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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 8 juillet 2021
7 jours à la Havane est une compilation de sept histoires courtes chacune ayant son propre réalisateur et son ou ses propres personnages. Les deux premières histoires semblaient mener le film dans la bonne direction mais ensuite tout s'est écroulé. Certains éléments tentent de relier certains des jours mais la structure globale de la narration du film finit par être un désordre incohérent. Je pensais que toutes les représentations clichées de Cuba feraient défaut mais ce film n'apporte presque rien de nouveau. C'est surtout une soirée gaspillée pour un film que je ne reverrai surtout pas...
Ben c’est moyen, c’est bien beau de filmer La Havane sous 7 angles différents, mais ça ne suffit pas pour faire un bon film. Gaspar Noé relève le niveau, mais ça reste mal écrit. D’autre part la mise en scène est sympathique, de même pour l'éclairage, les couleurs et les lumières. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Un portrait de La Havane composé de 7 courts métrages réalisés par 7 réalisateurs : "El YUMA" réalisé par Benicio del Toro - 4* TB. Teddy, Un jeune américain (un YUMA), acteur de Cinéma, fait un stage à la Havane. Avec Angel, son chauffeur de taxi, il visite la Capitale. L'humour domine ce premier format court superbement réalisé. Il nous offre de belles images, de jolies cubain(e)s (ou pas) et de la musique. Rituel 2.5*, Court métrage réalisé par Gaspar Noé. Un film sans dialogues, très sombre au sens propre comme au sens figuré. Un rituel est appliqué à une jeune fille pour la purifier ? de ses tendances sexuelles ? La Fuente (La source) 3.5*. Cette comédie émouvante et drôle, signée Laurent Cantet, est centrée sur un dimanche religieux. Le dévouement et l'entraide des cubains fait plaisir à voir. Le pitch : Marta, jouée par la très convaincante Nathalia Amore, à reçu un message de la Vierge Marie. Jam Session réalisé par Pablo Trapero - 4* TB Emir Kusturica arrive au festival du cinema de La Havane. Pablo Trapero nous offre un agréable moment musiacal et de jolies images. Il dresse un portrait peu glorieux mais sympathique du fantasque réalisateur Serbe. Dommage que les dialogues Serbes ne soient pas sous-titrés.
Comme souvent dans ce genre de production, on est déçu par l'inégalité des chapitres. Certains sont franchement rasoirs, tandis que d'autres parviennent à nous surprendre par une chute quelque peu travaillée. Aucun cliché ne manque à l'appel, que ce soit le rapport de rejet-fascination avec les Etats-Unis, l'imaginaire autour de Castro en encore la place majeure occupée par la religion. La quasi-absence de lien entre les scènes est regrettable, le film aurait beaucoup gagné en intérêt.
J'ai trouvé cette série de courts métrages fantastique. Même si ils sont inégaux, vous avez envie d'y être. Certains critiques parlent de stéréotypes ... la musique? la débrouillardise? la fête? l'insouciance? Mais c'est Cuba?!
Mis à part la première histoire, qui parvient à maintenir un minimum d'intérêt du début à la fin, les six autres ne m'ont pas véritablement passionné. La plupart des réalisateurs n'ont rien à raconter, et pire, rien à montrer sur la capitale cubaine. Mon impression reste donc très mitigée.
L'alcool tombe à flot et la musique domine l'ambiance festive de la ville. La nuit qui apparaît n'arrête pas ces corps qui se mélangent dans des danses devenant de plus en plus intimes. Bienvenue dans La Havane, la capitale cubaine. Sélectionné dans la catégorie « Un certain regard » au festival de Cannes, 7 jours à La Havane est un film à sketches écrit par sept réalisateurs différents reprenant chacun un jour de la semaine. On s'attend à une vision hétéroclite de cette province avec des thèmes différents à chaque changement de cinéaste. Nos attentes vont être comblées : l'amour, la musique, la religion ou le rêve de réussir et de s'enfuir sont autant de sujets traités par ces artistes. Au centre de ces fragments de vie, il y a Elia Suleiman qui réalise l'épisode le plus singulier (Diary of a Beginner), doté d'une mise en scène fixe et très géométrique qui ne laissera personne de marbre. On sent la patte de chaque réalisateur avec les fameux plans-séquences de Trapero (Carancho), ou l'ambiance surréaliste et envoûtante de Gaspar Noé (Enter the Void). Mais le plaisir de reconnaître tel ou tel metteur en scène fait paradoxalement tomber 7 jours à La Havane dans le piège difficile à éviter du film à sketches : l'inégalité des courts métrages. Certains sont assez bons mais d'autres ont vraiment peu d'intérêt (Dulce amargo notamment). Avec l'intégralité de la semaine, on ne se rend pas forcément compte du désir à consacrer à La Havane un film intégral, car l'ensemble de l'oeuvre demeure incomplète et manque de densité, ainsi que de points de vue pertinents. Le résultat est donc en deçà de nos attentes, d'autant plus que l'idée de base était très bonne, sur le papier seulement...
