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ManoCornuta
284 abonnés
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2,0
Publiée le 13 octobre 2014
Sujet sympathique au départ, mais le film traîne en longueur et manque d'intérêt. Dommage vu la pléiade de grands acteurs réunis ici. Le propos est finalement très sage et trop convenu.
Agréable, mais pas inoubliable. Le principal atout de ce film reste son casting. Or on est un peu déçu par la mise en scène, qui se réduit à faire défiler chaque cador de ce film dans des sketchs successifs qui les mettent chacun leur tour en valeur. Les décors sont un peu poussiéreux, l'Inde un peu carte postale humanitaire, la philosophie un peu ras des pâquerettes, et les acteurs un peu vieux. Le tout fait un film un peu moyen.
Raconter l’histoire d’occidentaux arrivant en Inde est toujours matière intéressante pour faire une bonne comédie. L’Inde est un pays à part qu’il faut apprendre à connaître mais encore faut-il appuyer sur les bonnes références. Indian Palace est un film qui a le bon point de départ ainsi que les bons acteurs de manière générale, mais à aucun moment le film n’arrive à trouver le bon rythme ainsi que l’humour adéquat à la situation. Certes, quelques passages ou références (certaines plutôt subtiles) valent le détour mais le reste est assez décevant. Le scénario, plutôt prévisible, ne fait pas forcément la part belle à l’Inde que l’on ne peut admirer dans ce film qui n’est finalement que le ressenti et la découverte de certains aspects du pays par quelques anglais bien trempés. Indian Palace est une comédie qui en satisfera certains mais pas forcément les vrais connaisseurs de l’Inde.
L'étude de caractère aurait pu être plus poussée, plus approfondie, et donc plus intéressante! On aurait pu également pu un peu plus voyager, en nous montrant l'Inde plus en détail! Et on aurait pu plus rigoler, ça aurait été plus bénéfique pour nous!
Le principal intérêt de cette petite comédie est d'avoir réuni un casting plutôt dense de stars vieillissantes d'Hollywood. Pour le reste, je n'ai pas tellement accroché tant au scénario qu'à l'humour du film, un peu léger parfois. Les situations s'enchaînent difficilement, et même si le second degré est très présent, la caricature qui est faite de l'Inde et des Indiens ne m'a pas trop fait rire.
Cette comédie alerte et grinçante nous parle des bienfaits du troisième âge et du dépaysement culturel. "Indian Palace" surfe allègrement sur les clichés exotiques de l'Inde et ne nous montre qu'une facette du pays: optimiste et débrouillard (principalement à travers le personage de gérant de Dev Patel,échappé de "Slumdog Millionnaire). Il est aussi difficile de se faire au rythme pépère,adopté pour développer correctement différentes storylines de niveau disparate. Par contre,on sera gré au casting plaqué or de séniors britanniques d'avoir fait le déplacement,tant tous nous gratifient de dialogues grinçants et de subtilités émotionnelles. Judi Dench en veuve nouvellement indépendante,Maggie Smith en vieille chouette maligne,Tom Wilkinson à la recherche d'un passé amoureux houleux,ou encore Bill Nighy,castré dans un mariage fichu depuis longtemps. A ce titre,le thème principal est celui de se retrouver en paix avec soi-même,et pourquoi pas de prendre un nouveau départ à 70 ans ou plus. On est proche du feel good movie. Si seulement John Madden n'avait pas altéré l'image indienne,et mit un peu de piment dans ces pérégrinations...
C'est un film de vieux. Il est édifiant que les critiques insistent sur le casting "impeccable": c'est qu'à part assister, bienveillant, à une galerie d'acteurs chevronnés,(chaque pays a les siens et produit ce genre de rassemblements de carrières exemplaires), on n'a guère l'occasion de se passionner pour cette histoire, pour ces histoires parallèles, avec en prime une philosophie convenue de la sérénité retrouvée au soleil et dans la pauvreté ambiante.
