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    Petit Vampire
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Petit Vampire" et de son tournage !

    L'univers Petit Vampire

    Petit Vampire est à l'origine une série de bandes dessinées écrite et dessinée par Joann Sfar, publiée chez Delcourt de 1999 à 2005, puis chez Rue de Sèvres depuis 2017. Elle a donné lieu à des romans jeunesse, un jeu de société, une série d'animation et désormais un long-métrage.

    Les origines du Petit Vampire

    Le scénario est une transposition fidèle des trois albums qui racontent les origines du Petit Vampire : Le Serment des Pirates, La Maison de la terreur et On ne joue pas avec la vie. En réalité, ces albums n’ont pas tout à fait été adaptés : ils ont été écrits d’emblée pour le projet du film.

    De l'autobiographie au fantastique

    Joann Sfar a été bercé très jeune par le cinéma d'horreur et fantastique grâce à son grand-père qui lui offrait des revues qui y étaient consacrées : « J’ai donc eu le plaisir de baigner dans un univers de créatures qui me convenait parfaitement ». Le décès de sa mère, alors qu'il n'a pas quatre ans, le pousse à se construire un imaginaire dans lequel les morts peuvent parler. Une fois devenu adulte et auteur de bandes dessinées, les éditions Delcourt lui demandent de réfléchir à un récit spécifiquement destiné aux enfants : « Je leur ai proposé ce petit vampire qui était à la fois issu de mes rêves, de mes jouets et des choses que j’aimais quand j’étais petit, mais aussi de mes souvenirs d’Antibes, où étaient installés mes grands-parents, qui m’ont pratiquement élevé ».

    Références

    Joann Sfar a glissé dans le film des références à des films et des BD d'horreur : « Par exemple, quand Michel va se réfugier dans les marais, j’ai inclus à la fois la Swamp Thing d’Alan Moore, la Créature des Marais (l'Homme-Chose) qu’a fait Marvel en « s’inspirant » de Swamp Thing, et L'Étrange Créature du Lac Noir d’Universal. Et quand la porte de la maison s’ouvre, j’ai fait apparaître plein de créatures du cinéma bis des années 60, comme celles qui figuraient dans le livre d’Alain Schlockoff, Cent Monstres du Cinéma Fantastique ». La maison hantée du Petit Vampire s'inspire du jeu de rôle des années 80 L’Appel de Chtulhu, auquel jouait Sfar quand il était enfant. L’autre référence, ce sont les posters réalisés dans les années 60 par Disney sur l’attraction du Manoir Hanté, The Haunted Mansion : « Quand Walt Disney a créé ses parcs, il a fait appel aux meilleurs dessinateurs de ses équipes d’animation, et les illustrations préparatoires de ces attractions sont absolument éblouissantes ». Le réalisateur a aussi été très marqué par Frankenstein Junior ainsi que par les maquettes horrifiques de la marque américaine Aurora.

    Changement d'animation

    Petit Vampire devait à l'origine être en 3D, alors que le producteur américain Eli Richbourg, fidèle collaborateur de Joel Schumacher décédé en 2013, était attaché au projet. Joann Sfar raconte : « Il était alors question de faire ce film en 3D, dans les standards de Pixar ou des autres studios nord-américains, puisque tout le principe de Petit Vampire consiste à parler de sujets essentiels et de choses graves, mais avec un dynamisme qui fait que tous les gamins vont y trouver leur compte ». Si le processus outre-Atlantique est allé assez loin, l'équipe s'est rendue compte que le budget n'était pas suffisant pour une 3D ambitieuse et a décidé de repartir sur de l'animation 2D.

    Magical Society

    Premier Vampire est le premier des films issu de la collaboration entre Joann Sfar et le producteur Aton Soumache. Ensemble, ils ont fondé le studio Magical Society. Une soixantaine de personnes y travaillaient à temps plein pendant le Petit Vampire. Entre les productions, la société emploie une équipe permanente d’une vingtaine de collaborateurs parmi lesquels il y a des graphistes, des auteurs littéraires, des scénaristes, des producteurs, une coordinatrice de production... Une dizaine de projets fantastiques à la fois sont développés, aussi bien en 2D qu'en 3D ou en prises de vues réelles, avec l'ambition de s'inscrire dans la même veine que les travaux de Tim Burton et Guillermo del Toro.

    Du cinéma d'animation au live action et inversement

    Joann Sfar s'est illustré aussi bien dans la réalisation de films d'animation et que celle de longs-métrages en prises de vues réelles. Passer de la bande-dessinée à la mise en scène avec Gainsbourg (vie héroïque) a été plus facile que de faire Le Chat du rabbin : « le dessin d’animation a très peu de choses en commun avec le dessin de BD : il est tout entier inscrit dans le mouvement, alors que le dessin fixe de BD a besoin d’être construit case par case et posé avec des os, des muscles, et n’en fait pas le même usage. Cet apprentissage très compliqué a duré pendant les 5 ou 6 ans de la production du Chat du Rabbin. Il m’a permis de me préparer pour éviter de faire les mêmes erreurs sur Petit Vampire ».

    Le travail avec les acteurs

    Durant le processus de pré-production, Joann Sfar a tout d'abord raconté toute l'histoire aux animateurs puis il leur a constitué une base de travail en filmant, maquillant et grimant des comédiens et des cascadeurs qu'il a filmés pendant une semaine. L'équipe de Dominique Fouassier, grand cascadeur, a participé à l'aventure. « En dirigeant ces acteurs et ces cascadeurs, j’avais non seulement besoin de leurs performances, de leurs actions, mais je voulais aussi leur emprunter des choses de leurs morphologies, de leurs façons d’être ou de se battre », explique le réalisateur. Cette collaboration étroite avec les comédiens a aussi été un moyen pour lui d'éviter à tout prix le jeu des films d'animation américains qu'il qualifie de « stéréotypé ».

    Un maquilleur venu du cinéma d'horreur

    Olivier Afonso, maquilleur effets spéciaux sur des films comme La HordeLivide et Grave, et réalisateur de la comédie horrifique Girls With Balls, a mis au point des prothèses pour le Capitaine des Morts et Gibbous. « Grâce à cela, le comédien qui jouait la gestuelle du personnage a pu faire ses cascades en portant une grande tête en latex. Cela nous a beaucoup aidé à comprendre et surtout à voir comment on pouvait bouger quand on a une énorme tête de lune » explique Joann Sfar.

    Le générique

    Joann Sfar a fait appel au studio La Cachette, qui a notamment travaillé sur la série Primal de Genndy Tartakovsky, pour réaliser le générique de Petit Vampire. Il leur a demandé de s’emparer de ses personnages, de changer leur style graphique pour le transformer en celui utilisé par les frères Fleischer dans les années 1930 pour les cartoons de Betty Boop, puis de les montrer en train de voyager tout autour du monde : « Je leur ai dessiné des petits storyboards, nous nous sommes documentés, et ils ont fait cela magnifiquement. »

    Sous le parrainage de Guillermo del Toro

    Le nom du cinéaste mexicain est cité dans les remerciements du générique de fin. Lui et Joann Sfar se sont rencontrés à l'époque de Gainsbourg (Vie Héroïque) et c'est le premier qui a présenté au second David Marti et Montse Ribé, du studio DDT, qui se sont occupés des maquillages spéciaux de Petit Vampire. « C’est un des plus grands fans de BDs que l’on puisse imaginer : il connaît tout, y compris les moindres BDs underground qui paraissent partout dans le monde. Je ne travaille jamais sans lui demander des conseils », raconte Sfar.

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