Votre avis sur Spring Breakers ?
4,0
Publiée le 1 juin 2016
J’en suis encore tout estomaqué. Complètement retourné. Voici que ce film désavoué par nombre de mes connaissances qui, depuis plusieurs mois, me le vendaient comme un spectacle d’une hilarante vulgarité auto-masturbatoire, vient de me foutre un high kick d’expert en plein dans mon petit minois plein de préjugés.

Harmony, même si ton nom m’évoque celui d’une stripteaseuse se déhanchant pour payer ses études, sache que tu as réussi à me surprendre. Et après avoir découvert ton film, voilà que je m’en veux. Je m’en veux de t’avoir jugé sans savoir, de t’avoir hué sans te voir. Car le fait est là, ton Spring Breakers défonce. Alors certes ne nous mentons pas, des postérieurs rebondis et des poitrines affriolantes se trémoussant sur du Skrillex, il y en a. Même beaucoup. Mais que veux-tu cher spectateur désormais dubitatif, la destruction de l’enfance se doit passer par le sexe, le sang et les larmes afin d’être complète... Et détruire l'enfance il n'y a que ça de vrai, n'est-ce pas cher Harmony ?

Là où nombre de spectateurs semblent avoir vu de la provocation stupide et vulgaire dans le choix de ces 4 Disney Models que tu as armées et sexualisées à outrance, sans doute par pur plaisir sadique d'amener à la destruction des rêves de chaque petites filles qui les auraient un jour vénérées comme des idoles, je vois une impertinence à la fois brillante et délicieusement ironique. Car tu es un vilain garçon d'une insolente impertinence, et c'est exactement ça qui fait la force de ton film. Tu te noies dans un merchandising ricain tellement vulgaire qu'il ne provoque plus que le rire, pour mieux le déconstruire par la puissance de ton parti pris. C'est beau.

Magnifiquement coloré par les teintes délicieusement chuppashuppesques de notre ami à tous : le vénérable Benoit Debie, cet amoncellement de bikinis aguicheurs et d'armes automatiques encore chaudes se présente comme une réflexion des plus pertinentes sur l’émotion la plus désespérément humaine qui soit : le fantasme. Un long fantasme coloré et somnambule embrumé de substances illicites, illustrant avec un brio exemplaire ce désir typique de la frontière entre l’enfance et l’âge adulte que nous nommons adolescence, qu’est celui de ne plus être soit. C'est comme cela que j'ai perçu ton film Harmony, comme une illustration pop de cette indicible volonté que nous avons tous eu de plonger, et ce dans le plus simple appareil, au cœur d’un clip de rap ricain bien cliché agrémenté d’une légère touche de GTA, et de se laisser aller à la destruction de l’autre comme un moyen d'expression de ses souffrances intérieurs, quitte à en oublier que la réalité existe, et que ses conséquences nous attendent bien sagement à la maison. Mais tes personnages emplis de naïveté se refusent à atterrir. Ils planent toujours plus haut, ils s’aventurent toujours plus loin… Et finissent logiquement par descendre aux enfers. Et je les aime pour ça. Je les aime pour ce refus jusqu’au-boutiste du réel qui les plonge dans une sorte de léthargie onirique, et qui nous laisse à tous (spectateurs et personnages) un arrière-gout doux-amère en bouche...

Ton film est beau, sombre et profondément mélancolique... Il m'a foutu le bourdon tout en m'émerveillant, et peu de films peuvent en dire autant. Harmony, j’ai réussi à apprécié un film avec des nanas qui se versent de la bière sur les boobs au ralentit sur de la dubstep… Je ne me reconnais plus... Comme quoi l’art peut prendre des formes bien différentes. Pas besoin de came pour planer, le cinéma est là pour ça. Ton film nous le prouve encore une fois, et je t'en remercie.

