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    Nymphomaniac - Volume 1
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    338 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 janvier 2014
    Navrant, prétencieux et ennuyeux. Plusieurs hommes, venus seuls sans doute voir un porno se sont endormis. Leurs ronflements ont un peu distrait le reste des spectateurs. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Honnêtement je suis très déçu de ce film. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire mais les bandes annonces avaient laissées entrevoir un film assez original. Le jeu d'acteur n'est pas mauvais mais le récit est beaucoup trop long pour des scènes qui pour la plupart n'ont aucun intérêts. Quand les scène sont bonnes, elles ne sont que malheureusement trop courtes. Je m'attendais à voir un film qui sort de l'ordinaire mais ce n'est pas le cas. La bande annonce quant à elle est très mauvaise (lorsqu'elle est présente). Bref, passez votre chemin il y a de meilleurs films à voir en ce moment au cinéma.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2014
    (...

    Le sexe n'est jamais filmé comme une source d'union ou d'extase, mais comme une souffrance, un rapport de force. On pense au personnage de Bess dans Breaking the waves, qui offre son corps dans un autre contexte mais aussi pour se punir de quelque chose.
    (...

    Maniant l'humour et le cynisme en même temps que la poésie, le cinéaste signe peut-être son film le plus misanthrope.

    ...)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Quel intérêt ce film ?
    Une fille qui a besoin de se faire baiser 10 fois par jour ?
    Et on nous joue du Bach pour que cela glisse mieux ?
    Interdit au moins de 12 ans ?
    Vraiment certains ne savent plus quoi faire pour du fric (heureusement, je suis abonné illimité) !
    Si vous avez deux heures à perdre à vous emmerder, c'est pour vous !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2014
    Avec l'aide son confident, Seligman, Joe (Charlotte Gainsbourg) voudrait rétablir un ordre dans le chaos de sa vie: si, comme elle le dit, tous ses amants n'en font qu'un, alors où se trouve l'ordre caché sous le désordre apparent, où est le nombre premier? Qui détient la réponse? Le film de LVT nous fait croire, dans son dernier chapitre, à cette quête métaphysique inscrite sur fond de polyphonie de Bach. Il nous faire croire à une sorte d'accord parfait, d'harmonie enfin (re)trouvée. De la rencontre entre Joe et Jérôme (Shia Laboeuf), Seligman doute pourtant, mais le film nous emmène quand-même dans la chambre des amants, où tout commence comme une scène d'amour avant de basculer, de façon stupéfiante, dans le grand vide. C'est ce grand vide qui me fascine à la fin de Nymphomaniac, ce noir qui renvoie au début du film: pourquoi Joe ne jouit-elle pas? Et pourquoi a-t-elle été ramassée par Seligman? Nymphomaniac commence un peu comme Mulholland drive de Lynch: il s'agit pour un personnage de se relever pour partir vers l'inconnu. Chez Lynch, Rita trouvait Betty sur sa route et connaissait avec elle une véritable extase. Nymphomaniac dresse au contraire le constat d'une extase introuvable: "I can't feel anything". Etrange conclusion d'un film présenté comme sulfureux, voire porno et qui se termine pourtant sur le portrait d'une femme qui ne jouit pas. La suite sur mon blog.
    Kiwi98
    Kiwi98

