Derniers Avis sur Il était une fois dans l'Ouest

voilà un film à voir au moins une fois dans sa vie: les décors, l'intrigue, les jeux d'acteurs, les regards, Claudia Cardinale magnifique, et bien sûr la musique. Un chef d'oeuvre!

De nos jours, aucun film ne prendrait le pari de commencer avec une introduction aussi lente, aussi longue, aussi silencieuse. Pourtant, elle porte la mise en scène, installe d'emblée une atmosphère pesante, met en valeur le charisme des acteurs. Et c'est là le plaisir que l'on peut avoir à regarder les Westerns Spaghettis. Certes, les gros plans sur les yeux sont nombreux, ils durent, mais aucun autre genre cinématographique ne saurait assumer à ce point ce vide scénique – qui, en vérité, n'en est pas un.

Comme dans tout Western qui se respecte, les personnages sont ambivalents. Le face-à-face vengeur entre les personnages de Fonda et de Bronson, aux regards pénétrants, donne lieu à des scènes mythiques, sublimées par le chef-d’œuvre musical de Morricone.

La réalisation posée de Sergio Leone est autant susceptible de plaire que de déplaire. C'est par cette lenteur que l'on savoure les présences humaines, la profondeur de champ, le vent sur les manteaux, les changements d'échelle, les décors désertiques, les mélodies envoûtantes.

Le gâteau est épais et copieux, mais il se raréfie et réjouit encore les rétines.

Message de Allociné "Ce film n'est pas encore sorti : nous vous demandons de joindre une critique à votre note.
Votre critique s'affichera le jour de la sortie et donnera votre avis complet sur la qualité du film. Merci de nous indiquer dans quel cadre vous l'avez vu (avant-première, festival)" ... Si, Si, ce film est sorti, Allociné ...

Un film comme celui-ci est rare de nos jours. Une bande originale épique, et que dire des acteurs ? Chaque scène du film a été travaillée pour être parfaite, même si parfois un peu longue. C'est le charme du cinéma des années 60, qui met en lumière à quel point nous avons régressé aujourd'hui.

En 1968, Sergio Leone entame sa nouvelle trilogie « Il était une fois ». La colonisation du Far West trouve ici une épopée grandiose pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la mise en scène tutoie la perfection (comment rendre une introduction sans parole de plus de dix minutes aussi hypnotisante ?). Ensuite, le scénario repose sur la confrontation épique entre deux hommes énigmatiques (Charles Bronson et Henry Fonda dans un rôle de méchant à contre-emploi) sur fond de construction de lignes de chemin de fer. Enfin, la bande originale composée par Ennio Morricone renforce le caractère tragique du récit. Bref, plus qu’un western, il s’agit d’un véritable film culte.

"Il était une fois dans l'Ouest", chef-d'œuvre intemporel de Sergio Leone, est un vibrant hommage au genre western, une épopée qui transcende les conventions pour offrir une expérience cinématographique inoubliable. La mise en scène magistrale de Leone, alliée à la photographie époustouflante de Tonino Delli Colli, transforme chaque plan en une toile vivante, capturant l'essence brute et mélancolique de l'Ouest américain.

La narration, riche et complexe, est un ballet narratif où chaque personnage porte en lui des abysses d'émotions et d'histoires, magnifiquement interprétés par un casting légendaire. Charles Bronson, avec son harmonica énigmatique, incarne la vengeance silencieuse tandis que Henry Fonda, dans un rôle contre-emploi, offre une performance glaçante en tueur impitoyable. Claudia Cardinale apporte une force et une vulnérabilité captivantes à Jill McBain, un personnage féminin fort et indépendant qui défie les stéréotypes.

Mais ce qui distingue véritablement ce film, c'est la bande sonore iconique d'Ennio Morricone. Les motifs musicaux, à la fois obsédants et émouvants, ne se contentent pas d'accompagner l'action ; ils la subliment, transformant chaque scène en une expérience émotionnelle profonde. Le thème d'ouverture, avec ses notes longues et plaintives, annonce une aventure mémorable, tandis que le duel final est magnifié par une composition qui encapsule toute la tension et la tragédie du moment.