Certains ont la mémoire courte...
4,5
Publiée le 29 janvier 2017
J'ai adoré tout simplement. Malgré un pitch de départ qui ne m'intéressais pas, ce film fut une très bonne surprise.
Tout d'abord, visuellement, le film est tout bonnement superbe, j'ai adoré cette explosion de couleur.
Le visuel est ce que j'ai préféré dans le film.
Concernant l'histoire, j'ai aussi apprécié suivre la déchéance de ce groupe de filles et Alien, superbement joué par James Franco.
La bande son passe très bien, surtout cette superbe scène sur du Britney Spears, presque onirique.
Non vraiment j'ai adoré.
5,0
Publiée le 8 décembre 2018
Bizarre mais plus je regarde "Spring Breakers" moins je l'aime. Lors de mon premier visionnage j'avais trouvé ce film magnifique: la réalisation très soignée avec ses plans séquences sublimes, la mise en scène qui était juste parfaite, les décors somptueux ainsi que James Franco qui était un des atouts principaux du film. Autant dire que la répétition de certaines scènes ne me déranger absolument pas et même si un bon nombre de scènes pouvaient paraitre clichés , le coté très poétique que donnait Harmony Korine à son film me faisait rêver.Puis après l'avoir regarder deux ou trois fois de plus, les défauts commençaient à s'afficher sur l'écran, car oui même si je ne reproche rien au coté artistique et tragique du film, les répétitions biens trop présentes dans le long-métrage gâchent toute la bonne volonté de mise en scène instaurée. Le film commence à dévoilé des failles terribles qui malheureusement ne peuvent pas être ignorées. Ceci dit le film garde toutes ses bonnes qualités ainsi que toutes ses scènes désormais cultes: spoiler: le braquage du restaurant,la rencontre avec allien, l'interprétation au piano,et puis le passage sur le pont.
Un film qui ne manque pas d'originalité et qui contrairement à d'autres films essaye des nouvelle chose.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 18 août 2019
Quand il dénonce de manière trop appuyée les effets d'une certaine société du cynisme et de la consommation, le film paraît un peu naïf. Sa maturité, au contraire, il la trouve dans une forme unique, un montage tout en flux et reflux et une dissociation quasi-permanente des images et des voix. Quand ces choix formels sont mis au service d'une sorte de poésie désenchantée, Spring breakers hypnotise et impressionne. C'est quand ils servent une démonstration que le film perd en intensité. La très belle scène finale est en partie gâchée par le monologue candide de Faith, qui apporte un contrepoint tellement contraire aux images de la fusillade qu'il ressemble presque à une morale. C'est au contraire quand il se tient au plus près de ces "spring breakers" que le film séduit, dans son équilibre parfois proche d'une certaine grâce entre ivresse et gueule de bois, attirance et répulsion.
Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-spring-breakers/
5,0
Publiée le 21 mai 2016
Jamais je n'aurais pensé dire que ce film est un chef d'oeuvre, ou même qu'un film acceptable, sur le papier ça a l'air totalement débile et nanardesque, quatre filles qui pour partir en spring break braquent un restaurant et finissent par tomber sur un type qui les fait sortir de prison pour tapage nocturne, juste ça ça me faisait rire, mais j'ai vécu une expérience juste que je n'avais quasiment jamais ressenti avant, les acteurs sont épatants, au niveau de la réa c'est juste incroyable chaque plan est un tableau, et puis c'est super coloré, y'a une relation entre les couleurs et les sentiments que le personnage éprouve, et puis c'est en me vendant ce film comme un teen-movie totalement débile que j'en arrivé à cette conclusion, un des meilleurs films que j'ai vus.
0,5
Publiée le 30 juillet 2015
Un déballage de corps dénudés, de bikinis, de mauvaises actions déclenchées par une débilité profonde, de faux caïds mal faits et de marketing bien sur. Un bon film américain en somme.
On reprend juste un poncif de la culture US : le spring break, on y rajoute de quoi faire une histoire qui dénote un peu des habituelles beuveries débouchant sur des coucheries, on met quelques stars bankables pour attirer le gogo et voilà comment on fait un film.
A aucun moment on ne parle de performances d'acteur, de musique, de scénario, d'histoire, de dénonciation d'un fait de société, de critique (quoique celle de la presse se met au diapason du succès espéré pour argumenter, en gros puisque ça va marcher le film est bon pour eux), de texte bien écrit... Non c'est juste de la bouse bien emballée, dégustez chaud.
3,5
Publiée le 14 août 2015
La première fois que je vois un film de ce genre plus acclamé par la presse que par le bon gros lot de spectateurs teenage. Le scénario n'est pas très rechercher, on est d'ailleurs pas la pour ça. Hormis James Franco, spoiler: (qui se fait abattre comme la pire des mer*es à la fin du film, étant le personnage principal ça m'a vraiment surpris)
le reste des coqueluches de Walt Disney essaye de se débrouiller tant bien que mal devant la caméra, bon ça va le résultat aurait pu être pire. A la fois un côté novateur et un côté de déjà vu Spring Breakers vaut son pesant de cacahuètes !
2,0
Publiée le 31 août 2014
Autant la bande annonce intriguait autant on tourne vite en rond dans ce film qui pourrait tenir en 30 minutes. J'ai personnellement adoré la crédibilté du scénario qui amène les filles en maillot devant le juge....on dirait du Paul Verhoeven qui avait filmé sa fiancée de l'époque quais nue dans tout un film (showgirls) mais ici avec qui est le réalisateur?PLV : des filles en petites tenues essayent de tenir un scénario.
1,5
Publiée le 31 juillet 2015
Je me suis accroché comme rarement à un film, car j'avais la promesse de voir du cinéma différent, une critique de l’Amérique toussa toussa. En plus j'avais vu Kids la veille, avec Korine au scénario, donc j'avais de l'espoir. Sauf que j'ai vite été déçu, et j'ai essayé dans ma tête de faire flotter les quelques points positifs, en vain. Déjà formellement le film m'a plus qu'ennuyé, c'est clipesque au possible. Le film arrive parfois à être beau, notamment la fin avec tout ce fluo, mais le reste du temps j'ai trouvé ça immonde. Surtout, c'est le fond qui m'a insupporté. On est censé soit-disant y voir la chronique d'une jeunesse perdue. Sauf que tout ça est tout sauf crédible. Je l'attendais la critique du Spring Break, cette fête ou des américains viennent oublier leur vie pourrie et superficielle, pour faire un truc encore plus superficiel. Cette fête où ils viennent oublier le fait que leur vie se résumera à être des moutons de la société de consommation, pour être encore plus des moutons pendant 1 semaine ! Cette fête que même des non Américains veulent faire ! Sauf que cette critique est elle-même résumée par le film: Le Spring Break à vie, ce que souhaitent les personnages du film, conduit à devenir un hors-la-loi, un gangster. Et je n'exagère pas, le film le répète bien 4 ou 5 fois, ce que font les personnages c'est vivre le Spring Break à vie. Comment expliquer le fait que je n'y crois pas une seule seconde?? Je crois que même Projet X, dans sa nullité abyssale, arrivait mieux à critique la jeunesse américaine. Au bout de 45 minutes, le film se change complètement en sous-Scarface fantasmé, irréel. A la fin j'avais complètement oublié le contexte du film, je voyais juste des gangster se faire justice, c'est dire si le message du film est réussi. Mais même avant ça le film n'est pas crédible, notamment dans la présentation des 4 filles. Il ne se dégage rien, je ne ressens pas leur mal-être, la pauvreté de leur vie, que dalle. Pour moi c'est tout sauf un film réussi, car il en fait beaucoup trop, alors que le sujet se suffisait à lui-même, et car il y avait moyen de faire une critique bien plus acerbe. Vraiment déçu.
