Avis sur Un baiser papillon

Malgré une foultitude de bons acteurs , ce film plein de poncifs n 'engendre pas l'empathie , au contraire les rôles sont tous à la limite de l'hystérie collective .

"Un baiser papillon" est à la fois soigné et authentique. L'histoire élabore le portrait d'une femme mourante qui refuse d'avouer sa maladie à sa famille, par peur de perdre ces moments présents, redoutant le changement des autres. En parallèle, il y a son infirmière quotidienne (Cécile de France) qui ne dort plus à cause de son fils terrorisé par l'obscurité, et une amie proche (Elsa Zylberstein), célèbre actrice de théâtre qui réussit à avoir tout ce qu'elle veut, sauf l'essentiel, à savoir un enfant. Ces vies entrecroisées ressassent une ignorance effrayante. De quoi est constitué le futur? Et comment faire pour profiter de ce qu'on a, du moment présent? A travers des destins différents mais souffrants et délicats, c'est la vie elle-même, sous ses multiples facettes qui est représentée. Un faux-semblant de mon film préféré (peut-être est-ce pour çà que j'y ai trouvé de l’intérêt), "Collision" de Paul Haggis présentant aussi une large palette de personnages avec leurs préoccupations personnelles, ayant du mal à se soucier de ce qui les entoure... Un grand point positif repose sur la photographie du film qui est splendide, présentant un large code de couleurs selon les lieux représentés et une image flou pour évaporer le regard du spectateur. Cela donne une vraie respiration au film et je regrette néanmoins que l'action se situe à Paris, paysage d'entrée magnifique mais qui épuise l'énergie du film. L'action se fait longue, certaines scènes sont inutiles, les jeux sont parfois poussés (donc on y croit pas!) ; Vincent Perez n'est pas convaincant ainsi que d'autres second-rôles comme les enfants (ceux de la réalisatrice!), heureusement on s'attache rapidement au trio d'actrice, différentes mais sincères malgré quelques faiblesses. C'est dommage que l'intensité du propos ne soit pas continue car la qualité est bien là! On regrette donc un scénario troué, mais tout de même réfléchi, à la fin attendue mais aux nuances touchantes, on ressent à la fois la joie de vivre et la volonté d'aller de l'avant sans s'arrêter à chaque obstacle. J'ai bien aimé malgré toutes ces longueurs fatigantes!

Trés beau film tout en sensibilité et douceur sur des thémes de la vie plutôt difficile. Les acteurs sont tous à leur place avec la réserve nécessaire. Je le conseil fortement

Colère, n, f : violent mécontentement accompagné d'agressivité.

Sensation pas si éphémère qui vous ronge de l'intérieur.

Vincent Perez est Louis, confiant et serein. La maladie de Billie va le transformer, c'est un acteur discret et talentueux. Valeria Golino est Billie, cette femme est superbe, elle joue l'amour et la tristesse avec délicatesse. Elsa Zilberstein est Marie, elle ressemble à son rôle ou joue très bien la comédie. Paul est Jalil Lespert, il est ténébreux et fougueux .
Cécile de France est Alice et comme d'habitude : naturelle et audacieuse. Roxane Depardieu et Ima Perez sont bien dirigées. Un mauvais point pour Nicolas Giraud qui n'a pas la fougue ni l'envergure d'un chef d'orchestre. Edith Scob joue la mère de Paul et Louis mais sa voix est vraiment insupportable.

Karine Silla signe un premier film familiale, avec un jolie regard sur la vie et son passage éphémère comme le papillon. Le film est bien orchestré et les dialogues diablement bien écrits. Danielle Thompson a maintenant de la concurrence dans ce domaine.

très bonne surprise!
un film simple mais émouvant, bien interprèté par tous les acteur(ice)s.
prévoyez un mouchoir (sniiiiiff!)

