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    Albator, Corsaire de l'Espace
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    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    323 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    J’ai 34 ans et je fais partie de la fameuse « Génération Albator » qui nous a permis de connaître l’âge d’or des dessins animés à la télévision (rien à voir avec les daubes débiles que se bouffent les gamins de nos jours !!) dont « Albator » était l’un des meilleurs, à tel point qu’aujourd’hui il est devenu culte !! Alors lorsque l’on nous a annoncé qu’un film d’animation en synthèse comme le superbe "Final Fantasy VII : Advent Children" portant sur notre cher capitaine allait voir le jour, j’étais plus qu’impatient et mon âme d’enfant m’a vite rattrapé. Alors, que vaut le bébé ? Tout d’abord, "Albator Corsaire de l’Espace" se détache totalement de toute autre œuvre déjà existante sur le héros (manga, séries, films, oav), nous proposant donc une histoire 100% inédite, plus sombre et adulte que la série de notre enfance mais tout en restant très proche de la vision de Leiji Matsumoto (il faut avouer que ce grand mangaka a toujours dessiné des univers assez pessimistes : toute son œuvre repose sur des personnages charismatiques affrontant ces mondes où l’espoir ne semble plus être un concept d'actualité…sans déconner, ne trouvez-vous pas que « Galaxy Express 999 » est super nihiliste ?!!). Il n’y a qu’à écouter et regarder attentivement l’introduction du film nous expliquant l’histoire de l’humanité jusqu’à présent pour se rendre compte que nous ne sommes pas ici pour rigoler dans un Wonderland !! Visuellement, "Albator Corsaire de l’Espace" est magnifique, à un tel point que l’on peut le considérer sans hésitation comme l’un des fleurons de l’animation japonaise : rarement le mot photoréalisme a eu plus belle représentation, la qualité de la synthèse distançant de plusieurs années-lumière toute production Pixar ou Dreamworks (désolé pour les fans de ces firmes, mais affirmer le contraire ne serait que pur MENSONGE !!). De plus, la remarquable direction artistique de Shinji Aramaki (habitué des films d’animation avec à son palmarès "Appleseed", "Appleseed Ex Machina", "Starship Troopers : Invasion" et "Halo Legends") est particulièrement stylée : elle nous en met plein les yeux, à grands coups costumes impressionnants, de décors grandioses et de batailles épiques. Car oui, je vous rassure : ce qui faisait le grand charme de la série « Albator » , c’est-à-dire des combats spatiaux vertigineux, est bien présent sauf qu’ici…ils sont tout simplement TITANESQUES !! Avec des effets spéciaux ahurissants, notamment au niveau des canons lasers, on suit avec délices les exploits du vaisseau Arcadia…ah l’Arcadia justement : mais PUTAIN qu’il est MAGNIFIQUE !!! Son nouveau design est génial : plus sombre, plus viscéral, plus agressif, c’est tout simplement l’une des plus belles réussites visuelles du film. Rien que la nouvelle proue avec la tête de mort est sublime, provoquant à la fois terreur et respect : les incroyables scènes d’éperonnage sont d’ailleurs absolument jouissives !!! Non, sans fausse modestie, c’est classe, super classe même : ce visuel ébouriffant parvient à abolir un peu plus la frontière entre l’animation et le cinéma live (oui car le film tout entier est comme un film live, dans sa construction comme dans son découpage). Mais maintenant, arrêtons nous sur LA vraie réussite du film, LE héros : Albator. Le personnage a été fortement repensé en profondeur : bien plus torturé que dans l’animé original, il ne nous n'est plus présenté comme un « banal » corsaire élégant et ténébreux, mais comme un leader torturé et secret dont le charisme plane sur tout le film même si, scénaristiquement, il est plutôt relégué au second plan. Personnellement, je trouve cette idée assez bonne car elle permet deux choses : 01) Albator nous est présenté comme une ombre, un personnage presque irréel et dont on dit de surcroit qu’il serait immortel : on en fait un véritable mythe quasi divin, et cela amène un formidable et intéressant contraste lorsqu’on nous le dévoile en tant qu’homme hautement faillible dont la quête incessante tient autant de la révolution contre le système établi par la Coalition Gaïa que de l’expiation d’un énorme sentiment de culpabilité issu d’un lourd passé trouble. 