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    Et vogue le navire
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    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    127 abonnés 2 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Les temps sont durs et l'écho du créateur résonne si loin....et plus si affinités. J'ai juste loupé l'embarquement de ce bateau.
    Hotinhere
    Hotinhere

    543 abonnés 4 937 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Une croisière funéraire lyrique assez ennuyante, le film étant une succession de scènes folkloriques parfois séduisantes, mais avec trop de personnages et sans réel fil conducteur.
    Après reste la magie de Fellini.
    Marty
    Marty

    21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2021
    La scene avec les machinistes et le charbon est dantesque. Des personnages caricaturaux déambulent sur le pont du navire , scene de theatre ou d'opéra. Le narrateur est drôle . La guerre vient percuter ces voyageurs insouciants.
    Vincent T.
    Vincent T.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    Un petit bijou de finesse ,des personnages forts, des thèmes passionnants , ce film est difficile à retrouver tellement il passe peu à la tv. Dommage qu'à la fin ,il spoile le décor de la mer...
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    190 abonnés 2 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2020
    Et vogue le navire m'a plutôt séduit.
    Je ne suis pas forcément un grand fan de Fellini (je trouve malheureusement ces films souvent trop longs et contemplatifs comme c'est le cas pour Huit et Demi et La Dolce Vita) mais ce film-ci m'a plutôt plu et ne tombe pas trop dans les travers du réalisateur italien.
    L'histoire est séduisante. On suit les mésaventures d'un paquebot, le Gloria N., et de ses passagers qui avaient initialement pour but d'accompagner les cendres de la défunte cantatrice Edmée Tetua. Ce paquebot se retrouve embarqué dans un contexte historique plus grand que lui spoiler: (l'explosion des tensions entre les nations européenne, qui mènera par la suite à la Première Guerre Mondiale)
    .
    Les acteurs jouent dans l'ensemble plutôt bien. Les décors de navire sont très réussis et on est parfaitement immergé dans une croisière au début du XXe siècle.
    C'est surprenant que ce film ne fasse pas partie des plus notoires de Federico Fellini, car c'est pour moi un de ses meilleurs.
    Musomuse
    Musomuse

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2020
    Ce n'est facile de regarder un film de Fellini. En ce qui concerne cette pièce de l'oeuvre du réalisateur il est clair qu'il ne s'agit pas d'une annexe. C'est en soit un monument. Un monument du cinéma. Sans allé plus loin dans la liste des compliments je m’étalerai surtout sur ce que j'en ai perçue.
    La scène d'introduction me semble la plus belle trouvaille de ce film avec d'ailleurs la scène de fermeture. Ceux ayant vue le film sauront pourquoi. spoiler: Mettre le médium du cinéma en évidence en cassant le 4° mur est souvent une idée à prendre avec des pincettes.
    Seulement lorsqu'il s'agit d'un film comme celui ci il est logique de travailler aussi sur ce point de vue. Bref c'est très bien.
    Bon sinon il est clair qu'il s'agit d'un film de fellini donc un film comique mais noble avant tout. Et oui je pense à raison que c'est un artisan et artiste travaillant tout particulièrement la grandeur de ses films. Et cela comme on peut le voir dans Amarcord. Ceux qui donne de la valeur à ce genre filmique. Surtout quand voit le cinéma comique actuel allant sans trop m'avancer, vers des champs déjà bien exploité par l'auteur.
    Puis si je peux permettre de toucher un mot sur les décor, la musique, la direction d'acteurs, le maquillage, la photo (oui la photo en technicolor! C'est très bien géré et sans allé dans l'écueil habituel de la saturation des couleurs pétantes résultat d'une volonté de montrer qu'on a la couleur dans notre film en en faisant trop), C'est tip top méga trop bien.
    kingbee49
    kingbee49

    37 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2020
    Une espèce de promenade funèbre sur une mer de carton pâte, une croisière gentiment absurde ou on sort un rhinocéros de la cale comme on sort le carnet à poèmes, un voyage ou les classes sociales se croisent et chantent ensemble... "Et vogue le navire " c'est un peu tout ça à la fois mais avec beaucoup d'ennui. Mais un ennui contemplatif. Les décors sont magnifiques et même si tout est factice, il y a là l'idée d'un monde qui s'éteint, celui de l'âge d'or des tournages à Cinecitta, que Fellini a longtemps habité. Un film pour la mémoire.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    117 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2020
    Lassé peut-être d’explorer son monde par échantillonnage du réel, Fellini a créé son monde à lui, généré par la (dernière) volonté d’une cantatrice fictive : voir ses cendres emportées sur l’île de ses souvenirs. C’est un paquebot de luxe qui les emporte avec tous ses amis pour une cérémonie funéraire qui se transforme en croisière, une sorte de Titanic doté d’une quête artistique. Étant donnée l’exiguïté qu’engendrent & perçoivent autant d’artistes sur le pont & dans les cabines, on peut dire aussi bien pour eux que pour Fellini ou la défunte que… c’est dans la boîte.

