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Hotinhere
545 abonnés
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3,0
Publiée le 29 décembre 2021
Un mélodrame complexe et délicat mais pas dénué de clichés et plombé par une deuxième partie qui se casse la gueule, dans une culture indienne régit par les rapports de classe et par le poids des conventions sociales, doublé d’une sublime carte postale de l’Inde, et illuminé par la présence pleine de grâce de Freida Pinto. 3,25
Partagé sur l'ensemble du film car il y a des points forts et des points faibles et pas une linéarité et cohérence d'ensemble. En point négatif principal, le scénario qui devient vite languissant et répétitif pour ce thème que l'on comprend très vite d'amour quasi impossible qui passe par les étapes de l'attirance, le coup de foudre même mais avec le sentiment de vouloir ce qui est différent puis la passion amoureuse et la vie en couple suivie de la lente d'échéance vers une relation biaisée qui se transforme en rapports sexuels et quasiment esclavage sexuel. Le principal obstacle à cette liaison durable et romantique est la différence sociale et ici renforcée par la différence de caste car on est en Inde où cela régit la plupart des rapport humains et sociaux. Différence également entre milieu urbain et rural d'une province indienne avec d'un côté la modernité, l'occidentalisation et l'anonymat des grandes métropoles et le milieu rural, provincial avec des usages, coutumes, interdits très présents, traditionalistes. Difficile de voir dans ce film l'adaptation de Tess en Inde ce qui est la volonté du réalisateur mais peu importe le film existe sans cela. Au delà de ces points négatifs et de lenteurs le film met en lumière et en beauté la sublime et talentueuse Freida Pinto dans un rôle de jeune paysanne ou sujet de caste inférieure et modeste rurale tombant amoureuse et dépendante d'un riche jeune indo anglais héritier d'un riche propriétaire d'hôtels de luxe en Inde. Coup de foudre, attirance uniquement physique, désir de posséder ce que l'on a pas comme un trophée, difficile de cerner précisément le point de départ qui va néanmoins se transformer en amour fusionnel et s' épanouir du moins un temps dans la grande ville de Bombay. Puis on sent une sorte de lassitude s'installer dans les sentiments amoureux du jeune homme et avec le retour à la province indienne rurale, une relation qui devient cachée, interdite, ambiguë et même perverse, la jeune femme n'étant plus qu'une chose, une esclave sexuelle. Freida Pinto interprète remarquablement avec grâce, subtilité, sensualité et talent cette femme assez passive qui subit surtout les événements, aveuglée par le mythe du prince charmant et jamais vraiment installée dans cette relation difficile par la différence sociale. Du coup le final est particulièrement étonnant et dramatique. Autre point fort du film, les formidables images de l'inde, images qui nous placent vraiment en immersion de ce qu'est la plus grande partie de l'inde très différente du faste et décorum bollywoodien. On voyage beaucoup avec ce film et Freida Pinto est belle, émouvante, avec une destinée dramatique et romantique.
Tel est mon ressenti sur se film, je l'amènerai vers un film à suspense.
Parce que je me demandais quand est-ce que se romantisme va tourner au drame. C un film sur l'honneur et la morale. Jusqu'à ce que tout les secrets à été révélés tout à changer.
Jay n'a pas compris que Thrishna ne lui a pas fait assez confiance concernant qu'elle s'est fait avorter et elle de son côté ne pensait pas au fond pouvoir vraiment livrer son âme a cette homme qu'elle aimait avec passion . Suite à cette révélation trishna n'a pas reçu l'honneur de cette passion, Jay ne lui a pas ramener le collier et il ne s'est pas engagé auprès ses aînés pour elle. À partir de là il la garde pour s'amuser, comme avec un objet. Thrishna désapprouve de plus en plus ses rapports de soumission venant de l'homme qui l'aimait.
Et quand elle est retournée dans son pays son père demandait où est ton mari et finalement il à conclue que Thrishna était devenu courtisane pour les entretenir.
Au fond Thrishna s'attendait comme bcp de femme à se marier.
Film sur la morale, l'honneur, la classe social, le rapport de force, et le pardon qui n'a pas su se faire suite à cette révélation, et c'est à partir de là toute la tristesse de ce film.
Bon film, pour le moins réaliste. Ce film relate la culture indienne, la pauvreté omniprésente dans ce pays. On ne s'attend pas du tout au dénouement de l'intrigue. Excellent retournement de situation. Je conseille vivement.
