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Kincaid
2 abonnés
253 critiques
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4,5
Publiée le 28 novembre 2024
Une très grande comédie, formidable et percutante ! C’est du théâtre filmé tout du long (unité de lieu et de temps), mais le jeu des acteurs, et surtout, le déroulé implacable du scénario, porte cette œuvre au pinacle du septième art. On y rit, on y pleure, on bondit intérieurement de retournement de situation en quiproquo, en un mot cette comédie est un délice, autant émotionnel qu’intellectuel. À voir absolument.
Un huis clos aux allures de pièce de théâtre. Un film aujourd'hui simplement culte. Une comédie comme on en fait beaucoup mais comme on en réussi rarement qui rappelle un peu un mélange entre "le diner de cons" et "Les petits mouchoirs" mais parvient surtout par ses dialogues millimétrés à ne compter aucune longueur.
Comédie très sympa avec plein de robondissements qu'on ne voyait pas venir. Si on arrive à s'accrocher au delà de la première demi heure qui n'a même pas réussi à m'arracher un sourire, on dr poile bien vers la fin du film.
Un film, un huis clos aux allures de pièce de théâtre aujourd'hui simplement culte. Une comédie comme on en fait beaucoup mais comme on en réussi rarement qui rappelle un peu un mélange entre "le diner de cons" et "Les petits mouchoirs" mais parvient surtout par ses dialogues millimétrés à ne compter aucune longueur.
Superbement bien écrit et magnifiquement bien joué. Les répliques fusent à toute allure, c'est un délice ! Patrick Bruel expliquant en voix off les parcours d'Élisabeth et Pierre, fait un discret hommage à Jean-Jacques Goldman : "Malgré toutes leurs différences, tous ces défauts qui sont autant de chances." Élisabeth (Valérie Benguigui) au sujets d'amis Parisiens désormais banlieusards : "Ils sont partis à Bougival, on ne les voit plus !" Vincent (Patrick Bruel) délicieusement sarcastique : "C'est la force de vous autres, gauchistes, vous osez investir dans les quartiers à fort potentiel." L'explosion des égos autour du choix du prénom d'un enfant provoque une avalanche de règlements de comptes et de révélations. Les esprits s'échauffent, les voix s'élèvent, chacun en profite pour envoyer ses quatre vérités aux autres. On se demande comment les enfants arrivent à dormir ! Excellent huis clos, d'autant plus appréciable quand on a choisi des prénoms originaux pour ses enfants.
On démarre comme Amélie Poulain, et on finit comme Festen. Ou presque 😅 Quelque chose de triste dans tous ces non dits, mais quelque chose d'optimiste dans ce qui lié tous ces personnages. C'est du théâtre filmé, dans le lieu, les situations, les dialogues, le jeu même du casting. Mais cela n'empêche pas de s'attacher à ces personnages, et de ressentir, le temps d'un film, de leur soirée, ce qui les meut. On pose la question de départ de l'utilisation "prohibée" socialement d'un prénom et on survole quelques clichés actuels. Mais au fond cet appartement propose la représentation finalement suffisamment bienveillante du huis-clos qui permet les non-dits enfin de s'exprimer. Les dialogues font mouche, et même si la mise en scène reste souvent collée au théâtre, on passe un bon moment.
Une très bonne comédie française ! Ce qui devait être une petite blague à la base va déclencher une succession de révélations sur la vie de chacun des personnages. Les réactions de ces derniers sont poussées à l'extrême, ce qui est hilarant. "Le Prénom" est une réussite, dans la lignée du "Diner de cons" avec certes moins de scènes légendaires mais tout de même un très bon moment en perspective.
Le prénom est un film en huis-clos avec un sujet basique, un repas entre proches. Le débat tourne d'abord autour du choix du prénom de l'enfant du couple Anna et Vincent. Le postulat est simple, et c'est ce qui fait la force de ce film. Rassemblés autour de ce diner, les convives s'enflamment, se déchirent mais rigolent aussi beaucoup. Il n'y a pas de temps mort, et l'ennui ne se fait pas sentir. Les réalisateurs parviennent à capter le spectateur dans une scène du quotidien franchement normale mais qui parvient logiquement à refléter dans les personnages un vécu en chacun de nous. On ressent donc la maîtrise d'écriture et le jeu des acteurs, qui est d'un réalisme assez bluffant.
Le prenom présente les défauts du théâtre filmé mais parvient grâce à la verve de ses acteurs à nous les faire oublier. Tous les acteurs jouent leur role à la perfection , le rythme est enlevé et les repliques fusent
On m’avait maintes fois dit qu’avec ma sensibilité de comédien, mon amour des bonnes répliques et mes affinités de spectateur, « Le Prénom » serait un film que j’adorerais. Et ce fut le cas ! J’ai été emporté dans cette adaptation de la pièce de théâtre du même nom avec force, s’inscrivant vite selon-moi dans la liste des meilleures comédies françaises. On débarque au sein d’un dîner de famille qui réunit frères, sœurs, conjoints et amis. Ils se connaissent depuis toujours et c’est une occasion de se retrouver et d’échanger sur tout, chacun avec son caractère bien défini. Le repas prend une autre tournure lorsque Vincent (interprété par un Patrick Bruel au jeu remarquable de dérision), annonce aux convives le prénom que sa femme et lui souhaitent donner à leur fils. C’est ce simple événement qui déclenche de vives confrontations durant lesquelles chaque personnage dévoile de lui quelque chose qu’il a à se reprocher. Partons d’un principe simple : les films en huis clos, basés sur du théâtre sont souvent excellents car ils empruntent à la scène son rythme, son écriture vive, sa variété d’humour, ses personnages atypiques et son jeu grandiloquent sans en faire trop. En témoignent « Le Dîner de Cons », « Un air de famille » ou « Le Jeu » dans la même veine sorti en 2018 que j’avais adoré. On passe une soirée entière aux côtés des personnages et on observe ce repas qui dégénère en passant par toutes les émotions. Et pour cause, tous les acteurs sont géniaux - reflet de leur expérience théâtrale. Chacun a son moment pour briller entre Valérie Benguigui en mère dépassée, Guillaume de Tonquédec en copain gentil (épatant dans sa scène d’émotion), Charles Berling en intellectuel préoccupé et bien sûr Patrick Bruel en frère pince-sans-rire. Les dialogues sont superbes, les détails astucieux - comme lors de l’introduction où la fiche technique qui défile n’est composée que des prénoms des personnes concernées - et le tout présente une montée d’adrénaline qui donne envie de voir la pièce sur scène. Un florilège de performances, un beau moment de comédie qui ne sombre jamais dans le boulevard.
j'avais entendu tellement de bien de cette comédie (sur ce même site aussi d'ailleurs il y a à peine deux jours) que je ne peux pas m'empêcher d'être déçu... le gros souci du film, c'est qu'il se divise clairement en deux parties : la première partie qui tourne autour de ce fameux prénom (sympa, avec en effet quelques répliques bien senties) puis une deuxième qui tourne au règlement de comptes très vite insupportable (ça crie beaucoup...)