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    Dalida
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    benoitG80
    benoitG80

    3 416 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2017
    "Dalida" de Lisa Azuelos est littéralement porté par l'actrice Sveva Alviti, véritable réincarnation du mythe de Dalida, plus le film progresse et avance...
    À ce niveau la performance est à découvrir car remarquable et de haut vol !
    Il faut en effet la voir rayonner devant son public, et nous faire oublier l'actrice pour mieux ressusciter la fameuse chanteuse, cette diva qui savait mettre de l'or dans ses cheveux...
    Maintenant, au delà de cette prestation exceptionnelle, je n'ai pas ressenti l'émotion attendue pour entrer en adéquation avec ce personnage connu côté pile et inconnu côté face...
    Dalida, en effet connue pour ses chansons et ses mélodies, pour cette voix inimitable, pour cette présence irradiante sur scène, mais beaucoup moins (tout au moins pour moi !), pour sa vie intime et personnelle !
    Mais qu'attend-on d'un chanteur ?
    Est-ce si important d'entrer à fond dans sa vie, de l'idolâtrer ainsi jusqu'à connaître les infimes détails de son existence et en faire un personnage glorifié, déifié ?
    Cette idée même me met déjà mal à l'aise et cette histoire tragique au demeurant, quand on connaît la destinée des hommes qui l'ont aimée, ne m'a donc pas plus retourné que cela et confirme donc mon impression !
    La peinture de sa vie est certes très bien filmée, avec une grande féminité et une grande délicatesse, mais aucun moment ne m'a véritablement transporté, si ce n'est l'interprétation de "Je suis malade...".
    Sans doute les acteurs qui donnent le change à l'héroïne y sont pour quelque-chose, tant chacun défile un peu vite dans cette vie de plaisir, de luxe et de paillette, ou même l'amour, l'argent et la reconnaissance du public ne sont pas suffisants pour trouver le bonheur...
    Une vie de star, centrée sur soi et uniquement soi au point de "consommer" les autres !
    Une tragédie dans la dorure bien triste sans doute, alors que tant d'anonymes la vivent également, mais eux dans la misère la plus totale...
    Si seulement tous ces êtres idolâtrés et immensément riches, pouvaient s'investir dans le sort de bien des malheureux grâce à leur fortune, peut-être que ce geste donnerait un sens à leur vie et qu'ainsi le sentiment d'être incompris, seul et abandonné serait déjà plus relatif !
    À méditer !
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2017
    Les biopics français sont moins courants que les américains mais dans tous les cas c’est devenu un genre très à la mode chez nous comme dans les pays anglo-saxons, notamment dans le domaine de la musique, qui passe très bien le grand écran. Et une célébrité gravée dans les mémoires comme Dalida ne pouvait y échapper à l’instar de Claude François ou Edith Piaf pour les plus célèbres, cette dernière gardant certainement pour elle la plus grande réussite française du genre avec « La Môme » et la composition exceptionnelle de Marion Cotillard. De la même manière ici, c’est l’incarnation de l’illustre chanteuse égyptienne par l’inconnue Sveva Alviti qui retient toute l’attention. Outre la ressemblance physique bluffante, elle incarne la chanteuse de l’accent jusqu’au bout des ongles dans un exercice de mimétisme confondant et plus que probant qui devrait lui valoir quelques récompenses.

    C’est une carte maîtresse dans la réussite de ce sobrement titré « Dalida » qui n’est pourtant pas exempt de menus défauts. Pourtant, le film se suit avec un plaisir certain et sans une once d’ennui mais il lui manque ce je ne sais quoi pour en faire un grand film. Le problème vient peut-être que cette production soit chaperonnée par la famille de la chanteuse, ce qui ne permet pas d’en creuser les faces sombres, lissant irrémédiablement l’œuvre vers un semblant d’hagiographie. Le portrait est donc fidèle mais sélectif ce qui impacte la puissance de l’œuvre. De plus, la vie d’une telle artiste méritait peut-être un film en deux parties comme « Mesrine » tant il y avait à en dire. Deux heures c’est très court. Trop court. On a l’impression d’assister à un making-of des meilleurs moments de la vie de Dalida (surtout sentimentaux) saupoudrés de ses plus belles chansons pour les illustrer. Pas ennuyant pour un sou mais tout cela manque de cinéma et beaucoup de seconds rôles ne font que passer dans une narration redondante (amour, rupture, amour, rupture, etc).

