Avis : Le Projet Blair Witch - Page 6

Je viens de revoir ce film que je n'avais pas vu depuis ça sortie en salles en 1999. Je n'ai pas changé d'avis. Film sans intérêt qui ne fait pas peur et mal foutu sur tous les plans. Pas de scénario, pas de photo, acteurs ennuyeux à mourir surtout la nana qui soûle et gueule tout le film. Le final est ridicule et bâclé. Ensuite nos deux réalisateurs ont essayé de nous faire croire que les acteurs ont tout filmé eux-mêmes et n'était au courant de rien et qu'ils ont tout improvisé. Ensuite des gens croit encore que c'est tiré d'une histoire vraie. On n'a pas peur une seule fois et c'est long, vraiment long et ça ne dure que 1h17 pourtant. Désoler mais faire du bruit, balancer des cries de bébés et faire disparaître un des acteurs qui gueulent au loin, y a mieux pour faire peur. James Wan a fait bien mieux depuis niveau frousse avec Insidious 1 et Conjuring.

L’exemple même du film indépendant tourné avec des bouts de ficelle, le projet blair Witch est un faux documentaire suivant le parcours de trois étudiants qui s’intéressent à une légende locale. Suivant un principe nouveau de réalisme, repris ensuite par les films Cloverfield et Paranormal Activity, le film relève un défi de taille : nous faire peur sans aucun effet spécial et sans aucun figurant. Il relève aussi le défi de nous captiver en faisant tourner trois jeunes dans une forêt tout le long du film. Défi relevé, et haut la main. Si les scènes de jour sont parfois longues et répétitives, les scènes qui se passent la nuit sont plus que prenantes. Et durant tout le film, pas de sursauts, pas de masques de farces et attrapes : juste des bruits, des pleurs, des ombres. Et notre imaginaire fait le reste. Les réalisateurs ont donc mis la main sur une vieille formule magique délaissée depuis plusieurs dizaines d’années : le suggéré. Quant à la scène finale, c’est à la fois un sommet d’angoisse mais aussi un moment de frustration. Un sommet d’angoisse parce que notre imaginaire est encore plus exploité que dans les scènes précédentes, parce que l’atmosphère se fait de plus en plus étouffante, parce que l’on devine ce qui va arriver, et parce que nos peurs d’enfants ressurgissent plus que jamais. Mais aussi une frustration parce qu’on sent que la fin est proche, et l’on se dit qu’en fait, il ne s’est rien passé, et que visiblement, il ne se passera rien jusqu’au bout. Malgré tout, on ressort du film groggy et impressionné par une telle maîtrise du suspense. Enfin, on ne serait pas en immersion sans l’interprétation excellente des trois acteurs. Pour un film à 25000 dollars de budget, on aurait pu s’attendre à du jeu d’acteur de série Z. Ce n’est pas le cas. Et le mérite des trois acteurs principaux est d’autant plus grand que la plupart des dialogues sont improvisés. Si les personnages n’étaient pas attachants, le film serait sans doute un beau navet. Après tout, voir trois personnes qui surjouent et qui se promènent dans une forêt, qui entendent des bruits, et c’est tout : avouez que ce n’est pas très alléchant. Importance aussi de l’utilisation de deux caméras. Une en couleur, et une en noir et blanc, qui rend les ombres de la forêt encore plus terrifiantes. Enfin, notons que ce film est abouti. Il commence en expliquant que ces images sont celles tournées par les trois étudiants, disparus un an plus tôt. Il se finit à la fin de la cassette, sur une image fixe. Pas d’ellipse qui nous montre comment la police a retrouvé la caméra. On reste sur une fin ouverte. Ce choix contribue à l’ambiance anxiogène du film. Nous restons dans la forêt, nous ne savons pas qui est le tueur. Nous sommes les victimes du film au même titre que les protagonistes. Et pour terminer sur un point négatif, le film aurait été plus effrayant encore si nous avions eu quelques sursauts, quelques ombres blanches qui passent furtivement. Car même s’il fait peur, le projet Blair Witch n’atteint pas des sommets de terreur. Hormis cela, c’est un film nouveau, audacieux et très angoissant.

N'importe quoi."Le projet Blair Witch"est un énorme foutage de gueule.L'idée de départ n'est pas si mauvaise.Filmer avec une caméra amateur,3 jeunes perdus dans une foret inquiétante.Pourquoi pas?Par contre,il faudra m'expliquer l'interet cinématographique de l'affaire.On s'ennuie pendant 1h18 qui paraissent longues comme jamais.Contrairement à ce que beaucoup disent,on n'a pas peur un instant.Bref,à l'image du récent Cloverfield,un style de réalisation totalement vain.Inintéressant au possible,et totalement surestimé.

