Avis sur Carnage

Alors oui, certes c'est Roman Polanski et que le casting est impressionnant mais je n'attendais pas grand chose de cette comédie dramatique. Mais il se trouve que j'ai passé un moment bien agréable. Deux couples décident de se donner rendez-vous après une bagarre entre leurs enfants et après les échanges cordiaux, les masques tombent. J'ai trouvé ce film drôle et intelligent avec un jeu d'acteur, sans surprise, impeccable. Malgré tout je suis resté sur ma fin et je l'ai trouvé un peu court (1h15).

« Carnage » m'a plutôt bien emballé surtout après « The Ghost writer » (film majeur aux yeux de la presse) que j'avais trouvé plat et inabouti ! Cette fois, Polanski nous livre un huis-clos assez terrifiant dans lequel deux couples vont sous le coup de l'émotion, monter en puissance et se dépasser pour ne plus du tout se maîtriser ! Cette étude de personnages qui vont au final se révéler sous leur vrai jour en s'affrontant à partir d'une banale histoire de querelle d'enfants, est formidablement bien mise en scène ! Chacun des protagonistes est dans son genre bien intéressant et l'évolution, voire même la transformation qui s'effectue chez les uns et les autres, nous tient bien en haleine jusqu'au bout ! Les quatre acteurs sont de plus au mieux de leur forme... Il est d'ailleurs amusant de penser que cette histoire basée sur un scénario on ne peut plus simple, se déroule sur le même espace-temps que celui du spectateur qui se trouve dans la salle, soit la durée exacte du film... Vraiment à découvrir... cette fois !

Un huit-clos original porté par les très bonnes interprétations du quatuor d'acteurs, et dans lequel une réelle tension est perceptible du début à la fin. Malheureusement, malgré une entame convaincante et quelques fines réparties, on tourne vite en rond, de nombreux dialogues paraissent inutiles, et les situations deviennent trop improbables pour être crédibles. De plus, la fin n'est pas assez explosive et laisse un goût d'inachevé. Ainsi, il s'agit d'une comédie dont l'adaptation cinématographique n'offre pas vraiment d'intérêt et qui reste sans doute plus appréciable au théâtre.

Quatre acteurs dans le bon ton, un Christoph Waltz exquis, une Jodie Foster contrariante, des éléments qui suffisent à rendre ces scènes répétitives savoureuses. On ne sait plus si on est irrité ou fasciné, mais on a bien envie d'y participer à cet oratoire sans fin ! Un huit clos prenant, incohérent, cynique dont on ne sort pas tout à fait reposé.

Carnage est un film drôle, juste, parfois cynique, notamment sur la bourgeoisie new-yorkaise, qui en prend vraiment pour son grade. Mais l'ensemble sonne finalement assez creux. Je n'ai pas vu la pièce de théâtre, mais j'ai du mal à imaginer ce que ce film apporte de plus à la pièce. "Carnage" était plutôt calibré pour du Woody Allen, que pour du Polanski. Ce dernier étant bien plus à l'aise pour filmer des schizophrènes torturés que des bourgeois névrosés. Bref, un film mineur dans la carrière de mon pédophile préféré (mineur / pédophile. Hahaha !!!).

Carnage : Un 8 clos assez spécial car c’est tournée comme une pièce de théâtre : 1 lieu, 4 acteurs et c’est entre la comédie et le drame. Et ce qui a de plus étonnant, c’est que le film est dotant plus court : 1 heur, environ. Et ce qui est a double tranchant c’est que pendant tous le film, il y a pas de musique, le film est rythmé seulement par les dialogues mais je trouve que ça manque de rythme sans musique, des fois, il y a des creux stressant mais ça doit être le but recherché : pièce de théâtre donc voila, mais pour un film, on s’attend a autre chose. Je fini avec les points négatifs c’est que les gags tourne assez vite en rond : le téléphone qui sonne tous le temps, il se dispute vite pour les mêmes raisons… Donc on a l’impression de voir la même chose et tous compte fiat, heureusement que cela dure que 1 heur. Mais forcé de constaté que le scénario est plutôt satirique et bien corsé, avec des piques que ce lance les personnages qui ont chacun leur caractère. Car, c’est deux couples de parent qui se retrouve car l’un des fils a frappé et tabassé l’autre et ils vont essayer de réglé ça comme des gens normal mais nous va tourner très vite au carnage. Donc voila, il y a de amusant et inattendu rebondissement mais pas assez. Sinon, la globalité du film repose sur le casting trois étoiles et sur les acteurs qui sont impeccable. Donc voila, ce film est surprenant et souffle le chaud et froid mais ça reste distrayant.

