AlloCiné
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10 ans après son Craddle Of Fear, Alex Chandon revient derrière la caméra et continue son expérience dans le cinéma de genre. Inbred est un survival en pleine cambrousse anglaise où l'on pourra apprécier les faciès originaux de rednecks à la ramasse et leurs moeurs sensiblement violentes. Métrage au scénario anémique, Inbred, éprouve l'indulgence avec son histoire peu originale mais ravit grâce à son humour noir et ses effets gores tonitruants. Dommage que la bobine de Chardon ne se concentre que sur la violence graphique et quelques séquences joliment travaillées car avec un récit plus riche, on aurait eu droit à un vrai bijou.
Des adolescents, accompagnés par deux travailleurs sociaux, se rendent dans une bourgade reculée. Ils doivent restaurer une maison et prouver qu'ils ne sont pas complètement perdus. Difficile pour ces jeunes de bien faire quand la graine de la rébellion a germé en eux. Ils vont devoir pourtant faire front commun face à une population aussi étrange que belliqueuse...
Inbred va marquer son territoire de deux façons : son humour (dans le parler très campagnard de la populace weird ou dans ses séquences violentes où le cinéaste apaise la brutalité par un second degré agréable) et puis la propension (réjouissante) qu'a Chandon d'user d'un gore à vrai dire exceptionnel ! C'est parfois choquant et pourtant ça passe bien parce qu'on rigole ! Entre des maquillages très réussis et quelques effets numériques qui ne le sont pas moins, il donne à manger à son spectateur avide de cruautés. Malheureusement, je suis plus réservé sur l'ensemble de la pellicule qui navigue difficilement entre le survival, prétexte aux tueries, et des personnages peu intéressants. L'histoire ne mène nulle part mais, sans doute, le plaisir est ailleurs... C'est bien filmé et en scope (2.35 : 1 ). Un film qui démembre malgré tout ! 3/5
Des adolescents, accompagnés par deux travailleurs sociaux, se rendent dans une bourgade reculée. Ils doivent restaurer une maison et prouver qu'ils ne sont pas complètement perdus. Difficile pour ces jeunes de bien faire quand la graine de la rébellion a germé en eux. Ils vont devoir pourtant faire front commun face à une population aussi étrange que belliqueuse...
Inbred va marquer son territoire de deux façons : son humour (dans le parler très campagnard de la populace weird ou dans ses séquences violentes où le cinéaste apaise la brutalité par un second degré agréable) et puis la propension (réjouissante) qu'a Chandon d'user d'un gore à vrai dire exceptionnel ! C'est parfois choquant et pourtant ça passe bien parce qu'on rigole ! Entre des maquillages très réussis et quelques effets numériques qui ne le sont pas moins, il donne à manger à son spectateur avide de cruautés. Malheureusement, je suis plus réservé sur l'ensemble de la pellicule qui navigue difficilement entre le survival, prétexte aux tueries, et des personnages peu intéressants. L'histoire ne mène nulle part mais, sans doute, le plaisir est ailleurs... C'est bien filmé et en scope (2.35 : 1 ). Un film qui démembre malgré tout ! 3/5
Un film qui met un peu de temps à se mettre en route et puis après c'est total carnage purement gratuit.
Non mais franchement, qui resterait plus de 10 min dans un pareil village???
on se croirait dans le sketch de Bigard sur les films d'horreur.
Et puis le scénario..... bein y en a pas
Non mais franchement, qui resterait plus de 10 min dans un pareil village???
on se croirait dans le sketch de Bigard sur les films d'horreur.
Et puis le scénario..... bein y en a pas
Un film pleins de cruauté teinté d'humour très noir... C'était pas mal mais sans plus, il prend un peu de temps avant de démarrer. Ayant vu la bande annonce, je m'attendais a beaucoup mieux. Je suis un peu déçu de la fin mais je vais pas vous dire pourquoi pour éviter de spoiler!
Yannickcinéphile
Inbred est un film d’horreur agréable, qui continue de nous faire dire que la campagne anglaise c’est vraiment dangereux.
Coté interprétation je dois dire que le film tient le coup sans problème. Autant du coté des victimes que des villageois. Parmi les victimes je note en particulier le travail des deux accompagnateurs. D’une part car leurs personnages sont plus intéressant que ceux des jeunes qui restent plutôt clichés dans ce genre de film, et d’autres part car leurs prestations qui ne manquent pas d’authenticité, sonnent très juste. Du coté des villageois l’équipe est emmené par Seamus O’Neill qui mène sa troupe avec beaucoup de talent. Il est aussi doué dans le bar pour jouer le barman un peu bouseux mais sympathique quand même, que le fou psychopathe lorsqu’il se grime sur scène. Bravo à lui. Pour les autres en revanche les rôles sont nettement secondaires et il est difficile de vraiment se rendre compte de leurs qualités de jeu, mais il y a quelques trognes toujours réjouissantes à voir.