    245 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Voilà que sort enfin le Nymphomaniac qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps. Il faut dire que c'est quand même le très controversé Lars Von Trier qui se trouve derrière la caméra, l'homme qui avait soufflé des propos plus ou moins antisémites lors du Festival de Cannes de 2011 ou il présentait Mélancholia. Nymphomaniac s'est vendue comme un film porno mélangé à du cinémas d'auteur avec des affiches très explicites, des bandes annonces très jouissives un casting en or avec notamment Shia LaBeouf, Uma Thurman et Charlotte Gainsbourg. Du moins c'est ce que je pensais.
    Finalement il n'y a rien de très choquant dans Nymphomaniac, le film ne sombre jamais dans la vulgarité ni dans un truc porno. Le film s'ouvre sur un dialogue entre une femme physiquement amoché appelée Joe (Charlotte Gainsbourg) et un vieux célibataire juif Seligman. Cette fameuse Joe se prétendant nymphomane commence à raconter sa vie à ce Seligman.
    Ensuite on a droit à une série de flash back racontant la vie (sexuelle) de Joe joué par Stacy Martin. On regarde cette fille pratiquer le sexe comme on pratiquerai le sport en le voyant comme une sorte de jeux. Sa vie est traité en 5 chapitres avec bien sure des retours au présent. Ce qui est assez intelligent car ce Seligman peut être considéré comme le double du spectateur.
    Mais la manière dont Lars Von Trier met en scène cette histoire est assez froide et trop distancé par rapport à la réalité (peut être est ce fait exprès ?) pour convaincre totalement. Le réalisateur filme l’héroïne comme un vampire émotionnelle avec cette capacité à manipuler ses amants. Mais on s'en que le cinéaste danois est vraiment inspiré avec une manière de filmer assez original en elle même et artistiquement parlant vraiment pas mal et avec une précision hallucinante accompagné d'un montage très bien sentie.
    Role très osés pour les acteurs qui pour ce film érotique on vraiment misés gros mais livre tous des prestations géniales et en particulier Uma Thurman qui a finalement laissé tomber le Schweppes pour de sexe (hommage à cette super pub qui me manque) et Charlotte à l'image de son père sens oublier Shia LaBeouf au top et la très étrange Stacy Martin incontestablement LA révélation du film.
    Ce Nymphomaniac : arnaque géniale ou chef d'oeuvre tordu ? Quoi qu'il arrive on en ressort bien satisfait et on se dit : vivement le 2 !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 janvier 2014
    Ce film m'a laissé pour le moins assez sceptique... Je me demande vraiment ce que l'auteur a voulu nous dire, nous montrer ou nous prouver à travers cette (trop) longue première partie de "Nymphomaniac"... A priori, la nymphomanie est définie comme une "amplification pathologique des besoins sexuels chez la femme". On peut sans doute la comparer à l'alcoolisme ou à l'addiction aux drogues. Mais ici, on a affaire à une jeune femme plutôt apathique et mollassonne chez qui on ne décèle aucune passion, aucune manifestation visible de ce désir inassouvi. Maintenant, peut-être n'ai-je rien compris (ce qui est de toutes façons la cas), mais cette longue succession de copulations assez "soft" entrecoupées de dialogues asthéniques, peu convaincants et sans grand relief, centrés sur la pêche ou la musique de Bach, m'ont laissé un peu pantois. Sans compter qu'il y a quelques invraisemblances dans le scénario : par exemple, la scène de "dépucelage" au début du film est à la limite du ridicule... Ou encore la "scène du train"... Heureusement, la forme est un peu meilleure que le fond : il y a des touches d'humour malgré un sujet qui, au pire, aurait porté à la gaudriole (ce qui, Dieu merci, n'est pas le cas) et le jeu des acteurs est plutôt bon. Ceci est, bien sûr, un avis partiel qui devra être conforté par le visionnage de la 2ème partie. Rendez-vous, paraît-il, fin janvier.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Le pitch : Seligman, un vieux monsieur passionné de pêche, découvre Joe à terre et rouée de coups. En l'accueillant chez lui, il devient le confident d'une femme qui aime beaucoup trop le sexe.
    Celle-ci se met alors à nu, jusqu'aux moindres détails de ses techniques d'aguicheuse que Seligman ne cessera d'assimiler aux méthodes de la pêche. Pendant près de deux heures, on a un personnage qui nous conte comment elle a découvert sa zézette (ben comme tout le monde quoi !), et comment elle a créé avec sa meilleure amie une espèce de secte qui dit NON A L'AMOUR. Un film qui jouit de banalités...une vraie branlette !
    Pour tout vous dire, je ne porte pas Lars Von Trier dans mon cœur. Mais je m'acharne toujours à découvrir ce cinéaste, aussi provoc' qu'intriguant. Voir le dernier LVT, je l'avoue c'est aussi pour voir Charlotte Gainsbourg.
    Mais voilà, encore une fois, je ressors du film avec un goût amer, même un peu en colère. Agacée que le réalisateur d'Antichrist travaille de manière si superficielle pour des sujets qui devraient être plus creusés, et mieux calibrés. Enfin, si je suis allée voir cette histoire de nymphomanie, c'est aussi parce que Melancholia m'avait touchée et beaucoup interrogée. J'étais ressortie en me posant des questions, alors que Nymphomaniac, loin de me laisser indifférente, m'a perdue au début du film. Littéralement. Car je crois m'être arrêtée quelque part entre les digressions, les contradictions, les références lâchées à tout va, sans avoir encore atteint la moitié du film. Parce que même si LVT aime diviser ses films en chapitres, ses tentatives de renaissance ne suffisent pas à combler les incohérences de l'oeuvre. Aussi expérimentale soit-elle. Car, si celui qui a co-créé le Dogme 95 pense peindre une atmosphère intimiste, réaliste, il n'en vient qu'à déstabiliser le spectateur par son cadrage amateur, ses répliques toutes faites, et à ennuyer par cette mollesse narrative.
    Pourtant fan de Charlotte Gainsbourg, je la trouve ici presque inexistante (alors que tout le film tente de se focaliser sur elle), et sa désinvolture en devient lassante. Dirigée par un cinéaste non misogyne comme certaines féministes l'acclameraient, un peu voyeur certes, mais surtout très éloigné de sa muse.
    Au lieu de nous faire entrer dans le personnage (non, les flash-back ça ne fait pas tout), de s'inviter à elle, de nous la faire sentir, il nous offre beaucoup son corps mais très peu son esprit. Que ressent-elle mis à part qu'elle se juge comme "une mauvaise personne", une "nymphomane", et donc une fille qui, plutôt, se déteste ? Il nous manque là l'essence même de ce qu'est une introspection. Il l'avait pourtant bien fait avec Kirsten Dunst, si l'on exclut ses délires Malickiens.
    Le cul est à LVT ce que la religion est à Malick ? Quand il n'y a que ça, on ne voit que ça ! La lumière terne et les silences sont pesants. Les références, littéraires entre autres, sont par contre très réussies même si l'auteur se lèche un peu trop le derrière. Enfin, les analogies entre la pêche que pratique Seligman et la pêche à l'homme sont d'abord séduisantes avant de devenir très lourdingues.