Le concept précurseur de la caméra à l'épaule est bien trouvé et fonctionne dans un premier temps, rendant beaucoup plus réaliste toutes les scènes filmés, mais à force de filmer le sol ou des engueulades s'en a en devient d'abord risible puis très lassant. Mais surtout, la chose la plus importante dans un film d'horreur est abscente, c'est l'aspect inéluctable des choses, les personnages ne peuvent échapper à la fin tragique qui les attends. Or, si vous êtes perdu dans les bois, que feriez vous? Pas besoin d'avoir lu Descartes pour savoir qu'il faut se fixer un cap, chose d'autant plus facile qu'ils ont une boussole, de même, ils peuvent remonter la rivière plutôt que de la retraverser dans tous les sens. Ce sont toutes ses incohérence scènaristique, ajouté à la fin pitoyable du film, qui jette le discrédit sur cette œuvre.

Le pire film de l'histoire. La seule fois dans ma vie où j'ai failli sortir avant la fin du film.

Un film vraiment novateur dans pas mal de domaine (ambivalence réalité/fiction, buzz sur internet, dialogues improvisés, camera subjective, fin ouverte...) qui arrive a vraiment coller la frousse sans jamais tomber dans la démonstration. La marque des grands.

Certes le film est original et fut le précurseur du" found footage",mais il ne s'y passe pas grand chose.Pendant 1h20,le spectateur imagine ce qu'il peut se passer étant donner qu'on ne voit rien et que la plupart des passages qui doivent potentiellement faire peur sont avant tout basé sur ce que le spectateur entend.Je souligne néanmoins l'originalité du film pour l'époque avec un budget relativement faible.

''Le projet Blair Witch'' est un film que nul historien du cinéma ne peut dédaigner. Pourquoi cela ? Premièrement, rappelons que ce film (sorti en 1999) est tout simplement le film le plus rentable qui soit ! Pour un budget microscopique de 25 000$, le film en a rapporté... 248 639 099$ !! L'explication est dû au marketing qui a été fait autour du film sur Internet. La rumeur voulait que ce film était un véritable documentaire et que les trois acteurs du film avaient bel et bien disparu ! Pour croire à cela, il devait y avoir une raison. Elle est très simple : le film adopte et popularisera le genre du found footage. Utilisé notamment dans le cinéma d'horreur, le found footage consiste à imiter l'esthétisme du cinéma amateur. Caméra à l'épaule, image de mauvaise qualité, son pas terrible... tout doit nous donner l'impression que nous sommes face à un documentaire, réalisé par les personnes que l'on voit dans le film.

Dans cette façon de filmer qui transpire l'amateurisme, l'intrigue importe peu. Le meilleur résumé possible reste l'intertitre : ''En octobre 1994, trois étudiants cinéastes disparaissaient dans les bois près de Burkittville, Maryland alors qu'ils tournaient un documentaire. Un an plus tard, on retrouva ce qu'ils avaient filmés''.

Certes, pour l'historien, ''Le projet Blair Witch'' est intéressant à étudier. Mais qu'en est-il pour le simple spectateur ou pour le critique ? Et bien c'est beaucoup moins enthousiasmant. D'abord, il faut pointer du doigt une certaine sournoiserie dans le projet lui-même, indéniablement malin, il est vrai. ''Le film est atrocement filmé, c'est normal puisque ceux sont des amateurs qui le filme'' semble nous dire les deux réalisateurs (et d'ailleurs, on se demande comment un film pareil a eu besoin de deux réalisateurs). C'est assez malhonnête d'autant plus que la peur devant naître du found footage ne nous atteint. Là encore, les réalisateurs partent d'un vieux principe intelligent du cinéma d'épouvante : suggérer plutôt que montrer. Et ils s'y cramponnent d'autant plus qu'il n'ont pas les moyens de nous montrer frontalement les choses. Mais utiliser un principe intelligent de manière stupide est le piège dans lequel vont tomber les deux cinéastes. Ils vont, tout le long du film, confondre les deux notions que sont ''suggérer'' et ''ne pas montrer''. La frontière ténue entre les deux est cependant fondamentale. Dans les grands films d'épouvante des années 40-50 (genre ''La féline'' de Jacques Tourneur ou, plus tardivement, ''La maison du diable'' de Robert Wise), les réalisateurs ne pouvaient montrer la source de la terreur (Code Hays oblige) mais pouvaient par un jeu de lumière ou d'ombre laisser entrevoir la créature. Et ce n'est même pas cela qui se produit avec Blair Witch. Se débarrasser d'effet choc est une bonne chose, se débarrasser de tous les effets chocs est nettement plus contestable. C'est malheureusement ce qui se passe avec ce film qui n'est jamais effrayant. Comme partout ailleurs, il faut privilégier le ''ni trop ni trop peu''. Et avec ''Le projet Blair Witch'', c'est hélas le trop peu qui en ressort. Mon Dieu, que cela ne fait pas peur ! Le plus terrifiant que l'on rencontre dans Blair Witch, c'est des cris d'homme torturé, du noir, des cailloux qui apparemment bougent tout seul et une tente secouée. On ne pourra pas au moins reprocher au film d'être dans une surenchère de l'horreur. Le film n'utilise pas des effets faciles, mais des effets navrants. Même la technique du found footage finit par se retourner contre son œuvre. D'abord présenté comme étant source de cinéma authentique, ''réel'', le found footage laisse hélas dévoiler toutes les coutures du cinéma. Ce qui a pour conséquence de nous rebuter et de nous tenir à l'écart des pérégrinations des trois héros (qui n'ont rien de bien passionnant). Pire, on peut carrément rester à la porte (en l'occurence, à la lisière de la forêt) pendant tout le film à cause de cette fausse façon de filmer, qui n'a rien d'engageant et de terrifiant. D'autant plus que la caméra filme les trois quart du temps... des feuilles, des feuilles, un arbre et encore des feuilles !

