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Chatterer
83 abonnés
356 critiques
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5,0
Publiée le 15 novembre 2011
Je comprends véritablement le succès que rencontre en ce moment le film "Intouchables".Un film sublime, grandiose.Je ne me souviens pas avoir autant ri au cinéma depuis bien longtemps.Une émotion m'a pris à la gorge tout le long de la projection sans jamais me lâcher.J'ai autant eu envi de rire que de pleurer.Cette histoire touchante réunissant ces deux personnes qui n'auraient même jamais du se croiser est véritablement émouvante.Sans jamais tomber dans le mélodrame.Que dire également de l'interprétation magistrale des acteurs???Omar Sy est tout simplement incroyable...François Cluzet est épatant.Le film de l'année me demanderez vous?A cela, je répondrais: Probablement!
Excellente comédie pleine d'humour et d'émotions, qui s'enchaine sans aucun temps mort. Tirée de l'histoire vraie de Driss, un jeune des banlieues sorti de prison, qui postule pour le poste d'aide soignant à domicile. La personne handicapée est incarnée à merveille par François Cluzet, dans le rôle du parisien aisé, mais au sale caractère.
Ce film à trop de clichets. Un jeune de banlieue qui va aider un bourgeois, ce dernier dans ce nouveau monde auquel il ne connait rien lache des vannes. Ca se voit que c'est une comédie, car la réalité est tout autre.
En complet désaccord avec tout le monde, désolé ! Je suis allé le voir car j'adore Omar Sy et en plus le sujet m'intéresse... Suite à un sale accident en 2006, je suis dans un fauteuil. Alors voici mon analyse... 1. c'est une comédie dont Omar Sy est le centre. Au motif de lui faire dire une blague toutes les deux minutes, les blagues sont attendues, nulles et sans finesse du style "pas de bras, pas de chocolat !"... 2. en conséquence, tout ce qui n'est pas dans cette logique est un peu ridiculisé. Et le tétraplégique Cluzet en fait les frais... il pourrait quand même bien se bouger le c... 3. ça donne une extraordinaire bonne conscience aux spectateurs. Ils ont fait leur BA, ils ont tout compris, une révélation vous dis-je ! Sauf que, pour pratiquer ça depuis plusieurs années, je peux vous assurer que le film, c'est du light ! La réalité est autrement difficile et cruelle, je peux vous l'assurer...
Alors, à la sortie du ciné, j'ai quand même repensé à cette mère de famille qui m'a lancé un sonore "faut pas rentrer en avance si on veut pas être dérangé !" alors que je tentais de déplacer mes jambes pour la laisser passer...
Alors après coup, ça a peut-être produit un effet ? Faudrait que j'en parle avec les autre locataires de mon immeuble... en particulier ceux qui ne me répondent pas quand je leur demande s'ils pourraient envisager d'échanger leur box double (parking) contre le mien. Pour que je puisse utiliser ma voiture...
La comédie française n'est pas morte ! Et ce film le prouve. Sous une déferlante d'entrées, avec un box office qui a frisé les 20 millions, Intouchables est devenu un phenomène, comme a pu l'être "Bienvenue chez les Chtis". Un engouement bien plus défendable que pour ce film venu du Nord, car ici nous avons le droit à une vraie comédie, ou le rire est présent de bout en bout. Le talent des deux protagonistes permet au film d'avoir une veritable identité. Omar Sy est drôle, très drôle et ce sans en faire trop. Mais le plus gros du mérite revient à François Cluzet qui arrive à faire passer d'inombrables emotions avec pour seul moyen d'expression le visage. Mais le comique n'est pas tout ce qui peut faire ce film, l'emotion est aussi au rendez vous, sans jamais en faire trop et tomber dans le larmoyant car ce n'est pas une comédie dramatique, il ne cherche pas à nous faire pleurer, ni à nous alarmer. Ce n'est finalement qu'une simple comédie, plus drôle et mieux jouée que la moyenne. Le petit probleme du film reside ici. Car en enlevant les moments drôles, il ne reste pas grand chose. Le film n'est pas original, la manière de tourner est peu recherché. Le scénario, même si il est adapté d'une histoire vraie, reste dans une trame très simple et directrice, malgré quelques tentatives de retour dans le temps pour essayer de casser cette narration. Intouchables est donc un film surprise, très classique mais extremement drôle. Un bon moment de rigolade et d’émotion servit par un casting de grande qualité.
