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    Dalida
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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    Particulièrement fan de Dalida, et complètement sous le charme du téléfilm paru il y a quelques années, je dois admettre que la critique est plutôt aisée me concernant.
    Ce n'est pas un mauvais film, il n'est pas bon non plus. Et ceci est du à quelques problèmes, majeurs qui gâchent un peu le reste du film.

    Le premier point noir, c'est que Sveva Alviti n'est pas une actrice, c'est un mannequin. Et cela se voit à l'écran. L'émotion n'est pas toujours au rendez vous, les réactions sont parfois faussées, pas assez crédibles. Liza Azuelos a fait le choix de la ressemblance. Or, Sabrina Ferilli, dans le téléfilm de 2005, était finalement une Dalida qui nous faisait pleurer, à laquelle on s'attachait, qui nous faisait danser (car oui, Sveva Alviti danse très mal)... On ne devient pas une actrice par hasard !
    Le second gros point noir, c'est le temps narratif qui ne peut pas coïncider avec le temps de l'histoire. Je m'explique ... On prétend nous présenter à l'écran 54 ans de la vie de Dalida, et tout cela en seulement deux heures. C'est tout simplement infaisable. Alors nous avons le droit à des raccourcis grossiers, à de très gros oublis... et surtout à un montage assez spécial (le flashback demande à s'accrocher, car si on ne connait pas l'histoire de Dalida, on est vite perdus).

    Le film présente toutefois quelques moments réussis, qui parviennent à sauver le film car ils sont poignants de vérité : la scène de la chanson "Je suis malade", ses confessions sur son sentiment de culpabilité sur fond d'un "Avec le temps" tenant la salle en haleine, et surtout l'avant scène finale ( spoiler: elle sort seule promener son chien, s'installe seule pour manger au restaurant, se maquille le dernier soir comme si elle allait sortir, sachant pertinemment ce qu'elle allait faire...
    qui montre bien le vide sidéral et l'immense tristesse qui définissaient Iolanda, et non Dalida.

    En bref, je continuerai à boire mon martini olives et à fumer mes cigarettes avec Dalida les soirs de déprime. Mais ce ne sera que très rarement devant ce film ci !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2017
    il manque beaucoup de chose pour en faire une bonne biographie.
    Ce film est trop superficiel et sans réel emotion, un film sur dalida aurait nous prendre au trip, ce film est une histoire d'amour sans passion.
    Il manque aussi une chose essentiel dans ce film c'est comment Dalida est arrivé sur sa premier scène, rien sur son adolescence et rien sur son initiation, son développement dans la musique.
    Pour comprendre la musique d'une artiste, il faut avant tous comprendre ce qui la fait venir sur scène et non pas simplement faire une compilation de ses passages sur scène.
    la bonne note dans ce film, l'acteur qui joue Orlando est très bon, mais la réalisatrice n'a pas le savoir faire pour utilisé le casting de bonne qualité qui l'entoure, Sveva Alviti qui joue Dalida fait ce qu'elle peu mais c'est difficile avec une réalisation aussi médiocre.
    c'est un film très tiède, c'est dommage, mais pas étonnant, cette réalisatrice a déjà prouvé par le passé que le talent ne fait parti de ses qualités, voir le nanar "Comme t'y es belle!" pour le comprendre très rapidement.
    On se demande comment des producteurs peuvent mettre de l'argent avec ce type de réalisatrice.
    Il n'est pas nécessaire d'aller voir ce film au cinéma, un dimanche devant la télé suffira si il n'y a rien d'autre à regardé.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2016
    Avec sa bande originale très présente, « Dalida » nous plonge dans la vie de son héroïne éponyme durant plus de deux heures. Tiré quelque peu un longueur, le film aurait gagné à être pensé autrement. Parfois caricatural, il n’atteint peut-être pas le but escompté mais met en avant un casting de qualité. Si nous sommes acquis à la cause de l’admirable star, on regrette cependant le choix scénaristique et la mise en scène de Lisa Azuelos.

