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    Le Général
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    cylon86
    cylon86

    2 288 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2015
    John Boorman s'empare de la vie du gangster irlandais Martin Cahill pour en faire un portrait touchant et iconoclaste, celui d'un truand pas comme les autres qui préparait ses braquages avec un soin méticuleux, couchait avec deux sœurs et passait au poste de police juste après ou avant un braquage pour se donner un alibi. Film croustillant de détails, "Le Général" parvient à retranscrire la vie de Cahill avec humour et tendresse, nous montrant un homme qui ne s'est jamais laissé faire et qui faisait toujours bonne figure, même quand il avait des dizaines de policiers collés à ses basques. Dans ce rôle, Brendan Gleeson est brillant, prouvant qu'il n'est pas seulement un solide second rôle mais qu'il est capable d'assumer les têtes d'affiches avec talent. Filmé dans un noir et blanc superbe par un John Boorman très inspiré, voilà une œuvre dont l'humour et la qualité ne peuvent laisser indifférent.
    selenie
    selenie

    5 534 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2007
    Très grand film sur un Robin des bois moins honnête tout de même... Boorman nous offre un film en noir et blanc vibrant au scénario parfait sans fausses notes. Brendan Gleeson est majestueux dans un rôle digne de sa démesure. Une histoire vraie dans un pays cousin du notre à une époque pas si lointaine et ça fait réfléchir sur ce superbe pays qu'est l'Irlande prisonnier de ses travers (on ne peut qu'y penser "Le général", "The magdelene sisters", "Le vent se lève"). Le film nous montre chaque facette, chaque épisode de vie de manière efficace et avec impartialité, sans juger quoi ou qui que ce soit. Magnifique.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 172 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    C’est posé, c’est efficace et surtout, c’est diablement habité par Brendan Gleeson. Une petite pépite… Merci John Boorman…
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2011
    Tout est dit dans le synopsis, John Boorman nous montre avec une très belle mise en scène la vie de Martin Cahill interprété par un excellent Brendan Gleeson mais ça ne vaut Mesrine...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2008
    histoire classique du hors-la-loi qui se joue des institutions, mais film passionnant bien qu'un peu long.
    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2011
    John Boorman évoque dans ce film le parcours de Martin Cahill, célèbre criminel irlandais, une sorte de Robin des Bois des temps modernes en plus retors. Le réalisateur montre à la fois l’homme s’opposant à toute autorité, que ce soit la Police, la justice ou l’église, et le bon père de famille tentant d’élever au mieux ses enfants.
    Le film commence par l’assassinat de Martin Cahill en 1994, revendiqué par l’IRA, avec qui il n’a jamais voulu collaborer. La suite est un flashback sur la vie de celui qui toute sa vie défia les autorités en commettant des actes de grand banditisme.
    Le choix de John Boorman pour une pellicule aux couleurs désaturées proche du noir et blanc donne à ce film un aspect documentaire et authentique. La réalisation est dynamique et fait ressortir le côté facétieux du personnage. Brendan Gleeson est superbe dans le rôle principal de Martin Cahill. Dans le rôle de l’inspecteur de police, Jon Voight est à créditer également d’une belle interprétation dans la peau de ce flic intègre et droit, pris d’empathie pour Martin Cahill qu’il se doit d’arrêter mais qu’il aimerait sauver d’une fin qu’il sait tragique.
    Parmi les nombreux films sur l’Irlande, « Le Général » occupe une place à part, notamment grâce à l’incongruité du personnage de Martin Cahill. Quant à John Boorman, il réalise ici l'un de ses meilleurs longs métrages.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    11 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2007
    1997, de John Boorman, avec Brendan Gleeson et Jon Voight (le flic). La vie violente et singulière d’un célèbre criminel irlandais, une véritable légende, ce Martin Cahill, surnommé le Général, en raison de l’intelligence de ses plans, finalement abattu par l’IRA. Ou, comment, dans une Irlande meurtrie par la guerre, un jeune voyou, qui vole,au début, pour nourrir sa famille, évolue vers le banditisme façon Robin des Bois. D’excellents comédiens et une mise en scène remarquable (le prix à Cannes était bien mérité) nous restituent en noir et blanc cette histoire dramatique et passionnante. C’est toujours un peu gênant, (mais que faire ?) lorsqu’un gangster est présenté sous un jour si sympathique et attachant ! Une scène très violente : la crucifixion sur le billard !
    Yann Ciné Gay
    Yann Ciné Gay

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 février 2007
    Bon film en noir et blanc qui relate la vie tourmentée de Martin Cahill, célèbre criminel de Dublin qui est devenu une véritable légende dans son pays... Quelques longueurs, une image pas toujours très nette viennent cotoyer des moments plus rudes (la crucifixtion, les rudoiements policiers...) En attendant, quelle vie incroyable, pas étonnant que ce Martin soit devenu un héro dans cette Irlande écorchée, prête à couronner un quidam assoifé de rebellion et porteur d'un message populaire : Debout les gars, réveillons-nous !!!
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    7 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2022
    Chaque cinéphile sait, depuis Zardoz et avec du recul, que John Boorman n'est pas le meilleur réalisateur de l'univers, malgré une profusion d'excellentes idées. Ce General, tiré d'une histoire vraie déroge pourtant à la règle.

    Dans ce film de la fin des années '90 qui a ont vu fleurir les cinémas britannique et irlandais de pépites sociales ("The Butcher Boy" de Neil Jordan, "The Van" de Stephen Frears, "The Full Monty" de Peter Cattaneo, "Les cendres d'Angela" d'Alan Parker ou l'accession à la popularité de la filmographie complète de Ken Loach), il devait être difficile de se démarquer. C'est là qu'intervient le talent de l'extraordinaire Brendan Gleeson. Cédant à la mode, Boorman nous livre ici un film questionnant sur le droit et la justice, jusqu'à l'histoire (la lutte entre l'IRA et les Loyalistes en Irlande du Nord à travers leurs "impôts" prélevés en Irlande du Sud).

