Mon compte
    House
    Note moyenne
    3,6
    213 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur House ?

    19 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    8 critiques
    3
    2 critiques
    2
    1 critique
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Masteroftheghouls
    Masteroftheghouls

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Vous devez voir House !!

    House est une expérience incroyable, que tout cinéphile aura du mal à ne pas adorer. Incroyablement moderne, il pause ici et là toute les bases du slasher avant Halloween et pourtant il n'en n'est pas un, enfin pas complètement, il touche Suspiria avant Suspiria mais c'est plutôt un Evil Dead avant Evil Dead ? Rien, je ne vous direz rien sur l'histoire, vous devez voir House.

    Inventif jusqu'à l'extrême, rempli de procédé de mise en scène absolument génial et très esthétique qui s'amuse à nous tromper avec ces trompes l’œil permanent qui questionne la réalité de notre réalité, de nos désirs et de nos fantasmes, doublé d'une symbolique qui mélange tous les ages et tous les styles dans un train lancé à 100 à l'heure !!

    Vous devez voir House, tellement il en avance sur son temps, c'est un théâtre absolument fascinant de toutes nos influences modernes dans une comédie horrifique spectaculaire. Alors oui c'est très japonais aussi, et ça il faut aimer. Mais si la réponse est oui, vous allez passer un moment incroyable et le final offre son lot de whaaaat ? OMG !!! Oui définitivement, vous devez voir House.
    Napoléon
    Napoléon

    120 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Une mise en scène réussie aux couleurs et aux décors qu'on oublie pas. Le groupe de filles fonctionne bien. Après malgré une originalité certaine du film le scénario est totalement absent. L'oeuvre se contente uniquement de montrer un enchaînement de scènes complètement folles et loufoques sans fil rouge. Dommage.
    Theo
    Theo

    2 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2023
    Sorti des brumes du cinéma japonais des années 70, "House" (ハウス, Hausu) de Nobuhiko Ōbayashi se présente comme une œuvre d'horreur à part, une épopée onirique et psychédélique où l'effroi rencontre l'absurde avec une grâce inattendue.

    Ce film, qui narre les mésaventures de sept lycéennes dans une demeure hantée, est une montagne russe visuelle et narrative, balançant le spectateur entre le rire et la frayeur, souvent dans la même séquence. Le film se distingue par son mélange novateur de techniques cinématographiques – montage débridé, effets spéciaux bricolés, surimpressions surréalistes – qui dépeignent un monde où la logique est remplacée par l'effroi du subconscient.

    Les performances sont à la fois enjouées et énergiques, chacune des actrices parvenant à imprimer son caractère unique malgré le rythme effréné des événements. Kimiko Ikegami, en tant que « Belle », offre une interprétation sincère qui ancre le récit dans une certaine réalité émotionnelle, même au milieu du chaos. Les personnages, avec leurs noms évocateurs comme Kung-Fu et Melody, sont autant de caricatures archétypales que Ōbayashi manipule avec un talent de marionnettiste.

    Le travail du réalisateur sur la forme du film est tout aussi audacieux que son traitement du fond. "House" se veut un film d'horreur qui joue avec les attentes et brise la quatrième mur, offrant ainsi une réflexion méta sur le genre lui-même. C'est une satire, une comédie noire et un conte de fantômes tout en un, un produit de son époque qui défie toute catégorisation.

    La partition musicale d'Asei Kobayashi et Mickie Yoshino parvient à la fois à soutenir l'étrangeté des images et à les transcender, créant une atmosphère qui est à la fois familière et déconcertante. Le montage de Nobuo Ogawa joue avec le rythme de manière presque musicale, et la photographie de Yoshitaka Sakamoto intensifie cette expérience déjà hallucinée.