Le film est aussi une réflexion sur le passage du temps, sur la fin d'une ère où la loi du plus fort cède place au progrès inéluctable. L'introduction du chemin de fer symbolise ce tournant, apportant à la fois la promesse d'un avenir meilleur et la nostalgie d'un monde perdu. Leone, avec une habileté inégalée, tisse ces thèmes dans une trame qui est à la fois une épopée, un drame humain et une méditation sur l'histoire.

"Il était une fois dans l'Ouest" n'est pas seulement un film ; c'est une expérience cinématographique qui reste gravée dans le cœur et l'esprit longtemps après le générique de fin. Avec une maîtrise absolue de chaque élément cinématographique, Leone livre une œuvre qui est à la fois un hommage et une réinvention du western, un genre qu'il a profondément aimé et transformé. Ce film est une célébration de l'art cinématographique, un voyage dans l'âme de l'Ouest, et un témoignage de la capacité du cinéma à évoquer, à émouvoir et à inspirer.

un de mes films préférés, ou l'ambiance et le jeux vous font voyager dans le farwest, c'est un chef d'oeuvre qu'il faut avoir vu une fois dans sa vie, cordialement

Sergio Leone signe un nouveau western plus lyrique, plus violent et plus ambitieux que jamais ! Les acteurs sont superbes, la musique d'Ennio Morricone est une nouvelle fois excellente, un pur moment de cinéma.

Le meilleur western du monde tout simplement, tout y est, musique, scène culte, on ne s’ennuie jamais et même le silence est fabuleux

Exceptionnel et pourtant toujours moderne. Des acteurs dans la force de l'âge, des visages gigantesques sur grand écran. Et la musique. Que de bons souvenirs de cette année 1968 avec la mode des cache-poussières qui fleurissaient dans nos rues.

J’avais adoré le bon la brute et le truand et j'étais donc curieux de découvrir cet autre classique de Sergio Leone mais malheureusement j’avoue avoir peu accroché. Il y a quand même quelques scènes d’anthologie comme l’introduction ou la fin du film et toujours l’exceptionnelle musique de Morricone (bien que un peu moins réussi que dans l’autre film cité) mais des dialogues que je trouve beaucoup moins prenants et un Charles Bronson bien moins charismatique à mon goût qu’Eastwood. J'ai eu du mal à rester concentré donc, en plus le film est long, après je n’oserais clairement pas dire qu’il est mauvais pour autant.

Je suis partagé entre des scènes "cultes" d'un coté mais aussi trop de longueurs a plusieurs reprises gâchant un peu l’expérience. Après la gueule d'Henry Fonda, les petits détails comme la mouche coincée dans le canon, les scènes sans dialogue, la musique, la façon dont tout se révèle peu a peu et le finish sont de toute façon des éléments qui méritent 3 étoiles et à ce film d'être vu.

Il était une fois dans l’Ouest’ de Sergio Leone est un western épique, magnifié par sa bande-son envoûtante et une mise en scène majestueuse. Le rythme lent, bien que parfois trop étiré, crée une tension palpable. Un classique, malgré quelques longueurs, qui réinvente le genre avec audace.

Musique, acteurs, décors naturels et reconstitués sublimes. Bon scénario. Pas très fouillé sur la psychologie des personnages notamment féminins et un peu lent à se mettre en place. Excellent par ailleurs.

Chef d’œuvre absolu de mon père…et 50 ans après pour moi, car ce n’est en rien un western spaghetti ,ni classique : décors très réalistes spoiler: (encore mieux si on a eu la chance de voir les rocheuses en vrai
), contexte historique passionnant, acteurs surdouées, subtilité et suprématie des portraits et non des prises de 3/4 (à l'américaine), magnifiquement filmés, qui supplantent les grands espaces , lenteur et direction artistique unique, spoiler: (tout ce n’a pas plus aux US ? mais tant en Europe)
et enfin cette musique d’Ennio Moricone, chef d’œuvre dans le chef d’œuvre , tout ce qui a fait le rupture totale de Sergio Léone avec le western d’avant