    A découvrir en avant première le 30/11 prochain et dans nos salles en janvier
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Un biopic un peu scolaire et sans grande saveur mais qui reste intéressant tant la vie de Dalida sort du commun des mortels et mérite le détour. Il est toutefois dommage que son histoire ait été porté à l'écran avec si peu d'originalité et de puissance émotionnelle. Là on assiste à plus de deux heures d'images un peu ringardes accompagnées par toute la discographie de la chanteuse, à tel point que le film ressemble parfois à un mélange de (très long) clip, de pub de parfum et d'un soap américain des années 70. Il n'y a quasi pas plus de 3 minutes de film à la suite sans musique, faisant presque passer certains personnages clés en second plan derrière les tubes (que vous aurez longtemps dans la tête après la projection). C'est dommage et un peu frustrant, il y avait tellement mieux à faire...Et les trois derniers quarts d'heure semblent tout bonnement interminables ! Cependant il faut souligner l'extraordinaire performance de Sveva Alviti, parfaite en Dalida, qui porte le film sur ses épaules et en demeure son principal intérêt.
    Fontaine Eric
    Fontaine Eric

    60 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Aller voir ce biopic c'est remonter le temps, replonger dans l'adolescence où les images de la télé en période "Disco" laissait retentir l'échos de la Diva...Que retenir de cette époque ? Une chanteuse aux robes extravagantes ? La transparence de son allure ? Tout cela ne figure pas entièrement dans le long-métrage de Liza Azuelos par un manque évident d'émotion mise en image ! Mais aussi par le côté presque mécanique du scénario qui sectionne l'histoire : Amant Suicide chanson en rapport mal-être...Ce confère une sensation d'inachevé dans la narration qui dès lors ne construit plus la Dalida en tant que chanteuse populaire, mais instaure une chanteuse sous le pouvoir et influence d'un Orlando omniprésent. Lolanda Gigliotti interprétée par Sveva Alviti n'est explorée que par l'angle populaire et décrié par le côté showbiz de l'époque et de ses paparazzis, mais on oubli que la Diva était généreuse avec des associations caritatives et que sa vie n'était pas que constituée de ces déboires avec des amants parfois "à côté de la plaque".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Je suis très mitigée..
    Autant en 2005, j'étais conquise et cela m'a donné envie de découvrir Dalida que je ne connaissais pas, autant aujourd'hui, en 2016, je ressors avec un goût amer.. Ne me foncez pas directement dessus, je m'explique..
    Le gros point noir du film (oui, je commence par le négatif), c'est le manque d'émotion. Oui, il y en avait pour "Je suis malade", mais après ? La scène avec la mort de Luigi Tenco est insipide à mon sens, pas assez "tragique" alors que, je suis désolée, mais ton compagnon vient de se tirer une balle dans la tête, tu ne te contentes pas juste de le tenir faiblement, sa tête sur tes genoux. Or, dans le film de 2005, la scène est extrêmement difficile à regarder, insoutenable pour ma part, car elle se jette sur lui et refuse de le lâcher.. Orlando a déjà précisé à plusieurs reprises qu'ils étaient à trois ou quatre pour la faire sortir..
    Dalida était une vraie passionnée, "amoureuse de la vie" comme elle le chantait.. On dirait même que Sveva se retient à certains moments..
    Autre point négatif, le manque de cohérence.. Le film s'ouvre en 1967, lors de sa première tentative de suicide et on part comme ça dans sa vie sous forme de flash-back.. Heureusement, je connais l'histoire, mais imaginez un instant quelqu'un qui ne sait rien de sa vie, il a à peine le temps de comprendre, et on passe directement à autre chose !
    Pas assez développé non plus.. Surtout la période 55 à 67. On ne parle même pas de son départ pour la France, ni de ses débuts au cinéma, ni de ses galères de débutante à Paris, rien, nada..
    On ne va pas au bout des choses non plus concernant les différents moments importants de sa vie.. C'est, à mon sens, trop successif et on n'a pas vraiment le temps de comprendre..

    Sinon dans l'ensemble, c'est un bon film qui reprend des moments intéressant, il se laisse regarder.. Mais il ne m'a pas provoqué la même émotion ressentie avec le téléfilm. Oui je sais, il durait trois heures, ici 2. Pour ma part, il aurait fallu rajouter 30 minutes de plus, afin de pouvoir aller au fond des choses.. "Cloclo" durait bien 2h30 et était très bien fait !
    Je ne dis pas que je n'ai pas aimé le film, ni détester, je suis entre les deux. On montre Dalida sombre d'emblée, cela m'a fortement dérangée, mais à côté de cela, je salue la performance de Sveva et son jeu d'actrice très bon hormis la scène avec Tenco !

