Avis : Lovelace - Page 5

Entre la pornostar, les violences et le militantisme, tout est évoqué de manière décousue. Dommage car cette histoire aurait pu être mieux abordée, surtout l'après Gorge profonde, qui n'est qu'une succession de scènes toutes plus hachées les unes que les autres. Reste de grands acteurs, qui sauvent ce film du désastre...

J'ai beaucoup apprécié ce film qui relate une partie de la vie de cette dame (de 1970 à 1980 environ).
Il montre comment une toute jeune fille naïve s'ammourache d'un homme, et est prête pour lui à faire du porno.
Elle va arriver ensuite à changer de vie : quitter ce mari néfaste pour elle, quitter le milieu du porno et enfin se remarier avec un homme bien et avoir des enfants.
Ce film dépeint bien l'ambiance des années 70 et est bien divertissant malgré le propos douloureux.

Témoignage sensuel, poignant et émouvant d'une vie tragique !
Amanda Seyfried et Peter Sarsgaard interprète un magnifique couple dans un superbe film sensuel, poignant et émouvant, en témoignage d'une vie tragique !
Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !

Passé la première demi-heure plutôt consternante où j'ai failli renoncer en me demandant comment A. Seyfried avait pu se retrouver dans un tel projet, la suite est plus intéressante. L'intrigue commence à se mettre en place avec un montage mêlant les flash back. Inspiré d'une histoire vraie, cela reflète la souffrance vécue par des millions de femmes parfois naïves, apeurées et dépendantes sous l'emprise de leur mari d'autant plus à cette époque là et dans les éducations religieuses.

Ce film qui est inspiré d'une histoire vraie puisqu'il s’agit d'un film autobiographique sur la vie de Linda Lovelace, célèbre actrice pornographique des années 70, est plutôt bien fait car il relate, à mon sens, assez bien sa vie et tout les problèmes qu'elle a connu. Cette jeune fille qui paraissait bien dans sa peau à la vue de tout le monde a en fait vécue un enfer principalement à cause de son mari Chuck Traynor qui l'avais obligée à tourner dans le film X qui l'a rendue célèbre : "Gorge Profonde" et qui lui a fait vivre un cauchemar jusqu'à ce qu'elle se rebelle enfin. Elle a ensuite écrit un livre et milité contre la pornographie. Ce film est très inintéressant car il nous montre l'envers du décor et que même s'il y a des filles qui ont choisies leur métier eh bien ce n'est pas le cas pour tout le monde. De plus, la B.O est belle et elle colle bien avec le film. En résumé "Lovelace" est un film très intéressant, qui n'est pas ennuyant et qui est accessible à tous dans ce monde où le porno n'est plus tabou.

Sur le papier, un énorme casting attractif et un sujet intéressant. Dans les faits, une Amanda Seyfried qui, comme souvent, tire son épingle du jeu (et qui est nue mais chuuuut…). Sinon... Sinon, Une offense faite à l’icône qu’était Linda Lovelace, ce biopic honteux se fourvoie à chaque instant en mettant en échec aussi bien ses idées les plus simples que celles les plus poussées. Avec sa construction catastrophique, son style désinvolte, son absence de vision, ses partis pris cyniques à la limite du mépris et sa multitude de personnages bâclés, il n’est certainement pas le film qui nous permettra au mieux d’appréhender le mythe Lovelace, pas plus qu’il ne serait au mieux un film passablement informatif. Une catastrophe étonnante, fade, lisse, brouillonne, et particulièrement stupide.

A part le casting "haut de gamme", "lovelace" fait plus penser à un téléfilm qu'à une reconstitution des débuts de la pornographie moderne. Un certain nombre de paramètres sont en effet passablement édulcorés, comme par exemple l'implication de la mafia dans cette industrie. Tant qu'à voir un "vrai" documentaire sur ce sujet, je conseillerais l'excellent "Inside deep throat" (2005) qui aborde le thème de manière bien plus exhaustive. pour les férus d'Histoire, il faut également regarder "Boogie night" (1997) de Paul Thomas Anderson avec Mark Wahlberg, Burt Reynold, Heather Graham, John C. Reilly et Julianne Moore, un biopic relativement fidèle sur la porno au début des 70' et sur John Holmes, autre figure emblématique de cette époque (enfin... quand je dis figure...) sur lequel Ron Jeremy a servi de consultant. Mais si: souvenez vous: Ron Jeremy, un p'tit gros moustachu, les cheveux longs derrière et le front dégarni! (mais comment j'peux savoir tout çà, C'est même pas sur Wikipédia! Mystère.)
toujours dans un but éducatif, il faut également (re)voir "Wonderland" (2003) de james Cox avec Val Kilmer, Lisa Kudlow, Kate Bosworth, Christina Applegate, Carrie Fisher, Tim Blake Nelson, l'histoire vraie d'un fait divers particulièrement glauque et sanglant dans lequel le fameux John C. Holmes s'est illustré. On y voit même Paris Hilton en bikini se faire jeter comme une malpropre par un gros macho. Comme quoi, la porno, c'est que du bonheur...

Lovelace est un film un peu plus profond qu'il n'en a l'air.

