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    Alois Nebel
    Note moyenne
    3,1
    141 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    25 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 mars 2012
    Esthétiquement très réussi. Mais impossible de parvenir à entrer dans le film et à être accroché par l'histoire. Résultat 1h20 d'ennui...
    Christian G
    Christian G

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2012
    Magnifique, digne de Valse avec Bachir & de Persepolis, merci a UGC les Halles seul cinéma diffusant ce film à Paris !!!
    Vu les navets de la semaine ....
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 mars 2012
    [...] On se porte dans la vie comme une entité éteinte. On fait quelques rêves furtifs qu'il est inutile de vouloir traverser et très vite la grande absurdité, la noirceur et les hommes repoussent l'existence d'où elle a voulu s'extirper : le néant. Alors voici les terres arides de l'horizon nocturne, la crasse odorante, les halls de gare, les bars, les vils animaux, baiseurs sans amour, les ordres hiérarchiques, les affronts et la dignité perdue. Et dire que notre solitude est encore plus grande que la réalité. Où aller ? [...]
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2012
    On est bien évidemment tenté de faire le rapprochement entre "Aloïs Nebel" et "Valse avec Bachir", LA référence du genre "film d'animation historique" (genre qui ne compte pas beaucoup de représentants, il est vrai...). Là aussi, c'est la petite histoire dans la grande qui intéresse les auteurs et la redécouverte progressive d'un traumatisme lointain effacé par le temps et zappé par la mémoire. A travers les yeux d'un Aloïs Nebel vieillissant (pendant la Révolution de Velours, avec la chute du régime communiste) puis d'un Aloïs Nebel enfant (à la fin de la 2ème Guerre Mondiale, avec l'expulsion des minorités "volkdeutsche" installées sur le territoire), on assiste aux transformations souvent brutales et douloureuses de la Tchécoslovaquie à ces moments clés de la deuxième moitié du XXème siècle. Si l'histoire est passionnante, on pourra reprocher au scénario un manque de liant entre les différents épisodes, donnant ainsi au film un aspect assez décousu, ce qui est assez gênant quand on sait qu'il s'agit de l'adaptation d'une BD fleuve, donc ni plus ni moins d'un story-board préexistant. C'est bien là le seul reproche que l'on puisse faire au film. Parce qu'au niveau animation, on le sait depuis Zeman et consorts, les Tchèques n'ont rien à envier à personne. Même si, d'après ce que j'ai compris, la technique utilisée ici est différente de celle de son lointain cousin israélien, le rendu est assez proche. Avec en plus un noir et blanc sublime, emprunté autant à l'expressionisme allemand qu'à la Nouvelle Vague tchèque, et un travail sur le son remarquable qui donnent à "Aloïs Nebel" une facture formelle de toute beauté. Un très bel objet, donc, mais dont la force visuelle nuit malheureusement un peu à celle du récit, récit qui mérite sans doute qu'on se penche d'avantage sur la BD d'origine.
    stanley
    stanley

    58 abonnés 752 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Alois Nebel est une indéniable réussite formelle. Cette nouvelle technologie, il fallait y penser, permet de rendre apparents les moindres gestes du visage qui, agrémentés de la poésie quasi expressionniste des décors, donne une évidente personnalité à ce film d'animation. Visuellement magnifique, l'usage du noir et blanc en accentue les mystères, Alois Nebel est une réussite sensorielle. Le travail sur les sons donne à la nature tchèque hivernale tout son attrait à la fois dépaysement et beauté glâcée. La neige qui tombe, la pluie violente, les feuilles des arbres voletant, voilà ce qu'on retient en priorité de ce film. Mais ce n'est pas que cela. Le fait d'avoir fait tourner de vrais personnages donnent une impression de réalité triste, émouvante voire menacante à toutes les figures de ce film. Le scénario est malheureusement imparfait comme si le montage était inabouti. Malgré sa durée (1h25), il y a des longueurs par exemple lors de l'internement du quasi mutique chef de gare, on ne comprend pas trop de quelle façon il est arrivé dans ce lieu de perversion. Malgré ces réserves, Tomas Lunak parvient non seulement à montrer les turbulences profondes et sans pathos de Nebel etmais aussi de bien décrire une époque clé de la Tchecoslovaquie en trois phases : la dictature d'état, la phase de transition et les premières désillusions. Les personnages secondaires sont bien travaillés, proches de la caricature cependant. A noter une scène choc : la longue marche de la dame pipi dans une nature proche de La balade de Narayama, vacillante et magnifique. On aurait pu la faire disparaître. Un bon film d'animation, ou bon film tout court tant les frontières entre les genres apparaissent dorénavant assez poreuses.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Un très beau film (dans tous les sens du terme) ! La technique qui consiste à appliquer du dessin "par dessus" les personnages rend vraiment service au scénario : le jeu en ombre et lumière (brouillard !) vient donner de la consistance à cette histoire au coeur de la révolution de velours.
    Un joli film sur la mémoire et la violence de l'après-guerre.