    Pour autant, "House" est loin d'être parfait. Sa narration peut sembler décousue, ses effets spéciaux, délibérément kitsch, peuvent aussi dérouter. Les normes du récit traditionnel sont contournées, ce qui peut laisser une impression de désordre ou d'inachèvement. Pourtant, ces éléments contribuent à la singulière signature de l'œuvre et à son charme indéniable.

    "House" se révèle être un objet filmique unique, une perle du cinéma de genre qui a su traverser les décennies sans perdre de son impact. C'est un film qui ne plaira pas à tous, mais qui mérite d'être vu pour son audace créative et son influence durable sur l'horreur et la comédie. Ceux qui sont prêts à embarquer dans ce manoir hanté japonais découvrent une pièce maîtresse de l'inventivité, un témoignage de l'esprit libre et aventureux du cinéma.
    Raphael Binetruy
    Raphael Binetruy

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2023
    Quelle fut ma surprise lorsque, croyant m’assoir devant un nouveau film essayant de traiter l’horreur de manière conventionnelle, je me retrouve au milieu de festivaliers fan d’absurde sous un écran projetant un vieux film des années 80 provenant du Japon.

    On brise finalement les conventions apparemment.

    Mais quel euphémisme s’apparait être cette dernière déclaration ! Voici l’œuvre d’un réalisateur qui décide de créer. Il essaie, il pense, il concrétise. Seule la technologie pourrait lui être une faiblesse, mais il arrive à en jouer, à s’en moquer jusqu’à porter le spectateur dans son délire métaphysique que les effets spéciaux ne font que renforcer.
    C’est une expérience à vivre. Et à digérer.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2023
    Considéré comme mythique au Japon, ce film de 1977 n’est sorti dans les salles françaises… que 46 ans plus tard. Pourtant, ce House vaut vraiment le détour. Objet indéfini, situé quelque part entre la comédie, le teen-movie et le film d’horreur, House prend la forme d’un trip pop et psychédélique qui est une merveille d’invention formelle. D’une incroyable densité, vaguement érotique, un long-métrage de tous les délires, dont les séquences s’enchaînent sans que l’on puisse présager de la suite, qui érige la folie au rang d’art pur.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2023
    Premier long-métrage de Nobuhiko Ōbayashi, House est l’exemple type de ce qu’on appelle un OFNI (Objet Filmique Non Identifié). Le cinéaste japonais offre un film totalement déjanté qui mélange le film de teenager, la comédie, l’horreur et le cinéma expérimental. En effet, House peut être clairement rattaché à ce dernier genre tant le cinéaste utilise tous les effets visuels possibles (animation image par image, ouverture et fermeture à l’iris, superpositions, filtres…). Il arrive à un niveau tel que presque chaque plan est truqué ou possède un effet visuel inhabituel. L’intérêt du film est donc clairement son inventivité visuelle constante et totalement délirante, portée par une musique envoutante d'Asei Kobayashi et Mickie Yoshino, et non son scénario clairement bancal ou ses personnages d’une naïveté totalement irréaliste : l’épouvante est tellement loufoque qu’il est impossible d’avoir peur un seul instant ! Ainsi, il faut avoir une petite idée du type de spectacle auquel on va assister car, même en le sachant, l’œuvre d’Ōbayashi est tellement expérimentale que l’on peut décrocher par moment. Malgré tout, House est un objet si original et inventif qu’il reste extrêmement intéressant à voir au moins une fois pour se faire un avis.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 293 abonnés 7 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2023
    Pendant les grandes vacances, Oshare va rendre visite à sa tante malade, en compagnie de ses 6 amies. Isolée au beau milieu de nulle part, la grande demeure lugubre va rapidement devenir le théâtre d’étranges événements surnaturels.

