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    Trishna
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    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Freida Pinto et Riz Ahmed se retrouve après "Or Noir" de Jean-Jacques Annaud dans un film du très inégal Michael Winterbottom, ce dernier étant capable du pire ("9 songs") comme du meilleur (dernièrement "The killer inside me"). Avce ce film inspiré du roman "Tess d'Uberville" de Thomas Hardy retranscrit du 19ème siècle à aujourd'hui, relate une histoire d'amour entre une jeune femme pauvre et un riche jeune homme... Très vite attiré par la jeune femme il l'engage dans son hôtel , ce qui favorise évidemment la séduction du jeune fils de riche. Mais tout aussi vite le jeune homme change et instaure une relation de soumission sexuelle avec, ce qui reste, sa subalterne... Sorte de mixte entre "Roméo et Juliette" avec "La secrétaire" (2003) de Steven Shainberg à la différence près que Winterbottom n'assume jamais sa thématique. Alors que le romantisme dévie vers une relation perverse le film, lui manque toujours de cynisme et d'érotisme, ingrédient pourtant nécessaire pour comprendre la fin du film. Car tel quel la fin est ainsi très peu plausible, voir peu compréhensible ; il suffsait pour elle de partir tout simplement, elle n'est nullement prisonnière. Le réalisateur manque d'audace et ne traite jamais son sujet à fond. Malgré une histoire pleine de promesse et ambitieuse ce film râte entièrement sa cible.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 354 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2012
    Michael Winterbottom est un cinéaste qui une fois sur deux déçoit, comme en atteste sa filmographie, alternant déceptions (Code 46 - 2003 , 9 Songs - 2005 & The Trip - 2011) et réussites (The Road to Guantanamo - 2006 , Un cœur invaincu - 2007 & The Killer Inside Me - 2010). Cette fois-ci, en adaptant le roman "Tess d'Urberville" de Thomas Hardy (publié en 1891 et déjà adapté au cinéma en 1913, en 1924 et en 1979 par Roman Polanski), le réalisateur anglais en restitue un drame romantique aux relents de téléfilm. Bien qu’il ne dure à peine 110 minutes, le film s’avère très rapidement lassant, faute d’avoir eu une mise en scène contemplative, paresseuse et qui traîne en longueur. Si bien qu’au final, les seuls éléments que l’on retiendra ce sont les très beaux paysages du Rajasthan et le magnifique minois de Freida Pinto.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 juin 2012
    bof,
    une histoire "d'amour" peu crédible, des longeurs, une musique à la André Rieu !!!
    une seule étoile pour la belle Trishna, et quelques belles vues de Jaïpur et Bombay. C'est bien peu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 juin 2012
    L'Inde est divisée, entre les riches, qui le sont beaucoup, et les pauvres, qui vivent loin des palaces des premiers. Jay, né d'un père anglais, a terminé ses études et retourne dans son pays pour reprendre, si possible, la direction des hôtels de son paternel. Il a fait à Londres de brillantes études, et ici, en Inde, tout lui est dû. Il est cependant touché par la simplicité de Trishna, une jeune fille pauvre qui aide son père au champs et est attachée à sa famille et ses 7 ou 8 frères et sœurs. Jay engage Trishna pour travailler à son hôtel, et lui permet ainsi d'entretenir sa famille, alors que son père, blessé, ne peut plus travailler. Reconnaissante, la jeune fille tombe, lentement, et de loin, elle aussi sous le charme de Jay.


    Est-ce donc une histoire d'amour? Le dernier film de Michael Winterbottom va au-delà de la simple romance, et dresse le portrait d'une certaine Inde, traditionnelle, attachée à ses valeurs familiales. Ces valeurs, Michael Winterbottom oublie cependant de les critiquer. La vie de Trishna, malgré les difficultés, apparaît quasiment idyllique. Sa famille, nombreuse, et pauvre, partage la même couche, se lève tôt et ne mange pas beaucoup. Mais elle est unie, les enfants vont, quand c'est possible, à l'école et rapportent des bonnes notes, et le père, s'il regarde d'un mauvais œil sa fille sortir le soir, ne lui fait que de bougons reproches, tandis qu'elle rentre avant 21h. Lorsque Trishna part loin du de sa famille, à Jaipur, capitale du Rajasthan, elle reste pure, apprend de tout, conserve son humilité et ne partage pas les rêves des autres filles qu'elle rencontre. Même son attirance pour Jay est pudique, et toujours platonique. L'étape suivante serait pour elle logiquement le mariage, avant de consommer ses désirs.