Il est difficile de croire qu'un film sur un sujet aussi sensible finisse par toucher le public avec humour et légèreté sans jamais perdre de vue une certaine portée morale. Et pourtant c'est ce qui se passe ici, un équilibre s'installe dès le début et se déroule jusqu'à la toute fin du film. Cependant, le pari n'était pas gagné, en effet le sujet abordé se place sur une corde fine où les réalisateurs et les acteurs doivent jongler sans jamais tomber. Ainsi, la relation entre le personnage handicapé interprété par François Cluzet et celui d'Omar Sy s'installe peu à peu tout en respectant ce qu'ils sont. Effectivement c'est l'apprentissage du respect et le respect mutuel obtenu qui fait la force de ce film. les deux sujets, racisme et handicap, sont ainsi abordés avec une grande justesse. Il faut aussi dire que le talent des deux acteurs principaux soutient de façon magistral les travaux des scénaristes et des deux réalisateurs : Eric Toledano et Olivier Nakache. Ainsi nous aurions la légitimité de croire qu'avec la sensibilité des sujets abordés, le film tomberait alors dans une lourdeur ingérable pour les acteurs et réalisateurs. Mais ce n'est ici pas le cas, en effet l'humour qui compose ce film lui rend alors une certaine légèreté. Ainsi les scénaristes, toujours dans un souci d'équilibre, jouent entre un humour fin et cultivé incarné par le personnage de François Cluzet, et un humour décalé, lourdingue et sans pitié interprété par le personnage d'Omar Sy. Cet équilibre humoristique entre alors au profit du message du film qui peut alors se transmettre à un maximum de spectateurs. Ajouté à tout cela, une dose musicale recherchée et d'une grande qualité, et on obtient l'un des meilleurs films de l'année 2011. Effectivement, là encore la bande-son nous ballade entre musique classique et musique noire des années 70 à la Earth Wind And Fire mais tout en gardant ce fragile équilibre qui procure au film toute sa qualité. Assurément s'ils avaient fait cohabiter musique classique et rap de rue, l'harmonie aurait été moins évidente et aurait fait basculer le film dans une certaine incompréhension. Or l'apprentissage d'une compréhension entre les deux personnages mais sans pitié par rapport à l'autre aboutit à l'instauration d'une tolérance qui se termine alors par une grande amitié. C'est ce que nous apporte ce film, apprendre à connaître l'autre est indispensable pour aboutir à une tolérance mutuelle. Alors bien-sûr cette rencontre entre ce tétraplégique et ce jeune de banlieue est un concours de circonstance, mais parfois ceux-ci peuvent aider à faire avancer les choses. Alors si en plus l'art du cinéma se met à relayer ces histoires vraies (car ce film est effectivement inspiré d'un amitié réelle entre un handicapé et un jeune de banlieue) avec justesse et qualité comme c'est le cas ici alors le message envoyé est d'autant plus fort et poignant. En conclusion, les réalisateurs, acteurs et scénaristes ont réussi leur pari et nous offre l'un des meilleurs films de l'année 2001, d'ailleurs les césars ne s'y sont pas trompés.
Bourré de clichés et de grosses ficelles, ce film ne doit son succès qu'aux acteurs. A ce propos, je suis vraiment étonné qu'on n'ait pas pu trouvé un acteur handicapé pour jouer le rôle de Cluzet. Le bon pauvre des banlieues et l'handicapé qui ne veut pas qu'on ait pitié de lui, on les a vus et entendus dans tous les séries C américaines. Et puis très peu pour moi l'apologie du cannabis dans un film grand public. Les dégats que font les drogues rendent ce message-là totalement irresponsable. Nul, et nuisible.
