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    Sur la planche
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    2,8
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    28 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Je suis resté dans l'ignorance de tant de choses essentielles. Par exemple quelle était la raison pour laquelle notre personnage principal a dit à son compagnon de ne pas se mêler aux autres ouvriers de l'usine. Était-ce la religion, la race, les immigrants contre les autochtones ou simplement la politique de l'entreprise de garder leurs activités nocturnes secrètes. De plus nous devions lire entre les lignes quelles étaient exactement ces activités nocturnes. J'aurais pu m'attendre à plus d'efforts de la part de la cinéaste pour clarifier ces choses (c'est ce que font les cinéastes). Je ne sais pas si le film veut intentionnellement faire une déclaration sur les femmes autonomes qui peuvent tirer leur poids, n'ayant pas besoin d'hommes pour survivre dans le monde réel. Dans ce film nous voyons des hommes n'apparaître que dans des rôles secondaires, comme un superviseur d'usine ou comme des cibles pour se faire voler. Tous les acteurs étaient des non-professionnels. Cela m'a beaucoup surpris en raison des performances de qualité. Le synopsis nous a informés que l'histoire concernait notre personnage principal souhaitant déplacer ses activités nocturnes à un niveau plus élevé et plus rentable. C’était une information essentielle qui ne pouvait pas être tirée du film lui-même. Encore une fois c'est une tentative inutile de garder des choses importantes a nous spectateurs. J'ai donne un 2 étoiles la raison de ce faible score global était un sentiment de mépris pour le public que j'ai eu laissant tant de choses à deviner. L'histoire aurait pu avoir beaucoup plus de chair en accordant plus d'attention aux gens qui voient le film...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2017
    Sur la planche suit de près deux jeunes femmes employées à décortiquer des crevettes dans une usine du port de Tanger, travail monotone, répétitif et aliénant. Ces « filles-crevettes » rêvent de travailler dans l’usine voisine de textile et devenir ainsi « filles-textiles ». Au-delà, leurs rêves nocturnes sont tout autres.
    La première scène a toutes les apparences pour nous être projetée à nouveau en guise de séquence finale. Leila Kilani saborde donc son intrigue pour mieux nous orienter à suivre l’évolution psychologique de ses personnages. Erreur, cette première séquence ne sera pas celle de l’épilogue.
    Sur la planche n’est pas exempt de quelques scènes redondantes qui nuisent au rythme de la narration. De plus, l’hyperactivité des deux héroïnes cache une fuite en avant dont nous appréhendons (trop) rapidement l’issue tragique. Le film illustre cependant avec sobriété les conditions de travail et de vie de ces esclaves modernes.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    Il y avait matière à faire un très bon film : les conditions de travail des "filles crevettes" de la zone franche de Tanger, véritables esclaves modernes, la présence et l'énergie de la principale comédienne, une ville en proie à tous les trafics, Tanger. Malheureusement, la façon de filmer caméra à l'épaule et les images sombres et mal cadrées fatiguent très vite le spectateur. De plus, le commentaire en voix off, rédigé en termes poético-intellectuels très prétentieux, ne correspond pas du tout au personnage et plombe le film. Quant au scénario, il est confus et parfois incompréhensible. Néanmoins, les héroïnes de Sur la planche, qui cherchent par tous les moyens à sortir de leur misère, ne laissent pas indifférent.
    Claire Langelier
    Claire Langelier

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2013
    Une vision crue de la situation de jeunes filles marocaines prête à tout pour s'en sortir. La jeune comédienne principale est extraordinaire. Très belle écriture.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 septembre 2013
    Nul
    Je suis dsl mais ce film est vraiment mauvais
    Vraiment dommage car il y'avait un bon film à faire sur ce sujet
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Grand film de Leila Kilami, que je viens de voir sur ciné club , dont on ne ressort pas intact. L'histoire de ces 2 (puis 4) filles paumées dans une ville portuaire où tous les trafics peuvent se passer est magnifique de réalisme et de tristesse, ça nous prend dès le début et ça ne nous lache plus, à voir d'urgence si vous pouvez.
    Agatha S
    Agatha S

    14 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2014
    C'est un film magnifique! Dérangeant c'est vrai, autant par la façon de filmer que le rythme hyper rapide. Mais c'est comme un cri ! Les filles du film n'ont le temps de rien. Elles travaillent trop dur, elles sont toujours dans l'urgence. J'ai vu " Sur la planche" 3 fois et à chaque fois je trouve quelque chose de nouveau.J'ai adoré!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 octobre 2012
    J'ai découvert ce film au Festival Paris Cinéma en juillet dernier, tout n'est donc pas très frais dans ma mémoire. Mais malheureusement pour ce film, ce qui m'est resté est une impression globalement négative. Je voulais m'y intéresser mais malheureusement je n'ai pas pu. Ce n'est pas que l'histoire ne m'intéressait pas, au contraire, il y avait quelque chose de percutant dans cette division de castes : les filles textiles et les filles crevettes. Le portrait contemporain de ces jeunes ouvrières avait presque tout pour m'interpeller. Mais "la sauce ne prend pas". J'aime profondément la langue arabe, mais le personnage principal a réussi à m'en "dégoûter" pendant 1h46. En effet, la caractérisation (évidente) du personnage est qu'elle a un trop-plein de pensées qu'elle ne peut s'empêcher d'évacuer dans un flot continuel d'injures, de paroles semi-poétiques et urbaines. Cette logorrhée verbale folle, souvent déclamée en chuchotements (conservant alors que les consonnes les plus dures de la langue) m'est devenue très vite insupportable. Je vous conseillerais de passer votre chemin ou alors de tenter l'aventure pour vous faire votre propre avis. Mais selon moi, des films qui étaient présentés cette année au Festival Paris Cinéma, ce n'était pas le plus intéressant, loin de là.

