Mon compte
    Switch
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Switch" et de son tournage !

    Pour le scénario de Jean-Christophe Grangé spécialement écrit pour le cinéma...

    Une course-poursuite menée tambour battant dans une zone pavillonnaire de Rueil-Malmaison...

    Pour la révélation Karine Vanasse...

    Une complémentarité aiguisée

    Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé ont affiché une réelle complémentarité durant le processus d'écriture de Switch. Le premier est sensible à l'aspect réaliste et se veut dans une démarche à la limite du documentaire. Le second travaille dans un esprit journaliste, cherche à créer des rebondissements et n'a pas peur d'aller jusqu'au rocambolesque. Tous deux ont opté pour un récit crédible et rationnel de bout en bout.

    10 ans d'attente

    Cela faisait dix ans que Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé souhaitaient travailler ensemble. Les deux hommes avaient même été à deux doigts de procéder à l'adaptation cinématographique du Serment des limbes. Ils ont finalement écrit ensemble le scénario de Switch, à partir d'une idée originale.

    Ecriture hitchcockienne

    Pendant la préparation de Switch, Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé se sont vus tous les jours pendant sept mois. Le cinéaste proposait ses propres idées mais c'est Grangé qui procédait à la mise en forme et à la rédaction. L'objectif visé était de réussir à croiser leurs univers respectifs. Tous deux se sont référencés à Alfred Hitchcock pour ses mécanismes narratifs et l'ambiance distillée dans chacun de ses films. Le scénario a été élaboré au fur et à mesure dans le plus grand secret.

    Du roman au film

    Passer d'une écriture littéraire à une écriture cinématographique fut pour Jean-Christophe Grangé un véritable challenge. Le romancier est parti de l'idée qu'il fallait être dans une rédaction beaucoup plus concise et directe : "Plus court en nombre de pages, plus court en termes de séquences qui sont forcément plus courtes que les chapitres d’un roman, plus court en nombres de personnages ou de rebondissements." L'élaboration du scénario a été facilitée du fait de son étroite collaboration avec Frédéric Schoendoerffer.

    Une pointe de Giallo

    Jean-Christophe Grangé affirme avoir écrit le scénario en pensant également aux caractéristiques du Giallo, un genre italien proche du thriller et en vogue dans les années 70 : "Ces polars qui ne racontent finalement que ça : un type en noir qui tue des gens et qui est poussé par une motivation sourde, obscure, terrible qui vient toujours de l’enfance. La méchante dans notre film, c’est un personnage de Giallo. Elle est née d’une espèce d’abcès qui l’a conduite vers la folie avec un terrible instinct de destruction", explique-t-il.

    On fait appel à la Crim'

    Durant l'écriture du scénario et le tournage de Switch, un commandant de la brigade criminelle a été sollicité pour donner son avis sur le comportement des personnages, sur la cohérence de l'intrigue et sur le réalisme des événements. Il avait déjà été consulté par Frédéric Schoendoerffer durant le tournage de Scènes de crimes (1999).

    Quasi-unité de temps

    Jean-Christophe Grangé et Frédéric Schoendoerffer se sont tout de suite mis d'accord pour contenir le récit de Switch sur moins de 48 heures en plein week-end de mois d'août. Durant cette période estivale, les effectifs policiers sont diminués de moitié à cause des départs en vacances... Et plus généralement, l'ensemble des administrations procède beaucoup plus lentement. Les deux auteurs du scénario ont voulu jouer avec ce fonctionnement systémique à mi-régime.

    Du Jason Bourne romantique

    De l'aveu de Frédéric Schoendoerffer et de Jean-Christophe Grangé, Switch débute comme une comédie romantique, avec des cadrages qui s'y prêtent, avant de basculer dans le thriller nerveux apparenté à la Trilogie Jason Bourne ou encore au Fugitif d'Andrew Davis.

    Cantona le provincial

    Si Eric Cantona a été choisi pour interpréter le commandant de la brigade criminelle, c’est, d’après Frédéric Schoendoerffer, pour une raison très simple : "Parce que les flics de la Crime que je connais - et maintenant je les connais vraiment bien - ressemblent à Éric Cantona et qu’Éric Cantona ressemble aux flics que je connais. Des provinciaux «montés» à Paris et qui ont gardé leur accent." En effet, l'acteur est né à Marseille et y a passé une partie de son enfance. Le cinéaste a fait travailler l'ancien footballeur en amont du tournage afin de mieux le préparer au rôle. Rachida Brakni, comédienne de théâtre, a également servi de coach personnel pour Cantona, en plus d'être sa femme depuis plusieurs années.

    Duo de grands

    Mehdi Nebbou (aperçu dans Truands de Frédéric Schoendoerffer) a été choisi pour interpréter le partenaire d'Eric Cantona dans Switch à cause de sa taille "assortie" à celle de l'acteur marseillais (tous deux font 1m88).

    Au coeur du métier

    Pour mieux s'imprégner de son personnage de policier de la Crim, Eric Cantona a rencontré un authentique commandant de la brigade criminelle, le même que celui qui a servi de conseiller technique sur le tournage de Switch. Accompagné de son partenaire de jeu Mehdi Nebbou, il s'est longuement interrogé sur les caractéristiques de ce métier et sur les enjeux psychologiques de ceux qui l'exercent.

