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landofshit0
277 abonnés
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2,5
Publiée le 7 mars 2013
Blancanieves ne m'a ni emballé ni embarqué dans sa version revisité de conte. Les images se veulent esthétisantes mais au mieux elles seront comparables à celles d'une pub Dim pour collant avec de splendides créatures filmées en noir et blanc. Et tout ces visages filmés en contre-plongée sont d’une absolue laideur. Encore une fois un film surévalué par la critique.
D'abord illustrer un conte, relire la trame d'une histoire, le myhte de blanche neige, le placer dans le sud d'une espagne vibrante de soleil, trés années 20. Joint à une histoire de torromachie (des plus scolaires), plus à une sombre vengeance d'une belle mère au coeur noir sur sa brue (là cendrillon rejoint blanche neige), plus y ajouter un trait d'amourette fort platonnique entre un nain et l'héroîne, sans oublier un rapport au père plutôt compliqué (et sa mort, torchée en 20 secondes) on ne peut pas dire que le génial cinéaste de Torremolinos 73 qui brouillait déjà les genres cinématographiques pointus, soient dans le light. Dans Blanca Nieves tout s'enchaîne à vitesse grand V et pourtant on s'ennuie et on pense furieusement au cinéma espagnol hyper illustratif (ou tout est montré avec force et subtilité) qui habituellement peuple les écrans de là bas, on pense à La mas importante de la Vida es no haber muerto de Piuctet Recuenco Torrado, au trés populeux Cocottes en Papiers d'Emilio Aragon, ou à 18 Comidas de Jorge Coira, pas moins partagé par l'horrible EVA, qui avaient tous les mêmes travers, une mise en scène graphique, ultra travaillée, qui ne tient pas la route du long métrage et s'essouffle. Même problème avec celui-ci, le manque de grâce de charme, on ne peut que regretter le Carmen de Feyder vient en grande partie du rythme moderne que propose le film, contrebalancé par une esthétique qui se vautre dans une impudique facilité (on oscille entre Wells et un film tamoul), et par un scénario dont les pirouettes incessantes font perdre raison au spectateur moyen. On se dira que les clichés volontairement mis en place se justifient en partie par l'itinéraire du conte, mais si Berger en cherche desespérement l'esprit, il en oublie la simplicité et l'accés immédiat.
Culotté toujours de faire des films muets et noir et blanc aujourd'hui. Saluons donc déjà la performance du réalisateur qui nous plonge de cette façon plus facilement dans l'époque contée. Très "espagnole", l'ambiance et l'idée de mêler ça au célèbre conte Blanche-neige sont aussi de riches idées. Malgré ça, ne n'ai pas aimé, mais attention, le film est très bon, c'est juste moi qui n'adhère pas à cette atmosphère. J'aurai certainement porté aux nues si cela s'était passé au Japon, Chine ou Corée parce que c'est plus ma tasse de thé. Mais là, comme ce n'est pas le cas... A réserver donc aux aficionados de l'Espagne.
On dirait vraiment un film realise voila pres d'un siecle.De ce cote la c'est reussi.Par contre , l'interet d'un tel film est loin d'etre evident et le scenario bien pour les hispanisant peut etre sans grand interet pour les autres.Pas evident.
Le conte de blanche neige revisité à la sauce espagnol muet et en noir et blanc. Sans doute un film de plus sur-estimé par les critiques. Les images certes sont très belles le montage est rythmé,le jeu des acteurs est juste mais à adapter le conte de Grimm connu et archi connu il n'y a pas l'âme d'une inventivité scénaristique, aucune subvertion. Ce film est en fait assez insipide même si l'emballage est très esthétique. Dommage, un bon divertissement mais juste ça...
Nouvelle incursion dans la mouvance des films muets, Le faiblard The Artist souffrait d'un vide scénaristique qui rendait l'ensemble fadasse, sans passion, sans enjeu narratif ou émotionnel. Biancenieves se raccroche à une mythologie puissante, celle de Blanche Neige mais pas que… Tout le folklore andalou est là, quelques clins d'oeil bien sentis à Cendrillon aussi. Mais force est de constater que malgré la beauté des images, le talent pour utiliser souvent à bon escient la musique, le résultat déçoit terriblement. Dans Blanche Neige, il y a une douceur, une fraîcheur, la musique enveloppante de Disney, l'intervention du merveilleux avec les gentils animaux, toute cette féérie qui vient contrecarrer la noirceur du conte pour mieux le sublimer. Ici, aucune nuance, au contraire, on force le trait à tout va, rien ne vient jamais alléger le morbide (les spectateurs ricanants se moquent des nains, même le bras droit de la méchante belle-mère au lieu d'épargner Blanche Neige essaye de l'étrangler puis de la violer… lourdeur caricaturale à tous les étages) et les clins d'oeil (Freaks entre autre) ne font qu'alourdir, qu'empeser l'atmosphère ce ce Biancanieves où pour faire ressentir la méchanceté on fait grimacer et re-grimacer des personnages puissamment édentés. A cela s'ajoute un déroulement d'une linéarité affligeante, roman photo prévisible, qui nous laisse de marbre. Décidément, la palme du dernier grand film muet revient toujours et haut la main à Sidewalk Stories !
Tout à fait d'accord avec le commentaire d'Andelle(c'est suffisamment rare pour être signalé),je serais cependant plus indulgent:malgré des longueurs certaines(rien à voir avec l'enlevé et formidable "The Artist",à plusieurs reprises on sent l'assoupissement poindre son nez)ce film opère un charme(certain)mais bon,ça manque un peu de peps quand même.
J'ai eu l'impression d'être restée de longues heures au cinéma. Je suis peut-être passée à côté, mais j'ai trouvé ce film assez ennuyeux. Pas de véritbal construction. Pas de tension. Beaucoup d'éléments inutiles qui n'apportent rien. On est ni vraiment dans le conte, ni vraiment dans le rêve, ni dans la réalité mais dans un peu de tout ça à la fois, dans un mélange qu'on nepeut pas appeler un style. Film muet ? pourquoi pas ? mais ici rien à voir avec "The artist" qui est un régal qui nous emporte du début à la fin.
Un film dont le descriptif attire l'intérêt, mais qui s'avère d'une esthétique lourdingue, d'un récit convenu et de personnages ne dépassant pas la profondeur de dessins animés pour enfant.
Blanche Neige chez les Toreros . Le postulat est séduisant, d'autant plus qu'il est réalisé à l'ancienne (pourquoi pas dirons-nous).
Hélas, l'émotion plastique fait vite place à l'ennui et les moyens mis en scène pour nous étonner nous font sombrer dans une intrigue qui ne captive jamais réellement.
A signaler toutefois la très bonne distribution féminine, toute en latinité sensuelle et la référence au monde des forains( la monstrueuse parade est-elle passée par là?)