    Film culte pour toute une génération de japonais et qui était jusque-là resté inédit dans l’hexagone, il bénéficie 45ans plus tard d’une exploitation en salles. Dans le plus pur style du « kaidan eiga », le film de Nobuhiko Ôbayashi s’avère être une expérience particulièrement… désagréable si comme moi, vous n’êtes pas friand de ce genre de cinéma. Une sorte de trip psychédélique, comico-horrifique où des objets prennent vie (un squelette vivant, une attaque de futons et oreillers, un piano démoniaque, …), des geysers d'hémoglobine, une tête tranchée qui mort les fesses d’une étudiante et toutes sortes de bizarreries sorties tout droit de l’esprit d’un scénariste qui aurait abusé de psychotropes.

    House (1977) ハウス ne laisse clairement pas indifférent, de par son absurdité et sa naïveté poussé à son paroxysme. Le mélange des genres (le cinéma japonais, occidental et le manga) associé à l’absurde et son esthétique surréaliste, viennent accentuer le décalage que l’on peut ressentir en découvrant cette maison hantée. Le montage détonne (les plans saccadés) et l’étrange association de maquettes, matte painting, incrustations et animations ne font qu’accentuer le décalage. Sans oublier l’insupportable musique enfantine et toute la séquence composée à l'aide de miaulements de chat.

    Et comme si tout cela n’était pas déjà suffisant, on pourra aussi signaler que l’on n’y comprend strictement rien.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    151 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Des jeunes écolières en vacances d'été se retrouvent dans une maison qui va les dévorer les unes après les autres. Un film japonais de 1977, inédit jusqu'alors en France, et on comprend pourquoi. Un grand n'importe quoi, mal joué, mal écrit, avec une musique stridente permanente et insupportable. C'est la définition parfaite du "nanar", certains y trouvent du plaisir voir peut-être même de la beauté, vu les gloussements entendus dans la salle, moi non, ma séance s'est plus apparentée à une séance de torture qu'à un délire régressif.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2023
    "46 ans après sa sortie, le public de l’hexagone a officiellement l’honneur de découvrir une comédie horrifique pop et jouissive, dont nous connaissons que trop bien les cinéastes qui s’en sont inspirés. Rocambolesque, visuellement sidérant et terrorisant, House possède une saveur unique dont le premier visionnage, et sans doute pas le dernier, nous donne l’impression d’avoir le cerveau qui se liquéfie, la tête qui flotte et les doigts engourdis, soit à peu tout ce qu’on l’on trouvera dans cette sinistre maison hantée en somme."

    "Obayashi se donne à cœur joie d’expérimenter toutes sortes d’outils, afin de provoquer un état de transe chez le spectateur, que ça puisse titiller sa rétine autant que sa curiosité. Prévoir le plan suivant est mission impossible et avec un tel élan d’originalité et de générosité, le cinéaste enchaîne les techniques de transition et de découpage qui font penser à des spots publicitaires. Ayant fait ses armes dans la communication et au diapason de son audience, jeune et pleine de vie, il n’est pas étonnant de le voir s’épanouir avec un budget confortable et un plateau géant pour répondre à tous ses désirs mortifères. Plans superposés, arrêts sur image, stop-motion, ralentis, accélérations, filtres de couleur et rendu épileptique par moments, c’est ce genre de descente aux enfers dont on capte volontiers les effets qu’une drogue aurait sur nous."

    "Véritable pépite d’un genre nouveau, on prend un véritable plaisir à traverser House à toute allure. Ce premier long-métrage de cinéma pour Nobuhiko Ōbayashi est une réussite, qui hante le spectateur du premier au dernier plan. On s’y perd joyeusement dans cette fable survoltée, où le refrain mélancolique des compositeurs Asei Kobayashi et Mickie Yoshino nous restent en tête. Et autant dire que les yeux de Sam Raimi se sont forcément posés sur cette œuvre culte avant de concevoir son Evil Dead. De même on peut également y voir les stigmates du cinéma de Quentin Tarantino, Joe Dante, John Landis et plein d’autres cinéastes occidentaux. Ce trésor bien gardé partage dorénavant tous ses bienfaits, car son auteur est parvenu à vulgariser de manière visuelle comment vivre l’horreur. Il nous le démontre de façon ludique et hilarante, car toute sa mise en scène repose sur des paramètres optiques et auditifs, en nous arrachant la précieuse bouée qui nous raccroche à la réalité. C’est à se demander si l’on revient entièrement d’une telle expérience, mais dans tous les cas, on en garde un souvenir merveilleusement impérissable."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    jerome s.
    jerome s.