4,5
Publiée le 23 octobre 2023
Film dramatique, écrit et réalisé par Harmony Korine, Spring Breakers est un long-métrage atypique, aussi qualitatif que déroutant. L'histoire nous fait suivre quatre adolescentes lassées de leur vie monotone d'étudiantes à l'université, qui décident d'aller en Floride pour participer au spring break annuel et découvrir de nouveaux horizons. N'ayant pas d'argent, trois d'entre elles braquent un fast-food pour récolter la somme nécessaire à leur séjour. Ce synopsis est le point de départ d'un scénario hypnotisant à suivre pendant toute sa durée d'une heure et demie. Même si l'intrigue met du temps à se dessiner et qu'elle n'est pas d'une grande profondeur, on est immédiatement pris par ce récit planant. On se laisse porté, comme envoûté, par cette ambiance singulière faite de débauche, de violence et de réflexions. Celle-ci est très spéciale puisqu'elle est paradoxalement aussi onirique que vulgaire, à l'image des deux thématiques principales en oppositions qui s'affrontent entre puritanisme religieux et décadence. Ce mélange explosif donne lieu à un enchaînement de scènes ou se côtoient ces deux aspects antinomiques. Drogue, sexe, alcool, armes, tous ces vices que trainent les quatre jeunes femmes de pouvoir interprétées par des actrices sexualisés et désirables que sont Vanessa Hudgens, Selena Gomez, Ashley Benson et Rachel Korine. Elles sont entourées par un James Franco en rappeur trafiquant méconnaissable, certes cliché, mais au rôle intéressant pour son instabilité. Le reste de la distribution comporte Gucci Mane en rival. Tous ces individus entretiennent des relations entre amitié, crainte, joie et peine, soutenus par des dialogues entre questionnements existentiels et langage grossier. Si l'on peut trouver les problèmes du quatuor futile, ils évoquent en réalité un profond mal-être générationnel. L'aspect narration est lui très appréciable, tout comme les mots échangés, souvent susurrés, ce qui renforce le côté envoûtant. Sur la forme, la réalisation d'Harmony Korine est tout simplement grandiose. Sa mise en scène très clipesque colle parfaitement au propos. Sa caméra à l'épaule toujours en mouvement, proche des corps sculptés, dégage beaucoup de sensualité, voir carrément de sexualité. De plus, cette esthétique est sublimée par un travail d'éclairage sublimant chaque plans entre lumières naturelles dû au cadre idyllique et néons fluorescents se reflétant sur les protagonistes. Ce visuel coloré nous gratifie de magnifiques images, comme les divers couchés de soleil. En plus de tout cela, le montage jouit d'une grande liberté et joue un rôle important dans l'intrigue. L'ensemble est accompagné tout du long par une b.o. omniprésente entre sonorités électro, rap, et musique pop. Celle-ci renforce encore d'avantage l'atmosphère, tout comme l'ambiance sonore oppressante particulièrement travaillée. Ce séjour, sous forme de descente aux enfers, s'achève sur une fin à la hauteur des attentes, même si elle nous laisse un peu sur notre faim. En conclusion, malgré son allure de film pour adolescent, Spring Breakers est un long-métrage mature, une véritable expérience filmique méritant grandement d'être découverte.
4,5
Publiée le 2 juillet 2019
J’ai vu ce film un an après sa sortie en salle sur les conseils d’un ami cinéphile (autrement je serais bêtement passée à côté à cause du titre), puis en 2017 puis de nouveau hier soir.
Il m’a fallu du temps pour avoir envie d’en rédiger une critique parce que « spring breaker » a un potentiel hypnotique très fort et que l’on ressort toujours un peu shooté après visionnage.
La première fois, j’ai longuement hésité pendant les 45 premières minutes : La réalisatrice va extrêmement loin dans la création de son pamphlet et je me suis d’abord demandée si elle n’avait pas tellement voulu détruire en se basant des points de vue de ses protagonistes qu’elle avait fini par en oublier qu’il s’agissait bel et bien de critiquer (par l’absurde, un absurde multiplié jusqu’à la fin) une société plutôt que d’en faire l’apogée. Et puis arrive la scène où James Franco se voit doubler par ses élèves. On ne s’y attend pas. Et l’on finit par se demander si les élèves que l’on croyait capable de figurer dans le Guinness Records tant elles semblaient stupides, ne sont pas en réalité tout à fait conscientes de ce qu’elles font et de ce qu’elles dégagent. Car au départ ce sont bien elles qui sont rendues détestables. Irritantes même. Mais à ce moment là du film, je me suis dit : ok, et si elles voulaient maintenant se venger d’être « rendues détestables » ? Tout comme les jeunes de notre époque (et dont je fais partie avec un peu de retard) pourraient finir par se rebeller contre la façon dont ils sont encouragés à grandir ? Mais se rebeller derrière « notre » dos, sans que l’on ne voie rien venir ?
Il y a beaucoup de questions que ce film pose et auxquelles il ne répond pas autrement que par l’absurde. Difficile donc d’établir des réponses claires. Ceci dit l’écriture et la réalisation permettent au spectateur d’entrer dans un état particulier, proche de l’ivresse, si bien que des intuitions concernant ces réponses se dessinent progressivement dans notre esprit.
On est moqué personnellement d’abord par la réalisatrice puis par les protagonistes qui semblent carrément dépasser celle-ci.
Et puis la moquerie s’étend partout, et l’on ne sait plus qui se moque de qui ni pourquoi.
N’en résulte qu’un orage de haine vengeresse qui avalera tout le monde.
Parce que c’est à ça qu’aspire une société où les enfants ne rêvent plus, où les paparazzis poussent des stars Disney à la folie, et l’où on accepte que des ado aillent fêter leur innocence perdue depuis longtemps dans des beuveries sous escta et sous gros son pourri. Tout cela est transmis sous gros filtre Instagram, parce que de toute façon notre monde nous permet de continuer à rêver, il suffit maintenant simplement d’y appliquer un filtre ultra rose ou ultra bleu pour que la pilule de la vie passe.
3,0
Publiée le 16 février 2024
Quatre jeunes filles, aussi fauchées que sexy, décident,pour financer leur Spring Break, de braquer un fast-food. Ce sera le début d’une folle aventure…