    La sympathique Liza Azuelos n’était peut-être pas la meilleure réalisatrice pour mettre en scène un tel mythe. Mais pour un film régi par les ayant droits, c’est somme toute logique. Faisant fi de cette impression de roman photo en musique où certains choix de casting paraissent incongrus (notamment du côté français), on ne voit pas le temps passer et on dévore les minutes de cette vie passionnante et souvent triste. Forcément elliptique, il donne à voir les amours d’une femme blessée au talent et au charisme certain autour de laquelle la mort n’a cessé de rôder. Des belles images, de l’émotion et un répertoire qui emballe ce biopic sympathique mais manquant d’aspérités. On sort cependant de la salle avec la folle envie de réécouter la chanteuse en boucle.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    188 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Inoubliable, intemporelle, la chanteuse égyptienne qui fît danser la France, et pas seulement, pendant trois décennies a son biopic en bonne et due forme. Et oui, même si les premières minutes laissent suggérer une narration différente à tous ces prédécesseurs, le film reprend petit à petit les codes du genre. La première partie est la plus originale dans la narration, se focalisant sur les raisons de sa première tentative de suicide où elle s'en est sortie après avoir été déclarée en mort clinique, grâce à ses proches qui racontent leurs vies avec la chanteuse à un psychiatre. La deuxième partie est beaucoup plus linéaire, comme tous les biopics et devient un peu lassante. Heureusement que les tubes s'enchainent. On peut noter aussi la volonté d'intégrer d'autres tubes d'autres chanteurs, comme Claude Francois, afin de bien situer la temporalité. Visuellement, le film est bien réalisé. Par moment, on a l'impression de voir des pubs pour des parfums mais c'est bien fait. L'actrice principale s'en sort plutôt bien, même si par moment elle manque un peu de force. Les autres acteurs s'en sortent bien. On attendait un peu plus de ce biopic, qu'il dénote un peu, surtout pour les séquences de spectacle qui sont un peu pauvre malheureusement. Il n'en reste pas moins intéressant de connaitre la vie romanesque qu'a vécu Dalida, pleine de rebondissements amoureux et tournée autour du suicide.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Jolie évocation d'une chanteuse de variété à la vie tragique . Il manque une dimension universelle qui aurait donné à cette icône un peu plus d'épaisseur.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Le biopic au cinéma, c'est casse-gueule. Soit on résume toute une vie, en enfilant les moments importants comme des perles, dans une chronologie qui laisse rarement la place à une mise à distance ou à un regard particulier ( L'odyssée , il y a quelques mois ). Soit on prend juste une partie d'un parcours qui permet de dresser un portrait plus en profondeur ( Life d'Anton Corbijn sur James Dean). Dans les deux cas cités, seul le deuxième aboutit à un résultat intéressant. Mais, pour les deux films cités, la narration s'avère plus simple, les héros ne chantant pas, leurs réalisateurs n'eurent pas l'obligation de transformer leur oeuvre en juke-box. Revient alors à l'esprit un des exemples célèbres de biopic français à ritournelles, "La môme", qui, lui, avait choisi une narration totalement éclatée et accessoirement de plâtrer une comédienne pour la rendre crédible...
    Pour Lisa Azuelos, la réalisatrice, le challenge de retracer une vie, avec des tubes et un sosie de cette icône que fut Dalida ressemble à un vrai challenge. Et, petit obstacle en plus, il lui fallut passer sous les fourches caudines du frère de la chanteuse, tout à la fois producteur associé et véritable gardien du temple de l'image de sa soeur. L'option choisie, pas des plus originales non plus mais qui donne un peu d'allure à la chose, fait démarrer le film sur un moment clé de la vie de la créatrice de Bambino ( ici sa tentative de suicide en 1967). Suivent, ses débuts et sa carrière, avant, après, et la mort qui n'arrête pas de roder autour d'elle, le tout ponctué de quelques moments de l'enfance et par un tourbillon de refrains.
    Que dire du film ? Malgré des tentatives touchantes de sortir d'une certaine linéarité biographique, , en plaquant notamment certaines chansons pas à la bonne période mais en lien avec l'histoire, en cherchant à apitoyer le spectateur sur cette accumulations de suicides qui jalonnent sa vie, j'ai toutefois eu l'impression d'avoir regardé un long clip à la gloire de la chanteuse. C'est beau, clinquant, Sveva Alviti resplendit à l'écran et apparaît convaincante en Dalida. Mais tout va trop vite. Le film, monté comme une succession rapide de pastilles illustratives, ne touche guère sauf durant quelques minutes peut être, quand il prend le temps de s'attarder sur l'exceptionnel talent d'interprète de la chanteuse.