    Après, je conseille quand même aux gens d'aller le voir car le ressenti est propre à chacun..
    Voilà 😊
    traversay1
    traversay1

    3 579 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Tout y est sur la vie de l'italienne du Nil : ses succès, ses amours, sa famille, ses chansons, sa solitude, ses morts ... Oui, tout, survolé en deux heures de temps, à l'aide des tubes qui rythment l'histoire de Dalida. Mais rien de neuf par rapport à la légende avec cet éternelle rengaine des stars sanctifiées et sacrifiées sur l'autel de la gloire : bonheur public rime avec malheur privé. Le film de Lisa Azuelos a tout de la biographie autorisée et supervisée par l'omniprésent frère, Orlando. Cela donne un récit consensuel où la forte personnalité de l'artiste fait tout de même craquer les coutures, pas toujours mais de temps en temps. La nostalgie fonctionne de façon syncopée mais elle est bien présente, notamment avec les morceaux chantés en italien. Mais les images sont trop liées au répertoire de Dalida, marquant un manque de personnalité certaine dans une mise en scène qui n'existe que dans l'obsession de la reconstitution. En revanche, l'interprétation est impeccable, dominée par la débutante Sveva Alviti et Riccardo Scarmacio. Ce qui manque le plus, en définitive, est le lien fusionnel que la chanteuse avait créé avec son public, élément essentiel un peu estompé par l'énumération quasi exhaustive des relations sentimentales de Dalida avec des hommes qui se suicidèrent tous avec une régularité tragique. Une énigme que cette hécatombe invraisemblable que, bien entendu, aucun biopic du monde ne pourrait dénouer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 décembre 2016
    Le film est assez bon dans son ensemble... seul point negatif c'est que le film tourne surtout autour de la vie privé de l'artiste et non sa vie artistique, de plus les scènes de danse sont baclées a mon gout et il n'y a eu aucun effort sur la danse et les prestations scénique tout comme on a pu le voir avec le film Cloclo par exemple... Dalida était une grande artiste et une très bonne danseuse, chose que l'on ne voit absolument pas du tout dans ce film.
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    Je venais d'avoir quinze ans/

    Dalida mettait fin à ses jours/

    Seule, sans amour/

    C'était en mai évidemment/

    En apprenant la nouvelle/

    La tristesse avait envahi mes parents/

    A mon grand étonnement/

    C'était qui ? Cette femme si belle/

    C'était Dalida/

    Et l'occasion, grâce à Azuelos Lisa/

    De découvrir un incroyable DESTIN/

    Jalonné de gloire et de chagrins.

    Fichtre ! j'suis déçue...

    Que de Paroles, paroles

    Pourquoi ne nous avoir proposé qu'une compilation classique des tubes de Dalida, au gré de ses histoires d'amour ? Je comprends bien la difficulté à résumer 40 ans d'une vie en deux heures de temps, mais à empiler les suicides -comme on empile les lettres au scrabble-, à survoler toute une vie sans entrer dedans, on finit par rendre un film formaté grand public - qui plaît et plaira au plus grand nombre - mais qui manque cruellement d'émotion.

    A mon sens, la plus grande réussite du film tient au plaisir de réentendre de vieilles chansons qui ont bercé notre enfance et à la nostalgie qui en découle - tout en préférant l'orignal à la copie ;-) -
    Seemleo
    Seemleo