C’est un road trip aux couleurs flashy à travers lequel le réalisateur Harmony Korine (Trash Humpers - 2009) nous entraîne, en suivant le parcours de 4 nymphettes qui passe le plus clair de leur temps en bikini, à se murger la gueule, à sniffer des rails de coke et à manier la gâchette. Ce qui détonne d’entrée de jeu, c’est de constater qu’au casting, figurent deux jeunes actrices issues de l’écurie Disney Channel (et qui faisaient rêver les midinettes quelques années plus tôt en jouant les saintes nitouches). Le décalage est volontaire et ne passe clairement pas inaperçu en se retrouvant catapultés dans le milieu sulfureux du spring break où pendant deux semaines, des milliers d’adolescents se retrouvent pour faire la fête tout en buvant jusqu’à l’overdose.

Aux côtés de ces ravissantes demoiselles, on retrouve un James Franco à contre-courant, en rappeur blanc à dreadlocks (qu’il incarne à merveille dans cette grotesque caricature). Digne d’une prod’ MTV, les couleurs foisonnent et la B.O est entraînante (oscillant entre Britney Spears & Skrillex). C’est à la fois pop et guimauve, entre désillusions et vacances fantasmées, ça dénonce tout en se moquant de la pop-culture, sans trop se prendre au sérieux.

