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Petiot L
28 abonnés
293 critiques
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4,0
Publiée le 23 janvier 2017
Que d'émotions! J'aime le fait que les chansons soient diffusées en entier. Très bien réalisé. Le plaisir de retrouver les époques, les objets, la maison qui me fait rêver ; les acteurs dans des petits rôles. Et là vie mouvementée de cette chanteuse . De plus je trouve que le film a quelque chose de sexy.
Un Biopic très réussi pour une grande icône. Dalida est racontée par ses chansons et ses histoires d'amour. L'actrice principale est divine et les seconds rôles sont très soignés.
Mitigé.C'est un fan de l'interprète (en particulier période 68-78), du personnage et de la femme qui s'exprime L'angle choisi n'est pas le meilleur. Si toutefois je salue la rigueur pour les tenues (hors robes de scène) et le rôle des acteurs, à la sortie de la séance, en me mettant à la place d'un spectateur qui ne sait pas fut Dalida, que retiens-je: une femme malheureuse et maudite dans sa vie sentimentale? "quel malheur, quelle tristesse, oooh " et forcément le vrai fan s'agace et repense au documentaire de 1997 ou au téléfilm de 2005. .Mais c'est un biopic ici et pas un documentaire donc.....Le spectateur avisé remarquera pourtant que le scénario tire sur les grosses ficelles du raccourci de psychologie de comptoir (rapport au père , recherche de l'amour dans le public etc. ) Le film se focalise sur à peine une décennie et s'emmêle les pinceaux sur la chronologie. Iolanda Gigliotti semble cernée par une rédac' chef de magazine people , qui pour faire de l'audience , déterre un cadavre, version Stéphane Bern et ses secrets d'histoire pour montrer du sang, des larmes et du pathos alors que la carrière de l'artiste fut aussi jalonnée de joies, de succès et d' engagements parfois polémiques et controversés.Une femme altruiste, humble , accessible, drôle et généreuse, pas seulement l'icône boulimique de travail et rongées par ses démons.
Beau et émouvant. Si l'entrée en matière est un peu compliquée, le film monte crescendo en émotions et en tragédies. L'actrice de Dalida, Veva Alviti est la révélation totale du film, lumineuse et sombre à la fois, une prouesse d'actrice, on croit voir Dalida comme l'on évoqué certaines célébrités, je les crois bien. La reconstitution est belle et élégante, la jolie bande musicale nous berce au gré des joies et des désespoirs. Cela permet de mieux la comprendre et de la réhabiliter quelque part.
Peu de choses à sauver dans ce biopic où passent comme dans une moulinette les traumas, les succès et les hommes de la chanteuse, hélas sans vraies idées de cinéma. Malgré une séquence d'ouverture plutôt prometteuse, j'ai vite eu le sentiment de feuilleter un interminable dossier de magazine populaire: roboratif, sans réelle émotion et truffé de poncifs cent fois rabâchés, les émouvantes chansons de son répertoire en surlignage permanent du récit...La seule chose qui a fini par m'intéresser vers la fin, c'est le portrait en creux de cette femme qui semblait vouloir troquer son destin de star contre une existence normale (stabilité, amour, maternité), alors que la réalisatrice a esquissé une Dalida souvent insatisfaite et ennuyée de la vie, aux vies amoureuses multiples mais sans passion, éconduisant la plupart de ses compagnons dans des gestes froids, redoutant la solitude, l'embonpoint et les affres de l'âge mais sans jamais avoir vraiment voulu y remédier ? Selon le film, Dalida souhaitait être une simple femme, tandis que des milliers de femmes rêvaient d'être Dalida. Et cet échange proprement impossible nous confirme (s'il en était besoin) son destin de star: à jamais brillante, mais lointaine et seule.
Le film Dalida est absolument magnifique. Rien à voir avec les films à paillettes ou à l'eau de rose, celui-ci interroge sans cesse la mélancolie de la femme et cherche dans son enfance la blessure qui la poursuit. Ce qui est extraordinaire c'est qu'il sort en même temps en librairie un ouvrage intitulé "Dalida sur le divan "qui complète ce film en trouvant quelques réponses à la lumière de la psychanalyse. Le film est aussi un concert de chansons quelquefois méconnues de Dalida mais sublimes.
Le titre "Talent et tourments" pourrait résumer parfaitement la vie de Iolanda Gigliotti, alias Dalida... Côté scène, c'est la lumière, la gloire et la classe à l'état pur... Côté vie privée, c'est de l'ombre, beaucoup de drames et un peu d'amour tout de même par séquences. Ce biopic nous montre admirablement bien ces deux facettes, avec une réalisation habile et avec, surtout, une actrice principale magnifique de crédibilité et d'émotion ! (Sveva Alviti) Et si, comme moi, les mélodies de Dalida vous parlent et vous touchent, foncez vibrer devant cette oeuvre qui vaut franchement le détour !