Une bonne idée de départ, mais un scénario qui traîne en longueur et ne réussit jamais à décoller. Là où on attendait une vision critique de ces petits bourgeois qui vont vivre leur retraite dans des pays pauvres pour y jouer les nababs, on a un mélo qui tombe souvent au niveau d'une sitcom et nous offre une vision de l'Inde plus proche des clichés que de la réalité sociale. La complaisance manifestée par le réalisateur face aux call center délocalisés qui exploitent une main d'oeuvre hyper qualifiée à des salaires dérisoires est notamment très déplaisante. Sans doute le réalisateur a-t-il voulu se cantonner dans le domaine de l'humain et de l'humour, en laissant de côté toute question sociale dérangeante, mais c'est franchement raté.
8 retraités britanniques, pour la plupart en manque de finance, partent en Inde vivre une retraite bien méritée dans un palace aux prix défiants toute concurrence. Tout d'abord effrayés par la pauvreté, la foule et le bruit, puis séduit par la gentillesse de la population, la beauté du pays et son déferlement de couleurs, ces retraités vont voir leur vie bouleversée. Les scénaristes ne se sont pas foulés. Si l'idée de départ à de quoi séduire, elle tourne vite à vide. La mièvrerie est en tête de pont et toute cette guimauve finie par lasser. Bien sûr, le casting est irréprochable mais cela ne suffit pas à nous sauver de l'ennui.
Malgré un casting de premier choix qui sauve les meubles, ce film se perd malheureusement dans ses trop nombreuses storylines; à vouloir trop en faire, rien n'est suffisamment développé. TBEMH, truffé de clichés plus grossiers les uns que les autres, peut agacer par sa convenance et son côté gentillet omniprésent. On peut cependant noter quelques bonnes répliques qui fond mouche, et malgré des longueurs indéniables, le film reste correct, ni bon ni mauvais. A voir une fois, peut-être pas deux.
Malgré un début prometteur, le film ne décolle jamais, la faute sans-doute au manque de parti-pris. Il ya bien quelques bon moments, mais à osciller entre comédie et drame, on s'y perd un peu...
Nunucherie pour carte vermeille en pleine forme, saturée de clichés et de bons sentiments ensoleillés. Tout est parfaitement calibré pour ravir les sentimentaux et faire pleurer les plus sensibles: des sourires, des querelles de mémés, des pauvres au grand cœur, des amours et des violons. La fable est plus que superficielle (la retraite, c'est génial !) aussi optimiste que n'importe quel épisode de "La croisière s'amuse" mais avec de bons acteurs qui font n'importe quoi. John Madden ("Shakespeare in love" pouah !) est un mauvais réalisateur, c'est désormais une certitude.
Les plus grands séniors British du ciné s'expatrient en Inde le temps d'une aventure arômatisée aux sentiers battus et rebattus. Convenu et dispensable.
Autant dire tout de suite que si vous souhaitez apprécier un minimum ce « Indian Palace », il faudra vous armer d'indulgence. Car après une « Affaire Rachel Singer » relativement subtile et réussie, voilà que John Madden retombe dans les poncifs et les clichés qui font tant de mal à un cinéaste par ailleurs sympathique. Il est même assez étonnant qu'en 2012 on puisse radoter avec autant d'enthousiasme de tels banalités sur la vie, la mort, l'amour... Le pire, c'est alors que le film se veut avant tout une comédie, celui-ci n'est quasiment jamais drôle, le pompom allant au jeune Sonny, ultra-fatigant à force de gesticuler et de brailler assez vainement. Pourtant, je dois avouer ne pas avoir passé un si mauvais moment que cela pour deux raisons : d'abord celle que Madden est nettement plus convaincant dans le registre dramatique que comique, permettant à l'oeuvre de connaître quelques moments de grâce, la qualité de certains personnages et de plusieurs répliques relevant un peu le niveau. La seconde est incontestablement la prestation exceptionnelle de certains acteurs, dont ressortent particulièrement Judi Dench et Bill Nighy, étincelants d'élégance, de charme et d'émotions, bien entourés par Tom Wilkinson et Maggie Smith, pas en reste niveau talent. Fade donc, dispensable, mais assez miraculeusement sauvé d'un naufrage certain par son casting et une poignée de très jolies scènes : à vous de voir... ou pas.