Spring Breakers (2012) nous entraîne dans son sillage, à savoir, un trip acidulé et hypnotique où la photo et chaque plan sont soignés.

● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
1,0
Publiée le 1 juillet 2022
Initialement, je m'attendais à une sorte de film à la Larry Clarke (dont Harmony Korine fut d'ailleurs le scénariste) version bimbos. A la place, j'ai eu le droit à une tonne de plans nichons et de plans fesses durant 1h30 sur fond d'une histoire bancale et peu crédible. C'est vide, vulgaire et mal fait. Tout est dans l'excès et la gratuité, sans rien derrière. Pas de fond donc et une forme qui rappelle celle d'un vieux clip musical.
Seul bonne note au tableau: un casting qui tient la route.
1,0
Publiée le 25 juin 2016
En plus d'être plat, ce film est mortellement lent... Rien ne se passe, pas d'action et aucun dialogue, que de la voix-off. Rien a sauver, si ce n'est un plan, celui du premier braquage, inventif et bien foutu.
3,0
Publiée le 27 mars 2024
L'exemple typique d'un film, soit détester ou apprécier. Pour ma part je suis entre les deux. Le film a ses qualités comme ses défauts. Rien à dire en termes de mises en scènes : c est riche ! Visuellement, on en prend plein la vue. Notamment la photographie qui est MAGNIFIQUE ! Également, une superbe prestation des acteurs/actrices dans ce film Notamment James Franco que j ai trouvé incroyable. Pour son histoire, c est très particulier. Je sens où le film veut m'emmener mais je n'ai pas réussi à m'intéresser davantage. Enfin oui et non : c est assez compliqué d'expliquer le film davantage mais en tout cas, j ai compris en partie donc pas à me plaindre. La manière dont est traité l'adolescence ainsi que l'envie de "vivre" est assez subtil et même "réel" .Je pense que si vous vous attachez aux personnages, ainsi que son histoire, on peut considérer ce film comme un "grand film".
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