Votre avis sur Blancanieves ?
3,5
Publiée le 20 mars 2013
Ce film est un pur bonheur avec ses références proches «The Artist » Noir et Blanc muet sans parler - c’est le cas de ne pas le dire - de la ressemblance frappante de la marâtre avec Bérénice Bejo et plus lointaines (La Strada).
La vie de Carmenita ou « Comment mal démarrer dans la vie et mourir en pleine gloire ? ».
Le même jour sa mère décède en la mettant au monde alors que son père est victime d’un terrible accident de tauromachie qui le cloue dans un fauteuil à vie (à mort plutôt).
Le père infirme dans son fauteuil et ses faux-airs de François Cluzet (« plus de jambes, plus de corrida ») sans oublier Pépé il gallo le coq au sommet de son art.
Carmenita finira en bête de foire (en mode Freaks) se réveillant périodiquement aux baisers de ses cochons de princes payants grâce à un mécanisme du meilleur effet.
Courrez-y
3,5
Publiée le 25 janvier 2014
Pablo Berger a fait preuve d'audace en transposant le conte de Blanche-Neige dans l'Espagne des années 20. Le risque était immense, mais il a payé. Le film éblouit surtout par sa puissance formelle, avec un noir et blanc qui nuance ses personnages tout en contenant une grande force dramatique. Et que dire du travail hallucinant sur l'association entre le montage et la musique (et si cette dernière est sublime, elle est utilisée de façon un peu trop appuyée), avec des variations entre une lenteur qui sert le suspense, et des accélérations soudaines, où présent et flashs-back se mêlent, qui sont tout simplement magistrales. Berger a également réussi à rester fidèle au conte original tout en se l'appropriant. On retrouve donc la reine, Blanche-Neige, le prince charmant, les nains, et d'autres épisodes bien connus, jusqu'à un dernier plan inoubliable, ambigu, et d'une beauté glaçante. On regrettera toutefois quelques séquences un peu trop explicatives qui atténuent la force ambiante. Globalement, le film est empreint d'une certaine magie, et propose une noirceur et une sensibilité nouvelles au conte.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 16 mars 2014
Blancanieves est une relecture pour le moins intéressante du célèbre conte. Le fait qu'il soit muet et en noir et blanc aurait pu rebuter, mais c'est ainsi qu'ici, la beauté du récit s'exprime le mieux. Film sensible, à la fois classique et moderne, l'oeuvre de Pablo Berger s'avère être un poil longue. Cependant, étant donné le peu de tels projets aussi envoûtants, on peut dire que Blancanieves est une audacieuse réussite.
3,0
Publiée le 3 février 2013
Le cinéma muet espagnol ne possède pas un patrimoine des plus immenses. C’est pourquoi la venue de Blancanieves, un peu moins de 90 ans après l’arrivée du parlant, a de quoi intriguer. L’histoire, c’est celle de la petite Carmen, fille de toréro paralysé, confiée à une belle-mère des plus détestables. Après une enfance tumultueuse, Carmen et devenue une très jolie femme. Prise en chasse par le majordome de la maîtresse de maison, elle manque de peu la noyade, sauvée par une troupe de nains saltimbanques. Ces derniers la recueillent et la guident inconsciemment vers son passé – qu’elle a désormais oublié, remplacé par le nom de Blancanieves… Quand l’on peut voir un peu partout Blancanieves comparé à The Artist – deux films qui n’ont pas plus à voir que deux longs métrages parlants de genres différents avec une nationalité différente –, il y a de quoi s’offusquer. Ceux qui ne savent rien du cinéma en ses premières années pourront toujours s’émerveiller à la vision de ce qu’ils considèrent comme inédit : l’audace du réalisateur consistant à ressusciter une époque déchue ne doit en rien constituer une assurance de qualité. Et pour sûr, le long-métrage de Pablo Berger n’a vraiment rien de bien extraordinaire. Si l’on devait attribuer une seule et unique qualité à Blancanieves, cela serait probablement la singularité de son aspect « adaptation » – puisque sous ses airs caliente, le film est aussi un dépoussiérage du mythe de Blanche-Neige et les 7 nains, pour la troisième fois en très peu de temps. Aussi, le charme de la joyeuse bande itinérante de nains parvient sans mal à retranscrire l’univers des années 20… La retranscription du conte se mêlant alors plutôt bien à l’Espagne des toréros, l’enjeu de Blancanieves en ressort plutôt réussi. Scénario convaincant, donc. Par ailleurs, les