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Un visiteur
2,0
Publiée le 19 août 2019
Un giallo qui frise la parodie. Fulci a visiblement un goût très prononcé pour le zoom et au vingtième zoom avant sur les yeux de l'héroïne, on finit par fatiguer un peu. L'enquête en elle-même est trop statique et avance à coups d'indices tous plus invraisemblables les uns que les autres. Finalement, seule une scène sort du lot, par sa tension et son utilisation de l'espace (une maison, puis une église), renouant avec ce que le giallo sait faire de mieux. Pour le reste, c'est franchement laid et ennuyeux.
Ne pas s'attendre à du gore dans ce film, à peine quelques gouttes de sang, tout est centré autour d'une affaire de meurtre sordide : un cadavre découvert dans le mur. La ravissante Virginia Ducci (Jennifer O'Neil) a des visions d'un futur qui pourrait être le sien et c'est parti... Il y a une belle photographie et musique, des rebondissements et c'est plutôt bien réalisé. Pas le plus connu de Fulci et pourtant c'est loin d'être le plus mauvais. Par contre le scénario n'a rien de renversant non plus.
Réalisé par Lucio Fulci, l’un des maîtres italiens du giallo réhabilité par les cinéphiles contemporains, L’emmurée vivante (ou Sette note in nero, ou Murder to the tune of seven black notes) est un petit thriller élégant et soigné. Il nous fait suivre la quête de Virginia Ducci, hantée par de terribles visions morbides liées à la mort d’une femme dans la maison bourgeoise de son mari – l’emmurée vivante du titre français. Habilement construit, le récit nous conduit sur de nombreuses fausses pistes qui vont donner du fil à retordre aux policiers et aux enquêteurs en herbe, constitués par Virginia et ses proches. La mise en scène, les décors, la musique et l’interprétation sont propres et travaillés. Une bonne surprise.
Sette Note in nero souffre d’un paradoxe dommageable qu’il ne parvient jamais à résoudre : il ne cesse, en faisant des gros plans, d’espérer ouvrir le champ des possibles et inviter le spectateur à y engouffrer sa propre rêverie macabre, ses propres cauchemars, alors que ses gros plans ne rencontrent que des murs qui enferment celui-ci comme dans un labyrinthe – forme que suit l’intrigue. Le réalisateur se contente de répéter ad nauseam des dispositifs prétendument giallo en scrutant les yeux de son actrice, Jennifer O’Neill, sans penser ni composer une mise en scène apte à incarner à l’écran les visions de Virginia ; il échoue à diriger ses acteurs de manière convaincante, confondant l’esthétique du genre investi avec la lourdeur d’un formalisme statique. Tout est pesant, de l’approche psychanalytique aux troubles de la perception du personnage principal, d’une pauvreté visuelle flagrante. Le travail d’introspection lié aux rétrospections et projections vers l’avenir rend le film extrêmement boiteux puisqu’il anticipe et désamorce le suspense, systématise les flashs jusqu’à les vider de leur substance mentale et n’en faire que des chevilles qui raccordent deux ennuis.
Lucio Fulci le maître du macabre et du morbide nous offre un thriller horrifique dans le style du giallo vénéré par Tarantino. "L'émmurée Vivante" nous livre une experience assez malsaine rien qu'à son concept qui aurait pu être mieux exploité afin de plonger le spectateur dans une situation dérangeante l'entrainant dans le malaise. Malheureusement, rien que la découverte du squelette par le personnage, bien interprété par Jennif O'Neill, aurait pu être plus dérangeant, troublant, choquant dans une ambiance plus macabre, car Fulci nous plonge dans le film rien qu'avec une super scène d'ouverture contenant plusieurs images glauques et malsaines. Cependant, ca s'arrete là, on se trouve loin de l'ambiance macabre et glauque vu dans "L'au dela", "Frayeur", "La Maison Près Du Cimetière" et on se retrouve face à un film pouvant nous rappeler les Dario Argento en particulier "Les Frissons de L'angoisse". Ce qui n'est pas plus mal pour Fluci d'utiliser de bon décors baroques, quelques rebondissements et quelques situations nous tenant en haleine bien qu'elles soient prévisibles. On y retrouve aussi quelques images sanglantes mais aucune de gore, "L'émmurée Vivante" s'en écarte pour, plutot, nous introduire dans une énième enquete surnaturel assez molle mais qui ne nous ennuie pas si on rentre dans le film afin de se retrouver dans les mêmes situations des personnages. Les fans de Giallo seront donc ravis d'être devant ce thriller horrifique peu sanglant, peu dérangeant mais toutefois captivant accompagné de fabuleuses musiques nous entrainant dans l'ambiance. 3.5/5
