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    Michael Kohlhaas
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    268 critiques spectateurs

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    21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Voilà un film prétentieux puisqu'il prétend nous intéresser pendant plus de 2 heures avec des gros plans sur la beauté de Mads Mikkelsen impassible et un scénario très pauvre. Les acteurs sont tellement mal dirigés que le réalisateur évite parfois de nous les montrer et se contente de nous les faire entendre. Le tout aurait pu faire un bon premier moyen métrage de 40 minutes.
    dimah
    dimah

    19 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 août 2013
    Beau sujet de Kleist ,mais l'interprétation qui en est faite par le réalisateur est incompréhensible , les dialogues sont minables trop contemporains pour comprendre le propos les prises de vue inintéressantes, sombres , on reconnait à peine les protagonistes Le sujet et le comédien méritaient mieux, la scène finale est assez proche du livre , le romantisme si cher à Kleist est absent , les problèmes éthiques sont mal traités.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2014
    Lent, mal découpé et sans enjeux, "Michael Kolhaas" est aussi doté d'une abstraction qui laisse totalement indifférent. Dire que cette caricature de film d'auteur (programmée pour plaire aux jurys radicaux des festivals) est soporifique est encore un euphémisme. Une perte de temps.
    Jectoralias
    Jectoralias

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2016
    Film qui m'a beaucoup déçu. Pleins d'évènements, de scènes, ne sont pas claires, sans raison.
    Attention, détails généraux et d'ambiance spoilés

    Son valet se fait bouffer par des chiens d'attaque mais il s'en sort, mais on ne voit ni ses blessures ni son retour à la propriété donc on croit qu'il a canné jusqu'au moment où il réapparait par enchantement.

    L'attaque d'une caravane dans les montagnes : qui ? quoi ? Comment son fidèle second ancien soldat se fait-il tuer par de simple paysans ?!

    Pourquoi, dans la scène précédente, le méchant baron échange t-il ses vêtements avec un valet ? Quel est cet édifice où il semble avoir trouvé refuge ?

    Pourquoi l'incendier en surface seulement ? Pourquoi nous infliger une séance d'imprégnation des têtes de flèches aussi longue alors qu'ils n'incendient pas tout l'édifice et s'en vont (je crois) sans chopper le baron ?

    Pourquoi la mère abbesse (?) est-elle si amorphe tandis que le feu prend sous ses yeux ?

    Où dorment ces rebelles ? Que mangent-ils ? Qui les renseigne ? Qui combattent-ils à part des "Seigneurs" (méchants on suppose) devant lesquels même des hommes comme Kohlhass doivent incliner la tête ?

    Tout cela, on ne l'apprend jamais. On se croit dans un film onirique. Surjoué, peuplé de scènes solitaires et austères mal éclairées et sans lien direct entre elles. La musique (?) ne soutient rien. Ni les chevaux ni les paysages magnifiques ne sont mis en valeur.

    Les personnages sont des ombres :

    - La gamine n'apporte rien au scénario, selon moi (à part interrompre le coïtus des parents et faire comprendre que la maman exige que sa fille soit honnête -et chiante comme son père-)
    - On est dans un élevage de chevaux mais on ne voit jamais de plan large, on ne sait pas d'où sortent ses employés quand il les enrôle pour partir se venger. D'ailleurs ces employés sont sans émotion.
    - La mère se fait tuer mais on ne sait pas quand, comment, où, sauf un peu à la fin. On devine qu'elle revient dans un chariot, conduit par qui ?
    - Un de ses valets ne rend pas les armes (on ne saura pas lequel) et il ne le sait même pas alors qu'il tient une liste et qu'il est sensé avoir des réseaux qui le renseignent (ben oui, pour mener une révolte, il faut avoir des yeux et des oreilles partout).
    - Il fait tuer un de ses fidèles serviteurs au cours d'une parodie de justice dans un silence sépulcral où personne ne moufte même pas le gars qu'on trucide ni son frère jumeau (dont j'apprends en lisant le casting qu'il était son "frère jumeau", ce qui m'a surpris car ce n'était ni flagrant ni important pour l'histoire).
    - Personne n'a de nom dans ce film à part quelques titres comme "le baron", "la princesse" et le héros du film (et sa fille).

