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Kurosawa
576 abonnés
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4,5
Publiée le 7 novembre 2014
"White Heat" est le polar rêvé: un méchant hyper charismatique, un flic infiltré intelligent et discret et un suspense implacable. Le film est parfaitement rythmé, le scénario réserve son lot de surprises, et si tout tient sur un fil et peu très vite basculer dans la facilité, Raoul Walsh parvient à maintenir une ambiguïté constante, notamment dans des personnages révélant une complexité qui se mesure en fonction des événements à gérer. On est agrippé à notre siège durant 1 h et 50 minutes absolument passionnantes, jusqu'à un final hallucinant qui élève Cody Jarrett (impérial James Cagney) au rang de mythe. Un grand film !
R. Walsh retrouve J. Cagney pour un autre film de gangsters, le retour de Cagney au genre également. Il en résulte un film construit en trois temps, démarrant en trombe et ne laissant jamais le rythme connaître de baisse de régime. Il explore ainsi différentes facettes du genre (traque, infiltration, film de prison, règlements de comptes) avec une solide base documentaire (les gadgets utilisés par la police) et une volonté de divertir le spectateur. Les acteurs sont fabuleux avec en tête un Cagney qui est pour beaucoup dans la qualité du scénario, désirant incarner un gangster différent de ceux qu'il campait auparavant. Et puis que dire de la prestation de V. Mayo, animal à sang froid prêt à tout pour survivre. Nombreuses scènes d'action, un mouvement perpétuel, des rebondissements incessants, une photo de toute beauté bref, c'est un des fleurons du genre, un film presque séminal et presque inégalé à ce jour. Du très grand cinéma. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Excellent film de gangsters de Walsh, dans lequel James Cagney donne toute la mesure de son talent dans le rôle du chef de bande vicieux, cruel et amoral. Dans le rôle de la vamp, Virginia Mayo est tout aussi inoubliable. La séquence finale, qui voit le personnage de Cody basculer dans une suicidaire folie, est un morceau d'anthologie.
Chef d’œuvre du film noir, « White heat » est une redoutable critique de la société occidentale et de son capitalisme sauvage, violent et suicidaire. James Cagney insuffle une intensité hallucinante à son personnage, faisant basculer le film dans un régime psychotique qu’épouse parfaitement l’expressionisme des images. Le récit est implacable, à couper le souffle. Regret infini pour une époque où les blockbusters avaient la rigueur et la puissance des grandes tragédies grecques.
Un must du genre policier d’action ! La mise en scène très personnelle de Walsh se prête à merveille à ce film que l’on peut considérer presque comme sans faute. Je ne peux lui reprocher que le choix de VIrgina Mayo, que j’aime pourtant beaucoup dans d’autres films. Ici , elle n’est pas tout à fait à sa place, d’autres vedettes féminines de l’époque auraient mieux convenues. Le héros est atypique, capable de tuer de sang froid et de se mettre la même journée sur les genoux de sa mère. Coddy Jarrett sort des films ‘’noirs’’ pour donner corps à un monstre malade avec des cotés attachants. Il n’a pas une seconde à perdre sauf pour ‘’Ma Jarrett’’ formidablement interprétée par l’actrice anglaise Margaret Wycherly qu’il est étonnant que Hitchcock n’ait pas fait tourner. Le découpage du film constitué de plans rapprochés d’une rapidité à la limite de ellipse ne peut laisser aucun cinéphile indifférent, d’autant que Cagney est l’acteur idéal dans ces cas là. Quelques séquences sont d’anthologie: L’attaque du train qui permet une ouverture du film à couper le souffle, l’annonce de la mort de ‘’Ma’’ qui commence par des chuchotements de bouches à oreilles avant de se clore par une camisole de force,la séquence finale inscrite à jamais dans l’histoire du cinéma. Pour ma part, je retiendrai aussi le jeu de Cagney lorsqu'il a apprend que l’homme qui remplaçait sa mère est un flic, autant pour son expression, mélange de colère et de déception que pour son sens profond auquel nul ne peut apporter une réponse parfaite. Au nom de quelle morale la conduite de Fallon peut elle se justifier ? Raoul Walsh ayant le courage d’aller jusqu'au bout en confiant à Fallon le soin exécuter lui même sa victime.