02) cette astuce de scénario permet ainsi aux personnes ne connaissant pas du tout Albator de découvrir petit à petit ce héros, pouvant ainsi provoquer chez eux une envie de s’intéresser à tous les supports existants sur notre ami corsaire. On est aussi content de retrouver d’autres personnages connu comme l’armurier Yattaran, la belle et forte Kei (avec laquelle nous aurons droit à une très sexy scène de douche totalement « fan service » !) et surtout l’un des personnages les plus populaires auprès des fans : l’énigmatique et charmante Mimay qui est très fidèle au personnage d’origine (dernière représente des Nibelungen, elle ne possède pas de pupille, se nourrit exclusivement d'alcool et est la confidente d'Albator). Et Toshirô me diriez-vous ? Il faut avouer qu’on attend un bon bout de temps avant d’entendre son nom…si vous connaissez le monde d’Albator, vous devez déjà avoir une idée du pourquoi, et si vous n’êtes pas familier du capitaine corsaire, et bien je ne dit rien pour ne pas vous gâcher la surprise de savoir qui est ce personnage et où il se trouve dans le film. Je terminerais en congratulant le compositeur de la bande originale Tetsuya Takahashi (habitué lui aussi aux animés : "Resident Evil : Degeneration", "Dragon Age : Dawn of the Seeker", "Halo Legends", "Iron Man : Rise of Technovore" et "Orbital") pour son très bon score totalement épique qui atteint l’apothéose lors des combats spatiaux ! Ah oui, une toute dernière chose, à mi-chemin entre un coup de gueule et un conseil d’ami : dans ma salle, des parents étaient venus avec leurs deux enfants (environ 8 et 5 ans)…quelle excellente idée. Non bordel, faut vraiment arrêter en France avec cette putain d’idée reçue débile que dessin animé = enfants !! Non, non et NON !!! Les japonais nous ont depuis longtemps prouvé que tous les dessins animés ne sont pas pour des enfants et que certains visaient directement les adultes : "Akira", "Millennium Actress", "Blood The Last Vampire", "Ghost In The Shell 1&2", "Manie-Manie", "Ninja Scroll", "Violence Jack", "Redline", "Le Tombeau des Lucioles", "Robot Carnival", "Metropolis", "Urotsukidoji", "Princesse Mononoke", "Memories", "Appleseed", "Perfect Blue", "Jin-Roh", "Steamboy", Sky Crawlers... sans déconner : laissez des gosses mater ces œuvres, vous m’en direz des nouvelles !! Alors, à tous les parents de France : n’emmenez aucun enfant de moins de 15 ans voir "Albator Corsaire de l’Espace" car c’est un film sombre, adulte, fleurtant avec le nihilisme dont le scénario est assez recherché et, en plus, il est long (presque 2h), donc vos bambins vont vite se faire chier, donc vous faire chier, donc faire chier les autres spectateurs de la salle (oui : c’est du vécu !!). Alors vu ce que coûte le cinéma, il vaut mieux éviter de passer un sale moment. Alors avec toute ma plus grande sincérité, ne venez pas voir ce film avec vos enfants, allez plutôt voir "La Reine des Neiges", "Belle et Sébastien", "Sur la Terre des Dinosaures", "L'Apprenti Père Noël 2" ou "Amazonia" : c’est bien mieux adapté pour eux et ils passeront un vrai bon moment...et vous aussi par la même occasion !!
    Bilan : soyons franc, le pirate le plus populaire et charismatique de l’univers ne pouvait pas rêver meilleure adaptation que celle-ci. Nous livrant son meilleur film à ce jour, Shinji Aramaki revisite le mythe en apportant une note bien plus adulte sous la forme d’un formidable space-opéra sombre, osé mais d'une incroyable puissance : un très bel hommage à l’univers créé par Leiji Matsumoto (et c’est un fan qui parle !) dont le seul défaut est d’avoir été amputé d’une quinzaine de minutes par rapport à la version japonaise (et, comme c’est souvent le cas pour un film d’animation japonais, cela se traduit souvent par une perte d’explications du scénario au profit d’un meilleur rythme). Au final, une GRANDIOSE réussite !! Maintenant, moi j’attends avec impatience un film d’animation de même qualité sur l’univers « Macross » !