    J'irai bien sûr voir le tome 2, mais pas au cinéma. 10 balles pour un porno, après tout on en trouve si facilement...
    selenie
    selenie

    5 601 abonnés 6 053 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2014
    Un résultat bancal derrière lequel on distingue des éclairs de génie mais trop rares pour convaincre pleinement. En conclusion, ces deux films m'ont fait penser aux vers de Stéphane Mallarmé : "La chair est triste, hélas, ... Et j'ai lu tous les livres..." A quand un retour du grand Lars Von Trier des "Breaking the Waves", "Les Idiots" et "Dogville" ?!
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    231 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Peu de temps après la dernière polémique provoquée par Lars Von Trier au Festival De Cannes, le réalisateur avait surpris son monde en annonçant vouloir réaliser un film pornographique. Nouvelle provocation ou vraie envie ? C'est ce que tout le monde se demandait alors. Ce 1er janvier est enfin l'occasion de découvrir ce qu'avait réellement en tête le metteur en scène qui explore tous les genres à sa manière.

    Un avertissement en début de film nous met tout de suite en garde : la version de Nymphomaniac que l'on s'apprête à voir est une version censurée et coupée en deux avec l'accord du réalisateur mais sans sa supervision. Quelle drôle d'idée de sortir ainsi une oeuvre amputée qui ne donne qu'au final un simple aperçu du film que Lars Von Trier avait en tête et que nous ne pourrons découvrir dans son intégralité uniquement au moment de sa sortie en blu-ray et DVD.

    Dès les premières secondes du film, on voit déjà que Lars Von Trier n'a rien perdu de ses travers. Trente secondes de plan noir avec le bruit de la pluie dans une gouttière, puis quand apparaît l'image c'est encore pour traîner au milieu des toits et des flaques jusqu'à arrivé au corps d'une Charlotte Gainsbourg visiblement mal au point. C'est lent et mou tout comme le dialogue qui va suivre entre l'actrice et Stellan Skarsgard. Un tel contraste avec la chanson de Rammstein qui sert de générique ! Heureusement d'ailleurs qu'il y a cette chanson car le réalisateur est plutôt avare en musique jouant beaucoup avec les silences ou les bruits d'ambiances.