Il est donc impossible d'avoir peur. Pour avoir peur, il faut, c'est le plus important, oublier que nous sommes spectateur. Or, avec ''Le projet Blair Witch'', on nous rappelle à chaque seconde qu'on est spectateur ! Au bout de 40 minutes, on se résigne en sachant qu'on n'aura jamais peur, que la phrase sur l'affiche, ''on n'a pas eu autant les jetons au cinéma depuis « Shining »'' pue l'arnaque et qu'il reste encore une bonne moitié de film à visionner. C'est alors qu'on se met à voir le film sous un autre angle. Qu'on se met à observer avec un ricanement sadique les aventures absolument palpitantes des trois héros qui, eux, finissent vraiment par avoir peur. Qu'on se met à rire des crises de nerfs des trois personnages qui ont faim, froids, peur... La question est de savoir si ce 2eme degré est volontaire ou non. Et avant qu'on ait trouvé la réponse, la scène finale arrive, mystérieuse et énigmatique, que chacun s'il le désire ou non (et pour nous c'est non) pourra interpréter à sa guise.

Rares sont les films à être plus intéressant par rapport à ce qui les entoure (marketing, rumeur, chiffre) que par rapport à ce qu'ils sont vraiment. ''Le projet Blair Witch'' en fait partie.. Et malgré tout le boucan qui est (toujours) fait autour de cette œuvre (d'art?), on aura vite tendance à rebaptiser ''Le projet Blair Witch'' ''Le projet Blaireau''. Car le degré de peur que l'on ressent devant ce film est très inversement proportionnel à celui ressenti devant ''Shining'', évoqué sur l'affiche. On pourra toujours se consoler en regardant le film au second degré (le film aurait d'ailleurs dû tenter les rires enregistrés par moment). Il est donc intéressant d'en parler, beaucoup moins de le voir.

Comme beaucoup, je me suis fait avoir par le message qui accompagne l'affiche : "On n'a pas eu autant les jetons au cinéma depuis Shining". Un coup de pub qui a forcément des répercussions sur ma note. Certes, ce film popularise le genre found footage dans le domaine de l'horreur (un genre qui apparaît fin des années 60 avec notamment Cannibal Holocaust) et a permis la création de films tel que Rec ou Paranormal Activity et de manière générale à un mouvement dans le domaine de l'épouvante. Revenons sur le film où nous suivons un groupe de trois étudiants en cinéma qui tournent un documentaire sur la légende d'une sorcière. Le synopsis me plaisait bien avec l'effet amateur et fait soi même du montage. A chaque nuit on s'attend à quelque chose jusqu'à la dernière et il ne se passe rien. D'accord, nous n'avons pas de sursaut alors peut être que tout se joue sur l'ambiance ? Même pas. Le film n'est pas oppressant et les 1h10 de film paraissent très longue tant le film est plat et vide. C'est une énorme déception et je vous conseille de passer votre chemin si vous souhaitez tomber sur un bon film d'horreur. Ce qu'on ne peut pas retirer à ce film, c'est qu'il a permis de créer un mouvement dans le genre avec des films qui se sont inspirés de lui... mais en rajoutant de l'angoisse et du fond.