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    L'un des meilleurs dessin animé de mon enfance dans un long métrage digne de ce nom... Le célèbre manga de Leiji Matsumoto, Capitaine Harlock de son titre original, est passé à la postérité surtout à partir de la diffusion télé du dessin animé "Albator 78" alors sur RécréA2. Evidemment toute ma génération (votre serviteur est sur la pente ardue des 40 ans) est soumise à la nostalgie d'une autre époque, ne nous le cachons pas, mais on espère aussi que James Cameron ne nous apas menti en affirmant que ce film est "... mythique, épique et visuellement sans précédent..." ... Avouons-le d'entrée le réalisateur de "Avatar" a raison sur le visuel. Techniquement bluffant et visuellement sublime on ne peut que saluer les efforts concsenti pour cette adaptation en image de synthèse et avec une 3D pas vilaine. Malheureusement plus le récit évolue et plus on remarque les trous du scénario, des ellipses aussi brutales que peu inspirées et des incohérences diverses et variées. Outre que finalement Albator est presque un second rôle on est surpris par le "nouveau", qui ressemble physiquement plus à Albator qu'à son propre frère ; le fait qu'à peine arrivé il revêt un costume que n'aurait pas renié notre héros est d'ailleurs tout aussi peu judicieux. Un bémol pour un Albator trop "super-héros" plutôt qu'un réel pirate. Un bémol également pour une omniprésence des combats spaciaux à sens unique et sans réel créativité. Bref vous l'aurez compris, on en a plein les yeux, avec une ambiance dark et pessimiste bien travaillée mais on en peut qu'être déçu par le fond de l'histoire et son évolution. Etant donné que ce film est ouvertement annoncé comme le premier d'une saga (revenir aux origines des héros est à la mode) nous ne pouvons qu'espérer que la construction narrative sera meilleure.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Pas mal....toutes les qualités de ce film ont été citées, tous les defauts aussi, je reviendrai sur un en particulier...le scenario....ou plutot sa presque absence.
    j'ai l'impression qu'avec les films au visuel spectaculaire comme celui ci, les realisateurs se permettent, sous pretextes de belles images epoustouflantes, de bacler volontairement les scenarios. A quand un film à trés grand spectacle avec un scenario digne de ce nom (et les dialogues croustillants qui vont avec)?
    avant au on avait des films aux effets speciaux "d'epoque" avec des scenarios bien (la planete des singes, E.T, meme superman et etc) maintenant que les effets speciaux sont d'une trés grande qualité (le realisme d'alabator est surprenant ), bin on bacle l'histoire....et faire les deux??? c'est pas possible?
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    J’avais beau me douter – savoir même ! – que je ne verrais pas l’Albator que j’apprécie tant, celui de « 84 », je pensais quand même que j’aurais au moins de l’Albator ! Parce que là, que nenni ! Ce n’est même pas de l’Albator, c’est du "Final Fantasy" ! Alors déjà qu’à la base je ne suis pas fan de cette espèce de « performance capture » qui affadie tout, mais il a fallu en plus que le film soit écrit et réalisé par des adolescents de 13 ans ! Dès la première minute d’introduction j’étais déjà abasourdi par la balourdise de la forme (un speech très long et totalement inutile puisque tout est réexpliqué deux ou trois fois durant le film). A cela s'est ajouté le fait que, dès l’introduction, l’intrigue s’emmêlait déjà les pinceaux dans un pitch aussi incohérent qu’illogique ! Et le pire, c’est que ce n’était qu’un début ! C'est qu'il nous en enfile des énormités cet "Albator" ! Entre une espèce qui se meure si elle ne revient pas sur Terre (sans qu’on nous explique pourquoi) ; des liens du temps qu’on peut dénouer si on fait péter l’univers (pardon ?) et les multiples rebondissements à base de charabias incompréhensibles qui se contredisent toutes les 5 minutes, moi j’ai très rapidement atteint ma dose ! Et si seulement c’était tout ! Et vas-y que je te fais des personnages totalement inconsistants définis chacun par un ou deux traits de caractère : le capitaine bad-ass ; le gentil beau-gosse, la blonde à gros nichons qui fait des méga-pauses de pouffe, le gros bourrin, le méchant frustré, etc... Le pire, c’est que pour la plupart, il m’a fallu la moitié du film pour savoir à quel personnage de la saga ils se référaient tant ils ont tous des vieilles tronches de cinématique de jeux-vidéo nippons ! C’est qu’en plus, on s’est permis de mélanger tout ça avec des persos et des décors d’Advent Children et d’Escaflowne (qui brillent tous par leur transparence bien sûr)... Mais au fond qu’est-ce que ça change ? Ces personnages sont tellement creux et ont des dialogues tellement inconsistants et incohérents qu’ils sont interchangeables à envie ! Non mais merde les gars ! "Albator" quoi !!! Vous estimez qu’en trente ans d’histoire il n’avait pas su se constituer un univers suffisamment riche dans lequel piocher ??? Et le pire, c’est qu’en disant tout ça, j’ai l’impression de m’attarder sur des détails en passant à côté de l’essentiel. Parce qu’au fond, l’essentiel, c’est qu’il n’y a justement pas d’essentiel ! Ce film n’est qu’un patchwork de détails : on a mis de beaux vaisseaux bien stylisés ; on s’est lâché sur les architectures, les douze-milliards de personnages secondaires, les costumes, les effets de lumière, les effets de nuages (oui des nuages dans l’espace... Même le dessin-animé n’avait pas osé) et le pire c’est que, chaque détail pris à part, il y en a quelques uns qui ont de la gueule... Mais l’ensemble, l’ensemble lui ne ressemble à rien. Il touche à tout en même temps, utilise tous les effets et tous les plans de caméras possibles et imaginables sans se soucier un instant si le montage, le rythme, la narration ont une cohérence... Et rien que pour ça, je vomis ce film de toutes mes entrailles. On ne peut pas prendre comme ça une licence impunément et en faire ce qu’on en veut en y mettant tout et n’importe quoi... Ce n’est pas parce qu’on nous en a foutu plein la vue avec des effets visuels qui (et c’est peut-être ça le pire) on été fait avec envie et honnêteté, que ça autorise le pire des mauvais goûts et l’absence totale d’intelligence et de maturité dans le projet. Un scandale !
    Marc L
    Marc L

    328 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    En un mot : déception... Histoire complètement incohérente. On ne comprend rien à certains choix des personnage, ni même où ils sont par moment. Albator n'est pas mis en valeurs. On le voit très peu à l'écran et en action, à part pour faire son mouvement de cape. La seul chose à retenir du film, est que visuellement c'est magnifique et la musique est épique. Passé votre chemin, ça ne vaut pas du tout le coup...
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Ce film d'animation qui reprend un des plus grands classique du DA japonnais est tout simplement excellent, bien mené et assez fidèle à l'histoire ! Très honnêtement, il faut aller le voir, pour ces moments nostalgiques des dessins annimés de qualité !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Ils ont osé faire d'Albator, un être noble, courageux, mélancolique et sombre un abruti irresponsable. Et je pèse mes mots spoiler: Il est responsable de la destruction de la terre et veut détruire l'univers en plus ce crétin
    . De plus le film ce centre peu sur le capitaine et plus sur Yama, personnage inspiré de la série auquel ils ont ôté tout son charisme. Le film est très beau mais con, il perd le contrôle de son propos sur les 20 dernières minutes pour un final atteignant des sommets de n'importe quoi. Bref, c'est une purge, avec des qualités, mais une purge quand même, donc les vrais fans du corsaire de l'espace, passez votre chemin.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    59 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Des très beaux graphismes pour de belles scènes de combats et ... Albator. Mais hélas à part Albator et du visuel bien travaillé (malgré qu'il manque de la finesse dans les détails) il n'y a pas grand chose. Le scénario est médiocre, c'est prévisible, ça manque de rythme, beaucoup de parlotte, et comme pour beaucoup de films d'action il n'y a que des scènes de combats en veux tu en voilà pour donner du mouvement. J'ai eu le plaisir il y a quelques années de profiter de rediffusions d'Albator 84 et 78, mais là je ne retrouve pas l’âme d'Albator. Bref je suis déçu par ce film.
    Sagramanga
    Sagramanga

    23 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2013
    Loin d'affadir l'univers d'Albator et son Space Opera baroque, cette version en 3D parvient, tout en restant fidèle aux personnages de Matsumoto, à insuffler une inspiration nouvelle, plus adulte, ainsi que des thématiques de Sci-Fi profondes, telles l'utilisation généralisée des “hologrammes” qui, masquant un être ou un objet, peuvent rendre séduisante une réalité inavouable (qu'elle soit un être humain mutilé, une installation militaire géante, jusqu'à une planète en souffrance), ainsi que la téléportation ultra-rapide de vaisseaux spatiaux (référence aux théories de l'antigravité ?)