    Les dialogues : «- Et mes fesses, tu les aimes , mes fesses ? [Musique en arrière-plan, Brigitte Bardot, Et Dieu créa la femme] - Oui, je les aime. - Et mes seins, tu les aimes mes seins ? - Oui, je les aime. - Et mes cheveux, tu les aimes mes cheveux ? - Oui, je les aime. - Et mes .. etc .» Bon, transposez le principe de ce dialogue "nouvelle vague" à deux balles (ciné français, quoi) dans une histoire de vengeance dans les Cévennes au moyen-âge et vous avez une idée de la qualité des dialogues du film. Mais sans musique ni brigitte.

    Les dialogues : sont difficiles à comprendre (chuchotés ou avec accent). En plus, ils ne servent à rien, même pas à faire avancer l'histoire. (on nous raconte que "le voisin est prêt à racheter ses terres" et on nous le redit "dix" fois dans le film mais en définitive ce détail n'a strictement aucune importance pour l'histoire).

    La réalisation & mise en scène : l'attaque du châtelet du baron est un désastre : on ne sait pas qui tire sur qui, ils se ressemblent tous, on monte des escaliers, on croise des gens on ne sait pas qui c'est, certains sont tués, d'autres pas, sans parler de l'obscurité (forêt, escaliers,..). Tout est suggéré, quoi. Tout le temps. Mais mal suggéré. On ne sait jamais vraiment où ça se passe.

    Les acteurs : Mikkelsen n'est pas mauvais mais ne casse pas des briques. Zéro scène de combat. La psychologie de ses valets est plus intéressante que lui (sont-ils heureux de se venger, le font-ils par devoir, ont-ils même remarqué que la maîtresse de maison était morte ?) Le prêtre croisé dans la forêt incarne bien son personnage de guide proposant une autre voie ; il est profond et me fait penser à Torreton avant qu'il se lance en politique... Bruno Ganz fait son travail mais est sous-employé. La princesse est intéressante mais pas assez de profondeur ; on ne sait pas vraiment si la rupture de l'amnistie est une fourberie de sa part ou est justifiée. La fillette fait la tronche tout le temps. Le méchant baron a l'air d'un débile et ne prononce pas un mot important ; sa petite bande a la couleur du sol et on a du mal à les en différencier (d'ailleurs ils se font trucider dans l'anonymat, déchets évacués derrière quelques couinements malgré leur rôle important joué auparavant). Le confident-confiance-ami-valet qui se charge de sa fille et qu'on voit tout le temps, on ne sait pas qui c'est.

    En fait, je crois que c'était un film où le spectateur devait comprendre tout seul l'histoire voire l'inventer (même pas sûr qu'il y avait une histoire). En terme d'ineptie des dialogues, ce film ressemble beaucoup au "Guerrier silencieux" fichefilm_gen_cfilm= , c'est dire, avec le même Mads Mikkelsen. On a envie de lui coller des baffes, d'en coller à sa fille, sa femme, ses serviteurs, le baron. "Boite à baffes", voilà le vrai titre du film. Je ne peux que lui souhaiter de bien mûrir et peut-être que j'aurais un flash dans 20 ans.

    La critique est dure, à la hauteur de ma déception !
    Kana57
    Kana57

    43 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    D'un Ennui Mortel,il ne se passe rien sa traine en longueurs,et manque d’éclairage
    Fort dommage car le sujet de la Vengeance avait de quoi faire
    Ciné2909
    Ciné2909

    72 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 décembre 2013
    Adaptation d’une nouvelle d’Heinrich von Kleist qui a déjà fait l’objet d’un film à la fin des années 1960, Michael Kohlhaas trouve une belle incarnation en la personne de Mads Mikkelsen. Malgré sa stature et le talent qu’on lui connait, il parvient difficilement à nous sortir de la torpeur dans laquelle on est plongé. La faute à une réalisation austère d’Arnaud des Pallières et même apathique lors des rares scènes d’action ce qui ne facilite pas la compréhension de l’histoire. Difficile donc de rester devant cette quête de justice qui ne nous épargne pas de longueurs ce qui apporte évidemment beaucoup plus d’ennui que de plaisir.
    riri2
    riri2

    19 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 août 2013
    De l'excellente réflexion de Heinrich von Kleist sur la justice et la révolte, Arnaud des Pallières nous propose quelque chose de totalement abscons sans émotion, sans rythme et sans spectacle.