Dans les gialli, vision n'est pas déraison. On a tendance à oublier que Lucio Fulci, maître incontesté du bis transalpin, grand amateur de gore crasseux, a aussi officié dans le giallo. L'Emmurée Vivante est sans conteste l'un de ses meilleurs films. En 1959 la petite Virginia a la vision que sa mère saute d'une falaise. Le geste fatal a bien eu lieu. Plusieurs années ont passé, Virginia est, à présent, une femme séduisante qui n'en a pas pas fini avec ses dons médiumniques... Thriller teinté de fantastique, Sette Note In Nero est une oeuvre très ambitieuse de par son scénario assez complexe mais au traitement très limpide. Virginia va 'voir' une scène de crime dans la demeure de son époux, chaque élément aperçu sera le motif d'une reconstruction d'abord mentale puis factuelle. Elle va troubler ainsi le passé et l'avenir. Avec une ambiance seventies glacée, une photographie excellente de Sergio Salvati (qui travaillera plus tard sur les chefs d'oeuvres du grand Fulci tels que L'Au-Delà) qui épouse à merveille les fantasmagories des visions de Virginia, L'Emmurée Vivante est de ces gialli intelligents où l'étude de la psyché ne se fait jamais sans un rapprochement fin du subconscient. Le réalisateur de La maison Près Du Cimetière joue avec le spectateur, le perd jusqu'à une fin brillante. Avec de très jolis effets, des gros plans sur le regard hypnotique et hypnotisé de Jennifer O'Neill, son métrage se compose d'un assemblage cohérent, le plaçant comme un sérieux rival des productions de Dario Argento. Sa direction d'acteurs est convenable mais la vf souffre un peu. La musique de Fabio Frizzi, superbe, fut reprise par Quentin Tarantino dans Kill Bill. Un giallo de grande classe. 4/5
Festival de zoom sur les yeux, et de musique pop sortie tout droit d'un bomtempi, voilà ce que j'ai retenu de ce film ou il est très peu question d'emmurée vivante comme le laisse présager le titre ainsi que l'affiche !!! Une déception...
Je préfère clairement la période horrifique de Fulci qui a fait sa notoriété, mais il faut reconnaître la qualité du scénario qui est très bien ficelée. C'est rondement bien mené et plus cohérent que dans ses films d'horreur où souvent c'était là que le bât blesse, le scénario ! Comme à l'accoutumée, la réalisation est maîtrisée. Un giallo qui se laisse regarder mais dont les vices du poète du macabre m'ont manqués. Le goût du détail malsain !
Fulci signe un film correct mais sans plus .La mise en scene est tres réussi mais les plans sont loin d' êtres originaux et le twist final se voit venir a des kilomètre .mais sa reste quand même un bon film .
un film fantastique de Fulci. J'ai bien aimé le cadrage et les différents décor.. C'est plutot bien filmé dans l'ensemble. Bon pour le scenario c'est du vue et revue mais a l'éopque ce devait etre encore un peu original. 3 etoile pour l'ambiance
Du bon cinosh italien sans pour autant être un véritable "giallo" comme je l'espérais. Une belle musique ainsi qu'un belle ambiance d'ensemble bien mise en scène mais un scénario assez peu trépidant (suspens en panne).
Du suspense sans hémoglobine. Pas besoin de bain de sang pour créer de l'angoisse, tout est dans la musique-inquiétante-, dans les mouvements de caméra, les gros plans sur une héroïne toujours plus déboussolée à mesure que sa prémonition prend forme. Je ne connaissais pas ce réalisateur, et j'ai abordé ce film sans illusion, et pourtant quelle belle surprise! Il n'a rien à envier à tous les avatars modernes bourrés d'effets spéciaux mais vides d'émotions.
Le film est vraiment pas mal, surtout si on oublie la stupidité de l'héroïne. Les gros plans et flashback de prémonitions deviennent vite insupportables tellement ils sont nombreux et pour pas grand chose mis à part accentuer le fait que l'héroïne soit stupide. Le synopsis d'AlloCiné (j'espère que vous l'avais pris de la jaquette du film) est faux. Et sans vouloir spoiler spoiler: Le film n'existerait pas si le synopsis résumé vraiment le film 😂
"L'emmurée vivante, derrière un mur personne ne vous entend pourrir!"...Ce titre et cette accroche désastreuses ainsi que l'introduction du film... ça c'est un navet, c'est sûr! Eh bien détrompez-vous. Passées les premières minutes, ce film est une franche réussite. Très bon giallo des années 70.