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    Django Unchained
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    4 972 critiques spectateurs

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    Marc L
    Marc L

    309 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2014
    Un bon film, même si il y a des longueurs( 2h44). C'est très sanglant et jubilatoire( après tout c'est du Tarantino). Le scénario est passable et les personnages sont attachants. Le casting d'acteurs est bon, Jamie Foxx est très classe dans le rôle de Django mais celui qui retient le plus l'attention est pour moi Léonardo DiCaprio, génial et effrayant dans un rôle d'Antagoniste:c'est une première pour lui et j'espère le revoir dans ce genre de rôle ! Finalement, Django Unchained est un film efficace et de très bons acteurs). Pas extraordinaire mais très bon quand même. 16/20
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 039 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Quentin Tarantino revient au cinéma au travers de son premier western! Il ne se ménage pas et nous offre des scènes ultraviolentes à la sauce Kill Bill, qu'il a réalisé quelques années plus tôt. Toujours doté de l'étrange malsainité des films du maître, ce Django nous surprend par son côté non classique rejetant la majeure partie des stéréotypes du genre. Alors oui, on ne peut pas aimer, je le comprends ( il faut quand même avouer que QT a un style vraiment particulier qui ne peut plaire à tout le monde) mais il faut quand même le voir. Le monstrueux réalisateur nous transporte dans une histoire cruelle, violente et originale qui traite d'un sujet peu exploité dans l'univers des Westerns, la traite esclavagiste. Un film magnifique sur le point de vue artistique; les plans de caméra sont toujours autant recherchés et la mise en scène toujours aussi parfaite. Un futur classique, qui s'approche plus du chef d'oeuvre que du banal Western Spaghetti.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Premier véritable coup de cœur de l'année 2013. Le nouveau film de Quentin Tarantino après Inglorious Basterds que j'avais déjà pas mal adoré. Tarantino nous balance encore une fois un film plus dynamique que jamais. Des guns fight incroyables et surtout, un second degré ultra jouissif. Tout ça en ressortant un côté Western vraiment réussi. Bref, pas grand chose à rajouter. Je vous invite à regarder ma critique vidéo pour en savoir plus sur mon avis de ce long-métrage, déjà film de l'année pour ma part.
    Zoé B.
    Zoé B.

    443 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2013
    Au Festival de Venise 2007 était projeté en compétition un drôle de film : "Sukiyaki Western Django", de Takashi Miike. Au Japon, le Sukiyaki est le plat populaire par excellence, l’équivalent des spaghettis italiens. Et "Django", un film de Sergio Corbucci, carton phénoménal de 1967, et considéré comme l’un des westerns les plus violents jamais tournés. Une trentaine de suites sortirent dans la foulée pour essayer de capitaliser sur le succès du film. Une seule officielle "Django 2", vingt ans plus tard, même réalisateur et même acteur principal (Franco Nero). L’original racontait l’affrontement dans un petite bourgade à la frontière mexicaine de 2 bandes armées, l'une conduite par un major confédéré, l'autre par un général mexicain. Un jour, arrivait Django, un vagabond solitaire avec un cercueil… Miike qui savait a quel point le western (hollywoodien et italien) et le film de samouraïs se sont influencés, a repris la même trame et confectionné ce remake jubilatoire, mix délirant des codes du film de sabre et de la violence régressive du cinéma de Corbucci. Depuis d’autres réalisateurs lui ont emboité le pas, mais si ce "Sukiyaki Western Django" reste une curiosité, c’est par la présence dans le rôle d’un chasseur de primes, de Quentin Tarantino himmself. On peut même avancer que c’est sa participation au film de Miike qui a donné à Tarentino l’idée de son "Django Unchained". Il a dû trouver dans ce choc des cultures matière à rendre hommage à deux de ces cinématographies préférées: le western spaghetti et le film de sabres. Et d’en rajouter même une troisième : la blaxploitation. A le revoir en DVD, "Django Unchained" apparaît comme son film le plus abouti, le mix absolu de ses influences. Inutile d’y chercher la moindre sincérité sur la dénonciation de l’esclavage, ou le questionnement de l’histoire américaine, tout ça n’est que du divertissement. Un cinéma du fun dont Tarentino maitrise comme personne les ingrédients (scènes drolatiques, dialogues ciselés, bo exemplaire), le tout porté par une mise-en-scène d'une virtuosité bluffante.
    sparowtony
    sparowtony

    257 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Un bon film, même si il y a des longueurs( 2h44 en même temps ).