interprétations de comédiens sont en tous points satisfaisantes, du premier rôle au plus petit. De Macarena Garcia (belle découverte) aux sept nains en passant par l’excellente Maribel Verdu (Tetro, Le Labyrinthe de Pan). Si Singin’ in the Rain abordait avec humour la maladresse des acteurs de muet à s’adapter au parlant, Blancanieves démontre que l’inverse demeure bien plus aisé. De plus, Pablo Berger ne tombe à aucun moment dans le piège de l’anachronisme involontaire. Cependant, il est certain que Blancanieves à tend à jouer de sa singularité – au 21ème siècle, j’entends – pour délaisser les simples mais indispensables bases de la mise en scène. Si quelques scènes impressionnent par la tension qu’elles dégagent, le film dans son ensemble s’avère trop peu passionnant pour côtoyer l’excellence de bout en bout. Il s’en dégage ainsi certaines longueurs quelque peu décevantes. D’autant plus que les quelques trouvailles esthétiques que l’on attribuera au long-métrage finissent par lasser, faute d’être régulièrement exploitées. En résulte un style visuel plutôt intéressant, qui repose tout de fois trop sur la beauté naturelle du noir et blanc granuleux. En conclusion, Blancanieves – s’il confirme la tendance des films de patrimoine à revenir plus nombreux dans les salles – n’a rien d’une très grande surprise en ce qu’il n’a finalement pas grand-chose d’extraordinaire si ce n’est sa carrure de film muet. Le long-métrage s’avère toutefois plutôt bon, merveilleusement mis en musique par Alfonso de Vilallonga dans une bande-originale qui donne envie de taper du pied, au rythme des pas de danse.
3,5
Publiée le 14 mars 2014
Dotés d’une superbe photographie et d’une excellente prestation des comédiens, ce film muet espagnol qui a été tourné en noir et blanc se trouve être une bien agréable surprise. L’intrigue qui s’avère surtout intéressante dans sa seconde partie est celle d’une fille de toréro qui, martyrisée par sa marâtre, se voit recueillie par une troupe de nains qui se trouve être des matadors ambulants. Evidemment et vu son titre, "Blancanieves" puise son inspiration du côté de "Blanche-Neige" ou encore du fameux "Freaks" de Tod Browning. Outre la bonne tenue de son casting et son joli atout visuel, on notera aussi une mise en scène qui ne manque pas d’élégance et qui fait d’ailleurs énormément penser à celle de "The Artist". Une très belle réussite qui a par ailleurs remporté pas moins de dix goyas en Espagne en 2013.
3,0
Publiée le 30 janvier 2013
Après "The Artist" voici un autre film muet en Noir et Blanc... Après les critiques dythirambiques dans les médias pros on ne peut qu'être assez déçu malgré toutes les qualités certaines de cette oeuvre. Le réalisateur offre là son second film après "Torremolinos" (2005). A la différence de Hazanavicius sur "The Artist" Pablo Berger ne tente pas vraiment de moderniser le Noir et Blanc, il assume le grain d'image en tournant en Super 16 afin de se rapprocher au plus près du grain des années 20. Placé le conte de Blanche-Neige dans le mileu de la tauromachie des années 20-30 est en soi une vraie originalité, l'exotisme apporte un regard nouveau ; cependant on remarque que le rapport avec le conte reste très très libre. Le film est magnifique, le Noir et Blanc a toujours un attrait aussi sublime et envoûtant néanmoins plusieurs choses font que ce film ne devrait pas mériter des opinions aussi enjouées... Au début, le second mariage arrive bien vite si on compare à l'enfant qui est toujours bébé dans les couloirs de la maternité. Lors du trépas de la grand-mère le surjeu de l'actrice est assez grotesque. Parfois très réaliste, parfois plus dans le conte le film trouve rarement le juste milieu passant d'un genre à l'autre. Mais le plus gênant, d'autant plus pour un film muet, reste la musique souvent inadéquate notamment et, surtout, lors des passages les plus dramatiques. Sinon le film est magnifique dans sa forme, un peu de freaks, de poésie, d'humour noir, et ce mélange tauromachie/flamenco qui ajoute un sel non déplaisant. En résumé ce film est loin d'être le chef d'oeuvre que veulent bien nous faire croire les professionnels de la presse, mais il ne faut pas non plus rester hermétique à un film qui sort des sentiers battus, qui ne manque ni d'audace ni de charme. Notons d'ailleurs la perfection, la sublime tristesse du tout dernier plan.