    Voler les riches, est-ce encore du vol ? C'est la question lancinante depuis que la légende de Robin des Bois existe, mythe britannique par excellence.

    En parlant d'ailleurs de The Butcher Boy (de 1998 aussi), il est amusant de voir Brendan Gleeson portant un tee-shirt avec une illustration de cochons alors qu'il a joué dans ce film où Eamonn Owens (qui joue ici le rôle de Cahill jeune) tenait la vedette dans celui-là, où il était traité de... pig.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 mars 2008
    Je me demande : pour porter quelle signification est-ce que ce film, qui ne signifie à peu près rien à part un "dégueuli" personnel de "quant à soi" apparemment écorché -pas de bol je n'ai pas bien vu la maltraitance ni l'abus : une tentative de rationalisation désinvolte ?- endosse le noir et blanc ?
    Je me demande (et ça n'est pas la première fois) : est-ce que dès les premières notes de musique d'un film il est possible de deviner s'il correspond à la sensibilité du spectateur que nous sommes ? "Le Général" semble répondre par l'affirmative.
    Inclassable dans le genre "ça me pompe l'air et les neurones" (même pas un téléfilm) : ni un débat moral, ni une confrontation psychoogique, ni un enjeu social, ni un mystère physique, mystique ou une fatalité désirante et désespérante, non mais l'esthétique clinique d'un réalisme introspectif, ou l'inverse.
    Dernière question : peut-on parler à bon escient d'un film qu'on a quitté au bout de 40 mn, sans regrets, avec désinvolture ?
    Oui désolé, mais ça me faisait un trou là, sur l'estomac, comme quelque chose qui vous écœure mais qui n'a rien de bien écœurant.
    Alors ? Juste une question de "tempo"...
    Breathless
    Breathless

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2011
    un super boorman, bien meilleur qu ordinary decent criminals copie éhontée qui élude totalement la personnalité jouissive du général.
    Geja Maup
    Geja Maup

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2020
    Même si je connaissais l'histoire vu que j'avais vu, il y a longtemps, ordinary decent criminal avec Kevin Spacey dans le rôle principal je me suis dit pourquoi pas étant donné que John Boorman ce n'est pas n'importe qui (Délivrance, le point de non retour) et que Brendan Gleeson semblait être un choix judicieux, grosse déception, aucun rythme, un noir et blanc aucunement justifié, un montage et une musique bidon, des seconds rôles approximatifs et John Voigt et Gleeson à la ramasse complète et surtout le plus grâve: aucun humour. Bon ce n'est pas bien grâve vu que comme je disais il y a eu un remake (ordinary decent criminal) et qu'il est beaucoup mieux (en grande partie en raison de l'immense talent de Kevin Spacey).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Un enfant jette un coup d’œil malicieux en arrière sur ses poursuivants, pour mieux filer dans une ruelle à perte de vue. Dernières images, bouleversantes, du « Général », qui semblent marquer la victoire finale de l’imaginaire sur le réel – et filer la parfaite métaphore du cinéma de John Boorman. Car cette œuvre protéiforme, d’une richesse inouïe, s’est toujours élevée vers l’éther du mythe tout en gardant un pied dans des enjeux bien terrestres, politiques pourrait-on même dire. L’art poétique du cinéaste tira le cinéma vers son expression la plus pure et livra quelques sommets inoubliables, dont l’un des derniers est cet altier et iconoclaste « Général ». Son protagoniste, Cahill, se caractérise par son obstination, son refus de céder face à l’autorité qu’il brave avec un mélange de malice et de folie suicidaire. Rien d’angélique dans ce portrait d’un anarchiste insaisissable, véritable abime d’ambiguïté : D’emblée, le récit exhibe les contradictions du personnage, champion de l’immobilisme jusqu’à la caricature (il refuse d’être délogé de son quartier, véritable ghetto populaire de Dublin, passant de l’immeuble détruit à la caravane mise à feu puis à la tente). Il est celui qui revendique son identité et son droit en résistant à tout changement… C’est dire qu’il s’emprisonne lui-même dans une position intenable qui l’expose à la précarité, et finalement à la mort. Lorsqu’il se fige, il s’autodétruit ; alors que la fuite, le pas de côté, lui permet d’échapper à la contrainte. Dans la merveilleuse séquence des cambriolages, on le voit passer d’un appartement à l’autre comme par enchantement, véritable jeu d’enfant. Il est par contre prisonnier de sa belle maison – heureusement qu’il cultive dans l’intimité son art de l’esquive – il passe avec la même ingénuité des bras de sa femme à celle de sa maîtresse – sa belle sœur, dans un paisible ménage à trois. L’esquive, c’est aussi aller narguer l’ennemi (la police) chez lui. Et même lorsque sa demeure sera encerclée par les forces de l’ordre, il parviendra toujours miraculeusement à tromper leur vigilance – il y a définitivement du Merlin en cet homme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2007
    IL y a des trésors dans le cinema Irlandais, la preuve avec "le General". C'est vraiment un trés bon film, et un trés grand homme que ce Martin Cahill. Tout au long du film on admire l'artiste en train de jouer les robins des bois des temps modernes avec une intelligence et une simplicité exeptionnelle. Le fait que ce soit une histoire vrai rend le film encore plus appréciable. Le rôle du General a été endossé une seconde foi par K. Spacey dans "ordinary descent criminal" mais pour moi il est moin bon que le premier, mais c'est quand même un bon film.
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