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    Hara-Kiri : mort d'un samourai
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Hara-Kiri : mort d'un samourai" et de son tournage !

    Pour sa mise en scène à la fois sophistiquée et épurée

    Pour une scène de seppuku... au sabre de bambou

    Pour voir un remake qui se hisse à la hauteur de l'original

    Retour aux valeurs... sans nostalgie

    Le réalisateur japonais met en scène, sans extravagance, une certaine inhumanité cruelle d’un esprit militaire sombre, à travers une famille pauvre. On constate qu'il restaure des valeurs peu utilisées aujourd'hui, ou oubliées des réalisateurs nippons : une mise en scène nuancée, un jeu humain et sobre de la part des acteurs. Takashi Miike, en revisitant ce Japon du XVIIème siècle, ne défend pas une certaine nostalgie d’un "âge d’or" perdu du cinéma japonais.

    Un cinéma de "chambara"

    Le cinéma de chambara, ou de samouraï, attire de plus en plus un public international (et pas seulement asiatique) grâce à ses scènes d'action intenses composées de chorégraphies martiales, dynamiques et époustouflantes. Ce type de cinéma était considéré comme un "genre roi" avant d’être victime du déclin global de la production, mais il a très vite été redoré et exploité. D'ailleurs, les Américains n'hésitent pas à en faire des remakes : Les Sept mercenaires, en 1960, d'après Les Sept Samouraïs (1954) d'Akira Kurosawa, ou encore plus récemment en 2008, One Missed Call, d'après La Mort en ligne (1983) de Takashi Miike lui-même.

    "Nouvelle version"

    Takashi Miike considère ses remakes comme des "nouvelles versions." Il ne se pose pas la question de l'originalité mais plutôt celle de la pertinence à "refaire" une œuvre à une autre époque : "On ne peut pas comparer deux œuvres en les plaçant côte à côte. Elles sont reliées comme en tandem, dans la dynamique de l’époque où elles ont été créées", avoue-t-il.

    Un remake passionné

    Hara-Kiri : mort d'un samouraï est un remake du film de 1962, de Masaki Kobayashi. Takashi Miike nous raconte ce qui l'a vraiment passionné à partir de ce film : "la possibilité de ressentir concrètement l’universalité de la souffrance humaine que Harakiri décortique jusqu’au cœur, en transcendant les époques, les genres et les pays. Je crois que ce qui m’a attiré, c’est toute la bêtise et la tristesse de l’incapacité à anticiper avec justesse l’avenir proche."

    En Compétition à Cannes

    Hara-Kiri : mort d'un samouraï a été sélectionné dans la Compétition Officielle du Festival de Cannes 2011. Il fut l'unique film de la compétition projeté en 3D, mais est reparti bredouille.

    Un réalisateur qu'on suit de près...

    La créativité et l’originalité des univers visuels de Takashi Miike lui ont valu une grande reconnaissance, y compris au plan international. Il a en effet reçu de nombreux prix dans des festivals de cinéma internationaux. Aujourd’hui, il est l’un des cinéastes japonais les plus connus et que l'on suit avec le plus d’intérêt dans le monde entier.

    De gros à petit budget !

    Le précédent film de Takashi Miike était également une épopée avec de gros moyens : 13 Assassins (2010), mais le réalisateur ne se cantonne pas seulement à ce genre de cinéma. Il s'intéresse particulièrement à la qualité et à la liberté de produire, d'ailleurs, il a pour projet futur de réaliser une fiction télévisée destinée à passer en deuxième partie de soirée avec un budget très modeste.

    Des professeurs très réputés

    Takashi Miike, diplômé de la Japan Academy of Moving Images, a eu pour professeurs plusieurs réalisateurs japonais de grand renom dont Shohei Imamura et Hideo Onchi. Il commence à réaliser au début des années 1990 pour ensuite déployer son point de vue et transcender de nombreux genres.

    La musique : un personnage

    La musique dans le film, composée par Ryuichi Sakamoto, joue un personnage important et même indispensable : "Les âmes des personnages crient dans la bande son. Sa musique remplit une salle de cinéma comme de l’air, tranquillement, discrètement. Cependant, son assurance et son autorité demeurent", confesse le réalisateur.

    Jaloux d'une époque

    Le réalisateur japonais avoue être jaloux des vieux films de son pays : "parce que les équipes avaient tout ce que les cinéastes japonais ont aujourd’hui perdu : leur énergie, leur passion, les studios d’autrefois qui fourmillaient de rêves et de gens pour les réaliser, les investissements des studios dans les ressources humaines...", affirme-t-il.

    Un compositeur réputé et engagé

    Le compositeur Ryuichi Sakamoto a également écrit la musique du film Le Dernier empereur, en 1987, qui lui a valu de nombreux prix, notamment un Oscar. Depuis sa révélation artistique, il se tourne vers des projets davantage américains et européens. Il est également devenu, à travers sa musique, un porte-parole actif sur les problèmes touchant à l’environnement et à la paix dans le monde.

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