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    Argo
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Argo" et de son tournage !

    Et de trois !

    Avec son film Argo, après Gone Baby Gone et The Town, l'acteur-réalisateur Ben Affleck signe son troisième long métrage. Sa carrière de réalisateur a débuté en 1993 avec un court métrage au (très) long titre : "I Killed My Lesbian Wife, Hung Her on a Meat Hook, and Now I Have a Three-Picture Deal at Disney".

    Histoire vraie

    Argo est tiré d'une histoire vraie qui a bien failli virer au drame. En 1979, une douzaine d'Américains avaient été pris en otages dans leur ambassade en Iran. Six d'entre eux étaient parvenus à s'échapper et à se cacher auprès de l'ambassadeur canadien Ken Taylor à Téhéran. La CIA a alors tout mis en œuvre pour les ramener chez eux. Anecdote étonnante, dans l'équipe de sauvetage se trouvait John Chambers, qui a reçu un Oscar spécial pour son travail de maquilleur sur le film La Planète des singes, et qui prêtait alors son atelier à des espions américains !

    Des acteurs coupés du monde

    Le réalisateur Ben Affleck tenait à ce que les six acteurs ne se contentent pas seulement de jouer leurs rôles, mais plutôt qu'ils revivent ce que leurs personnages avaient vécu. Avant le début du tournage, il les a donc enfermés pendant une semaine dans la maison qui allait représenter la propriété de l'ambassadeur. La maison a été redécorée dans le style de l'époque et les comédiens ont dû porter leurs costumes pendant toute la semaine. Le réalisateur les a également coupés du monde, en les privant de téléphone portable, d’ordinateur et de tout appareil dont le nom commence par un "i".

    L'Iran en Turquie

    Les scènes censées se dérouler en Iran ont en fait été tournées en Turquie. En effet, consciente qu'il était impossible de tourner en Iran, la production s'est repliée sur Istanbul.

    Super 8

    La séquence la plus difficile à tourner a été celle de la manifestation qui dégénère, provoquant l'assaut de l'ambassade américaine. Pour plonger les spectateurs au cœur de la foule en colère, Ben Affleck a demandé aux cadreurs de s'habiller comme des figurants et de se munir de caméras 16 mm pour tourner des images sur le vif, tout cela dans le but de donner une impression d'images d'archives.

    "Studio Six"

    Le nom de la société de production fictive montée par l'agent de la CIA Tony Mendez est "Studio Six". Il s'agit d'une subtile allusion à la mission des protagonistes : sauver six Américains réfugiés chez l'ambassadeur du Canada depuis deux mois.

    Un très mauvais faux film

    Le scénario du film-prétexte que devaient tourner les protagonistes pour libérer les otages, et qui portait également le nom de "Argo", semblait en réalité très mauvais. "C'est vraiment le film le plus pathétique qui soit", affirme l'acteur Alan Arkin. "C'est un film épouvantable mais il a été retenu parce qu'il peut servir de prétexte à partir en repérages au Moyen-Orient, et non en raison de ses qualités artistiques. Il y a une citation de Mark Twain que j'adore : "La seule différence entre la réalité et la fiction, c'est que la fiction doit être crédible"."

    Hollywood et CIA font bon ménage

    Tony Mendez, l'ex-agent de la CIA et cerveau de l'opération "Argo" explique : "Je ne pense pas que ce soit rare d'associer Hollywood et CIA, notamment parce que l'espionnage se prête, de toute évidence, à un dispositif scénique". Le producteur du film Grant Heslov ajoute : "C'est tout à fait logique. Ce sont deux univers où l'on doit imaginer des situations fictives et utiliser des déguisements pour concevoir des scénarios convaincants."

    Oscars

    Argo a remporté 3 Oscars en 2013 : meilleur film, meilleur scénario adapté et meilleur montage.

    Un film neutre

    En règle générale, Ben Affleck n’hésite pas à exposer ses affinités démocrates dans les films qu'il réalise. Cependant, Argo marque une exception : "Je voulais que mes amis républicains aussi bien que mes amis démocrates puissent apprécier le film de la même façon", a-t-il déclaré, ajoutant : "Je me suis dit : tu vas montrer les faits et laisser les gens tirer leurs propres conclusions."

    Une comédie sérieuse

    Le réalisateur Ben Affleck a tenu à ce que le film soit à la fois drôle et sérieux. Selon lui, Argo ne devait pas être trop léger, au risque de tuer tout suspense et intérêt du film. "Pendant le film, le public doit se soucier du sort des otages, et ne pas se dire que puisque le film est drôle, tout va bien se terminer", a-t-il déclaré. "Une partie du film est donc une satire comique d'Hollywood, la deuxième est beaucoup plus sérieuse."

    What else ?

    Ce sont les producteurs Grant Heslov et George Clooney qui ont tout d'abord découvert un article sur cet évènement incroyable : "Je me suis tout de suite dit qu'il y avait là une matière formidable pour un film, et que j'avais envie de le produire, et George a partagé mon enthousiasme", déclare Grant Heslov. La rencontre entre Clooney et Ben Affleck s'est ensuite faite par l'intermédiaire de l'acteur Matt Damon, les deux acteurs étant amis depuis toujours.

    Avant-première mondiale

    Le film a été présenté en avant-première mondiale au Festival international du film de Toronto 2012, ce qu'a particulièrement apprécié Ben Affleck : "Toronto est le premier événement majeur où le film sera diffusé. Et ce sera un moment unique, compte tenu du fait que l’histoire est fondamentalement à propos des Canadiens (...). J’ai mortellement hâte de voir les réactions."

    Une coïncidence politique

    La présentation d'Argo à Toronto le samedi 8 septembre a coïncidé avec la fermeture de l'ambassade du Canada en Iran. Ottawa a en effet décidé de fermer son ambassade à Téhéran, estimant que l'Iran représentait aujourd'hui la principale menace pour la sécurité mondiale. "L'histoire racontée dans le film, bien qu'elle ait plus de 30 ans, est toujours d'actualité au sens où nous sommes encore confrontés aux impacts indésirables de la révolution et que nous faisons face aux mêmes problèmes", a souligné Ben Affleck lors de sa présentation.

    Un public enthousiaste

    Lors de la projection du film Argo au festival de Toronto, le public a effectué une véritable standing ovation au moment du générique final.

    La coupe 70's

    Le film se déroulant dans les années 70, Ben Affleck a tenu à ce que tout paraisse "seventies" dans les moindres détails, jusqu'à sa coupe de cheveux, qui ne faisait apparemment pas l'unanimité : "Ma famille détestait mon nouveau look", explique Ben Affleck. "Je n'ai même pas tenté de l'expliquer à mon père qui se demandait : quel genre de job exige de ressembler à ça ?"

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