Le scénario est classique (un peu dans la veine d’un 2001 Maniacs par exemple, ou d’un Dying Breed), mais il est rondement mené. Il offre d’abord une longue mais très prenante partie d’exposition, qui s’avère presque le meilleur moment du film tant il parvient à faire monter progressivement et inexorablement la tension. Ensuite il y a une partie centrale vraiment très commune avec tortures et sévices, et une troisième partie jouissive, car pour une fois les victimes ne se contentent pas de courir en agitant les bras. Ca se bastonne, ca se renvoie les coups, pour notre plus grand plaisir. L’ensemble est mené tambour battant, on ne s’ennuie pas une seconde, il y a une petite dose d’humour noir excellente (qui ne fera rire que les plus cyniques), de l’horreur… bref c’est très divertissant en dépit d’un léger manque d’originalité.
Visuellement Inbred s’en sort bien aussi. La mise en scène tant à être parfois un peu plan-plan, ce qui peut, notamment lors de la partie d’exposition s’avérer un poil contre-productif pour le rythme. Toutefois Chandon ne passe pas à coté non plus, et même s’il n’est pas très talentueux, il assure un spectacle professionnel avec une bonne technicité mais sans génie. La photographie ne se démarque pas franchement de celle des films du genre. Elle présente peu d’effets de style, peu de travail sur les ambiances, si ce n’est une lumière naturelle un peu ternie. Les décors en revanche sont tout à fait convaincants, posant un trou paumé avec une réelle crédibilité, et offrant quelques surprises (comme le cimetière de wagons). Par ailleurs Inbred est un film d’horreur qui n’a pas peur d’assumer ce statut. Il est horrifique et en rajoute au-delà de la crédibilité. Je le déconseille aux âmes sensibles quand même, malgré un humour noir quasi-constant. Parmi les joyeusetés qui ne sont pas cachées : membres coupés à la hache, personnage coupé en deux, crâne éclaté, personnage écrasé sous des roues, corps explosé… La deuxième partie ne lésine pas sur le gore, et dans l’ensemble les effets sont très bien fait (même si la scène d’ouverture peut laissée supposer un travail moyen). La bande son, plutôt pas mal au début devient malheureusement assez vite un élément mineur du film.
Malgré quelques défauts, Inbred reste une valeur sur de l’horreur. Plutôt classique certes, il a le mérite de se positionner du point de vue qualitatif dans le haut du panier, et donc d’être à voir. Il vaut le coup pour ceux néanmoins qui accepteront de se confronter à un film d’horreur plutôt crade.
Coté interprétation je dois dire que le film tient le coup sans problème. Autant du coté des victimes que des villageois. Parmi les victimes je note en particulier le travail des deux accompagnateurs. D’une part car leurs personnages sont plus intéressant que ceux des jeunes qui restent plutôt clichés dans ce genre de film, et d’autres part car leurs prestations qui ne manquent pas d’authenticité, sonnent très juste. Du coté des villageois l’équipe est emmené par Seamus O’Neill qui mène sa troupe avec beaucoup de talent. Il est aussi doué dans le bar pour jouer le barman un peu bouseux mais sympathique quand même, que le fou psychopathe lorsqu’il se grime sur scène. Bravo à lui. Pour les autres en revanche les rôles sont nettement secondaires et il est difficile de vraiment se rendre compte de leurs qualités de jeu, mais il y a quelques trognes toujours réjouissantes à voir.
Le scénario est classique (un peu dans la veine d’un 2001 Maniacs par exemple, ou d’un Dying Breed), mais il est rondement mené. Il offre d’abord une longue mais très prenante partie d’exposition, qui s’avère presque le meilleur moment du film tant il parvient à faire monter progressivement et inexorablement la tension. Ensuite il y a une partie centrale vraiment très commune avec tortures et sévices, et une troisième partie jouissive, car pour une fois les victimes ne se contentent pas de courir en agitant les bras. Ca se bastonne, ca se renvoie les coups, pour notre plus grand plaisir. L’ensemble est mené tambour battant, on ne s’ennuie pas une seconde, il y a une petite dose d’humour noir excellente (qui ne fera rire que les plus cyniques), de l’horreur… bref c’est très divertissant en dépit d’un léger manque d’originalité.