    La fin sur le blog
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Biopic assez contrasté. L'interprétation est assez bonne, mention bien sur pour Sveva Alviti qui interprète avec une immense fougue et un grand réalisme Dalida, mais aussi Riccardo Scamarcio qui joue un Orlando plus vrai que nature. Ils sont leurs personnages. Deux grand acteurs.
    Le reste du casting est bon, comme JP Rouve, qui apporte tout le contraste nécessaire au 1er mari et producteur de la chanteuse.
    La reconstitution est soignée, les costumes et les décors splendides, la musique est entraînante, caractéristique d'une époque, mais bien dans nos têtes encore : on aurait presque envie de danser et chanter!
    Seulement cela ne suffit pas à faire une bio palpitante et surtout réaliste. Visuellement, la réalisation reste limitée, le plus souvent aux plans serrés (sur les émotions de la chanteuse - oui l'actrice est magnifique, oui elle pleure bcp et bien, oui c'est très triste!).
    On parle de la réalisatrice de LOL dc hum hum...On parle de TF1 Productions également. Désolée, on reste dans le formatage. Pas de passion à "la Môme", pas de personnage présenté dans toute sa complexité et ses contradictions (voir Cloclo). Dalida est une femme qui aura souffert toute sa vie (de femme), l'amenant comme irrémédiablement vers son suicide. Elle pleure des torrents de larmes, c'est dc assez triste et plombant à la longue ; même s'il y a des moments vraiment splendides (comme son retour à l'Olympia). La réal le dit elle-même : elle voulait comme réhabiliter la chanteuse et expliquer son choix final. Mais elle le fait de manière bcp trop linéaire, pas d'équilibre dans le film entre sa vie d'artiste et celle de femme (on passe complètement à côté de la chanteuse ?!) : le seul (presque) rappel à son succès est fait par les nombreux tubes qui jalonnent ce biopic, comme représentatif d'un morceau de vie ("Il venait d'avoir 18 ans" narre sa soit-disant liaison avec un jeune étudiant, "parole parole" narre sa liaison avec son dernier compagnon assez atypique, "je suis malade" quand elle perd son 1er mari etc etc.). C'est dc assez poussif et démonstratif (mon Dieu cette fin : obligé de pleurer!) : un tube, une histoire (d'amour). Car Dalida en a eu des histoires passionnées ! On découvre une vraie amoureuse, jusqu'au boutisme, entière, dévouée, courageuse, émotive, sensible, brisée. Donc comment pouvait-elle s'en sortir ? La fin est dès la départ inéluctable. Mais pourquoi cette sensation de devoir lui pardonner ce choix ? La réal a un parti pris assez plat et inefficace. Il manque LA scène déchirante (comme dans la Môme quand Edith cherche son Marcel qui vient de mourir). Ou il manque le lien entre l'artiste et la femme (comme on le ressentait clairement dans Cloclo où tout était lié chez le chanteur et là, les chansons prenaient judicieusement sens entre l'homme de scène et l'homme privé).
    Peu de moment purement artistique donc, pas d'explications sur sa vie d'artiste, ses spectacles, sa carrière de 30 ans presque balayée.
    C'est un choix de la réal certes de privilégier cet axe; mais on sent surtout qu'elle a comme rempli son cahier des charges de la bio, sans utiliser avec intelligence son choix d'angle de vue justement.
    Et que dire du trauma initial de Dalida expédié en des flash back grotesques et sirupeux (ouh la petite Dalida qui hurle son malheur d'être moquée par ses camarades!). Les 40 premières minutes ressemblent d'ailleurs un épisode de Un jour un Destin.
    Enfin, dernier élément qui plombe et font douter de l'ensemble : la présence au générique de Orlando him-self, gage de qualité et d'authenticité. Pour moi, c'est surtout une seule et unique vision qu'il affirme réaliste, mais semblant aseptisée par l'amour fraternel et l'importance de maintenir l'image d'icône de la femme sacrifiée car amoureuse absolue. Il semble se donner un beau rôle (non dénoué de répliques assez drôles, car ce film contient de vrais moments "drôlatiques" aussi), presque révolutionnaire alors qu'il n'a rien fait, sauf Dalida et Hélène Segarra !! Au secours!