    C'est très sanglant et jubilatoire( après tout c'est du Tarantino ). Le scénario est passable et les personnages sont attachants. Une bonne bande originale accompagne le film( un mélange de rap et d'Ennio Morricone ! )et le tout est bien filmé.
    Le casting d'acteurs est bon, Jamie Foxx est très classe dans le rôle de Django mais celui qui retient le plus l'attention est pour moi Léonardo DiCaprio, génial et effrayant dans un rôle d'Antagoniste:c'est une première pour lui et j'espère le revoir dans ce genre de rôle ! Samuel L Jackson est aussi excellent dans le rôle de Stephen, une pourriture de la pire espèce : il joue très bien le vieil homme, si bien que c'était amusant de le regarder !
    Finalement, Django Unchained est un film efficace, avec quelques scènes choc( je pense notamment a la scène de la lutte, très crue et qui met mal a l'aise ) et de très bons acteurs( a noter que Quentin Tarantino fait une apparition mémorable ). Pas extraordinaire mais très bon quand même ! 4 sur 5.
    landofshit0
    landofshit0

    254 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 février 2013
    Si entendre la musique de Bacalov sur le générique de Tarantino fut un vrai plaisir. Ce choix n’est pourtant pas des plus judicieux, car cette chanson est indissociable (pour qui l’a vu) de la version de Corbucci.Les images de Tarantino n’arrivent pas à prendre le pas sur celles de l’original, car s’il y a bien un truc de marquant dans le film de Corbucci c’est bien son entrée en matière. Une entrée en matière qui reste bien plus marquante que celle d’un Django avançant fers aux pieds. Evidement ce morceau tout comme le film de Corbucci ne sont pas vraiment populaire. Et donc pour qui est vierge de ce morceau, lors de son écoute aucune image ne lui viendra en tête, hélas ce ne fut pas mon cas. Mettre ce morceau en générique est pour moi comme si Tarantino avait prit le titre phare de Morricone du bon, la brute, le truand, ou celui d’Elmer Bernstein des 7 mercenaires, pour ouvrir son film. Un truc impossible à faire et que personne n’oserait faire, mais Tarantino l’a fait.Vient en suite l’introduction du Dr Schultz sur son petit chariot et sa dent bringuebalante.J’avais peur de voir à nouveau Christoph Watlz jouer de la même façon (insupportable cabotinage) que dans I.B. Ça ne fut pas le cas bien heureusement. Cette rencontre entre Django et son futur partenaire, est plutôt prenante et amusante, sans être pour autant réellement captivante.A cet instant j’étais à moitié conquis. Les scènes de la ville me laisseront également dans cet état de semi conquête, pourtant il ne me manquait pas grand-chose pour être embarqué, mais ça ne sera jamais le cas.La violence n'est montrée ici sans aucun ressenti, j’ai trouvé que le flash-back était un raccourci bien sommaire pour montrer le ressenti de Django lors de son premier passage à l'acte.La scène du K.K.K est certes drôle mais pas hilarante non plus, mais surtout longue, bien trop longue. Tarantino étire sa scène bien plus qu’il ne le faudrait. Alors oui c’est amusant cette petite histoire de cagoule, mais sur 5mn ça fini par tourner en rond et au final la scène perd toute son efficacité.Puis vient le rapprochement entre Schultz et Django,je dois dire que le montage (chaotique) de ces scènes n’a