Film plutôt bouleversant... La première demi-heure on y souligne légèreté et tendresse, puis brusquement ce revirement de situation (presque dommage, vu l'épanouissement et l'audace retranscrits à la base !) . Ce que j'ai aimé, par ce choix de thème tabou (pornographie), qui est censé retenir toute notre attention, c'est qu'au final ce n'est pas cette polémique que l'on retient. Pour moi, la question que soulève ce film, c'est celle de l'amour. Jusqu'où va-t-il ? Que signifie "pour le meilleur et pour le pire" quand on se marie ? Je ne comprends pas ceux qui critiquent les clichés sur la pornographique dans leurs posts, car pour moi, de 1. ce film est un cas particulier, une histoire, un témoignage, d'un réalisme poignant, de 2. ce n'est même pas la morale du film. Bref, exceptionnellement, j'ai trouvé l'histoire si poignante que je ne parle pas du jeu des acteurs, de la réalisation. J'ai adoré le réalisme, et les interprètes ont très bien été choisis.

C'est une jeune fille naïve (enfin, pour moi) qui devient star du porno en 17 jours de tournage. C'est Gorge Profonde. Mais elle les paie, ses 17 jours de tournage, elle les paie par une vie d'enfer, parce qu'une crapule l'épouse et l'exploite, et la fout à faire le trottoir. Et c'est vraiment affreux. Moi j'étais très troublée par le film et ça m'a fait pleurer. Ses parents refusent de la voir, c'est des salauds. Alors elle a que son ordure qui l'exploite... Mais c'est bien. Elle est parfaite, elle, elle est géniale !

Trop courte biographie de la première "Star" du porno en 1972 exploitée par son premier mari comme une machine à sexe. Le film se focalise principalement, avec un montage qui n'est pas inintéressant, sur la relation entre les deux époux. Le message passe mais le projet reste à mon sens inabouti.

Première star des films pornographiques, Linda Lovelace aura vu sa vie adaptée au cinéma de nombreuses fois. Cette année, le réalisateur de documentaire Rob Epstein s’est lancé dans une énième adaptation assez hasardeuse. En effet, Lovelace est un biopic poubelle, ce qui en fait la première déception de l’année.

C’est d’abord au niveau de la réalisation que le film est médiocre. En effet, le film est divisé en plusieurs sous parties, ce qui rend le visionnage difficile et lassant. La première lecture du film (Linda, son mariage et son parcours dans la pornographie) est lent, maussade sans dynamisme…bref une réalisation digne d’un TV film M6. La mise en scène est très théâtrale et pas vraiment réfléchie pour un biopic. La deuxième lecture du film (le repentit de Linda) est complètement lamentable. Bourré à la fois de flashback et flashfoward , la seconde et dernière partie du film est éprouvante et vient totalement massacrer le travail effectué sur la première partie du film. On passe d’un TV film de M6 à une espèce de documentaire ARTE très mal réalisé. Avec ce découpage du film, le spectateur ne comprend plus l’héroïne : s’agit il d’un repentit, a-t-elle était vraiment contrainte ? Lovelace devient un vrai puzzle à reconstituer. Cependant, il est juste de souligner les très beaux efforts en maquillage, coiffure, habillement et même effets caméra qui ressuscite avec brio les années 1970.

Le scénario lui aussi est sans intérêt. La vie de Linda Lovelace est alors racontée de façon maussade avec des mauvais raccords temporels. Assommé par des « 6 mois », « 6 ans », « encore 6 ans plus tard », le spectateur a du mal à se repérer. La vie de Linda est montrée de façon linéaire puis de façon saccadée. Rob Epstein et ses scénaristiques effleurent le réel intérêt de la vie de Lovelace (son combat contre la pornographie) et se concentre que sur ce qu’elle appelle « ses 9 jours dans l’industrie de la pornographie ». Ajouté à ce scénario tangible, on a le droit a des répliques bébêtes et indignes des personnages.

En revanche, c’est le casting qui vient un peu rehausser le niveau du film, avec la fabuleuse prestation du couple : Lovelace/Traynor. Amanda Seyfried est intéressante dans son rôle de Lovelace même si elle lui donne une image de femme bête et naïve. Peter Sarsgaard, en rôle de Chuck Traynor, est tout simplement époustouflant et offre une prestation impeccable. A noter aussi, les petits seconds rôles d’Adam Brody (Harry Reems et James Franco (Hugh Hefner) sont tous deux très bon.

Bref, Lovelace est un biopic maussade et intéressant qui n’a pas su intéressé le spectateur à la vie torride de Linda Lovelace.

En lançant le film mis à part que c'était un biopic je ne savais pas à quoi m'attendre et le film est passionnant. L'histoire vraie qui plus est, est triste et touchante. Ce film m'as beaucoup ému. On y vois l'envers d'un film qui c'est voulu pourtant célèbre à lepoque

Je l'ai vu en anglais sous-titré et j'ai bien aimé. Enfin la vérité rétablie ! Les acteurs jouent très bien, le rythme est parfait, la fin émouvante.
Je regrette cependant une chose : je trouve que le basculement vers la prostitution (qui marque la première étape vers son esclavage sexuelle) n'est pas assez souligné et mis en avant...
J'ai bien aimé la construction du récit, très originale et intéressante : la fausse image et la réalité.
Ca m'a donné envie de lire l'autobiographie de Linda Boreman, Ordeal.

Biopic assez classique et sans grande surprise.
Si ce n'est l'identité du personnage: une actrice X.
Rien de bien surprenant dans l'histoire. Tout est assez prévisible. Une histoire assez triste mais sans véritable relief. Le film n'est pas désagréable, mais je trouve un peu dommage qu'on ait donné cette image au personnage principal. Ca ne colle pas trop.
Qu'elle soit naïve, on peut l'admettre.
Mais à ce point ingénue, limite cruche... le trait est un peu trop forcé.
Le film a le mérite de mettre en avant ce mirage que constituait déjà à l'époque le cinéma X. L'illusion du "tremplin" cède rapidement place à la réalité de l'exploitation.