Pas grand chose de positif à retenir de ce film à sketchs,cette fois composé de 7 courts-métrages présentant chacun un jour différence de la capitaine de Cuba. "7 jours à la Havane" s'engonce dans les pires stéréotypes sur le peuple cubain. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Benicio Del Toro dont le segment est le plus divertissant,parle forcément des Trapero nous emmène,comme c'est attendu,dans un club de jazz avec Emir Medem suit une jeune Cubaine écartelée entre son pays et l'aventure étrangère. Elia Suleiman, stoïque,fait le parallèle inévitable avec Fidel Castro. Gaspar Noé,épileptique,va du côté de l' Carlos Tabio parle du quotidien d'une famille locale. Enfin,Laurent Cantet ajoute une touche sociale à une histoire d'hommage à la Vierge. Que des images qui feraient le bonheur d'un Office du Tourisme,mais qui n'ont rien à faire au cinéma,si ce n'est pour remplir la pompe à dollars et tenter d'imiter les explorations collectives plus réussies de Paris et new York.
A part le dernier sketch de Laurent Cantet, ces courts métrages sont d'une nullité affligeante. La pauvreté et le manque d'originalité des scénarios sont catastrophiques. On a du mal à croire que des cinéastes de l'envergure de Pablo Trapero et Benicio del Toro aient réalisé de tels navets. Tous ces sketchs, à part le dernier, donnent l'impression que Cuba ne serait peuplée que de musiciens, de barmen et de femmes légères. Cette accumulation de clichés paresseux est tout simplement honteuse et insultante pour le peuple cubain.
Un très bon film sur Cuba. Certes qq stéréotypes mais tout ceux qui sont allés à Cuba s'y retrouveront. Un conseil : ne pas lire les critiques presse publiées sur allociné !
7 court-métrages assez inégaux mais qui racontent avec une certaine beauté la vie dans cette ville qu'est Cuba. Le film peut se révéler pour certains un peu long, mais si vous rentrez tout de suite dedans et comprenez ce qu'on veut faire passer comme message, le film ne paraît pas si long que ça. La beauté de ce film réside dans le fait de montrer comment Cuba est changeante mais toujours ancré dans certaines traditions et certaines croyances, comment elle peut influer les étranger en bien ou en mal, créer l'émerveillement ou l’incompréhension. Dommage que certains paraissent moins bien que d'autres et que le dernier, malgré le message fort sur la place de la religion a Cuba (pour une simple vision de grand-mère sur la vierge plusieurs dizaines de personnes se rassemblent pour l'aider sans rechigner) , paraisse plus long que les autres...
Que les différentes histoires n'aient qu'un infime lien entre elles n'est pas très grave puisque c'est le principe de ce genre de film. Qu'elles soient de qualité très inégale c'est plus regrettable.
...Le film collectif est un exercice particulier engendrant souvent autant de segments réussis que de ratés (cf. Paris, je t'aime ou New York, I love you). 7 jours à La Havane ne déroge pas à la règle. Sur les sept courts métrages, j'ai beaucoup aimé les trois premiers. Réalisés respectivement par Benicio del Toro (avec Josh Hutcherson), Pablo Trapero (Jam Session avec Emir Kusturica) et Julio Medem (La tentacion de Cecilia avec Daniel Brühl). Un peu moins les quatre derniers... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-7-jours-a-la-havane-115008997.html
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/07/7-jours-la-havane.html
Ah quel dommage ! J’étais tellement motivé par ce film ! Réunir 7 réalisateurs (tous plutôt intéressants) autour de la capitale cubaine pour faire un film « à la Paris, je t’aime ou New York, I love you » était très prometteur ! Et bien 7 jours à la Havane souffre énormément de son principe fédérateur. Oui, les films à sketches peuvent être très inégaux mais Paris, je t’aime s’en était très bien sorti à l’exception d’un ou deux courts métrages qui cassaient le rythme. Ici, c’est beaucoup plus compliqué. Le segment qui m’a le plus intéressé et celui de Gaspard Noé qui fonctionne comme un court métrage très indépendant du reste du film. Il traite de l’homosexualité féminine et de sa reception dans un univers très religieux, entre religion catholique et le vaudou, appelé à Cuba « Santeria ». En effet, une jeune fille retrouvée au lit avec une autre jeune fille est emmenée par ses parents dans une sorte de marécage où elle subit un rituel étrange. Le film est très beau et très poétique et également très silencieux. À part les incantations du chamane, il n’y a que les bruits du marécage et de sa faune. A l’exception de ce court très intéressant, le reste du film est très inégal. Outre un Elia Suleiman en Tati contemporain très drôle dans son mutisme (mais qui répète la formule jusqu’à épuiser) ou un Emir Kusturica alcoolique touchant, le reste est bavard et incertain. Sans compter l’inutile et mauvais segment de Laurent Cantet, qui présente un personnage principal insupportable qui demande à ce qu’un bassin soit construit pour sa vierge Marie, qui lui serait apparue en rêve… Et les voisins tous en cœur s’empressent de réaliser chaque détail de son rêve, du bassin aux peintures en passant par la robe jaune qu’elle se doit de porter… Beau ? Non, insupportable. En un mot, vivement une édition DVD permettant de séparer ses courts qui gagnent parfois à être vus… mais pas tous !