    J'ai beaucoup aimé le côté contemplatif, en plus !
    Laurent C.
    Laurent C.

    240 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Il y a des films dont l'esthétique est si envahissante qu'elle nous fait oublier l'essentiel : le récit. Le propos est évidemment magnifique mais absolument ennuyeux et incompréhensible. Heureusement le film est sauvé par la très belle histoire d'amour entre le héros et madame Pipi, qui constitue peut-être le seul intérêt de la narration.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mars 2012
    Après un travail visant à élaguer et condenser la bande dessinée qui tient sur trois volumes, Tomás Lunák, en compagnie de son scénariste Jaroslav Rudis, choisit néanmoins de conserver la gravité et la lourdeur du dessin. Articulée autour du personnage de Aloïs Nebel – signalons au passage que nebel signifie brouillard en allemand – l’histoire plutôt complexe se révèle d’une ampleur impressionnante puisque ce n’est pas moins d’un demi-siècle d’histoire tchèque qui est ici évoquée – et sur laquelle nous ne saurions trop conseiller au spectateur de se renseigner tant soit peu. En effet, les souvenirs embrumés et douloureux du vieux chef de gare s’étagent de l’épisode de l’annexion des Sudètes en 1945 avec l’expulsion des minorités allemandes à la Révolution de Velours en 1989 qui marque l’effondrement du régime communiste. Prenant place dans une région géographique de frontières et donc de brassages, Aloïs Nebel montre en substance l’impossibilité de l’oubli, la résurgence du passé et, en conséquence, la difficulté des transitions politiques. Outre qu’il est réalisé en noir et blanc, le film se révèle très sombre et neurasthénique, un théâtre d’ombres et de fantômes dans l’univers des cheminots tchèques. Aussi bien dans la gare centrale de Prague que dans les bâtiments de la police secrète, le film distille à la perfection une atmosphère lourde de suspicions et de manœuvres – les trafics en tous genres semblent ici monnaie courante.

    Au-delà de la fluidité de l’animation qui finit par la faire oublier, il faut noter un soin tout particulier apporté à la bande-son : tous les sons, du plus insignifiant (un robinet qui goutte) au plus tonitruant (un orage qui éclate déchainant les éléments), sont perceptibles et contribuent du coup à la véracité de l’ensemble. S’il semble impossible de ne pas être conquis par la qualité plastique de Aloïs Nebel, on peut toutefois émettre quelques réserves sur une trame qui peut demeurer mystérieuse ou obscure par endroits ; mais peut-être vaut-il mieux se laisser porter par l’ambiance envoûtante et le formalisme parfait.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 mars 2012
    On a envie d'encourager: c'est visuellement réussi, de bon goût, même si l'animation fait parfois de curieuses sorties de route. Hélas, on s'ennuie ferme, l'histoire est très "Europe de l'est", on s'en fout un peu, et le traitement est hyper froid. Bref, il faut arriver très en forme pour
    en goûter les qualités artistiques.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Attention, chef-d'oeuvre! Ici il ne s'agit pas seulement de "dire du bien" d'un film parmi tant d'autres. Non, il s'agit vraiment de reconnaître le caractère exceptionnel de ce film d'animation tchèque tourné en rotoscopie (de vrais acteurs dont on a capté les mouvements avant de faire surgir des dessins par-dessus la pellicule). Un procédé profondément différent de celui adopté dans "Valse avec Bachir" (des dessins, rien que des dessins) qui cependant comporte plus d'une analogie avec le film tchèque. L'intrigue? Elle est fonction - comme dans le film d'Ari Folman - de l'Histoire, la grande avec ses drames, ses horreurs, ses espoirs malgré tout. En 1989, Aloïs Nebel est chef de gare à Bily Potok, un village situé à la frontière de la Tchécoslovaquie et de la Pologne. Peu de distractions dans cette région montagneuse et pluvieuse. A part les fiches horaires des trains, il ne se passe rien dans la vie d'Aloïs. Et pourtant le brouillard ("Nebel" en allemand) va s'emparer progressivement du cerveau du chef de gare jusqu'à le conduire à l'asile psychiatrique où on le remettra d'aplomb tant bien que mal avant qu'il ne soit affecté à la gare centrale de Prague où il découvrira un amour tardif. Ce brouillard a pour origine un profond traumatisme lié à l'expulsion des Sudètes de Tchécoslovaquie après la défaite allemande en 1945 et aux drames humains qu'elle a engendrés. Mais le brouillard traverse d'autres zones de turbulence de l'Histoire tchèque: le communisme, l'invasion soviétique, avant que n'arrive la Révolution de velours et que Vaclav Havel ne soit salué comme un héros. C'est dire que ce film, inspiré d'une bande dessinée, évoque une Histoire tourmentée, douloureuse, qui a bien de quoi susciter des brouillards chez les individus. Ajoutons que le film est d'une beauté saisissante: le noir et le blanc pour dire l'essentiel et qui, souvent combinés, donnent les gris les plus nuancés et les plus poétiques.
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