La difficulté du genre c'est de trouver un angle pour narrer la vie de l'artiste de ses débuts à sa gloire en passant par ses problèmes amoureux et ses souffrances intimes jusqu'à ce qu'elle décide d'en finir. L'impossibilité de vivre le prochain quart d'heure comme le définissent les psys. Sans surprise, c'est la technique du flash-back qui est utilisée ici. Une remontée dans le temps qui ne démarre toutefois pas à partir de la scène de fin, mais plus tôt lors de la tentative de suicide d'avant. Casse-gueule dans un scénario car il faut réussir à faire ensuite le raccord. Ce sera somme toute réussi. Jusqu'à ce raccord avec une autre échelle de temps, la narration s'articule donc autour des entretiens avec le psychiatre. Se prêtent tour à tour à ces témoignages et confessions, la chanteuse tirée d'affaire cette fois-là (physiquement mais pas mentalement comme il sera précisé) et son proche entourage. Et c'est ainsi que s'assemblent les différents tableaux de cette vie d'artiste. L'ensemble reste assez factuel, rythmé par les grands succès de la chanteuse qu'on réentend avec plaisir (dans une salle récente avec acoustique de bonne qualité c'est particulièrement plaisant). Les causes qu'on devine profondes de la souffrance intérieure restent toutefois survolées.
Dalida raconte le destin tragique de la chanteuse Italo-Egyptienne Iolanda Gigliotti. L’atout principal du film est la sublime et lumineuse actrice mannequin italienne Sveva Alviti. Elle est incroyable. Moins présente dans la première partie du film, elle illumine la seconde partie. Iolanda Gigliotti était une femme en avance sur son temps avec sa manière de vivre, de penser, de s’assumer. C’etait une femme amoureuse, une femme volontaire mais fragile.Le portrait ne dit pas grand chose de plus que ce que l’on sait déja. La réalisatrice nous présente une femme guidée par ses amours, meurtrie par une enfance difficile et un rapport compliqué avec son père. C’est assez réducteur. « Dalida » raconte les épreuves qui ont conduit la chanteuse à se suicider. Pas raté mais pas non plus inoubliable. Mais deux atouts : son actrice principale et la musique ! (meme si on n’est pas fan)
Beau film et beau mélo qui se concentre sur la vie amoureuse de Dalida. Les acteurs sont tous très bons, évitant les numéros d'acteur. La direction artistique est superbe. Dommage que le scénario n'approfondisse pas les choix artistiques et politiques de la diva, et notamment sa relation avec Mitterrand. Dalida était plus qu'une amoureuse idéaliste.
Un biopic fidèle qui nous retrace la vie mouvementée de cette star de la chanson française des années 60/70/80. L'actrice italienne novice au cinéma est bluffante. Très belle reconstitution
Contenant beaucoup des défauts inhérents au genre, DALIDA n'en reste pas moins un film globalement réussi qui aurait mérité un peu de légèreté dans la noirceur ambiante. Malgré tout, la vie de l'artiste est tellement incroyable qu'on est passionné par ce récit et subjugué par une Sveva Alviti qui a déjà trouvé le rôle de sa vie.
Voir se biotic c'est comme revivre les sensations de la madeleine de Proust. Cela nous projete en tous les cas me projette plus de trente ans en arrière. Des chansons émouvantes qui nous renvoient à nos propres expériences de la vie et à nos névroses. Ce film nous rappelle à quel point nos premières années de vie conditionnement à tout jamais notre quête de sens et qui de fait influence fortement de notre réalisation, notre construction en tant qu'individu. La quête du bonheur est la quête du gral. Notre vie est conditionnée pour la recherche du bonheur et des émotions. Notre rapport à l'autre est essentiel pour se construire. Cette construction se fait dans la douleur. D'ailleurs le bonheur ne peut exister que parce qu'il existe son contraire. La vie de Dalida nous rappelle cela. Le succès, l'argent ne font pas tout. La plus grande des valeurs est la reconnaissance de l'autre dans son intégrité. Quel plaisir que de re entendre "il venait d'avoir 18 ans' , "je suis malade", "mourir sur scène ", pour te dire je t'aime", fini la comédie ",.....Pour terminer, je reprendrai une scène des poètes disparus qui exprimait : carpe diem. Et oui, il faut croquer la vie à pleine dent et vivre les histoires d'amour notamment comme la toute première même s,il est vrai que chaque histoire nous transforme. On passe donc un bon moment sucré et salé.
Sveva alviti est une actrice qui s'est investi dans ce biopic et on finit par confondre l'actrice et dalida tellement Sveva est criante de vérité. Chapeau l'artiste,elle a fait un travail de fond qui permet de penser que c'était dalida,les artistes masculins ont fait également une belle prestation et pour ceux qui apprécient dalida,je vous conseille de le voir car cela montre le parcours hors du commun de dalida et sa vie si compliquée qui l'a amenée à quitter ce monde trop tôt.