fait que de me tenir à distance de se rapprochement, du coup je ne me suis pas sentis embarqué avec eux dans cette aventure.Je n’en n’avais pas parlé jusqu’alors, mais il faut bien parler des éclairages des scènes nocturnes et intérieurs. Ces lumières venant d’un projecteur fixé au plafond sont hideuses et pas un instant naturel. Cette lumière donne vraiment l’impression d’avoir à faire à un éclairage de bâtiment historique et vraiment trop contemporain pour pouvoir faire croire en quelque chose d’époque. Pour les morceaux ils sont très peu efficaces, mais il y a pire certains sont carrément placés n’importe ou, ce qui est un comble chez Tarantino ça.Apparaît Broomhilda, dont Tarantino n’a donné à ce personnage que des pleurnichements, Kerry Washington n’avais que des gnnn,gnnn à jouer. Le personnage n’est pas plus intéressant que ça. Il ne mérite d’être sauvé que pour l ’intérêt que Django lui porte, car le spectateur lui ne lui aura trouvé aucun intérêt.La fusillade se déroulant à l’intérieur de candyland, voit tout en tas de balles fusées de toute part, seulement encore une fois je n’ai pas ressentis la violence des coups de feux.On est loin de l’efficacité présent dans ce genre de scènes chez un Sam Peckinpah, pas trouvé non plus nécessaire ces giclées de sangs trop cartoonesque.Tarantino trouve bon de s’attribuer un rôle dans se final qui est en dessous de tout le reste, c’est une grosse erreur. Mais ce n’est pas tout, car ce passage en plein milieu de nulle part ne donne plus l’impression d’être plongé en 1858, puisque de la lumière aux costumes tout semble être actuel et se dérouler aujourd’hui. Il n’y a que les esclaves mis en cages qui viennent vaguement rappeler l’époque dans laquelle le film est censé se dérouler.
    Tout comme dans I.B le héros détruit l’emblème du mal en faisant exploser candyland, malheureusement ce final qui se veut trop cool, vient clôturer le film de la pire façon qui soit. En forme de cerise sur le gâteau(blanc) du mauvais goût.S’attaquer à faire un film avec du fond n’est décidément pas un truc fait pour Tarantino, s’il a voulu faire quelque chose comme le bon, la brute, le truand. Film qui lui à plusieurs niveaux de lectures, et qui lui est un western, un film d’aventure, de guerre… avec en tache de fond un fait historique c’est totalement raté et bien loin de Leone. Ce western ne s’inscrit pas un instant dans le western spaghetti tout est bien trop propre et lise pour être un western spaghetti aux personnages crasseux.Il ne suffit pas de clamer que c’est un spaghetti pour que ça en soit un. Django Unchained s’inscrit plus dans une tradition américaine dans sa mise en scène et sa mise en image que dans le western italien. Avoir fait servir des pattes à la cantine lors du tournage ne donne pas le nom spaghetti au film.
    Mais même dans une tradition américaine il loin, mais très loin derrière les maîtres du genre que sont Peckinpah, Mann, Ford etc...
    Une chose est sûre le Tarantino que j’appréciais n’est plus. Tarantino crie partout qu’il arrêtera sa carrière quand ses films seront mauvais, c’est le cas mais il ne s’en rend pas compte, et ce n’est pas le succès du box office qui viendra le questionner sur la disparition de sa créativité puisque les chiffres viennent valider son génie créatif.
