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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 novembre 2016
J'adore les films qui sont tournés dans un pays étranger, nous permettant de découvrir une autre culture. C'est pour cette raison que je me suis décidée à regarder "Trishna" avec la magnifique Freida Pinto à l'affiche. Je suis assez sceptique en sortant de ce film. D'un côté, on découvre la culture du Rajasthan et la culture indienne de manière générale. En revanche, sur l'histoire d'amour entre Trishna et Jay, j'étais réellement déçue par le film. Je reste un peu sur ma fin, d'accord pour la symbolique mais finalement certaines scènes sont horriblement longues, d'autres me paraissent inutiles spoiler: (par exemple le gars qui produit les clips de danse, je n'ai pas vraiment compris l'utilité de son personnage dans le film) .
En revanche, la fin du film, je l'ai trouvé assez intéressante. spoiler: On peut se demander si elle commet ce geste à cause du meurtre de Jay ou bien parce qu'en fin de compte, elle n'arrivait pas à trouver sa place.
Pour résumer, c'est un film pas mal, mais je n'ai pas vu un grand film néanmoins.
Très franchement, c'est pas terrible ... L'"exotisme" des décors (qui passent par une revisitation obligée de tous les clichés, de la visite du temple jain aux danses de Bollywood) ne suffit pas à masquer le manque d'épaisseur des personnages et la complète incohérence de leur évolution. On ne comprend pas du tout pourquoi Jay passe d'amoureux prévenant à salaud de première catégorie (mis à part qu'il semble fumer de plus en plus ....), ni pourquoi Trishna ne voit que la violence extrême comme moyen d'échapper à une situation qui lui est désormais insupportable. Qui plus est, les retournements de situations frisent le ridicule et le téléphoné complet. Toujours visibles pour ceux qui ont la nostalgie de l'Inde, cependant ....
Ce film aurait pu être bien mais il y a trop de longueurs... le réalisateur s'éternise sur des détails complètements inutiles. Ceci dis ce n'est pas très grave mais là ou le bât blesse c'est que la première partie du film est trop romantique et la deuxième partie vire au drame trop brutalement. Et personnellement je n'ai vraiment pas compris pourquoi le réalisateur a souhaiter passé si brutalement d'un extrême à l'autre... ce qui de plus rend le rôle de Jay complètement illogique, on ne dirais plus la même personne dans la deuxième partie du film. Concernant les acteurs on retrouve une Freida Pinto toujours aussi belle mais vraiment pas au somment de son art contrairement à Riz Ahmed qui lui joue très bien. Pour rattraper tout ça vous aurez droit à des décors magnifique, de très belles images et une bande son typique mais agréable. En conclusion, c'est vraiment du gâchis, ça aurait pu être une belle oeuvre, dommage.
Film déconcertant de la part d'un réalisateur comme Michael Winterbottom, même si le côté documentaire du début du film lui va à ravir. C'est loin d'être inintéressant mais on ne voit pas immédiatement où le réalisateur veut en venir, surtout avec cette fin dramatique...
Le pays des éléphants continue d’inspirer les cinéastes puisqu’après l’Indian palace de John Madden, c’est maintenant Michael Winterbottom qui nous fait profiter des charmes de l’Inde. Il y a aussi la belle Freida Pinto qui reste toujours un plaisir pour les yeux mais cette héroïne manque de caractère. Il n’y a que l’évolution du personnage de Jay qui donne un peu d’intérêt et qui permet d’éclaircir une scène clé du film. Trishna c’est donc le récit d’une relation complexe où se mêlent passion, violence, déception mais aussi l’espoir d’une vie nouvelle. A défaut de réellement nous passionner, il vous donnera au moins l’occasion de découvrir de jolis paysages
bof, bof, bof, assez ennuyeux que cette passion amoureuse à l'indienne qui vire au mélodrame. Si les paysages sont superbes, le parcours de l'Inde rurale et moderne bien définies, on reste sur sa faim avec cette romance impossible entre deux individus de castes opposées. Les acteurs sont assez bons mais la mise en scène est ratée : que de plans et séquences qui se suivent et qui n'ont aucun lien entre eux. C'est long, c'est lent et heureusement que les musiques de Bollywood sont là car j'a faillii m'endormir plus d'une fois. Décevant même si....
Un film de Michael Winterbottom, réalisateur anglais protéiforme, ne se jugeant pas dans l'absolu mais par comparaison, disons que celui-ci est aussi bien photographié que "Genova" et infiniment moins sulfureux que "9 Songs". Les séances de Kama Sutra sont réfrigérantes et expurgées de tout pollen enivrant (pour cause de clause au contrat de la ravissante Freida Pinto ?). Quant à la référence avec Tess d'Uberville, le prétexte littéraire, constatons que Winterbottom ne s'est pas hasardé dans une adaptation fidèle du roman de Thomas Hardy, comme pour "Jude", mais s'en est très librement inspiré c'est à dire que son film ne présente aucune ressemblance ni aucun rapport avec le livre. En résumé, un exercice de style de "série B" construit à partir d'un certain nombre d'éléments de la "série A" où seule la bande son (scores de Trivedi et Shigeru Umebayashi, tubes booliwoodiens...) est réellement excitante.
2 intérêts seulement à ce film: le beau voyage en Inde, du Rajasthan à Bombay comme si on y était, et surtout le charmant Amehd Riz. Pour le reste, l'histoire est bien banale et ne présente pas beaucoup d'intérêt.
Ce film n'était pas le film que j'attendais. C'est comme-ci le réalisateur avait tracé son chemin sans vraiment savoir où il allait.
En effet, tout d'abord, le langage, le dialogue est pauvre, parfois bas et sans finalité certaine. Certes les personnages sont beaux, le jeu est bien fait, mais on n'entend pas beaucoup Trishna (Freida PINTO).
J'ai été qd même assez déçue, on dévalorise un peu trop les femmes. Pas d'amour, pas de sentiment. L'attitude des acteurs est "fade". La fin est précipitée. L'actrice fait preuve d'un sang-froid indiscutable mais on voit s'enchaîner des scènes trop poignantes, et pas très agréables à voir. Elles s'enchainent tout d'un coup, je ne vois pas trop l'intérêt. Enfin, on ne comprend pas trop pourquoi, l'esprit de son conjoint dont elle croît qu'il l'aime, tourne autant à la dérive vers la fin du film.
Le britannique Michael Winterbotton semble se perdre davantage film après film. Son dernier opus ne va hélas pas contredire cette désolante habitude tant sa vision caricaturale, très proche du dépliant touristique, de l’Inde est proche d’être totalement affligeante. Il nous épuise avec une avalanche de plans ne durant que quelques secondes, empêchant de s’intéresser au parcours compliqué de la jeune Trishna dont la passivité et l’apparente soumission portent en elles le drame qui ne manquera pas de survenir. Entre l’accumulation des scènes qui ambitionnent d’offrir un état des lieux exhaustif du pays (la campagne, la ville, les miséreux et les privilégiés) et le personnage terne et lisse de Trishna, conservant la même attitude quoi qu’il lui advienne, il apparait à peu près impossible de s’intéresser à ce film raté et bancal.