    65 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    Dalida réincarnée par la magie de Sveva Aliviti. C'est à peu près la seule chose que l'on retiendra de ce film. L'actrice se fonde dans l'âme de Dalida et la restitue avec talent. Pour le reste, dur de réaliser un biopic de chanteuse en 2017 et renouveler le genre. Le choix de la chronologie avec un démarrage au milieu de la vie est plutôt heureux. L'idée d'associer ses chansons aux aléas du vécu est une bonne idée. Répété sur tout le film, le procédé fatigue. Dommage aussi que le scénario se focalise sur son mal être et les blessures de son enfance ainsi que sa vie sentimentale. Il manque un pan plus joyeux, humoristique qui existait aussi. (lire article et témoignages dans la revue Schnock par exemple). Film mi-réussi, mi-laborieux.
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Puisque Gainsbourg et Cloclo ont eu le droit à leurs films, pourquoi pas Dalida ? La chanteuse qui a su traverser plusieurs époques a eu une carrière assez incroyable mais c'est sa vie privée qui intéresse ici Lisa Azuelos. C'est donc le portrait d'une femme dont le rêve le plus fou était de devenir mère de famille et qui malgré son immense succès, s'est toujours faite bouffer par les hommes de sa vie. Des types égoïstes, veules, machistes, profiteurs et dont trois d'entre eux ont fini par se suicider, abattant le malheur dans la vie de la chanteuse qui n'a jamais vraiment eu le droit au bonheur, ou si peu. C'est une artiste formidable mais une femme malheureuse que filme Azuelos dans ce film qui aurait pu être passionnant mais qui ne fait jamais qu'effleurer les choses sans jamais rentrer dans le détail. La vie de Dalida est couverte, de sa naissance avec ses problèmes aux yeux jusqu'à son suicide mais on ne s'y attarde jamais vraiment, on ne gratte pas la surface. Aucune scène vraiment longue permet de donner de l'ampleur dramatique au film qui se montre très vite comme un best-of de la chanteuse (on y entend ses chansons les plus célèbres) où l'on survole tout, notamment beaucoup de seconds rôles qui auraient mérité un traitement plus clément. Peu aidé par son personnage, Jean-Paul Rouve n'est pas à l'aise, Nicolas Duvauchelle peine à s'imposer, Alessandro Borghi est trop peu présent pour marquer et il ne reste que Riccardo Scamarcio pour donner vie à son personnage, celui du frère qui, encore vivant, a d'ailleurs participé au scénario du film. Et puis il y a Sveva Alviti dont la ressemblance avec Dalida est frappante et qui effectue un sacré travail, donnant de l'intensité à un très beau rôle dramatique. Dommage que tout, comme souvent chez Azuelos, peine à vraiment assumer la part dramatique du récit et se contente d'aligner les passages obligés du biopic sans faire dans l'originalité avec, en prime, un début assez laborieux. Le reste du film se regarde tout de même bien parce que la reconstitution y est, que l'actrice donne tout ce qu'elle a et que la musique nous berce. On saura faire avec.
    Cine vu
    Cine vu

    142 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Dalida à travers les yeux d’Orlando

    La réalisation de ce Biopic par Lisa Azuelos est irréprochable, soignée et joliment éclairée. Les rengaines de Dalida nous berce et la musique l’emporte. Seulement, la réalité n’est qu’un point de vue et dans ce cas Dalida est une Madone, sacrifiée sur l’autel du succès. On peut émettre quelques doutes quant à cette version édulcorée. Certes son destin fût ponctué de drames, l’amour lui a fait défaut et la mort semblait lui coller aux basques.

    Qu’en est-il vraiment, oui, la Diva était amoureuse de l’amour et des beaux garçons, mais elle semblait les choisir avec une vraie liberté. Le film nous la dépeint comme une victime. Dalida n’avait-elle aucun défaut ? N’a-elle fait aucun choix ? N’a-elle fait que subir ? Peut-être était-elle capricieuse, névrosée et autoritaire , mais il semble qu’Orlando, défendeur du temple, n’a autorisé que les qualités de la Miss. Alors notre compassion s’effrite et on fredonne avec nostalgie les chansons de ce long clip.

    Sveva Alviti fait preuve de beaucoup de talent et se glisse avec précision et volonté dans la peau de Dalida.

    Riccardo Scamarcio est tout à fait séduisant. Orlando ayant dirigé le casting, il a donc une grande opinion de lui-même.

    Jean-Paul Rouve est parfait, Nicolas Duvauchelle nous fait un chouette numéro de Gigolo et Vincent Perez est Eddy Barclay avec ironie et élégance.

    Lisa Azuelos est abonnée aux comédies sentimentales et elle a fait correctement son boulot, mais apparemment orchestré par le Maestro « Bruno-Orlando ».
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Le biopic est devenu depuis quelques années un genre à part entière. Les États-Unis ont lancé la mode en filmant la vie de Ray Charles, de Bob Dylan, de Johny Cash ou de Kurt Cobain ; la France a emboîté le pas.