Visuellement Inbred s’en sort bien aussi. La mise en scène tant à être parfois un peu plan-plan, ce qui peut, notamment lors de la partie d’exposition s’avérer un poil contre-productif pour le rythme. Toutefois Chandon ne passe pas à coté non plus, et même s’il n’est pas très talentueux, il assure un spectacle professionnel avec une bonne technicité mais sans génie. La photographie ne se démarque pas franchement de celle des films du genre. Elle présente peu d’effets de style, peu de travail sur les ambiances, si ce n’est une lumière naturelle un peu ternie. Les décors en revanche sont tout à fait convaincants, posant un trou paumé avec une réelle crédibilité, et offrant quelques surprises (comme le cimetière de wagons). Par ailleurs Inbred est un film d’horreur qui n’a pas peur d’assumer ce statut. Il est horrifique et en rajoute au-delà de la crédibilité. Je le déconseille aux âmes sensibles quand même, malgré un humour noir quasi-constant. Parmi les joyeusetés qui ne sont pas cachées : membres coupés à la hache, personnage coupé en deux, crâne éclaté, personnage écrasé sous des roues, corps explosé… La deuxième partie ne lésine pas sur le gore, et dans l’ensemble les effets sont très bien fait (même si la scène d’ouverture peut laissée supposer un travail moyen). La bande son, plutôt pas mal au début devient malheureusement assez vite un élément mineur du film.
Malgré quelques défauts, Inbred reste une valeur sur de l’horreur. Plutôt classique certes, il a le mérite de se positionner du point de vue qualitatif dans le haut du panier, et donc d’être à voir. Il vaut le coup pour ceux néanmoins qui accepteront de se confronter à un film d’horreur plutôt crade.
INBRED : 3 / 5
Réalisation : 2,5 / 5
La réalisation est très plate. Quelques effets ponctuent le tout, mais cela reste trop monotone.
Musique : 2,5 / 5
Comme la réalisation, la musique est assez superficielle. On ne l'entends pas, on ne la comprend pas...
Scénario : 3,5 / 5
Un scénario assez original, qui révèle de bonnes trouvailles. C'est super agréable !
Acteurs : 3,5 / 5
Les acteurs offrent de bonnes performances, mais ne savent plus trop où donner de la tête parfois...
Bilan : Au final, ce film est assez agréable. De bons effets gore, sans lesquels le film ne vaudrait rien et un scénario original permettent à ce film de rester globalement efficace.
Réalisation : 2,5 / 5
La réalisation est très plate. Quelques effets ponctuent le tout, mais cela reste trop monotone.
Musique : 2,5 / 5
Comme la réalisation, la musique est assez superficielle. On ne l'entends pas, on ne la comprend pas...
Scénario : 3,5 / 5
Un scénario assez original, qui révèle de bonnes trouvailles. C'est super agréable !
Acteurs : 3,5 / 5
Les acteurs offrent de bonnes performances, mais ne savent plus trop où donner de la tête parfois...
Bilan : Au final, ce film est assez agréable. De bons effets gore, sans lesquels le film ne vaudrait rien et un scénario original permettent à ce film de rester globalement efficace.
Des tronches de fin de race, des effets gores très réussis, aucune morale. Sympa !
Dik ap Prale
Rebutant. C'est l'histoire d'un fou qu'observe un autre fou qu'il trouve bien plus fou que lui-même. Les idées fusent. La théâtralité de l'horreur ferait passer Freaks pour un bal musette. Les exécutions et les réactions des personnages sont bien menées, au point que tout sonne vrai et rend la chose bien moins admissible. Des personnages agaçants meurent, quelques innocents aussi, et la morale justifie qu'il n'y en ait pas.
Un grosse pantalonade gore qui raviera les amateurs d'humour noir à la sauce Ketchup! 10/20
Inbred est dans le style de frontière(s) un film qui met en scène une bande de personnes qui sont confronté à une bande de fou .
Il y a des bonnes scènes et une fin qui m'a bien plu.
Il y a des bonnes scènes et une fin qui m'a bien plu.
le scenario me donne pas envie de voir le film ! des adultes qui enmenent des ados en réinsertion dans un lieu qu'ils ne connaissent pas, c'est pas très crédible ! Aller, on va faire des travaux d'interets generaux, on met son doigt au hasard sur une carte et go ! nimp ! Ca se prepare tout ca, ca s'improvise pas ! rien que pour ca , pas envi !