    Je ne me déplacerai plus en salle pour voir ces films un dvd suffira largement. Je lui laisse tout de même une chance avec un retour au film contemporain, mais je crois que ce qui faisait le génie de Tarantino s’est définitivement envolé, c’est ainsi.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    231 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Django Unchained c’est le premier film de Quentin Tarantino que je vois et je dois dire que je ne suis pas déçus du tout, ce film est une bombe et quand elle explose cela fait du film un des meilleurs de 2013. Dans le sud des Etats-Unis, deux ans avant la Guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand fait l’acquisition de l’esclave Django pour qu’il l’aide à retrouver les frères Brittle, des meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django que quand ils auront retrouvés les frères Brittle mort ou vif il lui rendra sa liberté. Les deux hommes deviennent amis mais Django n’oublie pas son seul but qui est de retrouver sa femme Broomhilda dont il fut séparé par le commerce des esclaves. Lorsque Django et Schultz découvre qu’elle est détenue dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie ils sont prêt à tout pour la récupérer. Django Unchained est un film où tout est parfait, ce film est jouissif, comique, explosif, violent et démentiel. Tout est bon de la réalisation aux acteurs en passant par le scénario, les scènes d’action et la musique. Quentin Tarantino réalise sans nul doute un de ses meilleurs films même si je n’est pas vus les autres, Django Unchained est époustouflant. Le scénario du film est superbe et le spectateur accroche dés le début, le film serait en fait divisé en deux partie, la partie une serait la rencontre entre Django et Schultz, la traque des frères Brittle et la préparation de la mission pour récupérer sa femme et ensuite la deuxième partie montre la mission en action, la rencontre avec le méchant du film et plein de rebondissements. Le scénario de Django Unchained est très complet et est vraiment passionnant au niveau historique avec le sujet très sensible de l’esclavage qui est ici très bien traité, le film montre toutes les horribles violences auxquels les noirs étaient victimes pendant le commerce triangulaire. Le film a reçus le Golden Globes du Meilleur scénario et le BAFTA du Meilleur scénario original. Le film possède des moments épiques avec des scènes d’action démentes comme celle de la sanglante mais jouissive fusillade dans la demeure de Calvin Candie où Django fait un carnage avec en prime la musique de la BO, « Unchained », qui apporte du fun à la scène. Il y a sinon toutes les scènes de fusillades, celle de la fin est surprenante, et la charge du Ku Klux Klan avec une musique épique, des explosions viennent rythmer le film qui est vraiment ultra fun et jouissif. Il y a une scène de dialogue dans ce film qui est déjà anthologique, il s’agit de l’hilarante scène où les hommes du Ku Klux Klan se disputent à propos de leurs masques dans lesquels ils ne voient rien, cette scène est vraiment très drôle. Le film possède beaucoup d’humour qui est très bienvenu dans le film. Django Unchained est un film de Tarantino et donc qui dit Tarantino dit le style Tarantino dans le film, et bien on ne peut pas le manquer, humour, hémoglobine, BO mortelle, acteurs excellents et réalisation soignée en bref du grand Tarantino que nous avons là. Parlons maintenant des acteurs du film qui sont par ailleurs excellents, Jamie Foxx est génial et plus que génial dans le rôle de Django et livre une prestation remarquable qui lui vaut certainement un de ses plus beaux rôles, il y a ensuite le génial Christoph Waltz qui joue le chasseur de primes King Schultz qui crève l’écran et est plus qu’excellent dans son rôle, l’acteur a remporté de nombreuses récompenses dont le Golden Globes du Meilleur acteur dans un second rôle et le BAFTA pour la même catégorie, l’acteur part favoris pour remporter l’Oscar. Et il y a enfin le grand Leonardo DiCaprio qui livre un personnage excellent et cette fois c’est lui le méchant et il le fait admirablement bien, nous avons donc un trio d’acteurs bluffant dans ce film et qui fait une des ses forces principales. On peut signaler la présence de la belle Kerry Washington qui est très bien dans le rôle de Broomhilda, de Samuel L. Jackson qui livre une interprétation surprenante de son personnage de Stephen et de Jonah Hill qui apparaît juste pour la scène déjà mythique du Ku Klux Klan avec les masques. La BO du film est démente et fourmille de titres géniaux et fun comme « Unchained » qui dépote pendant le fusillade presque d’anthologie, « His name is King », « Ain’t no grave », « Django » la sublimissime musique de début ou « 100 Black Coffins », bref Tarantino a fait d’excellents choix pour la BO de son film. Pour conclure Django Unchained est un hommage version Tarantino aux westerns spaghettis, le film est plus qu’excellent c’est même un chef d’œuvre du genre Tarantino avec son scénario très bien conçus, ses acteurs prodigieux, son humour, sa violence, ses scènes d’action et sa musique. Un film excellent, fun, jouissif et encore une fois excellent, en bref une tuerie. Bravo monsieur Tarantino! Un grand classique vient de naître.