Premier long-métrage pour Karine Silla-Perez qui s'est attelée à un drame choral traitant pour sujet principal des femmes à travers trois destins tragiques (Marie, comédienne qui désespère de ne pas tomber enceinte, Billie, mère de famille atteinte d'un cancer irréversible et enfin, Alice, infirmière et mère de famille qui ne supporte plus sa vie toute tracée). Trois destins bien différents avec des enjeux bien distincts, au coeur de ce film choral où l'on retrouve les membres de la famille de la réalisatrice, à commencer par son mari Vincent Perez et leur fille Iman Perez & Roxane Depardieu (qu'elle a eu avec Gérard Depardieu), à leurs côtés, on retrouve aussi un excellent trio d'actrices (Valeria Golino, Elsa Zylberstein, & Cécile de France) accompagné de Nicolas Giraud & Jalil Lespert. Un casting assez alléchant à première vue, l'ennui c'est que le film a tendance à tourner en rond assez rapidement et ce, malgré une jolie B.O composée par Angelo Badalamenti. Un déballage de bons sentiments au coeur d'un film Kleenex® (tire-larmes), armez vous de patience, il dure tout de même 100 longues minutes.

De bons acteurs qui essaient de repêcher un scénario foireux et mal ficelé. Dommage : il n'aurait peut-être pas fallu grand chose de plus pour en faire quelque chose de pas trop mal. Mais là c'est raté : la mayonnaise ne prend pas et on finit par s'ennuyer ferme et à regarder sa montre...
Valeria Golino, Cécile de France et Elsa Zylberstein sont magnifiques.

Une belle mosaïque d'histoires et beaucoup de pudeur. Les acteurs sont formidables (moi qui trouve habituellement Vincent Perez fade en éternel séducteur et Elza Zilberstein également peu intense) et la musique accompagne admirablement ce très beau film. Il est vrai que la beaufitude française préfère se jeter en masse sur le navet annuel tel qu'Intouchable, Asterix ou Les Chtis... Merci au rentre-dedans des chaînes de télé co-productrices...
Si vous avez une âme, ne ratez pas ce film, ce serait une erreur.

Pas mal, mais ce n 'est pas le genre de film que j'aime. Si vous avez aimé "les petits mouchoirs", vous allez aimer ce film, mais ce n'est pas dans mes goûts.

Pas loin de la cata! Un film sur les gens qui nous entourent avec des histoires qui s'imbriquent autour d'une mère de famille condamnèe à mourir! Karine Silla (compagne de Vincent Pèrez) parvient rarement à restituer la gravitè des sentiments! C'est du sous Iñárritu! Ni plus ni moins, avec une mise en scène qui n'exclut pas les clichès sur le film choral! Gros casting pourtant où Valeria Golina tente de limiter la casse! Les autres (Elsa Zylberstein en tête) sont vraiment mauvais pour qu'on en parle! Si vous êtes un amoureux de Vivaldi, si vous avez un utèrus qui ne marche maheureusement plus, si vous aimez les histoires de tortues de mer et si vous vous attachez aux gens qui vont mourir...alors ce « baiser papillon » est fait pour vous! Les autres iront voir "I love you, Alice B. Toklas !" avec Peter Sellers, un « baiser papillon » bien plus drôle et surtout bien plus consistant! Musique sirupeuse du grand Angelo Badalamenti! On peut lui pardonner...

Encore un film choral, et encore un pas très bon... Le rôle de Natalyia, bien qu'assez peu crédible, est intéressant, il y a de bons acteurs (jolie composition d'Elsa Zylberstein) et on sent une certaine sensibilité chez la réalisatrice. Reste que face à des dialogues poussifs, des situations tirées par les cheveux et une mise en scène incapable de donner l'ampleur nécessaire au projet, on se lasse au point de vite s'ennuyer, peu concerné par les états d'âmes de personnages assez vides et superficiels. A noter (quand même) une reprise inattendue et plutôt sympa de la cultissime scène de twist dans « Pulp Fiction », pour le reste, passez tranquillement votre chemin.

Un film d'une femme... Pour les femmes... tout en sensibilité... en émotions... Peut être un peu trop d'ailleurs (parfois larmoyant!) Malgré quelques lourdeurs à la réalisation peut être, de très belles histoires croisées... Et des acteurs magnifiques portent le film à un très beau niveau pour un "premier film"!?! Cécile de France irrésistible en provinciale perdue! Valéria Godino fidèle à elle même! De très très beaux seconds rôles...

Un baiser papillon est une comédie dramatique réussie. Dans un Paris bien filmé l'histoire papillonne sur l'amour, la mort, la famille, l'amitié. Des moment d'émotions, de tendresses ... un bon moment!

Un film superbement écrit et excellement interprété, mais malgré les thèmes présent, les émotions sont souvent restées absentes. Du très beau cinéma tout de même qu'il ne faut pas bouder.