Raoul Walsh était décidément à l'aise avec le film de gangsters ! 8 ans après le passionnant "La grande évasion" avec Bogart, il réalisait avec "L'enfer est à lui" une oeuvre absolument magistrale. Le film s'appuie sur un scénario inventif malgré ses figures imposées, une mise en scène et un montage nerveux et percutants (il est difficile de s'ennuyer plus d'une seconde !) et une photographie soignée, mais le plus important réside dans son personnage principal, Arthur "Cody" Jarrett, et l'acteur qui l'incarne, James Cagney. Difficile par ailleurs de distinguer l'un de l'autre tant Cagney, monstrueux de charisme et de présence, est habité par son rôle de gangster névrosé, mégalo et entretenant des rapports ambigus avec sa mère. Un psychopathe aussi fascinant qu'effrayant, entouré par des seconds rôles impeccables qui transcendent leur fonction archétypale. Voilà donc un film incroyablement excitant et captivant, contenant plusieurs séquences d'anthologie (dont une crise de démence grandiose) et qui mériterait d'être davantage reconnu pour ce qu'il est: un chef-d'oeuvre !
Bon, pour celles et ceux qui connaitraient pas ou peu James Cagney, commencer par White Heat n'est pas du luxe. Rarement acteur aura autant marqué de son empreinte un rôle, le paramoIaco-pychotique dans ses oeuvres poussé par la folie des grandeurs, épousant la trajectoire d'un capitalisme sauvage où l'impunité comme les coups fourrés sont monnaie courante. Et quelle scène finale, inoubliable ! Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas non plus ou trop peu Raoul Walsh, voilà une occasion rêvée de découvrir la quintessence du Film noooir en même temps qu'un immense réalisateur !
Datant de 1949 ce polar noir tient facilement la dragée haute à plusieurs films ultérieurs du genre ; Raoul Walsh a bien compris ce qui fait le sel de ce genre de polar une mise en scène nerveuse. Durant près de 2 heures L'Enfer est à lui ne connaît pas une seule longueur tant ce film est riche en rebondissements mais il y aussi une bonne histoire et un James Gagney époustouflant dans la peau de ce dément de Jarrett sans oublier la femme fatale interprétée par la belle Virginia Mayo. Du grand polar noir, L'Enfer est à lui est un meilleurs du genre qu'il m'ait été donné de voir.
Excellent film noir dans la lignée des meilleurs. Ici on n'est pas dans l'enquête comme avec Humphrey Bogart on est complètement chez les malfaiteurs. Prison, projet d'évasion, projet de hold´up. Un festival de haute volée avec un James Cagney magnifique et un final très connu dans la raffinerie de pétrole. Superbe
Le film repose en partie sur le personnage interprété de façon magistrale par le grand James Cagney même si tous les acteurs sont très bons. Fascinant et terrifiant, ce gangster de grande envergure entraîne le spectateur dans une histoire prenante et sans temps mort avec une réalisation inspirée du Raoul Walsh en prime.
Un des sommets du grand Raoul Walsh. Tout ici concorde pour le meilleur : fluidité de la mise en scène notamment dans l'alternance et le découpage virtuose de régimes de plans différents , rythme du récit aux allures de course à l'abime, ,construction des personnages dont la noirceur pathologique implacable est en tout point sidérante . avec en figure centrale et sacrificielle, la composition glaçante du gangster psychopathe interprété par James Cagney. Un film emprunt d' une férocité et une brutalité suffocante. Un Film Noir en majesté, qui porte bien son nom.