    On se sent donc obligé d'aimer cette femme qui tient debout tout au long de sa vie. Elle est montré tjs sublime, triste mais digne, recevant constamment des preuves plus terribles les uns que les autres. Qui y résisterait ? Comment ne pas la trouver d'autant plus touchante ? Limite.
    Il manque donc un contre-poids avec, par exemple, l'aspect icône gay, disco, femme hautement sexuelle avec une féminité exacerbée, et comme aucune autre chanteuse de son époque ne l'avait, La femme artiste tout simplement, comme si elle n'avait pas aimé son art.
    Cependant, malgré tout, on en sort véritablement émus d'avoir retrouvé une chanteuse qui fait parti du patrimoine français (merci Sveva !!), de mieux la cerner (si c'est la réalité), de redécouvrir ses tubes ringards mais sur lesquels on chante et bouge. On a les stars qu'on mérite !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    633 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    On commence à connaitre la chanson des biopics françaises sur les grands idoles de la variété française, après Edith Piaf, Claude François et Serge Gainsbourg, c'est au tour de la mythique Dalida de connaitre sa revisite au cinéma. Ce qui m'a le plus marqué et convaincu dans ce film, ce n'est pas son scénario mais c'est son actrice, Sveva Alviti, italienne totalement inconnue qui prête son corps à l'icone de la chanson française. La ressemblance physique est déconcertante, voire même bluffante, et son interprétation, s'étendant sur un laps de temps énorme (de son arrivée en France à sa mort), et abordant sa vie intime chaotique à sa vie professionnelle brillante, est magistrale et saisissante par son investissement à se fondre sous les traits de Dalida. C'est le gros point fort du film car l'actrice établit un lien subtil entre sa carrière adulée et sa vie privée remplie de malchance et de tristesse. Pour ce qui est de la biopic en soit, la réalisation de Lisa Azuelos assume un montage non-chronologique, confondant les décors et les personnages, tout en gardant le fil rouge de Dalida en exergue. C'est confus par moment, et ce malgré le fait qu'il y ait une volonté de tout retranscrire à la perfection avec des images et des documents qui viennent ponctuer le scénario. C'est dommage car le film aurait gagné à être légèrement resserré, notamment sur son succès aux Etats-Unis, qui n'est représenté que par des vielles vidéos de New-York avec des affiches de Dalida. On sent la restriction budgétaire d'aller faire un petit voyage aux States. Autant ne pas le montrer, et ce n'est pas faire défaut à la mémoire de Dalida que de couper certains pans de sa vie... La vie sentimentale de Dalida est semée d'embûches et ses choix de vie ont causé la mort autour d'elle ; une vie tragique réanimée par les projecteurs et les applaudissement du public. C'est troublant et toujours en lien avec l'une de ses chansons mythique. On découvre la face cachée de l'iceberg, grâce à des événements avérés et non supposés. Le film n'a pas l'envergure de "La Môme", il faut l'avouer ; le scénario se range davantage dans un soucis de retranscription documentaire fidèle plutôt que dans une histoire qui prendrait des libertés scénaristiques et les seconds rôles sont beaucoup moins percutants, sauf Riccardo Scamarcio dans le rôle du frère protecteur. Sveva Alviti est une révélation évidente, qui j'espère, saura se faire remarquer !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Un portrait diablement émouvant qui s'attache peut-être un peu trop à l'ombre de la chanteuse en dévoilant cette fragilité et les images en noir et blanc d'une vie passée dans la lumière des projecteurs.
    Je m'attendais à davantage de lumière et de rayonnement mais le récit est bouleversant et l'actrice lumineuse.
    Superbe scène au Caire où elle se revoit dans la foule avec son père qui la porte dans les bras.
    Dom Domi
    Dom Domi

    42 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    C'est un regard particulier sur la vie de Dalida qui m'était resté inconnu jusqu'à cette soirée agréable. Agréable par la qualité du film où des chansons bien choisies mettent en valeur le scénario.
    Cependant, le film manque un peu de peps et d'efficacité.
    dommage.

    domi
    Francis L.
    Francis L.

    28 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Film assez lent et n'entrant pas assez dans l'étude de caractère de Dalida. l’interprétation par contre est magnifique on finit pas en oublier l'original. Le casting est intéressant est crédible il manque juste un petit quelque chose pour avoir une étoile de plus.