    Un soupçon d'anarchisme

    Eric Cantona affirme avoir voulu mettre en avant la dimension humaine de ceux qui officient dans les forces de l'ordre : "C’est un peu le résultat des discussions que j’ai eues avec ce flic de la Crime, qui se définit un peu comme un anarchiste, comme un aventurier, comme quelqu’un qui découvre à chaque fois des vérités humaines. Bien sûr, ils sont là pour servir l’État, mais ils ont des motivations plus profondes, plus secrètes, plus intimes. Forcément, ça me parle. Ils vont aussi sur le terrain, il y a de vraies prises de risques, il y a une excitation à trouver la vérité, il y a des montées d’adrénaline, tout ça dégage un peu d’humanité."

    Recruter une Québecoise

    Frédéric Schoendoerffer exigeait que l'héroïne de Switch soit interprétée par une québécoise dénuée d'accent. Le cinéaste refusait l'idée que le rôle soit tenu par une actrice française qui utilise un faux accent canadien. De ce fait, son choix s'est porté sur Karine Vanasse, comédienne depuis l'âge de 13 ans, totalement méconnue du côté de l'Hexagone. Son anonymat accentue ainsi l'identification du spectateur au sort de son personnage.

    Perdre l'accent

    Afin de perdre son accent québécois, Karine Vanasse a travaillé pendant plusieurs semaines en amont du tournage. Elle a répété les dialogues du film avec un coach jusqu'à parvenir à une prononciation sans dissonance.

    Une préparation intensive

    L'une des méthodes de travail de Frédéric Schoendoerffer consiste en de longs exercices de lecture et de répétitions avec les acteurs avant le tournage. Le cinéaste souhaite en effet que ses comédiens sachent exactement ce qu'ils doivent faire au moment des prises de vue. Il peut ainsi plus facilement se concentrer sur l'aspect technique de la réalisation.

    A propos de ses acteurs

    Frédéric Schoendoerffer ne tarit pas d'éloges sur ses comédiens, affirmant qu'Eric Cantona possède une aura d'acteur digne de Lino Ventura et qu'Aurélien Recoing, qui joue un petit rôle dans Switch, pourrait interpréter Hannibal Lecter... Rien que ça!

    Après Braquo

    Le tournage de Switch a commencé peu de temps après que Frédéric Schoendoerffer ait tourné plusieurs épisodes de la série policière Braquo avec son ami Olivier Marchal.

    Changement de chef opérateur

    Bien qu'il ait toujours collaboré avec Jean-Pierre Sauvaire pour la lumière et les éclairages sur l'ensemble de ses films, Frédéric Schoendoerffer a cette fois fait appel à un jeune chef-opérateur, Vincent Gallot, âgé seulement de 36 ans. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble sur la série télévisée Braquo.

    35 jours

    Le tournage de Switch, assuré durant un été, a duré tout juste 35 jours, conformément aux consignes de la maison de production. Cinquante plans ont été réalisés en moyenne chaque jour. 2 caméras ont été utilisées en permanence pour ne pas avoir à multiplier les prises pour une même séquence.

    Point Break, modèle à suivre

    Frédéric Schoendoerffer s'est inspiré de Point Break (1991) de Kathryn Bigelow et de Narc (2001) de Joe Carnahan pour mettre en scène les courses-poursuites de Switch. Le cinéaste a d'ailleurs projeté le film de Bigelow à son chef-opérateur ainsi qu'à l'ensemble des acteurs. A noter que ces derniers ont tourné sans doublure et que l'équipe de réalisation a voulu jouer sur leur fatigue naturelle pour servir le réalisme du film..

    Poursuite à pied

    Une séquence de Switch s'organise en course-poursuite à travers des pavillons. A l'origine, Frédéric Schoendoerffer souhaitait la tourner au barrage de Chatou. Mais en effectuant des repérages sur les lieux dits, le cinéaste a estimé qu'ils n'étaient pas appropriés. C'est finalement au Plessis-Robinson que la scène d'action a été réalisée.

    Ex-footballeur néo-cascadeur

    Durant le tournage, Eric Cantona a été mis en condition pour effectuer les séquences de course-poursuite. Au point qu'il a même préparé des scènes spectaculaires qui ne figurent même pas dans le scénario. Ce travail lui a permis d'être dans les meilleurs dispositions physiques.

    Entrainement physique

    Karine Vanasse a dû faire preuve d'un important engagement physique sur le plateau de Switch. En effet, la québécoise a assuré elle-même la plupart des cascades durant les séquences de course-poursuite. Au point qu'elle s'est blessée lors du dernier jour de tournage.

    Coulais pour la partition

    En écrivant la musique de Switch, le compositeur Bruno Coulais effectue sa troisième collaboration avec Frédéric Schoendoerffer après Agents secrets (2003) et Truands (2006).

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • L'Amour ouf (2024)
    • Gladiator II (2024)
    • Juré n°2 (2024)
    • Monsieur Aznavour (2024)
    • The Substance (2024)
    • Anora (2024)
    • Venom: The Last Dance (2024)
    • Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau (2024)
    • Le Robot Sauvage (2024)
    • Louise Violet (2024)
    • Le Comte de Monte-Cristo (2024)
    • Trois amies (2024)
    • Here – Les plus belles années de notre vie (2024)
    • 4 zéros (2024)
    • L’Histoire de Souleymane (2024)
    • Finalement (2024)
    • Lee Miller (2023)
    • Sur un fil (2024)
    • Le Royaume (2024)
    • Miséricorde (2024)
    Back to Top