Assez terrible comme film. La fin est très forte. On ne s'y attend vraiment pas. Je n'aime pas trop le jeu des acteurs que je trouve un peu léger mais l'ensemble est vraiment pas mal
C'est un bon film, une sorte de roméo et juliette indien ... Après je pense pas que ca restera gravée dans ma mémoire, car ce film ne traite rien !! pourtant ca dure 2h du coup on a droit à des longueurs ennuyante
On reste sur sa faim, on comprend pas pourquoi le sujet et traité aussi superficiellement Les 2 acteurs principaux sont tres beaux et bons ce qui rend le film attrayant
Freida Pinto nous confirme après Slumdog Millionaire et Miral son talent d'actrice et sa sensualité. Elle retourne pour Trishna dans son pays d'origine, jouer cette femme prise au piège des sentiments et des conventions sociales. Le scénario est recherché, avec des scènes fortes dans une mise en scène dépaysante. Michael Winterbottom a largement gagné son pari !
c'est vrai que ça manque de profondeur, et qu'on se demande une bonne partie du film où veut en venir le réalisateur, dommage jugent les critiques professionnels, alors que je dirais plutôt que le réalisateur nous montre la vie, la beauté interieure et les aspirations d'une femme en Inde, soumise aux traditions, parfaitement. Il y a de plus l'atmosphère des multiples facettes de l'Inde, qui à mon avis donne à elle seule une bonne raison de voir ce film, tant c'est ... l'Inde !
Thrishna est un film perdu entre le style anglais et bollywood. Le problème vient du fait qu'il ne prend pas forcement du meilleur des deux. On se retrouve donc avec une histoire d'amour à l'indienne sans l’exotisme des chansons et des chorégraphies mais traité à la sauce occidentale avec tout un travail psychologique autour du personnage principal et ce qu'elle vit. L'interprétation de Freida Pinto est tout à fait juste et n'est pas à mettre en défaut, l'envie de connaître de devenir de Trishna est bien présente, mais le tout manque cruellement d'ampleur. J'ai eu l'impression d'errer avec l'héroïne, sans trop savoir où aller jusqu'à la fin qui m'a laissé l'étrange sensation de ne pas savoir si j'avais ou pas passé un agréable moment.
Un peu d'appréhension en allant voir ce film mais c'est un agréable moment que l'on passe malgré la tristesse du scénario éclairé par la beauté de Freida Pinto. De magnifique paysage de l'Inde que ni Slumdog millionnaire et ni Indian Palace n'avaient su nous montrer.
une histoire d'amour bancale, qui finira mal. rien de neuf sous le soleil de l'Inde d'aujourd'hui. le traitement, par contre est moderne, on a même droit à des scènes de "lit". Frida Pinto porte ce film sur ses frêles épaules, et le porte bien. ajouter à ça les images dépaysantes de l'Inde, ses couleurs, son chaos, et ses traditions rétrogrades, et vous obtiendrez un film divertissant. c'est déjà pas mal.
Une transposition de "Tess d'Urberville" dans l'Inde d'aujourd'hui tout à fait dépaysante, trop même parceque M.Winterbottom délaisse un peu trop l'histoire pour nous balader à travers l'Inde... Mais l'histoire de Trishna est assez bouleversante pour nous émouvoir et nous toucher et nous faire prendre conscience qu'il y a encore bien des inégalités à changer... Freida Pinto est très belle et les scènes finales sont un déchirement !!
Michael Winterbottom, cinéaste prolifique et touche-à-tout, est-il un dilettante ultra doué qui ne fait qu'effleurer les thèmes, par paresse, sans se donner la peine de les approfondir ? Au vu de sa copieuse filmographie et de Trishna, adaptation libre de Tess d'Urberville dans l'Inde d'aujourd'hui, la tentation est grande de répondre : Yes, Sir ! Comment expliquer alors, sinon par une certaine perversité cinéphilique, le coupable plaisir que l'on prend à regarder ce film étrange, mélange invraisemblable de réalisme social et de glamour bollywoodien, très esthétisant et abondant en cartes postales chatoyantes du Rajasthan et de Bombay ? L'art du montage "cut" de Winterbottom est très au point, avec des scènes systématiquement trop courtes, jouant sur la frustration. Le cinéaste s'attarde en revanche sur la beauté des paysages et la photogénie de ses interprètes. Freida Pinto, personnage mystérieux et passif, est littéralement sublime. Il est légitime de se demander si Trishna ne tient pas davantage du dépliant publicitaire et touristique que du film de fiction. Ceci assimilé, pourquoi donc ne pas se laisser aller à la jouissance de l'oeil au détriment de l'esprit ? Allez, juste pour une fois !