Benito G
Vu totalement par hasard suite à un passage vu sur réseaux. L histoire même si pas indiqué sur Allo ciné, amène des jeunes délinquant en gros en voyage ou TIG pour éviter sans doute la prison. Posé à son rythme la base où vue de l histoire on comprends assez vite, que leur survi sera assez hard... Sorti dans la fin de la tendance tornmovie / survival nous mets donc assez vite dans le délire ou certains passages ne sont pas sans rappeler d autres films du genre (hostel 2 par ex et d autre, notamment sur certains mise à mort. Mais où on change pour le coup, les décors mais même les méchants (pour être gentil""). Nous font comprendre dés l entrée dans le bar plus ou moins le dérouler des choses... Aussi" gore" que d autre tornmovie. A part cela, pas de grade originalité mise à part l idée d avoir vaguement mixer en surfant sur ses films qui ont su acquérir le public... Donc loin d être un grand film... Un popcorn movie assez série B, 'e renouvelant pas le genre évidemment et aurait pu être un peu plus approfondi. Par exemple au niveau des jeunes. Survivant en fin de film ou non, les amateurs des hostels et autre tornmovie auront sans doute encore pas mal de chose prévisible. Mais pour la mise en scène. Les acteurs joue leur prestation ni plus ni moins et le cahier des charges utilisé comme il se le devait. Mais a petit budget, ce cahier des charges s en sort correctement. N ayant de base mis aucune attente par la production et un film assez méconnu. La durée est pas trop longue, donc sa se laisse voir tranquillement. Mais ne pas s attendre à ceux connu. Quelques rebondissements si on puis dire et un final prévisible ou non mais qui suit ce que l on a vu auparavant mais termine le film de façon correct on va dire. Bref rien d extraordinaire mais passe le temps (sans être le film que l on revionnera de nombreuse fois). Il aurait vraiment fallut qu il soit plus travailler... Mais le budget le permettait peut être pas et son donc rester sur un film simple. Une interdiction au moins de 16 ans évidante mais pas sur le côté flippant que le film n est pas vraiment (comme nombre de tornmovie). On sent une touche un peu comique par moment (peut être inconsciemment). On hypothèse une suite, mais la rien d étonnant. Bref passe un bout de soirée entre amis pour sourire un peu, mais où le gore plaît. Sinon passer votre chemin... Rien de magique, quelques idées pouvant être à retenir mais l ensemble se laisse voir. Pourquoi pas (même si j en garderais pas un souvenir inoubliable).
FaRem
Un film déjanté certes mais long à démarrer la mise en place est laborieuse et ennuyeuse, l’histoire est sans intérêt même si c'est pas le plus important dans ce genre de film, les effets gores sont fait post prod à l'ordinateur donc ça aussi c'est un point négatif. En résumé c'est un film décevant et ennuyant il y avait matière à mieux faire avec un cadre intéressant et des habitants bien hideux.
Vinz1
Certes, "Inbred" manque de rythme, souffre de quelques longueurs et est nanti d’un scénario un peu creux. Son casting est, de plus, sans intérêt et sert juste de chair à canon afin d’accroître le bodycount des victimes. Mais n’empêche, le volume de gore et de violence dans ce film à petit budget est à couper le souffle. Les amateurs de tripailles y trouveront donc leur compte d’autant que le ton comique et décalé planant sur l’ensemble du film n’est pas non plus désagréable. Ce n’est pas mémorable mais constitue un spectacle modeste très défoulant, alors laissez-vous tenter, car les occasions de sourire en ces temps de crise sont tellement rares qu’il faut savoir les apprécier quand elles se présentent !
Reprenant le thème de dégénérés assassins qui déciment un petit groupe de touristes, sujet vu fréquemment depuis le cultissime "Délivrance" (on y retrouve une petite référence avec le banjo), le réalisateur d'"Inbred" en détourne les codes pour en faire une comédie à l'humour noir... très très noir... et très gore. Si dans un film comme "Bienvenue au cottage" on rigole bien, même si c'est souvent jaune, ici c'est un sentiment de dégout qui l'emporte tant l'ensemble est réaliste (la scène de tranchage de tête fait froid dans le dos) et l'ambiance globale dérangeante. Du coup les éléments "drôles" sont totalement éclipsés, c'est gênant pour une comédie même horrifique.
Sympathique comédie horrifique anglaise, virant plus vers l'horreur et le gore que la comédie d'ailleurs. Dans la campagne britannique, des dégénérés consanguins s'amusent à massacrer 2 éducateurs et 4 adolescents...ne lésinant pas sur les effets spéciaux, du gore en veux tu en voilà, le film se laisse apprécier comme un plaisir coupable, pas le film de l'année, mais plutôt sympa et assez fidèle à la bande annonce.
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