Quand je vois qu'on fou 25 millions dans un film comme ça, je suis sidéré. Une honte pour le cinéma, dans la salle tout le monde soupirait, une daube sans nom. Les acteurs exceptés Waltz sont d'une nullité affligeante, le scénario est sans fond, et les dialogues fatiguant. Pourtant l'idée de départ était intéressante, mais le film est tellement répétitif que ça en deviens littéralement une torture. Je déconseille, car vraiment j'ai rarement vu un film aussi fatiguant et inintéressant au cinéma.

Oeuvre performante sans ellipse ni pose dans lequel le temps rèel dure ici 1h20, d'un huis-clos fascinant où deux couples de bourgeois new-yorkais vont s'entredèchirer avec dèlectation, cynisme, passion et talent, après une bagarre entre leurs enfants! Roman Polanski s'est entourè de comèdiens prestigieux à la renommèe internationale où se dètache l'anglaise Kate Winslet et l'autrichien Christoph Waltz (gènial même en caleçon). Un tournage en France, et en studio avec un quatuor parfait, dont les compositions dramatiques sont à la hauteur de l'enjeu transformant une discussion entre gens bien èlevès en règlement de comptes cruels! Sous le verni des bonnes manières, ce sont les nèvroses et l'individualisme forcenè qui sont à la manoeuvre! Un malaise que Polanski exploite à la manière de tous les artistes en appuyant là où ça fait mal! De plus, le cinèaste revient à son cadre de prèdilection, le huis-clos entre pètage de plomb, vomissement et jet de portable dans le vase des tulipes! Quand Polanski adapte Yasmina Reza, ça donne "Carnage" où les mots sont plus durs que les poings, un film qui se doit-être vu avant tout pour les performances des quatre acteurs principaux (Foster, Reilly, Winslet, Waltz)...

La triste affiche annonce la couleur, puisqu'elle est digne d'une mauvaise pièce de théâtre boulevardière,est a la parfaite image de ce que donne a voir Polansky dans ce carnage,portant son nom a merveille.Carnage qu'il aurait pu tout aussi bien appeler calamiteux ou grotesque,car c'est se a quoi ressemble son film.Dont tout les stratagèmes les plus grossiers pour faire rester les personnages dans la pièce sont lamentablements amenés.Polansky utilise toutes les ficelles,enfin a ce niveau se sont carrément des câbles pour tenter de faire rester les deux couples dans l'appartement.Le film aurait du durer dix minutes,mais non.Polansky fait durer la discussion et l’étends sur 1h16 interminable et surtout construite son huit clos de la façon la plus idiote qu'il soit.The Ghost Writer était déjà mauvais mais la c'est le niveau supérieur dans la crétinerie.Chaque personnage a droit a son quart d'heure de vérité,de déchirement,d'entraide masculin puis féminine.Les uns après les autres se livrant tel un livre ouvert a de totale inconnus qu'il sont,car uniquement rapproché par un bagarre d’adolescents.Les acteurs n'arrange rien a tout ça,puisque ça surjoue a tout les étages,Jodie Foster,Kate Winslet,et l’ignoble Christoph Waltz déclament leurs texte comme au plus belles heures d'au théâtre ce soir.On s'attend a tout instant de voir surgir du placard Maria Pacôme.Cerise sur la gâteau le film se passe sur le sol américain,dont Polansky reste interdit,quel pied de nez.Dans le genre phycologies de comptoir c'est surement une réussite,sorti de la c'est catastrophique.

Carnage offre une parenthèse dans la carrière de Polanski. Une simple adaptation théâtrale ou tout était déjà posé et pré-établit. Il ne transcendera pas le genre comme il avait pu le faire avec "La Jeune fille et la Mort" (également adapté d'une pièce de théâtre). Formellement, ça ressemble à du théâtre : huis clos, fermeture du film avec un fondu au noir (qui rappellera la fermeture du rideau), plans pour la plupart fixes, mais avec quelques steadicam, et aussi des plans un peu mouvants pour montrer l'ébriété des personnages en caméra subjective, ce qui est un peu facile, mais soit... Le film est un huis-clos total, seul le plan d'ouverture et de clôture du film (laissant place aux génériques) nous montre l'extérieur ; on aurait d'ailleurs pu allègrement se passer de ces plans.
J'ai beaucoup aimé le principe des couples qui se défont et se recrées (les femmes ensembles et les maris ensembles). Le film est assez bavard je note de toutes petites longueurs, mais les dialogues sont toujours savoureux.
La fin est un peu brutale, mais j'aurais eu du mal à voir comment le film aurait pu se conclure autrement. J'aurais également bien aimé que l'hystérie aille encore plus loin, que tout vole en éclat dans la maison, mais on est chez Polanski, pas chez Zulawski.

