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Un visiteur
0,5
Publiée le 22 décembre 2012
Pendant une heure et vingt minutes, la seule émotion qui découle de la vision de ce film est l'indifférence. L'indifférence complète pour ces deux personnages (Dafoe et Leigh), franchement antipathiques, qui, entre deux coups de peinture (en mode Pollock) et deux crises d'hystérie à vous arracher les tympans, bouffent, baisent (la caméra allant jusqu'à plonger dans la toison pubienne de Dafoe) et chattent via Skype dans leur appartement de New York. Face à ce spectacle affligeant, on s'ennuie ferme. La mise en scène pauvre (plan séquences fixes, mouvements de caméra balanciers) ne met absolument rien en valeur. Une des scènes les plus ridicules du film est celle où Dafoe, flânant sur sa terrasse, se met à parler tout seul (grossier porte-voix de Ferrara) et vocifère sa haine pour le consumérisme et l'oligarchie du monde qui en a précipité la fin, comme si lui, en tant que simple être (dont le parc technologique est entièrement constitué de produits Apple, grand symbole de surconsommation), n'en était pas aussi responsable. Sinon, pendant quatre vingt minutes, Ferrara filme les téléviseurs de l'appartement, qui diffuse des messages du Dalaï-Lama, d'Al Gore et autres personnalités qui parlent à sa place. Les dialogues sont faits de phrases toutes faites ("c'est le bon soir pour s'éclater") et s'articulent autour d'une philosophie de comptoir ("dois je partir stone?" "dois je me défoncer avant la fin du monde?"). Si le message avait été nihiliste, on aurait au moins eu quelque chose à se mettre sous la dent. Ici, il n'y a tout simplement pas de sens, hormis celui du vide, et une pseudo-référence chamanique (on se farcit d'ailleurs quelques moments de trips, inélégants mélanges de vidéos extraites de YouTube et de sons saturés et dégueulasses -comme le faisait en mieux Godard dans "Film Socialisme"). L'ampleur du désastre est à la hauteur de la réussite d'un film comme "Mélancholia", qui dégageait une vraie morale. Cependant, une des curiosités du film (hélas balayées par l'ennui) est de montrer des adieux entre des gens qui ne se reverront plus jamais : que peut-on dire avant que tout ne s'arrête? Pour être tout à fait honnête, la dernière scène du film dégage une puissance formelle, mais qui s'apparente peut-être au soulagement de voir le film enfin terminé. Lorsque ce dernier s'arrête, on a l'impression désagréable de s'être fait donné une leçon par Ferrara (et non d'avoir assisté au déploiement d'un point de vue), une leçon qui démontrerait la futilité de l'existence et de la vie. Soit, puisqu'il en est ainsi, allons gaspiller notre temps de vie ailleurs et passons outre la futilité de ce film.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/4h44-dernier-jour-sur-terre.html
Ce genre de film devrait au moins faire l'effort d'un semblant de cohérence sociologique ou alors assumer pleinement le genre fantastique avant de s'auto-intellectualiser.
ou comment ennuyer le spectateur qui était content de venir au cinéma ! La fin du monde un sujet d'actualité je veux bien, mais quand c'est traité de manière aussi mièvre et avec un tel jeu d'acteurs, je dis non ! Beaucoup de sexe qui ne donne pas envie. J'ai bien dormi et j'ai fini par partir avant la fin, dommage !
L'idée était bonne (et bien exploitée par Lars von Trier dans 'Melancholia'), le lieu propice à la narration, les acteurs (habituellement) corrects. Mais ce film est d'une nullité sans nom. Abel Ferrara accumule les scènes et les propos ridicules, ainsi que les clichés, conjuguant — rare prouesse — la vanité d'un bobo parisien à la finesse d'un droitard de la France rurale (qu'il n'est pourtant pas puisqu'il est Américain). Allez-y si vous avez envie de rire. D'ailleurs, dans la salle les spectateurs riaient, gênés non pas par les scènes de sexe que certains croient encore pouvoir utiliser à des fins de provocation (or, quoi de plus commun en 2013 ?) mais par le ridicule absolu des dialogues et du propos général. Je n'oublierai jamais Willem Dafoe s'écrier (à peu près) "Oh mais pourquoi les méchants capitalistes ont-ils saccagé l'environnement ? Maintenant nous allons tous mourir !" et sa petite copine (âgée de 70 ans de moins que lui) remercier un Asiatique d'exister parce qu'il s'est connecté à Skype chez elle. Ce même livreur de pizza grâce auquel nous avons droit à une leçon d'humanité aussi profonde que l'intelligence de Ferrara (c'est dire) puisque Cisco (Dafoe) réalise qu'il ne connaît même pas le prénom dudit Asiatique alors que celui-ci lui a livré tant de pizzas... Une belle leçon de vie à la Dany Boon. Navrant. Pathétique. J'espère que c'était le dernier film d'Abel Ferrara sur terre.