    À moins donc d'avoir la nostalgie pour les personnages caricaturaux de l'animation japonaise des années 80, ou d'être totalement rétif à l'esthétique actuelle des cinématiques de jeux vidéo, on est très vite époustouflé par la beauté d'une 3D très fluide, autant dans les mouvements et les visages très expressifs des personnages (particulièrement Yattaran et la belle Kei) que dans les décors particulièrement grandioses. On peut juste regretter que l'intrigue qui développait des thèmes parfois très poétiques dans les animes d'origine (on ne verra pas ici de sylvidres (dommage... T_T) ou d'autres concepts chers aux idéaux de la conquête spatiale, de l'exploration d'univers lointains et des conflits avec des civilisations extraterrestres, comme dans la SF des années 70-80, de Star Trek à Cosmos 1999), sacrifie ici à une aventure d'écolo-résistance et de défense de la Terre contre une oligarchie d'origine humaine. Cette thématique, récurrente dans la pop-culture japonaise et coréenne depuis quelques années, se perd même vers la fin dans des combats spatiaux grandiloquents un poil saoulants.
    Pour ma part, je préfère me souvenir de l'une des seules présences étrange et poétique caractéristique de l'univers de Leiji Matsumoto, l'énigmatique Miimay. Cette magnifique extraterrestre aux jolis yeux de lémurien et à la silhouette longiligne (Matsumoto, peut-être pour se distinguer de son confrère Terasawa aux moelleuses et opulentes héroïnes, ne dessinait semble-t-il lui que ce type de femme lianiforme), buveuse d'alcool (ce détail amusant n'a pas été oublié, même si l'allusion ne sera sensible qu'à ceux qui connaissent déjà le personnage), ressemble curieusement ici plus à une sylvidre qu'a sa version plus connue de la harpiste aux cheveux bleus, mais sa démarche ondoyante risque de durablement hanter les mémoires des spectateurs.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Les images sont belles mêmes si certains personnages gardent un physique un peu caricatural à mon sens... mais le scénario est très obscur, confus, on suggère vaguement des choses sans les expliquer clairement et on s'y perd. Le tout dans une ambiance un peu molle mais typique des films japonais. Personnellement je me suis ennuyé. Et le film est aussitôt oublié. Je suis de la génération des années 80 mais encore un peu trop jeune pour avoir bien connu le dessin animé originel de Récréa 2, ce qui explique peut-être mon incompréhension du scénario et des personnages. A noter un quasi plan nichons du principal personnage féminin en apesanteur sous la douche, le plan dure quelques secondes mais ne sert strictement à rien, rien, rien de rien ! On se demande même ce que ça fout là, en plein milieu du film, on aurait dit une pub des années 80 pour un gel douche... Je n'ai rien contre les plans nichons mais là, sincèrement, ça fait carrément fan service !
    Julien D
    Julien D

    1 197 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Quoi de mieux pour déclencher la ferveur de toute une génération de spectateurs que de sortir au cinéma le reboot d’une série qui a à tel point marqué leur jeunesse dans les années 80 qu’elle en est devenu une caractéristique? Ainsi donc tous les trentenaires de la fameuse « génération Albator » ne sont rués voir à quoi ressemblait cette version numérique des aventures de leur pirate de l’espace préféré. Le travail sur la 3D de cette animation vintage lui permet de cumuler des scènes véritablement colossales de combat entre vaisseaux mais, dès que l’image se rapproche des héros, les graphismes perdent toute leur beauté pour nous faire découvrir des personnages aux visages lisses et inexpressifs. Même si la morale écolo-nihiliste, aussi convenue soit-elle, donne à ce space-opera une noirceur qui le distingue des habituels divertissements du genre, son scénario est terriblement foutraque, se perdant dans sa volonté de cumuler d'incroyables rebondissements et des références aux personnages des anciens dessins animés. A réserver aux fans donc, mais aussi aux amateurs de l’imagerie de jeux vidéo dont s’est emparé Shinji Aramaki pour illustrer cette histoire confuse dont le seul intérêt est bel et bien de pouvoir justifier d’en voir prochainement une suite sortir au cinéma.
    iGREKKESS
    iGREKKESS

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    J'ai eu la chance de découvrir le film lors d'une projection exceptionnelle en avant-première au Grand Rex, sur le "Grand Large" (ma première fois, wow !), dans son montage japonais en VOST !