A chier, lourd, surjoué, ennuyeux, répétitive, certain passage son vraiment grotesque, un vrai bide ce film, le seul point positif c'est qu'on arrive à aller jusqu'au bout du film vu qu'il dur 1h10.

Mouiaif... Bon, Polanski a décidé de ne pas se fouler visiblement. Il reprend une pièce de théâtre, la tourne comme un huis-clos en deux temps trois mouvements et... c’est tout. Aucune originalité, aucune inventivité... aucun intérêt. 1h20 à regarder ces deux couples d'acteurs faire leur sketch chacun de leur côté, c'est le seul élément sur lequel repose le film. Alors OK, les quatre acteurs ont l'air de s'éclater et les voir cabotiner entre eux peut encore distraire. Mais bon... Personnellement je trouve que Jodie Foster en fait des tonnes et est insupportable dans ce film. Kate Winslet est sous exploitée. Christoph Waltz est le seul qui s'en sort avec les honneurs. C’est d'ailleurs pour lui que je mets deux étoiles : c’est lui qui rend le spectacle regardable. Quand au dernier acteur masculin, je n'ai même pas eu la force de retenir son nom tellement j'ai trouvé que c'était un acteur banal au jeu d’acteur banal. Je sais que je l'ai déjà vu dans d'autres films mais – sûrement dans une logique de carrière cohérente – il m'avait fait le même effet que pour ce "Carnage". Au final, si on accepte le principe, le film peut se regarder sans trop de douleur. En plus Polanski a eu l'intelligence de réduire son « carnage » à seulement 1h20. Soutenable donc... mais oubliable aussi.

A la suite d'une bagarre entre deux jeunes garçons, les parents décident décident de se rencontrer, afin de régler le contentieux de manière cordiale. Mais, au bout d'un moment, les 4 adultes dérapent, et les chemins de la courtoisie vont laisser place au règlement de compte. D'accord, il est assez évident que ce résumé fait plus penser à du théâtre qu'à du cinéma. Et, autant enfoncer le clou, c'est le cas, le film étant l'adaptation de la pièce de Yasmina Reza. C'est un reproche valable...mais pour peu que l'on goûte à ce genre de pièce, on ne peut que s'extasier devant tant de haine. Polanski, pour son grand retour, fait dans la discrétion: aucune maestra ni artifices ne viennent parasiter la simplicité de l'histoire. Sa réalisation sublime avant tout le talent de ses interprètes, absolument parfaits. Kate Winslet passe de la femme introvertie à la furie avec une aisance impressionnante; Jodie Foster, toujours aussi impeccable, dans le rôle double de la femme intransigeante et incomprise. Côté messieurs, c'est le même constat: Christoph Waltz est toujours aussi savoureux en mari accroc du portable et un brin sociopathe. John C.Reilly est enfin génial en mari nounours cachant des moeurs bien douteuses. Le film file à toute vitesse (1h20), et franchement, quel pied d'assister à un tel carnage.

Complètement hallucinant ! Des acteurs fantastiques, un huit clos hilarant. Certains pensent qu'en sortant de là on sera déprimé, que l'ambiance du film sera lourde, mais pas du tout. Tout est filmé avec extériorité, on est dans cet appartement en observateur on découvre le côté sombre de l'humain occidental propre sur lui et "bien pensant".
Un très bon moment ! A voir, absolument !

Un huis clos tourné de main de maitre . On peut suivre toutes les techniques utilisées par Roman Polanski pour créer une intrigue entre 4 personnages, tournés entre 4 murs... à New York.
Les alliances se créent et se défont dans un mouvement de va-et-vient, et le vernis de départ craque petit à petit, pour réveler l'âme des personnages, avec ces extraordinaires acteurs.
Quel dommage que cela ne dure pas plus longtemps, il en aurait fallu le double.