    Edgar L.
    Edgar L.

    185 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 décembre 2014
    Si le film a déjà passé la barre du million de spectateurs en une semaine seulement, nul doute que l'excellent bouche à oreille au vu de la qualité du film lui permettra de continuer à cartonner dans l'Hexagone. S'il y a bien un film que je vous conseille d'aller voir c'est bien ce "Django Unchained" qui sait se montrer prenant, et presque jouissif.
    Guimzy
    Guimzy

    161 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    La beauté du cinéma de Tarantino réside souvent dans la surprise et le contrepied. C’est en cela qu’il sait créer l’attente, car il arrive toujours précisément là où on ne l’attendait pas. Django Unchained est une fresque inattendue et sauvage qui renvoie l’Amérique face à ses démons tout en affirmant un style plus fluide, plus assurée et quasiment vidé de toute forme de frime. Quentin Tarantino nous surprend une fois de plus en réalisant un film porté autant par la rage du western spaghetti que par l’ampleur de son cousin américain, bénéficiant d’une précision d’écriture qui force le respect et d’une mise en scène maîtrisée de A à Z. Contrairement à certains de ses films précédents, comme Kill Bill ou Inglourious Basterds, Tarantino en a fini avec la structure éclatée, les séquences autonomes, le puzzle narratif éparpillé et le chapitrage, et laisse place à une construction linéaire bien plus classique, à peine aménagée de quelques flashbacks bien sentis et d’une poignée de textes à l’écran pour souligner des ellipses. Le réalisateur génie s'est assagi et a cette fois une confiance totale envers son scénario qui n’a plus besoin d’être déconstruit pour fonctionner et créer quelque chose sur le spectateur. Plus qu’un neo-western ou un vulgaire hommage au genre, Django Unchained s’en affranchit en n’en gardant que quelques symboles importants. Des silhouettes de cavaliers chevauchant devant un soleil couchant, d’autres parcourant des paysages enneigés, une rafale au revolver paume sur le chien ou un chapeau mis avec classe, autant d’éléments qui ancrent le film dans le genre pendant qu’une multitude d’autres l’en éloignent. Sans aucune ironie, Quentin Tarantino construit un récit qui mêle habilement la mise en place d’une vengeance hardcore, une bromance passionnante par ses multiples évolutions, une histoire d’amour bouleversante mais également, et le cœur du film est là, un vrai propos sur l’émancipation des esclaves. Et sur ce point, Tarantino fait très fort car il évite à peu près tous les pièges tendus devant lui, à commencer par celui du manichéisme dans son écriture. Tout en condamnant fermement la notion même d’esclavagisme, il ne tombe jamais dans “les gentils noirs” vs. “les vilains blancs” et impose un discours qui va beaucoup plus loin que le simple constat. C'est quand on remarque ça pendant le visionnage de cette fresque sublime de 2h45, que Django Unchained deviendra un classique. Une des plus belles idées pour appuyer tout cela tient dans le personnage interprété par Samuel L. Jackson, encore une fois remarquable, qui représente à lui tout seul la face sombre de la communauté. Le noir devenu blanc en quelque sorte, et sans doute encore plus cruel que l’esclavagiste. Au niveau de la mise en scène, toujours plus maîtrisée avec un film au découpage minutieux, qu’il s’agisse de mettre en valeur des dialogues une nouvelle fois flamboyants et toujours filmés avec un sens du cadre étonnant, tout est presque parfait. Bien sûr, l'ironie n'est pas oubliée notamment le temps d’une scène qui revisite les balbutiements du Ku Klux Klan, à mourir de rire. Ainsi, le western transpire la maîtrise autant dans son scénario que dans sa mise en scène, autant dans son rythme que dans sa narration. Niveau casting, il sera très dur de faire plus fort. Porté par un Jamie Foxx qu’on attendait pas à ce niveau, préférant la sobriété à son clinquant habituel pour ensuite en jouer et faire rayonner la nature profondément héroïque de son personnage, il est aussi accompagné par le très grand Christoph Waltz et par l'impressionnant Leonardo DiCaprio, bad guy idéal, aristocrate fou capable des pires accès de rage, qui signe là l'une de ses plus belles performances. Ainsi, Django Unchained a tout d’un futur classique et marque une étape essentielle dans l’œuvre de son auteur.