    Quand elle part à Bombay avec Jay, elle aurait pu se rendre compte de sa soumission à sa famille, aux traditions, en découvrant un monde nouveau et libre autour d'elle. Là, les filles s'autorisent le sexe avec qui elles le souhaitent et pour leur plaisir; elles veulent travailler, danser et jouir. Trishna, sans tomber dans l'extrême décadence, ce n'est pas ce que je lui demande, n'intègre rien de cette liberté. Elle reste attachée à son éducation, soumise à celui qui n'est même pas son mari, ne sort pas sans lui et compte aussi sur ses revenus. Michael Winterbottom présente quasiment la rude éducation du Rajasthan comme celle qui est la bonne, au contraire de la dégradante vie des filles de Bombay. Trishna subit, accepte, et je déteste les personnages qui courbent l'échine. Son attitude ne fait jamais s'inverser les rôles, et l'intrigue se déroule dans le même morne déroulement que son chemin tout tracé par d'autres qu'elle.


    Un personnage peu charismatique, zéro revendication de réalisateur, il ne reste que quelques jolies images, probablement fausses, d'une Inde de palaces et de jeunesse dorée. Même la pauvreté y semble belle, emplie d'amour et colorée par les robes des femmes. Certains paysages sont cependant superbes, mais à tout prendre, j'aime autant regarder un documentaire sur Arte plutôt que de suivre cette histoire d'amour sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 juin 2012
    Bien joué, orchestré, filmé etc ... Jeu d'acteur bon, mais très dur IN fine et l'histoire est surtout un drame d'amour non pas entre deux "castes" mais entre deux cultures dont un représentant "pauvre riche désoeuvré" et une jolie provinciale naïve qui subit la pression machiste du système local. Il manque cette vision de la transgression castuelle que l'on attend et qui ne vient pas, c'est dommage, il reste un bon film mais sans la promesse d'une explication du système et du fonctionnement social.
    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    122 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juin 2012
    ça ressemble à une pub pour un voyagiste .Une histoire des plus grossières et machistes qui va pas faire avancer les droits des femmes en Inde . avec des musiques à la" in the mood" for love , mais sans les ralentis , heureusement . une honte ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 juin 2012
    Je pensais voir un Bollywood sympa et gai mais dès qu’au générique j’ai vu qu’il s’agissait d’une adaptation de "Tess d'Uberville" j’ai déchanté aussitôt. Peut-être aurais-je dû quitter la salle à ce moment. J’ai été nourrie (gavée ??) à la civilisation et littérature anglaise du XIXème alors de là à l’ingérer à l’indienne, bonjour l’indigestion.

    L’histoire est… relativement incohérente. Cela tient à Pinto je pense. A part plaire à la gent masculine, je ne lui trouve guère de talent dans ce film. Elle manque complètement de crédibilité. Je l’aimais bien dans les autres films mais dans « Trishna » on ne croit pas une seconde à son rôle du coup le dénouement part en sucette.

    Après, l’adaptation. J’avais adoré « Romeo Juliet » de Lurhmann. C’est moderne, poignant, rock’n roll. Là, on dirait une accumulation de clichés sur l’Inde, collés un à un, encore sans cohésion.

    C’est un film un peu bâtard, ni anglais, ni Indien. Un film sans âme, sans émotions justes, comme ses acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 juin 2012
    Film sans grand intérêt et beaucoup trop long. Le jeu des acteurs est bien fade, on a l'impression qu'ils regrettent d'être là et nous aussi. Heureusement , on échappe pour une fois à Dev Patel.
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