3,0
Publiée le 24 janvier 2013
Le problème avec ce film espagnol est qu'il vient beaucoup trop tard après The Artist. Il reprend la même forme (hasard ou copiage ?) : noir et blanc, muet, que de la musique et image carrée. Il y a donc un effet de surprise en moins. Par contre, l'idée de retranscrire le conte de Blanche-Neige en Espagne au début du XXè siècle et dans le milieu de la tauromachie est plutôt originale....
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-blancanieves-114677569.html
3,5
Publiée le 7 avril 2013
Le cinéma muet espagnol ne possède pas un patrimoine des plus immenses. C’est pourquoi la venue de Blancanieves, un peu moins de 90 ans après l’arrivée du parlant, a de quoi intriguer. L’histoire, c’est celle de la petite Carmen, fille de toréro paralysé, confiée à une belle-mère des plus détestables. Après une enfance tumultueuse, Carmen et devenue une très jolie femme. Prise en chasse par le majordome de la maîtresse de maison, elle manque de peu la noyade, sauvée par une troupe de nains saltimbanques. Ces derniers la recueillent et la guident inconsciemment vers son passé – qu’elle a désormais oublié, remplacé par le nom de Blancanieves… Quand l’on peut voir un peu partout Blancanieves comparé à The Artist – deux films qui n’ont pas plus à voir que deux longs métrages parlants de genres différents avec une nationalité différente –, il y a de quoi s’offusquer. Ceux qui ne savent rien du cinéma en ses premières années pourront toujours s’émerveiller à la vision de ce qu’ils considèrent comme inédit : l’audace du réalisateur consistant à ressusciter une époque déchue ne doit en rien constituer une assurance de qualité. Et pour sûr, le long-métrage de Pablo Berger n’a vraiment rien de bien extraordinaire. Si l’on devait attribuer une seule et unique qualité à Blancanieves, cela serait probablement la singularité de son aspect « adaptation » – puisque sous ses airs caliente, le film est aussi un dépoussiérage du mythe de Blanche-Neige et les 7 nains, pour la troisième fois en très peu de temps. Aussi, le charme de la joyeuse bande itinérante de nains parvient sans mal à retranscrire l’univers des années 20… La retranscription du conte se mêlant alors plutôt bien à l’Espagne des toréros, l’enjeu de Blancanieves en ressort plutôt réussi. Scénario convaincant, donc. Par ailleurs, les interprétations de comédiens sont en tous points satisfaisantes, du premier rôle au plus petit. De Macarena Garcia (belle découverte) aux sept nains en passant par l’excellente Maribel Verdu (Tetro, Le Labyrinthe de Pan). Si Singin’ in the Rain abordait avec humour la maladresse des acteurs de muet à s’adapter au parlant, Blancanieves démontre que l’inverse demeure bien plus aisé. De plus, Pablo Berger ne tombe à aucun moment dans le piège de l’anachronisme involontaire. Cependant, il est certain que Blancanieves à tend à jouer de sa singularité – au 21ème siècle, j’entends – pour délaisser les simples mais indispensables bases de la mise en scène. Si quelques scènes impressionnent par la tension qu’elles dégagent, le film dans son ensemble s’avère trop peu passionnant pour côtoyer l’excellence de bout en bout. Il s’en dégage ainsi certaines longueurs quelque peu décevantes. D’autant plus que les quelques trouvailles esthétiques que l’on attribuera au long-métrage finissent par lasser, faute d’être régulièrement exploitées. En résulte un style visuel plutôt intéressant, qui repose tout de fois trop sur la beauté naturelle du noir et blanc granuleux. En conclusion, Blancanieves – s’il confirme la tendance des films de patrimoine à revenir plus nombreux dans les salles – n’a rien d’une très grande surprise en ce qu’il n’a finalement pas grand-chose d’extraordinaire si ce n’est sa carrure de film muet. Le long-métrage s’avère toutefois plutôt bon, merveilleusement mis en musique par Alfonso de Vilallonga dans une bande-originale qui donne envie de taper du pied, au rythme des pas de danse.