    Source : Plog Magazine, les critiques des ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/02/1h46-sortie-le-1er-fevrier-2012-un-film.html
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 février 2012
    Tout n'est pas mauvais dans ce film... mais le scénario est bancal (on sent qu'entre deux options - l'une socio-psy, l'autre plus intrigue - ni le metteur en scène, ni la production n'ont tranché), l'image est plus qu'inégale (certains plans fixes ne manquent pas d'intérêt, mais tout ce qui est filmé caméra au poing est raté et inregardable), le son est catastrophique. Au niveau du jeu des actrices, c'est également totalement inégal, d'un rôle à l'autre et d'une scène à l'autre. Enfin, la zone franche qui devait être un élément important de ce film est quasiment absente.
    Dommage.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2012
    Sur la planche est typiquement un premier film.

    On y reconnait cette urgence, ce caractère à la fois survolté et inquiet, qui caractérise parfois les premières oeuvres, comme Donoma par exemple. Sur la planche partage d'ailleurs avec ce dernier de nombreux points communs, comme les images volontairement floues, le montage savant et foutraque, la caméra portée à l'épaule.



    Autre caractéristique : de multiples bonnes intentions, comme le très beau tableau de Tanger que le film donne à voir, ou comme l'excellente interprétation de Soufia Issami, qui donne au personnage de Badia toute sa densité. Au rayon des petits défauts : un scénario qui ne tient pas la distance, et dont la faiblesse est amplifiée par des afféteries temporelles qui apportent la confusion.



    Le film est toutefois un très beau portrait de quatre jeunes filles marocaines ivres de liberté. Son rythme haletant, sur fond de déshérence sociale, révèle une belle réalisatrice, qui a encore besoin de discipliner son talent, mais qui semble être promise à un grand avenir.



    Une jolie découverte. D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 février 2012
    comment échapper à sa condition quant tout le système est organisé pour vous assujettir. Les filles crevettes belles appellation! au-delà Soufia Issami est super dans le rôle de la révolté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2012
    [...] Que la répétition ne consiste pas uniquement dans l'acte de répéter une action mais dans la perpétuation des mêmes erreurs, des mêmes sophismes, des fausses révoltes que l'on pense intuitives alors qu'elles ne sont que le fruit direct d'une éducation et de son contre-mouvement ; autrement dit un refus d'abord de l'éducation offerte mais jamais du système de gangrène dans lequel nous sommes enfermés, si joliment sans doute, que rien ne nous fait voir la vérité [...]
    Thierry M
    Thierry M

    161 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2012
    Certe c'est un bon scenario, mais c'est filmer d'un maniere tres curieuse qui nou donne envie de quitter la salle.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2012
    Si on lit les critiques on a l'impression qu'il s'agit du chef d'oeuvre ultime du cinéma... or, il s'agit d'une histoire banale filmé avec une certaine énergie (qui fatigue très vite à vrai dire) et, surtout, avec une héroïne plutôt antipathique... j'aurais aimé aimer ce film mais ça m'a agacé par son maniérisme et le style d'ensemble assez proche d'un film d'école
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2012
    Badia (Soufia Issami) est une Louise Wimmer (dont elle a la hargne, le côté revêche) de Tanger, et plus encore une Rosetta dont elle a les déambulations frénétiques. Survivre, survivre. Elle s'élabore des règles de conduite, des dictons délirants. Elle se nettoie en frottant jusqu'au sang: elle travaille dans une usine de conditionnement de crevettes, où tout le monde se méfie d'elle. Elle n'a pas d'amies, sauf une, Imane (Mouna Bahmad), douce et plutôt suiviste, qui vit dans la même "pension" qu'elle, un gourbi sans eau courante où ces filles, venues d'ailleurs pour trouver du travail, ont atterri. Ah, on est loin du Tanger intello-chic cher à nos pipeules!

    Le rêve, pour toutes les ouvrières-crevette, c'est de travailler dans la "zône". Là où on ne rentre qu'avec un laisser passer, dans de jolis minibus bien propres, là où on ne sent pas le poisson, là où on ne travaille que dans le textile, là où la confection occidentale à la mode fait fabriquer ses modèles.

    Pour survivre, il faut faucher (je ne vole pas, je récupère). Pour mieux faucher et surtout mieux écouler la marchandise, les deux filles s'accoquinent avec deux jolies "textile", qui draguent des mecs riches, mais à qui Badia ne fait pas confiance. On va suivre les tribulations, très répétitives, du quatuor, du monde "blanc" du jour (peintures d'un blanc éclatant dans l'atelier ou les vestiaires, blouses et coiffes d'un blanc éblouissant des ouvrières) au monde sombre de la nuit. Et c'est là que le bât blesse: la réalisatrice, Leïla Kitani, dont c'est sans doute la première fiction, veut en faire trop. Elle veut faire genre, comme dirait ma grand mère.... comme si elle voulait épater le jury de son travail de sortie de la Fémis. Images sales, images floues, images brouillées, plans si rapprochés qu'ils en deviennent illisibles, et tout cela de façon terriblement répétitive, on perd le fil du film, et ça devient presque ennuyeux.

    Le Maroc est absent. Le film aurait pû être tourné en Bulgarie, en Colombie. Le sacré est absent. Vous n'entendrez pas un seul "Inch Allah"..... C'est un film singulier, et un témoignage qui ne vous laisse pas indifférent.
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