Faisant figure de précurseur en la matière (puisqu’il a été réalisé de manière subjective, le tout à l’aide de DvCam), Le Projet Blair Witch (1999) sombre le spectateur dans un profond ennui dès le début du film et ce, jusqu’à la toute dernière minute !
Bizarrement, le spitch annonçait quelque chose d’innovant, certes, c’est peut être le cas, au niveau de la mise en scène, mais pour ce qui est du reste, on a la fâcheuse impression qu’il y a aucune idée derrière tout cela !. Trois pauvres jeunes, caméras au poing, se perdent en forêt, ils se sont perdus et se sentent traqués.
Une heure trente où l’on assiste à des scènes de pleurs, de disputes, bref, c’est d’un ennui consternant ! Le film tourne en rond et au final, on a l’impression d’avoir affaire à un beau nanar !
On n’ose à peine imaginer à quoi peut bien ressembler les deux autres opus (2000/2002).

Un seul mot vient à l'esprit : vide ! En effet, pas d'action, acteurs peu convaincants, effets spéciaux fades.

Il est des films comme ça dont le succès restera pour toujours un profond mystère. A cet égard, le Projet Blair Witch n'est pas loin de décrocher le pompon en la matière. Basé sur un postulat de départ qui semblait intéressant, le film tombe en fait très rapidement dans le n'importe quoi. On a l'impression que le réalisateur comme le scénariste ont plus pensé à justifier sans arrêt le fait de garder la caméra au poing (sans y arriver cela dit) qu'à vraiment chercher un sujet flippant. C'en est même franchement agaçant de voir les acteurs se disputer comme des gamins parce qu'ils hésitent entre se pisser dessus et partir en courant ou bien continuer à avancer avec la caméra allumée... alors qu'il ne se passe strictement rien! Tout ceci est peut-être seulement l'illustration qu'une campagne publicitaire savamment orchestrée peut attraper tous les gogos prêts à plonger. Et on n'en était qu'au début, quand on pense à tous les petits frères qui émergeront dans les quinze années suivantes (certains avec plus d'idée d'ailleurs...). Désolant.

Le seul aspect intéressant de ce film est la façon dont la promotion de cette oeuvre mineure a été faite.
Au point de créer un véritable mystère autour de cette histoire et une véritable attente du public par rapport au film.
Un brillant coup marketing.
Mais un film insignifiant.

Vraiment très déçu. Je m'attendais à un vrai bon film étant donné les bonnes critiques et notes qu'il a reçu seulement ce film est ennuyeux du début à la fin, il ne fait pas du tout peur et n'est même pas angoissant. Pas de sorcières dans le film, on entend seulement des petits bruits, c'est tout. La fin est nullissime et surtout incompréhensible car on ne sait pas ce qu'il se passe et de plus on nous montre rien ! Décevant jusqu'au bout !

Un narnar de première force, et là, je suis sympa !!!
Il n' y a rien à tirer de positif de ce film.
Quand on part à la chasse au mystère ou bien aux fantômes dans un gigantesque forêt d'Amérique du nord, même en 1999, on prend un GPS, un fusil de chasse car on peut tomber sur des loup, des ours ou des pumas et puis surtout, avec des caméscopes aussi pointus que ceux du film, on tourne correctement si on est étudiant en cinéma.
J'ai passé des nuits en brousse et là, les bruits sont autrement plus inquiétants, surtout qu'ils sont émis généralement entre deux rangées de dents d'au moins 4 centimètres chacune, mais avec un 30/30 sous la couette à vos côtés, ça se passe bien ...
Dans ce film, les gaziers se perdent parce qu'ils sont trop nazes pour prendre des repères sur une carte.
Ils se font enlever, massacrer ou je ne sais pas trop quoi parce qu'ils sont trop bêtes pour rester regroupés alors qu'un danger les menace. Enfin, ils pètent de trouille pour un oui pour un non alors qu'ils étaient soit-disant préparés à leur projet.
On ne peut y croire un instant. Les pires charlatans en matière d'études paranormales, le Dr Weckman dans "S.O.S. Fantôme" par exemple, n'auraient pas commis autant de bourdes que les loquedus de "Blair Witch Project".
Le found-footage est une mode improbable qui ne tient la route que dans deux films à ma connaissance, "REC" et accessoirement "Paranormal Activity" pas très flippant mais, où on ne prend pas l'amateur vidéaste pour un pignouf qui ne sait pas cadrer (personnellement, j'en connais qui en remontreraient aux pros).
Les autres films de ce genre sont une insulte au équipes de TV qui enquêtent parfois sérieusement sur des phénomènes non expliqués ou bien une façon cachée d'enfler les spectateur et d'engranger des bénefs mastocs pour une mise dérisoire.
Je pense que réaliser un film soigné, avec un scénario, une photographie léchée et une mise en scène au poil, racontant l'histoire d'une chasse au fantôme télévisée ou autre, "La maison du diable de Robert Wyse" par exemple, tournant au cauchemar, serait une autre approche du found-footage en moins maladroite ...