    x-worley
    x-worley

    134 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    Ce Tarantino est une claque monumentale! Avec des quarts d'heures entiers de dialogues comme il s'est si bien l'faire, le tout bourré de références, d'ironie et pour finir de l'ultraviolence (les fondamentaux de tarantino quoi). Casting unique! Jamie Foxx(son meilleur rôle a mes yeux), Leonardo DiCaprio, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson, Don Johnson et Tarantino lui même le temps d'une scéne unique! Tous excellent dans l’art de rendre crédible leur personnage complètement barrés(DiCaprio, quelle salope!). Quant à la bo, elle est juste énorme comme ça chaque fois. Es une surprise? Pas du tout! Bref encore un vrai bijoux de cinéma de la part du roi du gunfight(d'ailleurs j'ai jamais vu jouer du colt comme ça!), et je le mets au même niveau que ses films précédents(oui je vénère tous ses films), c'est a dire chef d'oeuvre! Et pour moi le meilleur western avec "le bon, la brute et le truand", et "il était une fois dans l'ouest"!
    Terreurvision
    Terreurvision

    191 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Pas de surprise, le Django de Tarantino est une bombe ! Scénario et réalisation simples mais efficaces, un casting de pointures. Le film dure près de trois heures, mais l'on ne s'ennuie pas un instant, ce qui est plutôt bon signe. Django assume son côté brutal et populaire mais surtout créée un effet cathartique, en rappelant, avec un certain esprit de vengeance et de manière totalement "politiquement incorrecte" toutes les saloperies infligées par le passé aux peuples noirs par les blancs. Une œuvre jubilatoire de plus à mettre au compteur du grand Tarantino.
    Akamaru
    Akamaru

    2 833 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    L'ultra-cinéphile Quentin Tarantino et le western,genre mythique américain s'il en est,étaient faits pour se rencontrer.Et celle-ci dépasse nos espérances,QT signant à mon sens son meilleur film depuis "Pulp Fiction".Il parvient enfin à maturité,entre l'hommage invétéré au cinéma,la violence graphique qu'il affectionne tant,les dialogues jubilatoires et spirituels,et cette fois un sujet véritablement polémique(la représentation des Noirs sous l'esclavage d'avant-guerre de Sécession).Ainsi,"Django Unchained" enfile les séquences cultes comme des perles,quelque part entre la loufoquerie,la noirceur,l'insolite et le classicisme.Impossible de passer à côté spoiler: du combat à mort d'esclaves,de la vision bouffonne de membres du Ku Klux Klan ou du torrent de sang final à la Peckinpah
    .Un esclave affranchi(Jamie Foxx,tout en intensité intérieure)et un chasseur de primes allemand(Christoph Waltz,immense et donnant toute sa saveur à ses discours éclairés)s'associent,pour d'abord retrouver 3 frangins recherchés,puis la femme de Django(Kerry Washington,poignante),retenue captive dans le ranch de Calvin Candie.Dans ce dernier rôle,Leonardo Di Caprio peut enfin s'éclater dans un rôle de salaud sadique et raffiné.Enfin,Samuel L.Jackson incarne un majordome noir,justement raciste!Tarantino aligne les images mythologiques grâce à une photographie inspirée,majoritairement en intérieurs.Sa BO soigneusement sélectionnée sonne pop et soul.La vengeance peut aller à son terme,avec une jubilation non feinte,dans une orgie visuelle,qui assume sa coolitude.D'ores et déjà culte.