    Le biopic musical est sans risque pour les producteurs, assurés d’attirer les fans de la star. Il est valorisant pour les acteurs qui espèrent y jouer le rôle de leur vie et décrocher le César/Oscar qui consacrera leur carrière. Il est enfin rassurant pour les scénaristes qui savent pouvoir reproduire ad nauseam un schéma bien rodé : la nostalgie de l’enfance, l’ascension vertigineuse, la consécration puis la chute avant l’éventuelle rédemption.

    Depuis La Môme il n’est plus guère de rock star qui n’ait pas droit à son hagiographie. Après Cloclo, avant Mike Brant, c’est au tour de Dalida, la star italo-egypyienne à la voix de velours, aux lamés pailletés et au strabisme troublant. Iolanda Gigliotti (1933-1987) a vendu plus de cent millions de disques. Ses grands succès font partie de la culture populaire du vingtième siècle : Bambino, Gigi l’amoroso, Je suis malade, Laissez-moi danser, Mourir sur scène…

    Lisa Azuelos, la sympathique réalisatrice de LOL, se colle à la tâche et fait honnêtement le job. La vie de Dalida, son lot d’amours malheureuses, ses hits, sont soigneusement filmés. Les quinze millions d’euros investis par Pathé n’ont pas été dépensés en vain. Et on aurait mauvaise grâce de blâmer les acteurs, de la top model italienne Sveva Alviti, aux seconds rôles français bien connus (Jean-Paul Rouve, Nicolas Duvauchelle, Patrick Timsit…).

    Le problème, comme souvent dans les biopics, est que celui de Dalida remplit un cahier des charges avant de susciter une émotion. Il y a tant à faire. Raconter la vie d’une femme sur plus de cinquante ans – car la vie de Dalida traverse le siècle et ses modes. Évoquer sa vie privée – car Dalida avant d’être une star est aussi une femme. Écouter ses chansons – car Dalida n’était pas une femme comme les autres. N’en jetez plus ! La coupe est pleine.

    Deux heures – les biopics sont souvent longs – ne sont pas de trop. Mais le temps manque pour aller au-delà. Et Dalida se réduit à la peopolisation de la vie amoureuse de la star et à une enfilade de clips en – mauvais – play back.

    Évitent cet écueil les biopics qui choisissent plutôt que de (mal) embrasser toute une vie, d’en décrire un seul chapitre emblématique (comme The Queen, Hitchcock ou, si l’on en croit sa bande annonce, Jackie). Un choix radical et parfois téméraire – j’ai dit ici les réserves que m’inspirait par exemple Neruda – qui a sans doute effrayé les producteurs pusillanimes de Dalida.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Je me permets de remette une énième fois la question sur le tapis : est-il vraiment indispensable de produire encore des films, se caractérisant comme des biopic, retraçant l'entière vie de ses personnages célèbres ? Pour moi, clairement pas. Et même plus encore, c'est à proscrire. Le cinéma français en ai un spécialiste du genre. Résultat : pas de traces mémorables de film sans relief, se contentant de suivre scrupuleusement la fiche Wikipedia de la personnalité. Qui plus est encore plus avec Dalida et son destin tragique dans sa vie personnelle. Le film se contente d'évocation, met en avant une playlist plus qu'une chanteuse. On est face à une succession de pastilles, que l'ont pourrait assimiler à des clips, sans aucune envie de faire du cinéma à un moment donné. Rajouté à cela une actrice rayonnante qui ne demande qu'à transpirer dans son costume, je reste une nouvelle fois imperméable face à ce genre de narration.
    Francois R
    Francois R

    2 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2017
    J'aurais adoré aimer ce film, mais hélas, je me suis rasé. Il est mal fichu, les acteurs sont mal choisis (Vincent Perez dans le rôle d’Eddie Barclay, Timsit dans celui Coquatrix !), la restitution des époques approximative, le scénario inexistant et la réalisation au rabais. On a compilé les pires moments de la vie de Dalida dans des scènes sans liant, sans vie, mal filmées. Pour tenter d'ajouter du piquant, on a ajouté des scènes de Dalida au lit avec ses amants, sans intérêt ni esthétique. Le téléfilm « Dalida, le film de sa vie », sorti en 2005 était meilleur que ce film creux et décousu. Je plains les spectateurs qui ne connaissent pas la vie de Dalida, il ne peuvent rien comprendre. La seule réussite est la bande sonore, avec des chansons restaurées à la perfection avec un son parfait.
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