes, on ne peut qu'admirer le talent des acteurs, le point fort du film, dont les personnages se caractérisent par la complexité de leur nature et par leur charisme évident. Une complexité accentuées par des dialogues brillants. Mais bien qu'ils rattrapent un peu le niveau du film, le scénario plat et prévisible vient tout gâcher. L'histoire se voulant trop ambitieuse devient inintéressante. Cartel avait presque tous les instruments pour devenir un grand film. Mais même les plus grands acteurs ne peuvent rattraper un mauvais scénario. Quel dommage de passer à coté d'un tel potentiel. 10/20
De bons ingrédients (bons acteurs) normalement une bonne cuisine (R. Scott), mais hélas au bout du compte un navet. Du sang, des larmes, de l'amour, du sexe mais hélas un scénario nul. Des personnages qui mêlent un semblant de philosophie sur leur quotidien, bref je me suis ennuyée. Pourtant au départ, le thème était bien choisi, mais manque de consistance et surtout cela ne mène nulle part, en tout cas une chose est sûre, aurait pu mieux faire !
ok certains peuvent jouer aux intellos de service, genre si le petit peuple met 1.9 de moyenne on est obligé par reflexe sanitaire de dire que ce film est un chef d'oeuvre en mettant l'accent sur les dialogues, les lumières toussa, d'accord je veux bien.
Mais sérieusement, quelqu'un à compris quelque chose à ce film?
Fassbender c'est qui, c'est quoi (apparemment un avocat, mais avocat de qui? la femme en prison dont le fils se fait buter par un fil de fer lorsqu'il est à moto? Cameron Diaz qui serait peut-être la Don Corleone du supposé cartel qu'on ne voit jamais?
Brad Pitt c'est qui? Un chef d'un autre cartel rival du cartel de Cameron Diaz (supposé que Cameron Diaz soit le chef d'un cartel, on en est pas sur). En tout cas il a qq chose de super précieux dans son ordi (on ne sait pas quoi, mais ça doit valoir le coup vu le sort qu'on lui réserve
Javier Bardem c'est qui? Bon c'est l'amant de Cameron Diaz, il roule en voiture avec des leopards dans son coffre et après?
Tout le film est comme ça, les personnages discutent, les scènes s'enchainent sans qu'il y est de liens entre elles, et on se demande au final, si il y a une histoire dans ce film.
Dé-cep-tion. Mais d'un sens, ce n'est pas la première fois qu'un gros casting Hollywoodien réuni dans un même film fasse planer le doute sur la réelle qualité du film. Le scénario est d'un tel brouillon qu'on s’emmêle les pinceaux d'une telle force qu'on décroche à la moitié du film. Je me suis ennuyée presque du début à la fin. J'ai persévéré comme j'ai pu, et pourtant... La narration est sans queue ni tête. Avec beaucoup plus de propreté, Cartel aurait sans doute fait un carton. L'histoire : de la drogue, de l'argent, du cul, des villas, machin a trahi machin, mais machin s'est fait embobiné par machin, qui a volé l'argent de machin, mais l'autre machin veut se venger, et l'autre machin n'arrête pas de pleurer, et quelques niaiseries de temps à autre pour essayer de nous transmettre des émotions qui, je pense, se sont perdues en cours de route... Je pense avoir bien résumé l'intérêt de ce film. Les acteurs principaux sont tous bien mieux dans des rôles séparés que réunis dans ce film. Ah si j'oubliais une chose que j'ai pourtant beaucoup aimé : la coupe de Cameron Diaz.
Je me suis senti mal à l'aise pour tous les gens qui ont payés pas loin de 11€ pour voir ce film. Le plus mauvais film de Scott, et de tous ses acteurs... Quel gachis pour Bardem... une horreur.
Le film le plus ennuyeux depuis pas mal de temps. On attend que ca démarre, et non. Il ne se passera rien. Ca se la joue conteur, moraliste, mais c'est un ramassis de lieux communs et de phrases inutiles. Certaines longues scènes n'apportent RIEN. On s'ennuie comme jamais. Ridley Scott fait ressortir sa perversion la plus profonde dans le jeu de ses acteurs, on est très mal à l'aise sur certaines scènes.
Comment un réalisateur comme Ridley Scott peut il nous pondre et cautionner une histoire si déconcertante et à la fois intéressante. Oui il y avait matière à réaliser un bon film, un casting de luxe, des décors corrects, une mise en scène qui aurait pu s’avérer efficace, mais le résultat final n'est pas au rendez-vous. Nous assistons impuissants à un défilé de personnages qui apparaissent et disparaissent, sans aucune raison logique, une succession de scènes n'apportant rien à une intrigue inexistante. Immense déception, lassitude, frustration, agacement ... que dire de plus ? RIEN. La seule excuse valable qui pourrait justifier un tel plantage est le suicide du frère du réalisateur : Tony Scott. J'en conclu que Ridley à surement voulu lui rendre hommage et le résultat est bien présent, ce film est un : "SUICIDE ARTISTIQUE".