    lara cr28
    lara cr28

    67 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Malgré la violence du propos, ce film est un pur bijou d'esthétisme et de mise en scène. L'humour pince-sans-rire de C. Waltz, le cynisme de L Dicaprio permettent le recul nécessaire pour ne pas céder à cette société diaboliquement policée de l'esclavagisme. Une grande leçon de cinéma.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    288 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Enfin ! Enfin, Tarantino s'est mis au western ! Ce genre qu'il a lui-même avoué beaucoup apprécier avait bien besoin d'un peu de sang neuf. Et Tarantino étant le candidat idéal ! C'était en début 2013 que l'auteur de "Pulp Fiction" nous sortait son nouveau film "Django Unchained", un western sanglant et long (2h44 tout de même) où il explorait enfin les terres arides du far West. Dans cette aventure dangereuse, il entraine avec lui un beau petit casting comme on les aime avec Jamie Foxx dans le rôle titre, Christopher Waltz dans le rôle d'un chasseur de primes, Leonardo DiCaprio pour jouer M. Candy et Samuel L. Jackson est Stephen. Sans surprise, chacun de ces acteurs est parfait pour le rôle, Tarantino a toujours su bien s'entourer. On citera plus particulièrement la prestation de Christopher Waltz , qui n'a rien à voir avec celle dans "Inglourious Basterds", mais qui est également impressionnante, et celle de Samuel Jackson qui n'a jamais été aussi détestable et talentueux à la fois. Passons maintenant au vif du sujet, le film en lui-même. Eh bien Tarantino s'est encore surpassé sur ce coup. On retrouve tout son style dans ce western avec des scènes de longs dialogues, du sang à profusion et des répliques qui claquent. Sans se dénuer de son humour ni de sa violence, le cinéaste américain nous offre une histoire passionnante qui n'a aucun temps mort et qui ne faiblit jamais. Les 2h44 passent sans problème. Il y incorpore évidemment une bande-son superbe, il se permet même d'ouvrir son film avec le thème du film "Django" de Sergio Corbucci et de le fermer avec le thème du western-comédie "On l'appelle Trinita". Cependant, bien que Tarantino sache utiliser ce qu'il y a de meilleur dans ce qui a déjà été fait, il ne fait pas l'erreur de simplement copier ces prédécesseurs. Cela se ressent dans la mise en scène où contrairement à Sergio Leone, il ne va qu'assez peu utiliser les très gros plans auxquels il va préférer les plans larges quand c'est utile pour profiter des magnifiques décors qu'il a à sa disposition. "Django Unchained" est donc un excellent western, Tarantino y met tout son talent pour au final nous nous offrir l'un de ses meilleurs films.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2013
    Un paysage ricain inondé de soleil et de corps noirs qui avancent, péniblement. Au milieu des dunes, les pieds menottés marchant sur des graviers brulants. Ils se suivent, las. La musique commence. Le titre s'affiche, en rouge, semblant sortir de leurs yeux : couleur sang, couleur vengeance. Ca ne va pas se passer comme ça. La file de corps fatigués sera vite dispatché, et le son de leur colère résonnera dans le monde entier. L'Histoire n'a qu'a bien se tenir. Il y aura du sang. Toujours armé de son style singulier, Tarantino avance, depuis son dernier film, sur le douloureux sentier des crimes de l'humanité. Mais il restait, encore, dans Inglorious Basterds, une certaine superficialité des personnages, réduits au rang de pantin avec un cinéaste se regardant un peu filmer. Django Unchained, gommé de l'artificialité de son grand frère, marque ce qui est sans doute le renouveau de la maturité chez son auteur, un nouvel amour clamé à ses personnages, et au cinéma, toujours. Ainsi Django va, baigné de références pops, de raps tonitruant, déchainé sur l'autel d'une Histoire qui s'est construit sur la douleur, glissant ses