Dans la catégorie chef d'oeuvre du film noir, je demande "The White Heat". Car il faut pas s'y tromper ce film est bel et bien un chef d'oeuvre. En effet, nul autre cinéaste que Raoul Walsh pour ce film n'aura conjugué avec autant de brio et d'efficacité scènes d'actions et scènes psychologiques, trouvant son apogée dans une incroyable scène finale se terminant par un très mémorable "Top of the World". Remarquablement bien secondé par Edmond O'Brien, dans le rôle d'un infiltré, et par Virginia Mayo, en femme à gangster qui ne vaut vraiment pas chère, l'immense talent de James Cagney éclate dans chaque scène, stupéfiant dans la peau de Cody, gangster psychopathe et imprévisible dont le côté infantile et sa passion démesurée pour sa mère rendent attachant. La fascination qu'exercent le talent et le charisme de Cagney n'a jamais été aussi haute. La brillante réalisation de Raoul Walsh et l'immense talent de son interprète principal font de ce film une oeuvre inoubliable.
Un très bon film noir, classique du genre, qui repose essentiellement sur les épaules de James Cagney, extraordinaire, et sur la singularité du personnage qu'il compose. C'est un grand enfant qui voue une adoration trouble à sa mère mais se méfie de sa femme. Un homme tourmenté par d'horribles migraines. Un psychopathe brutal qui ira jusqu'au bout de son délire mégalo dans une scène finale explosive et infernale, d'anthologie. "Si vous demandiez à Jimmy Cagney quel est son plus grand film, il vous répondrait probablement White Heat", écrit Raoul Walsh dans ses Mémoires. Il ajoute : "L'histoire nécessitait une action parmi les plus perverses que j'ai jamais mises en scène. Je savais que je pouvais faire confiance à Cagney. Mais il m'a étonné par l'intensité qu'il a mise dans la scène du réfectoire. C'était probablement un des plus grands moments d'interprétation de tous les temps..." (voir Le Film noir américain, de François Guérif). Au cours de cette scène, saisissante en effet, Cody Jarrett apprend la mort de sa mère et devient fou de douleur et de rage, hurlant et rampant sur une table, puis frappant tous les gardiens venus l'arrêter. Au début du film, Cagney avait également eu l'idée de faire asseoir son personnage sur les genoux de sa mère... Ce lien mère/fils, oedipien, donne au drame des accents de tragédie grecque, renforcés par l'évocation de la légende du cheval de Troie, au moment du braquage final. Voilà qui fait le sel de ce film. Ajoutons enfin au rayon des qualités quelques répliques qui tuent, une mise en scène dense et rythmée, un bon suspense. Le titre français du film, L'Enfer est à lui, est un peu éloigné du titre original, White Heat, mais colle avec le dénouement. Ce titre fait aussi écho à celui d'un autre film de Raoul Walsh, Le Monde lui appartient (The World in his Arms, 1952). Ces deux titres donnent une juste idée du caractère des héros walshiens, qui ne font pas dans la demi-mesure...
Grand classique du film de gangster, L'enfer est à lui en reprend toutes les bases (mais il fut l'un des premiers à le faire). On suit Cody Jarrett, un gangster psychopathe, charismatique et détestable, qui a pour particularité de vouer un culte à sa mère (tout aussi détestable que lui). Autour de Cody gravite une galerie de personnages, certes classiques, mais réussis : sa femme, belle et manipulatrice, son traitre de bras droit, sa mère, comme dit précédemment détestable ainsi qu'un policier infiltré, seul personnage de l'intrigue véritablement sympathique parmi tous ces truands. Les rebondissements du film sont efficace, le rythme, tout d'abord lent, devient de plus en plus effréné au fur et à mesure que l'intrigue progresse, et la dernière réplique (enfin l'avant-dernière), culte, vient achever en beauté ce classique du film de gangster vraiment efficace.