    Pas une boîte de “conserve” toutefois, plutôt une boîte de Petri sociologique : microcosme excentrique, le navire agit en catalyseur de personnalités soudain libres de se reconnaître & de s’exhiber presque sans jugement. Il va faire germer une nouvelle société en étages, où les “classes” sont strictement séparées mais dont chaque contact est prétexte à réaction : ici les machinistes deviennent une audience pour les quelques chanteurs d’opéra qui s’ennuient parmi les passagers, là les réfugiés serbes deviennent objets de dégoût.

    Freddie Jones (devenu imprésario de “Rhinoceros Man” trois ans après le passage de Lynch), chroniqueur de son état, est le témoin. Sa flagrante incompétence bouffonne n’importe d’ailleurs pas, car on compte sur lui : lui seul a le droit de regarder la caméra, c’est lui qui filtre les agissements mondains pour les rendre “spectatibles”, & subrepticement, en dépit de sa maladresse, il deviendra translateur moral entre des gens d’une même classe que la promiscuité pousse à l’incompréhension mutuelle.

    Voire, le journaliste participera à ce que cette traversée d’une Méditerranée aux dimensions atlantiques perde d’une binarité ostensible si le thème des classes sociales n’avait pas suffit à la représenter : le premier soir, la Lune (“elle paraît fausse !”) se levait au moment du coucher du Soleil & l’on ne manquait pas, pendant qu’un personnage poète relevait le contraste du chaud du jour & du froid de la nuit, de remarquer les couleurs bien séparées à l’écran.

    L’atteignement du juste milieu, ce mélange ultime que le réalisateur opère en se frottant les mains, il se produit quand, au troisième jour, les choses deviennent “bizarres”. Comprendre : “normales”, car ce sont enfin des préoccupations humaines et non morales, réelles & non mondaines qui s’imposent : la guerre, surtout, enfin – on est en 1914.

    Le cinéma ne devrait-il parler que de sa propre époque ? C’est ce que Fellini a en tout cas toujours cherché à faire & à enseigner, trébuchant fréquemment sur la frontière entre documentaire & fiction, incapable d’évoquer l’Histoire avec un grand I sans grossir ses traits à l’extrême.

    Son film naît du muet : au début, personne ne parle, il use même d’intertitres & il n’y a aucune musique. Simulant à merveille la spontanéité des années 10, prémices de la démocratisation de la caméra, il livre une énième leçon en faisant semblant de tirer avec peine son œuvre de son faux grand âge – les intertitres disparaissent, les dialogues parlants arrivent & le filtre sépia s’efface ; le dernier symptôme du vieux cinéma servira justement à la séparation des classes qui nous met dans le bain : les machinistes s’agitent plus vite que les ouvriers de Metropolis tandis que les nantis sont en slowmotion.

    Survenu de la naissance même de l’art, sacrifiant littéralement un bateau d’artistes dans leur tristesse commune d’avoir perdu une amie & collègue, E la nave va n’est pas qu’une expérience réussie avec pas mal de mutations volontaires du génome social au travers de ses scènes : c’est une œuvre d’art D’ART.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    DaftCold
    DaftCold

    18 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2019
    Ce qui sort vraiment du lot ici, c'est la narration. Avoir choisi ce journaliste qui nous fait suivre l'histoire était une brillante idée car sans lui, je pense que le spectateur ne rentrerait pas aussi facilement dans l'histoire. Surtout que justement l'histoire en elle même n'est pas incroyable. Le reste est correcte. Seul le play-back sur les musiques fait vraiment tache, mais c'est un détail.
    Thierry M
    Thierry M

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Un voyage en bateau pour disperser les cendres d'une cantatrice disparue avec à bord un rhinocéros... Du très grand Fellini!
    Jiminou76
    Jiminou76

    5 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    Enfermé dans un huit clos naval, la critique sociale perd de sa force en passant d'un cliché à un autre, sans pour autant nous laisser sentir cette puissance qu'à Fellini de saisir une ville ou sa société. Si à l'heure de la crise migratoire le discours fait toujours mouche, et si l'idée de base est magnifique, je trouve que l'impact est moins puissant...
    Benjamin A
    Benjamin A

    704 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Alors au crépuscule de sa carrière, il ne tournera plus que trois films par la suite, Federico Fellini propose Et vogue le navire... en 1984 où il évoque une croisière organisée pour les funérailles d'une cantatrice célèbre.