sabots marqués de noirs sur les pages jaunies d'une Amérique détestable et vouée à sa perte. On pourra dire de Django qu'il est un film léger. Sa drôlerie permanente, la bouffonnerie apparente des négriers présentés, portent il est vrai à confusion. Mais c'est qu'ils cachent, tous, les fragments d'une mélancolie contemplative et douce : lorsque Tarantino regarde ces paysages magiques et ces silhouettes qui avancent, las, c'est son pays qu'il regarde, qu'il affronte, caméra à la main, prêt à dégainer. L'œuvre est d'une douleur et d'une cocasserie infinie. Chacun de ses sommets (La fameuse scène des Ku Klux Klan, par exemple, résumant à elle seule le film) relèvent d'une ingéniosité et d'une habilité, d'une finesse assez étonnante de la part d'un cinéaste qu'on croyait depuis quelques temps perdus dans les couloirs des auteurs prisonniers de leur style : lorsque l'on rit, de ces abjects se plaignant de ne rien y voir sous leur cagoule, il faut voir l'absurdité du monde tel qu'il s'est construit, à l'apparence soignée et belle (la mise en scène de Tarantino), juste un vernis lisse, cachant la douleur de ce qui s'y trame (le scénario) : c’est par l’unité entre la forme et le fond que le cinéaste captive. Et pour la première fois aussi, l'idéologie de la vengeance est filmée avec distance, distance encore incomprise. Car Quentin a grandi. A muri. Il peut désormais nous raconter son histoire, l'histoire d'une Histoire dont les êtres ne supportent plus la trame, qui créée des envies de vengeance et de sang, des visages impassibles qui vont exploser, faire jaillir parce que n’en pouvant plus le liquide pourpre sur les chevaux blancs. Alors, comme toujours, les flingues dorment longtemps, et on cause, on cause, on cause de plus belle. Il y a, bien sûr, encore des scènes qu'il étire, où il dilate le temps, où se permet des instants de poésie suspendue : King Schultz racontant à Django l'histoire de cette princesse prisonnière du dragon, qu'un chevalier viendra sauver, Django captivé, Django qui écoute, le feu se reflétant sur son habit de velours. Le film est soudain très beau, très profond. Le mur devant lequel Schultz illustre son histoire devient toile, toile de cinéma, où tout peut s'y jouer, où tout peut s'y changer. Et dès lors que la violence (réaliste cette fois ci) explose, elle donne à l'œuvre tout son sens : rien d'infantile là-dedans, dans l'impassibilité de Django qui regarde un frère mourir, déchiqueté par les chiens, seulement le reflet d'un monde qui a créé des monstres de vengeance et d'humanité, les deux à la fois. Dépourvu de tous manichéisme, toujours entre-deux, drôle dans la tragédie même, bouffon dans ses moments d'émotion, cruel dans son humanité, lucide dans son optimisme fou. Et ce en partie grâce aux acteurs : Samuel L. Jackson, splendide majordome noir avide de pouvoir et de puissance, élève un numéro d'autodérision vers une réflexion sur l'ambiguïté morale des êtres. DiCaprio est splendide de cruauté perverse. Waltz pétillant et vif, d'une intelligence implacable. Et Jamie Foxx, son Django, est plus sobre que finalement effacé, nègre habillé de velours, accoudé au bar, le regard droit, la main sur son flingue. Tarantino le filme, héros de western, douleur dans ses yeux, marques du fouet incrustées sur son dos, chevauchant les paysages à la recherche de son amour perdu. Sa quête est tour à tour hilarante et tragique, habitée d'une émotion pure mais jamais larmoyante, puisque celle de redécouvrir ce qu'on nous a volé, de redécouvrir ce plaisir si exquis d'attendre que les lumières s'éteignent, que les gens devant se taisent, que le bruit du projecteur se dessine dans le silence et que le générique commence, un plaisir d'enfant qui découvre ce film adulte, ce film génial et stimulant, ce film, qu'au fond de nous, nous attendions tant.
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