    Certes, Arnaud des Pallières a du talent (mise en scène, image) masi on se demande ce qu'il a voulu faire avec ce film : si il a aimé la nouvelle, on dirait que cela ne l'intéresse pas du tout et le film passe totalement a côté de l'histoire.

    Les personnages sont désincarnés, tout se passe du point de vue de Michael Kohlhaas peu personnifié. De nombreuses prestations sont très mauvaises (notamment la princesse), seul Denis Lavant dans le rôle de Luther est performant.

    Le film s'étire en longueur, avec très peu de parole. Les paysages sont beau, la mise en scène parfois sublime mais dès qu'il s'agit de filmer l'histoire et les actions, Arnaud des Pallières s'enlise à filmer en gros plan...

    Bref, je n'arrive pas trop a comprendre ce que l'on peut ressentir devant un tel film... Ni apathie ni empathie, ni réflexion ni spectacle, Michael Kohlhaas est un sacré raté...
    Ocepa
    Ocepa

    7 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 février 2014
    Une histoire classique et sans surprise pour qui connait un peu l'histoire médiévale, un rythme lent qui confine à l'ennui, une parcimonie des dialogues artificielle et lassante (qui auraient bénéficié pour aller jusqu'au bout, du langage de l'époque, quitte à sous-titrer), un montage épuré qui obérè la compréhension des évènements, des décors dépouillés qui confinent au dénuement, une photographie prétentieuse et désagréable, des acteurs froids et sans âme, auxquels on ne croit pas.
    Au total, aucune émotion et un grand ennui.
    adicte
    adicte

    61 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    Presque un "supplice" qui n'a pas retenu mon attention jusqu'au bout. Certes les paysages sont beaux, la lumière mise en valeur, et le pitch savoureux, mais au final on a droit à un film bien mou, plein d’ellipses, auquel on comprend pas grand chose et pour bien nous faire ramer, les dialogues (quand il y en a) sont souvent inaudibles. Pourquoi ce choix d'acteurs étranger maitrisant mal le français? Ne nous méprenons pas, j'adore Mads Mikkelsen, toujours habité, sombre, au jeu minimaliste et impeccable, mais j'avais du mal à le suivre pourtant...Et ces plans inutiles (un pied, un arbre, un bout de tissu) qui sont tout sauf fluides? L'esthétique semble être le patron principal du film et ça ne prend pas, il manque de caractère, de force et de simplicité. Un film passable.
    bendelette
    bendelette

    26 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2013
    ennui,des beaux chevaux,de beaux arbres,de belles photos,mais le film est trop lent,le montage raté,les acteurs mal dirigés....quel dommage!le sujet était pourtant mieux qu'intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 août 2013
    Les moins : Le film est trop long. Le montage bâclé.

    Les plus : Mads Mikkelsen, Les décors.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2014
    Une histoire des plus et simples pour ne pas dire minimaliste, très classique, le simple marchand de chevaux qui va se rebeller contre le pouvoir. Où est donc l’intérêt ? A vrai dire, à moins d’être subjugué par la réalisation d’Arnaud des Pallières quasi contemplative des superbes décors Isérois, par les rares dialogues et les rares scènes d’action filmées soit de trop loin, soit de trop près dans un montage frénétique imbuvable, il n’y a que la production et l’interprétation que je féliciterais…
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 janvier 2015
    Un vrai scandale au niveau de la réalisation, pire un sabotage. Il y avait tout pour faire sinon un chef-d'oeuvre du moins un très bon film : décors, espace-temps peu commun, acteur principal hyper charismatique, scénario, questionnement moral puissant... Malheureusement, cadrages nahouak et montage à l'emporte-pièce ont fini par décourager le spectateur de bonne volonté et très bien disposé que j'étais au début de ce film.
    Thibault F.
    Thibault F.