Chez David Bowie on avait cinq ans ("Five years"), et ça le mettait déjà dans tous ses états. Là, ils ont moins de 24 heures, et, autour d'un couple nombriliste, ça déambule sagement, ça circule dans le respect des lignes jaunes, ça prie, ça philosophe ou ça se suicide mollement. A la fin, spoiler: on a droit à une aurore boréale même pas multicolore. C'est inepte, sans intérêt, sans esthétique, sans aucune crédibilité, et tout ce qu'il y a de mortel ici, c'est l'ennui. Alors peut-être bien que c'est le dernier jour sur Terre, mais, après le pensum de "Bad Lieutenant", c'est aussi le dernier Ferrara que je me farcis !
Il ne se passe rien dans ce film trop long, trop fade et à l'esthétique bâclée. Pour une fois qu'on nous propose d'aborder la question de la fin du monde de manière réaliste, on se perd dans quelques questionnements philosophiques restés en l'air sans jamais vraiment rentrer dans l'un ou l'autre d'entre eux.
quel désastre, un film d'une lenteur, d'un ennuie il donne des envie de suicide, je ne vois pas où est la science fiction dedans, il devrait plutôt être classé dans la catégorie drame-érotique.
à ne surtout pas voir, encore heureux qu'il ne dure que 82min
Quel bonheur de se dire que l'on va retrouver l'univers d'Abel Ferrara: art de la peinture, étrangeté de certaines scènes, dialogues dépouillés, images subliminales.... mais quel ennuie visuel! et cela, dès le début du film, car la caméra reste très fixe, et pas grand chose ne se passe, mis à part des gens condamnés, qui finalement continuent leur train-train habituel. Ce film n'est pas une réussite, loin de là.Insistons sur un passage assez ridicule: celui où Sisko (je ne sais pas si ça s'écrit comme ça mais bon), voit un homme se suicider sur le balcon d'en face, et cri ''hey!!!!!'' une fois que le mec a sauté. Ahh trop tard!
Ce film est a côté de la plaque du début a la fin. Alors oui c'est un thème intéressant à la base: que feriez vous si la fin du monde était imminente ? Sauf que la on suit la fin du monde via 2 personnages excentriques (voire marginaux) qui baisent et qui font du yoga ... mouai ... Après tout oui, la recherche de rédemption, le regard coupable et impuissant de l'autre, et autres propos métaphysique sur l'acceptation de son destin et de la reconnaissance de .... LOLILOL !
Faudrait me dire pourquoi tout le monde continue son petit train train quotidien dans la rue, chauffeurs de taxi et camionneurs qui continuent leurs services, boutiques et restaurants ouverts, aucune émeute, les gens tous connectés sur skype ... ALLO LE REALISATEUR ! C'est la fin du monde ! On ne demande pas forcément que des effets spéciaux mais un minimum d'efforts dans le scénarios svp ...
Ce n'est ni émotionnel, ni esthétique, ni réaliste ni même divertissant. Alors qu'est ce qu'il reste a noter du film ? Le côté spirituel vaseux qui n'arrive pas a la cheville de The Fountain ? La musique, même si j'ai rien contre le stoner, qui ne colle pas avec le reste ? Le jeu d'acteur et le vide accablant des dialogues ?
Pas crédible pour un sou et affreusement lent. Tout le monde va mourir et il n'y a pas d'émeutes, pas de pillages. Même "jusqu"à ce que la fin du monde nous sépare" qui se veut moins intellectuel nous dépeint une humanité plus réaliste. A noter, une scène limite porno. A éviter à tout prix !
On peut pas mettre zéro, mais le cœur y est !!!! Très sincèrement, c'est mal joué, dialogues soporifiques, trame délirante tant elle est inintéressante ! Ne perdez pas 1h22 de votre vie ! ... A la rigueur, seules les deux dernières minutes valent le coup : elles permettent juste de savoir qu'on a perdu l'heure vingt qui précède !! Je suis rarement si sévère mais là, c'est pas possible de faire autrement. Désolé...
Pour info : si la couche d'ozone disparaît, comme postulé dans le film, on ne mourra pas d'un pet, mais doucement, lentement, de cancers, de brûlures, etc. Sachant cela, impossible d'y croire. Les aurores boréales finales sont magnifiques.