    1 abonné 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Fou expérimental décalé un film unique en son genre. L'histoire du film est la plus cliché des histoires d'horreurs mais l'esthétique autour la rend sublime et original. Un film qui traite du passé et du deuil de Belle spoiler: mais qui se renferme sur elle et qui la pousse a fusionner avec le démon
    . C'est un film qui va poussez à l'interprétation malgré quelques pointes de folies qui s'intègre au délire ambiant qui font soit halluciner, soit éclater de rire. Un film qui apporte un vent de fraîcheur à travers une histoire réchauffé. Pour une fois, je peux le dire, c'est un film intemporellement original.
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2023
    Comédie horrifique et fantastique réalisée par Nobuhiko Ōbayashi, dont c'est le premier long-métrage, House est un énorme défouloir singulier et mémorable. L'histoire nous fait suivre Angel, une jeune écolière se rendant dans la maison de campagne de sa tante malade, accompagnée de six copines camarades de classe. Seulement, une fois arrivées sur le lieux, des évènements surnaturels vont bouleverser leur séjour. Ce scénario offre pendant un peu moins d'une heure et demie, une intrigue totalement barrée et franchement jouissive. D'autant plus que ce récit délirant devient de plus en plus étrange et improbable au fil des minutes. L'ambiance se veut aussi loufoque que gore, nous gratifiant de scènes totalement décalées. L'univers est à la fois ultra kitch et débordant de créativité, partant dans tous les sens. Pourtant, l'histoire se tient et se veut prenante, surtout que le rythme est soutenu, ce qui ne crée aucun temps mort. On suit avec plaisir le destin des sept filles très bien interprétées par des actrices convaincantes. Le reste de la distribution est tout aussi appréciable et les différents rôles se veulent complètement saugrenues. Tous ces individus entretiennent des échanges amusants, soutenus par des dialogues de bonne facture. Si le fond est original, la forme est carrément ineffable tant le visuel est aberrant. La réalisation de Nobuhiko Ōbayashi fourmille d'idées et s'éparpille dans toutes les directions. Le montage ne respecte aucune règles et les effets spéciaux sont volontairement grossiers et peu crédibles. Ajoutez à cela des décors sonnant totalement faux mais au charme fou, couplés à un éclairage aux teintes colorées et vous obtenez une esthétique aussi douteuse, qu'attirante. Ces images sont en plus accompagnées tout du long par une b.o. très présente pour notre plus grand bonheur vu que ses compositions se veulent qualitatives, mélangeants airs enjoués et mélodies plus tristes au piano. Des notes parfois en parfaite adéquation avec l'action et parfois en total décalage, mais ces dernières sont toujours agréables et donnent envie d'êtres réécoutées au-delà du générique de fin. Une fin qui s'avère satisfaisante, venant mettre un terme à House, qui, en conclusion, est une expérience unique méritant amplement d'être vécue.
    Shawn777
    Shawn777