    Lars Von Trier n'a pas l'habitude de faire des films comme les autres et c'est toujours avec un peu de crainte qu'on franchit le pas de la salle. Dans sa version tronquée on constate que le réalisateur a choisi de faire de la nymphomanie une grave maladie mentale dont l'héroïne interprété par Charlotte Gainsbourg a extrêmement honte. Elle va se confier à l'homme qui l'a trouvé blessée dans la cours. Leur discussion d'un ennui mortelle compare la nymphomanie à la pêche à la ligne. On est pris de stupeur en voyant que très sérieusement le réalisateur illustre les propos de ses personnages avec des images de documentaires de la même façon que Les Nuls avaient pu le faire en déconnant dans La Cité De La Peur.

    Les spectateurs attirés par la promesse de scènes pornographiques seront vraiment frustrés par cette version courte et censurée. Toutes les scènes sont vraiment très soft et ne parviennent même pas à égaler le niveau d'un téléfilm érotique de RTL9. Rien d'excitant ne se dégage de ses relations sexuelles où le plaisir semble exclu. Là ou ses passages auraient pu nous sortir un peu de l'ennui on est au final pas plus intéressée par celle ci que par les interminables scènes de dialogues au point de se demander si le réalisateur a déjà vu un porno dans sa vie.

    Avant de vraiment prendre le rôle principale dans le second volet, Charlotte Gainsbourg est pour l'instant la narratrice de sa vie. C'est la mannequin et actrice débutante Stacy Martin qui prend tous les risques dans cette première partie en incarnant la jeune Joe. Si l'actrice est doublée pour toutes les scènes trop hot, elle passe quand même la majorité du film nue ou dans des tenues très sexy. En confident, Stellan Skarsgard fidèle de Lars Von Trier est triste à mourir, on le préférait largement dans les films Marvel. Surprenant de retrouver ici Shia Laboeuf qui sorti de Transformer a fait des pieds et des mains pour aller tremper son biscuit dans le film de Lars Von Trier. Il y est totalement transparent. Ce n'est pas le cas d'une Uma Thurman totalement folle et habitée par un personnage qui en fait carrément trop en apprenant que son mari la quitte.

    Avec un tel sujet il y avait matière à faire un film beaucoup plus léger et amusant. Lars Von Trier a préféré en faire un drame aussi ennuyeux que l'était déjà son pseudo film d'horreur Anti-Christ. Reste à voir ce que nous réserve la seconde partie du film ou la version intégrale pour juger totalement ce nouveau long métrage mais ce premier segment à largement de quoi nous dissuader de poursuivre l'expérience.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Une catastrophe et un scandale.

    Interdit au moins de 12 ans...Vu le contenu il devrait au moins être interdit au moins de 16 et encore...On y voit tout, comme dans un porno.

    Il n'y a pas de film d'auteur qui tienne, le film est vraiment désagréable à regarder. Moche, glauque, obscène et dégoûtant...

    Après avoir vu un tel film, on se demande sincèrement où se trouve l'amour dans tout ça. Le réalisateur veut clairement nous faire comprendre que l'amour, c'est de la foutaise, ça rend bête, c'est inutile et surtout ça n'a aucun intérêt. Il transforme l'acte d'amour en une infâme atrocité, l’organe reproducteur d'une femme en un jouet que l'on utilise pour expérimenter de nouvelles choses. Il prend un bouquet de rose, le jette sur un sol humide et le piétine violemment en y prenant du plaisir.

    On voit assez de choses atroces dans la vraie vie, pourquoi utiliser le magnifique outil qu'est le cinéma pour nous montrer des choses encore plus atroces ?