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2017
    Ce drame réalisé par Lisa Azuelos retrace la vie artistique de Yolande Gigliotti débarquée à Paris en 1954. Le pitch nous conte l'histoire d'une femme extraordinaire, qui voulait vivre une vie ordinaire. Il évoque ses relations avec son père et avec son frère producteur ; ses multiples rencontres amoureuses : Lucien Morisse le directeur des programmes d’Europe nº1, puis le peintre Jean Sobieski, le chanteur Luigi Tenco rencontré à San Remo, Lucio étudiant romain âgé de 18 ans, puis Richard Chanfray (le comte de Saint-Germain) …
    Ce biopic nous offre une belle BO et de bonnes prestations d'acteur de Patrick Timsit, de Jean-Paul Rouve qui joue le rôle de son premier mari Lucien Morisse, mais La vedette de l'affiche est sans conteste le premier rôle de Sveva Alviti qui se révèle grandiose dans les scènes chantées.
    Didier A.
    Didier A.

    19 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    On se laisse forcément embarquer par la vie romanesque de Dalida que l'on peut qualifier de plutôt "filmogénique"; la fin n'en est pas moins tragique. Cependant j'aurais aimé que ce film soit plus soigné dans sa réalisation, que l'on s'attarde davantage sur la psychologie des hommes de sa vie qui l'ont successivement entrainé dans son inexorable chute. Au lieu de cela Lisa Azuelos a trop souvent survolé certains moments clés de cette histoire, retirant aux spectateurs la consistance attendue.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    Après Serge Gainsbourg, Claude François ou Coluche, c’est au tour de Dalida de voir sa vie portée à l’écran avec le film de Lisa Azuelos. Le résultat est à la fois plaisant et décevant.
    En effet, le choix de se concentrer sur la vie amoureuse de la chanteuse se justifie car la réalisatrice semble vouloir plus s’intéresser à la femme qu’à la star mais celle-ci est tellement fournie que les deux heures de film sont un peu courtes pour nous faire vivre les sentiments de son héroïne (le téléfilm de Joyce Buñuel en 2005 durait 1 heure de plus et réussissait donc mieux cela). Cela donne sur certaines séquences un traitement se rapprochant du clip résumant une partie de l’histoire sur une chanson illustrant le thème permettant de bien comprendre le récit mais limitant l’émotion. De plus, ce traitement rapide donne l’impression d’oublier certains moments importants (Dalida semble parfois passer d’un amant à l’autre sans raison, on ne comprend pas comment son histoire d’amour avec Richard Chanfray s’est dégradée tout à coup…) : on regrette que le film ne soit pas plus long pour développer correctement son histoire.
    Heureusement, l’interprétation rattrape une bonne partie des lacunes du scénario : les acteurs, en plus d’être assez ressemblants aux personnages d’origine, sont tous très convaincants (Patrick Timsit, souvent cantonné dans des rôles de comédies, prouve à nouveau qu’il peut être convaincant dans des rôles plus sobres) mais c’est surtout Sveva Alviti qui est particulièrement marquante. L’actrice italienne n’interprète pas Dalida, elle est littéralement Dalida.
    De plus, le film permet de rappeler la carrière de la chanteuse en montrant qu’elle était à la fois capable d’être une reine du spectacle (sa période disco) mais également une interprète pleine de profondeur (on frissonne sur son interprétation de Je suis malade).
    Ainsi, Dalida de Lisa Azuelos est un film assez plaisant mais est tout de même un peu décevant et n’est hélas pas très marquant.
    Kevin D
    Kevin D

    26 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    Ma clémence tient sans doute à la forte présence des chansons de Dalida... bien que les connaissant pour la plupart on prend tout de même conscience au cours du film du nombre de tubes qu'elle a su imposer.
    Le film n'est pas désagréable en soi mais avec certaines longueurs. Cependant l'interprétation de Dalida est particulièrement réussie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Construit sur beaucoup de flashbacks, condens en 124 mn ( manque une demi heure comme CLOCLO : 146 mn ), trs accs sur sa vie sentimentale, moins sur sa vie publique de star. Reste un bon film tout de mme, avec tous les succs de la star chants en direct, ou en fond sonore ...
    Je lui prfre le film TV de Joyce Bunuel, de 2005 qui prend le temps de poser sa vie et dans l' ordre chronologique. Il est vrai que le film fait 206 mn : soit 3 H 26 !!!
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