    56 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2015
    Arnaud de Pallières n'a pas compris le cinéma, ses contours, ses variations et son art. Un film ne doit pas être un objet personnel d'une froideur voulue pour braquer les plus réticents à entrer dans son univers... Non, un film doit être un objet collectif qui doit rassembler autour d'une oeuvre commune. "Michael Kohlhass n'est pas un mauvais film en soit notamment son scénario efficace, c'est la manière de la traiter qui fait grandement défaut. On est face à un film réfractaire, austère qui ne souhaite pas s'ouvrir aux autres restant borné à ses principes (une belle image, des dialogues pompeux et une photographie sans originalité) tout cela pendant près de 2H. C'est long, trop long par moment sachant que le film ne décolle jamais et reste dans un miasme permanent du début à la fin. Ce film certes s'assume mais n'amuse pas. Dommage, j'apprécie pourtant Mads Mikkelsen !
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Réadaptation pachydermique d’une œuvre écrite d’un siècle révolu par Arnaud Des Paillères, cinéaste qui, contrairement à d’autres de ses collègues, ne sait pas raconter une histoire en y imposant un rythme lent. L’ennui apparaît dès le premier quart d’heure pour ne plus nous lâcher la bride, alors que le scénario d’assombri et que les lacunes de mise en scène se multiplie. Indéniablement prétentieuse d’avantage qu’ambitieuse, cette nouvelle mouture de la révolution du seigneur Michael Kohlhaas est pour le moins incomestible, difficile à appréhender autant qu’à apprécier. Convaincu d’élaborer une lecture contemporaine d’une multiplication de faits historiques complexes, Arnaud Des Paillères signe une indigestion filmique qui eu quand même l’honneur de concourir lors du dernier festival de Cannes. Qu’aucun prix ne lui ait été discerné semble être la moindre des choses.

    Pire encore et malgré le respect que m’impose Mads Mikkelsen, difficile de ne pas s’énerver devant la prestation d’un acteur qui s’évertue tant bien que mal à déblatérer en français alors qu’il ne comprend pas un mot de la langue de Molière. Oui, les répliques peinent à sortir naturellement, ne le font jamais, du fait que l’acteur parle phonétiquement face à la caméra. Qu’un acteur aussi qualifié et talentueux s’incruste dans ce genre d’aventure tient de la surprise notoire, hormis lorsque l’on pense à la notoriété du danois sur la Croisette. Que Mads Mikkelsen ne soit pas à sa place ne change rien au fait qu’il domine un casting insignifiant qui voit même le vieux roublard qu’est Bruno Ganz se tordre les chevilles dans les méandres d’un scénario mal agencé.

    Pourtant, l’attrait d’un Western médiéval n’était pas négligeable. Une dissertation convaincante et parfaitement limpide sur les subtilités de l’appréciation de la justice au Moyen-Age pouvait permettre la livraison d’un film qui compte, qui explique et qui documente le public qui prend le temps de s’y intéresser. Ici, l’eau trouble dans laquelle nage les pages du script empêche toute approche narrative satisfaisante, le tout étant lourdement handicapé par une lenteur qui n’est ni artistique ni profitable à la vision du film. Désolant de lourdeur, de manque de naturel et surtout de limpidité, Michael Kohlhaas, version 2013, est un échec.

    L’exemple même d’un film désobligeant qui confirme l’incapacité de certains metteurs en scène prétentieux à savoir raconter une histoire. Détournant l’œuvre écrite en la transposant en France, prenant le parti de faire de son film un objet contemplatif inerte, Arnaud Des Paillères loupe le coche et ne sera finalement applaudi des deux mains que part quelques critiques blasées qui recherche dans le cinéma de genre hexagonale l’équivalent du travail mutique et féérique d’auteur tel que Nicholas Winding Refn, notamment. Détestable cinéma que voilà, d’autant plus détestable qu’il entraîne dans sa chute l’un des meilleurs acteurs européens du moment. A oublier sans tarder, si ce n’est pas déjà fait. 03/20
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