    Même quand l'auteur à l'opportunité de nous montré de belles scènes, touchantes et poétiques, il se sent obligé de les transformer en délire glauque psychédélique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juin 2014
    Je me suis fais avoir , on m'a dit " vas y regarde tu verras y a une sorte de poésie et de tristesse dans le film , c'est presque beau " , et ben grosse connerie . Pour trouver ça poétique faut être au moins aussi tordu que Lars Von Trier , j'ai bien compris où le réalisateur voulait en venir mais ça ne m'atteint pas , ne m'intéresse , ne provoque absolument aucune émotion chez moi .
    Le film est ennuyeux , génant , dérangeant et provocateur . A vouloir intellectualiser son sujet Von Trier donne dans le ridicule , le pathétique , comment apprécier une oeuvre de ce genre ?
    Soit ma sensibilité artistique a trouvée sa limite soit le film en fait vraiment trop et tombe dans la provocation inutile , je penche pour la seconde proposition et déconseille fortement ce film .
    Ce qui est sur c'est que je ne regarderais pas la suite .
    titicaca120
    titicaca120

    360 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    une narration subtile et une mise en scène magnifique avec une Stacy Martin éblouissante.
    des petits chapitres qui nous racontent l'évolution de cette jeune fille, sa proximité avec son papa
    ses rencontres furtives et passionnées, ses rencontres sans intérêt, sa vie son travail.
    et le parallèle avec la pêche m'a beaucoup plu.
    un très grand film.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2014
    Un film de Lars Von Trier arrive souvent avec un parfum de scandale. On se souvient des "Idiots", admirable microcosme d'une société juvénile où la transgression conduisait à un état voisin de la folie. On se souvient encore d'"Antichrist", où la provocation était maniée de main de maître et se confondait dans un esthétisme sans défaut. A présent c'est un film qualifié de pornographique qui nous parvient et qui, loin d'attirer les spectateurs, en rebute beaucoup. Or il faut l'avoir vu pour comprendre qu'il n'en est rien. Non, le nouvel opus de Lars Von Trier n'est absolument pas pornographique. Certes nous ne disposons que d'une version censurée et donc amputée d'une durée considérable, mais dans la version qui est diffusée dans les salles on ne trouvera guère matière à s'effaroucher. Au contraire, il y a du sublime dans cette interprétation de l'érotisme. L'histoire que raconte Joe (splendide Charlotte Gainsbourg) à celui qui l'a recueillie, un certain Seligman (étonnant Stellan Skarsgard), est celle d'une femme qui dès l'enfance a subi les angoisses d'une sexualité mal vécue. Et plutôt que de renoncer à ce qui constituait une douleur suprême, elle s'est jetée à corps perdu dans la recherche non pas du plaisir, mais d'un au-delà des sens. C'est en ce sens que l'on peut parler d'une métaphysique de la sexualité. La névrose engendrée n'est pas loin de celle qui circule à travers les oeuvres de Georges Bataille. Assurément l'oeuvre présentée ressemble à un labyrinthe et les voies empruntées sont innombrables : le rapport ambigu au père, la séduction érotique rapprochée plaisamment des techniques de la pêche à la mouche, l'amour présenté comme une hypothèse peu crédible dans les jeux du sexe, etc. Mais lorsque, à la fin du film, l'écran se divise en un triptyque où alternent des scènes de sexe, des tuyaux d'orgue, la démarche féline d'un jaguar et une automobile rouge filmée en plongée, la Beauté se fait envahissante, émouvante, troublante, "convulsive" pour emprunter le mot de Breton. D'autant que s'élève alors la musique de Bach, en l'occurrence le choral "Ich ruf zu Dir". Et à ce sujet nous n'oublierons pas de mentionner la très belle musique qui ouvre et clôt le film, signée Rammstein. Une extraordinaire puissance résulte de la confrontation de l'image - d'une beauté à faire pâlir - et du son - où la musique la plus spirituelle se trouve unie au métal le plus décapant. Il ne reste plus qu'à attendre le volume 2 qui, espérons-le, nous confortera dans l'opinion hautement positive que nous avons de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2014
    Inintéressant. Je suis très déçu. Il n'y a aucune réflexion ni analyse de la nymphomanie. LVT nous assène un discours ridicule )même si Charlotte Gainsbourg est une bonne comédienne). C'est vraiment un ratage total.
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