    480 abonnés 3 350 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2021
    Ce film, réalisé par Nobuhiko Ōbayashi et sorti en 1977, est pour le moins étrange mais reste très bon ! Même si je n'ai pas adhéré à tout, notamment la fin que je trouve un peu trop longue, j'ai complètement adoré l'inventivité et l'originalité du film que l'on pourrait d'ailleurs presque qualifier d'expérimental. C'est ici l'histoire d'une jeune fille et de ses amies qui vont chez la tante de cette dernière mais une fois là-bas, des évènements étranges vont se produire. Le film a clairement tout d'abord une vocation parodique, je ne connais pas assez la culture japonaise pour voir tout ce qu'il parodie mais on peut, dans la première partie, voir, à travers les personnages, une parodie de manga, dans lesquels tout est exagéré ! Les personnages sont en effet tous très caricaturaux, de même que leur conversation très niaise sur un professeur ou encore les décors dans lesquels elles se trouvent qui sont très "kawaii". Mais tout cela est évidemment trompeur car, si le film se présente comme un teen movie japonais reprenant certains codes du manga un peu niais et mignon, il se transforme vite en film d'horreur reprenant les codes de la maison hantée. Et, même dans cette partie-là, le film est expérimental. On passe en effet d'une ambiance à une autre en un claquement de doigts (ou de porte), le tout est très déstabilisant et même les meurtres sont plus qu'originaux. J'ai même décroché à plusieurs reprises (on se souvient tous par exemple de la scène du chat qui devient synchro avec la musique, qui est hilarante) parce-que nous avons des éléments complètement non-sens mais c'est justement tout cela qui participe énormément à la qualité du film car l'histoire en elle-même n'est pas vraiment originale et plutôt prévisible. Ce n'est effectivement pas par son intrigue que le film étonnera mais de par sa mise-en-scène et surtout tous ses effets rajoutés en post-production, comme le montage, les sautes de plan, la musique, les découpages, les collages, même des passages animés ou des décors peints etc. qui donnent d'ailleurs des scènes visuellement très intéressantes ! "House" est donc un film très particulier et qui reste, dans l'ensemble, très intéressant et captivant de par sa bizarrerie.
    Christophe S.
    Christophe S.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Vaste blague que ce film, les actrices sont des mannequins de publicité japonaises, le scénario a été en grande partie basé sur les idées de la fille du réal agée de 10 ans à l'époque. Tout sent le cheap, l'humour nanardesque et l'horreur guignolesque.

    Dans un contexte de soirée nanard avec des amis, pourquoi pas histoire de bien se marrer.
    Pour les cinéphiles qui n'aiment que les films que personne n'aimera histoire de se donner un genre, pourquoi pas aussi.
    Mais si vous voulez voir un bon film d'horreur, passez votre chemin, on est pas dans ce registre, meme si on vous a recommandé ce film dans une vidéo youtube proposant des films à voir pour Halloween ( et oubliez Tag aussi... )
    Acidus
    Acidus

    636 abonnés 3 663 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 mars 2018
    "Housu" est une sorte de comédie horrifique déjantée à l'image des premiers films que réalisera quelques années plus tard Peter Jackson : "Braindead" et "Bad Taste". Il préfigure aussi cet aspect complètement barré que l'on retrouve dans nombre de séries B japonaises actuelles. "Housu" est kitsch, idiot, expérimental et nanar à la fois. Les idées sont là mais souvent gâchées par une réalisation et un montage que je trouve atroce. Nobuhiko Ôbayashi abuse des effets visuels alors que ceux-ci sont d'une laideur incontestable notamment à cause des effets spéciaux sur fond vert. Je n'ai pas adhéré.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2017
    C'est la folie ce film, et pourtant je ne pensais pas vraiment aimer au début, il y a un côté hyperactif dans le montage qui fait qu'on a un peu de mal à y entrer, et puis c'est kitsch à souhait, genre les mad painting criards, les ralentis romanesques hors contexte, les effets spéciaux bariolés, etc, mais une fois qu'on a pris la température c'est juste jouissif. Bien que ce soit quasi exclusivement un long métrage d'expérience visuelle, un pur exercice de style qui se sert du genre horreur en y apportant des accents de comédie musicale, de film de sabre ou de manga, le scénario reste assez basique dans le fond, mais franchement on s'en fout, on passe par toutes les émotions.
    Un mindfuck surréaliste, audacieux et poétique à la fois, tout ce que la culture japonaise a de plus atypique. Excellent moment.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top