    C'est en 1914 que le cinéaste italien nous immerge, nous emmenant sur un navire où il va mettre en scène quelques affrontements, que ce soit musicales ou entre humains au cœur d'un magnifique hommage à l'art, à la musique et au cinéma. Les premières minutes sont d'ailleurs mémorables avec l'évocation de la naissance du muet, Fellini faisant passer son oeuvre du muet au parlant puis du noir et blanc à la couleur.

    Satire sociale pertinente, Et Vogue Le Navire... voit Federico Fellini mettre brillamment en scène une atmosphère fascinante et poétique, alors que le cinéaste italien navigue entre ton déjanté, drolatique ou encore tragique. La galerie de personnages est passionnante, excentrique, variée et riche, à l'image de l'écriture du film tant pour le déroulement que les dialogues, tout comme l'évocation du naufrage de la domination européenne. Il arrive à faire ressortir l'émotion et la magie des personnages et enjeux, sans en oublier le côté un peu déjanté qu'il maîtrise ici à merveille.

    On retrouve toute la justesse de Fellini et ça en devient un vrai régal, plusieurs séquences en deviennent mémorables à l'image de celle de la cuisine où quatre artistes font un concert à l'aide des verres à pied ou avec le rhinocéros. La photographie est très jolie, tout comme les décors et la reconstitution en règle générale, ce que Fellini ne manque pas de sublimer en maîtrisant avec grand brio sa caméra, s’appuyant sur une technique étourdissante de maîtrise tant dans ses effets de mise en scène, que sur la lumière.

    Federico Fellini propose avec Et Vogue le Navire... une oeuvre à la fois poétique, déjantée, riche et immersive, où il évoque la vie et l'art avec intelligence, sublimant de bout en bout une passionnante et excentrique galerie de personnages.
    Newstrum
    Newstrum

    45 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 avril 2017
    Le dernier des grands Fellini. Un film sur la fin d'une époque, empreint de poésie et de nostalgie. Le navire du titre semble voguer sur les flots du temps. Voir ma critique complète sur mon blog :
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    71 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2016
    Film italien de Federico Fellini
    C'est évident : du cinéma à l'état pur. Que de qualités pour ce film qui fait partie des
    chefs d'oeuvre de Fellini. Une réalisation parfaite : du Noir et Blanc à la couleur, les mouvements de caméra, les décors,, tout est voulu et maîtrisé.
    En plus, tous les acteurs sont excellents, même pour les petits rôles.
    De très belles séquences (le début en cinéma muet, le concert avec les verres, dans la soute un concours de chant, les repas...)
    Ce film peut être considéré comme un film symbolique : une civilisation qui disparaît, la fin de valeurs esthétiques, la nostalgie d'un monde qui n'existe plus.
    Symbole du rhinocéros ? Mystère.
    En tout cas, c'est un film magnifique par son style, ses décors, sa musique et par ses acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    En 1984, Fellini sort "E la nave va"; il s'agit d'une satire sociale se déroulant au début de la première guerre mondiale. La haute société se prépare à rendre un dernier hommage à sa grande Diva décédée, Edmée Tetua, et disperser ses cendres au large de l'île d'Erimo, selon les dernières volontés de la défunte... Une œuvre où se mêlent lyrisme et comique, le tout teinté de mélancolie. La mise en scène de Fellini est superbe et raffinée; les décors et costumes somptueux, la photographie, sublime (avant d'être en couleur, elle passe par le sépia et le noir et blanc). Les acteurs livrent tous de très belles prestations. A noter la scène du début, en clin d'œil au cinéma muet, formidable. Etant donné la disparition de Nino Rota, la bande originale est signée ici Gianfranco Plenizio. "E la nave va" est un de mes Fellini préférés et un de mes films préférés tout court. Un grand film, merveilleux, d'où se dégage une certaine nostalgie... Pour ma part, ce film mérite d'être considéré comme un chef-d'œuvre.
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