    Si je n'attendais pas grand chose de ce film, n'ayant pas renoué avec Albator depuis ses dernières diffusions dans les années 1980, sauf peut-être une adaptation au moins de la qualité de Starship Troopers Invasion, sorti en DTV, du même réalisateur, on peut dire que le résultat est très chouette, on passe un bon moment ; une belle surprise en somme, mais pas une claque.

    Techniquement il est dans la lignée de Starship Troopers Invasion, ce dernier ayant probablement posé pas mal de bases, d'un point de vue mecha design et représentation spatiale, et tient ses promesses visuellement, bien qu'étant encore perfectible sur certains points, dans l'animation en l'occurrence, les personnages faisant encore l'objet d'une rigidité minime mais palpable (les Japonais ne sont pas encore aussi à l'aise que les studios anglo) ; des personnages aussi un peu trop beaux, passe-partout, et maquant de charisme, en dehors des quelques personnages principaux qui eux, du moins ceux sur l'Arcadia, sont une belle réussite ; la plastique de Kei/Nausicaä en fera baver plus d'un !...

    Pour le reste, le film est plutôt classique, mais efficace, bien que la narration se perde par moments, confuse avec des retournements de situation et des raccourcis spoiler: on est plusieurs à ne pas avoir pigé le passage de flambeau à la fin
    , d'une façon assez nippone (les amateurs de japanim' comprendront). Bien que je ne vois pas trop quels passages seront retirés du montage occidental, il faut reconnaître qu'il y avait effectivement quelques longueurs, le nez piquant très brièvement.
    Côté scénario, il tient aussi ses promesses, et nous replonge au mieux dans l'univers du Corsaire de l'Espace, avec une intrigue dramatique assez forte (à la manière d'Apple Seed), tout en étant accessible au plus large public.

    Côté son, c'est du tout bon, la bande son tient la route, et les tirs des canons de l'Arcadia en feront frémir plus d'un !

    Au sortir de la salle, l'envie de revoir l'animé se fait très grande, aussi peut-on dire que le pari est plutôt réussi, malgré ce retour moins "prétentieux" qu'il aurait pu l'être.
    Louis DCiné
    Louis DCiné

    187 abonnés 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Quelle surprise! La presse est vraiment dur sur ce coup! Ne connaissant pas du tout le manga, j'ai été dedans tout le long, pas d'ennuie. L'histoire est très accrocheuse. Le Capitaine de l'immense vaisseau Arcadia, Albator est un personnage tellement charismatique et très sombre. Mais, ce qui m'a le plus conquis, c'est le visuel! Quel visuel! Je n'avais pas vu ça depuis "Tintin". Les images de synthèse sont juste époustouflantes. En plus, l'histoire se passe toujours dans l'espace. Donc, qui dit espace dit vaisseaux, planètes, et ici guerre! Bref, un incroyable film d'animation, qui fait le plus grand bien aux yeux, et qui change des autres films du genre. D'après ce qu'on m'a dit, l'histoire, sans rentrer dans les détails, est assez fidèle aux mangas. Je le conseil donc à tout le monde, puisque ceux qui, comme moi, ne connaissent pas les mangas ne seront pas du tout perdu, et passeront un bon moment.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2014
    Autant le dire tout de suite, je ne suis pas de la génération Albator....... donc pour moi tout est nouveau, je ne connaissais ce corsaire japonais que par ouï dire, c'est dire........ je ne savais donc pas que le niveau de la philosophie japonaise était aussi mauvais, on nous rabâche quelques "idées " forces du type : les humains sont mauvais, les humains ne vivront pas éternellement, la vie recommencera toujours, on avance mais rien ne change, pourquoi vivre.......................... franchement c'est quoi cette philo à 2 balles ? Le scénario est confus voire abscons, je croyais voir un film d'animation et je suis tombé sur un cours de morale digne d'une cour de maternelle............. Albator contre Platon ?
    Sinon, les images sont très belles et les filles des mangas japonais sont toujours aussi sexy et occidentales.......ils ont aussi un problème à ce niveau là........... il y a urgence. Pitié !
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Après Belle et Sébastien, on continue le retour en arrière. Albator, corsaire de l'espace nous ramène d'ailleurs plus vers l'adolescence et les années 80. Personnellement, j'étais plutôt Goldorak. Je ne suis pas vraiment manga non plus mais j'ai trouvé ce film d'animation, entièrement tourné en images de synthèse, franchement très bien fait. Le graphisme est parfait, les images sont...
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