3,0
Publiée le 28 novembre 2017
Blancanieves est une jolie réécriture du conte de Blanche-Neige. Pourtant le film peut ne pas séduire à cause de ses nombreux aspects vieillots : La narration est transposée dans le sud de l'Espagne, dans les années 20. Le film est tourné en noir et blanc et met en scène la tradition des toréadors, en plus de celles des foires. Et pourtant on se laisse prendre au jeu. Pas un grand film mais en tout cas joli, et un vrai exercice dans le genre.
3,5
Publiée le 16 mars 2014
Récemment le cinéma français à fait un buzz mondialement avec un très beau film muet The Artist et voici que vient d'Espagne un autre film muet qui mêle tauromachie et le conte de Blanche-Neige. Blancanieves contrairement à The Artist n'est pas un véritable muet mais plutôt un film sans paroles accompagné d'une belle musique, les 15 premières minutes sont certainement les plus belles de Blancanieves puis la partie sur l'enfance de notre petite Blanche-Neige Espagnole est émouvant surtout ses retrouvailles avec son père (hou la vilaine belle-mère aux dents proéminents) et enfin arrivé à la moitié du film on retrouve notre Blancanieves en jeune adulte et séduisante jeune fille (mais pas forcément jouée par une actrice au jeu exceptionnel) mais cette partie n'est pas la plus entraînante mises à part les dernières minutes. En fait j'imaginais Blancanieves beaucoup plus fou voire décalé, Blancanieves est finalement assez classique et même un peu sage mais avec The Arstist Blancanieves est la preuve qu'avec le talent on peut parfaitement faire de beaux films muets de nos jours.
3,5
Publiée le 21 février 2013
L'idée de transposer le comte de Blanche-Neige dans le monde de la Tauromachie des années 20 est originale, et le film est parsemé de magnifiques fulgurances. Mais contrairement à The Artist, je ne suis pas convaincu par la pertinence du dispositif (muet, noir-blanc). Bien qu'il permette parfois des images somptueuses et impressionistes, je suis persuadé que cette impression aurait pu être retransmise en couleur et avec le son. En plus, je ne sais pas si c'est la projection numérique, mais j'avais souvent l'impression d'avoir à faire à un filtre "noir-blanc" etalonné avec Adobe Premiere sur un film filmé en numérique. Ca m'empêchait d'adhérer à fond à ce que je voyais.
3,5
Publiée le 5 décembre 2015
Il s'agit d'un conte, que dis-je les contes de Grimm, revisités en N&B de façon originale. Pas de bande son, mais on le note à peine, tant il s'agit d'une ambiance poétique et irréelle!
Blanche-neige en fille de toréador, voilà qui n'est pas banal,et avant tout très espagnol, l'ambiance corrida peut ne pas plaire à tous.
Les acteurs sont bien réels, jouant avec grâce la belle jeune fille brimée, la marâtre au sourire carnassier ou les 7 nains intrépides ( dont l'un pourrait bien s'appeler Judas...).
Un objet de cinéma atypique et créatif, inclassable comme Persopolis de M. Satrapi

DVD - décembre 15
3,5
Publiée le 28 janvier 2013
Film muet en noir et blanc : 5 personnes dans la salle ! Dommage, c'est un joli film qui mérite le déplacement. Trop long quand même.La petite fille, lumineuse, m'a plus convaincue que la jeune femme.
3,5
Publiée le 3 février 2013
La transposition du conte à l'univers des toreros est tout à fait brillante et intelligente. Les acteurs sont exceptionnels. La stylisation parfois excessive gâche un peu le spectacle.
3,5
Publiée le 25 janvier 2013
Magnifique , tres original , j'aurait aimer voir une
autre fin spoiler:
spoiler:
, mais c'est du grand art.
Les meilleurs films de tous les temps
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