Un film tiré d'une histoire vraie est systématiquement un très bon film : évidemment ! Il suffit d'un flot de bons sentiments, pas besoin de développer les personnages (d'ailleurs ils sont au nombre de deux, et deux seulement dans ce film, les autres étant des figurants qui ont le pouvoir de la parole occasionnelle), des blagues capillotractées toutes les trente secondes, et on court droit dans le chef-d’œuvre ! On ne prend même pas le temps de présenter les personnages : ils n'ont pas de caractère, ce sont juste les porteurs des clichés véhiculés à propos de leur classe qu'ils sont censés représenter. Le scénario n'est qu'une vague série de lieux communs : l'art contemporain que n'importe quel premier venu peut imiter avec succès, la musique classique ennuyeuse effacée par une chanson "in" insupportable de fadeur. Bach et Schubert dénaturés, Baudelaire comme Apollinaire est tourné en ridicule, et la seule forme de culture acceptable est celle qui est dans le vent, et tant pis pour la beauté. Car la mise en scène va dans le même sens : aucun travail de photographie, aucune recherche esthétique, on prend une caméra et on tourne. A l'épaule ou sur un chariot peu importe, de toute façon plus c'est brouillon, plus ça fait moderne. De toute façon, je le répète : il suffit d'une histoire bien touchante (en appuyant évidemment sur son authenticité) pour faire un bon film ! Alors pourquoi devraient-ils s'embêter avec la technique ? Au contraire, faisons une mise en scène sans travail de mise en scène ! Il en est de même pour l'absence de montage : plus le film a l'air d'un clip, mieux c'est. Et en option de facilité narrative, on peut se passer de raconter l'histoire, il suffit de se faire succéder des plans d'une demi-seconde où les personnages rigolent dans plein de situations différentes, avec une musique bien rythmée pour faire croire au spectateur que le film raconte quelque chose. Il n'en est rien, on ne fait que ressasser des lieux communs et clichés épouvantables, et heureusement qu'il n'y a pas de conclusion, car ce serait hypocrite de vouloir feindre une construction à ce récit sans récit. Et les gens aiment ça ! Cette tendance du Cinéma sans Cinéma marque la fin d'une ère où le film portait la trace du travail d'un véritable auteur.
Indéniablement surcoté , ce film faussement inspiré de vrai s'alourdit de préjugés , cultivant ainsi profonde niaiserie et bons sentiments hypocrites. Francois Cluzet a davantage sa place dans l'Enfer de Chabrol que dans cette insulte cinématographique qui démontre une complaisance générale à en croire les avalanches de compliments qui se sont ensuivis.
Un film qui a rencontré un succès inexplicable… Je ne vais pas m’étendre longuement sur cet amas de poncifs et de démagogie qui a pour seul mérite d’être servi par deux acteurs en forme et qui s’amusent à jouer des rôles faussement insolites. Le reste est à oublier : scénario insipide (on dirait une suite de clips), mise en scène consternante de banalité (pas besoin de se mettre à deux pour produire ça !) et images le plus souvent inesthétiques. J’ajouterai que j’ai souri deux fois en regardant ce pensum qui m’a paru durer une éternité. Rideau.
Nakache et Tolédano réussissent ce qu’ils ont toujours réussis dans leurs films, à mon sens, traiter d’un sujet grave (le handicap et le choc des cultures) avec une légèreté telle qu’ils peuvent faire passer tous les messages. Grace à un scénario (et des dialogues !) de qualité, des interprètes excellents et jamais caricaturaux (enfin, pas trop…), on se retrouve devant une comédie de près de 2h00 qui passe comme un éclair, sans jamais aucun temps mort, sans jamais aucune baisse de régime. Quand je parlais de la qualité des dialogues, c’est en m’appuyant sur l’énorme abattage d’Omar Sy qui enchaine les vannes comme une mitraillette à laquelle il est impossible de résister ! J’ai rarement vu un acteur au rire aussi communicatif, son fou rire dans la scène de l’Opéra m’a amené au bord des larmes. Pour tout dire, ça faisait un sacré bout de temps que je ne n’avais pas autant ri au cinéma, oui, un sacré bout de temps… Et ça fait un bien fou ! Ce serait injuste de ramener la qualité de ce film à la seule interprétation de Cluzet (parfait, comme toujours) et de Sy, sans mentionner la qualité des personnages secondaires, sans mentionner un scénario qui laisse parfois la place à une certaine gravité, sans mentionner quelques scènes visuellement très belles, comme celle des parachutes. Un tout petit bémol au milieu de ce concert de louange, le film fait un ou deux dérapages contrôlés vers une certaine facilité et manipule un peu maladroitement quelques clichés (le coup du tableau de Driss, notamment…) mais ce ne sont que quelques tous petits dérapages… Alors, comme le film marche vraiment très fort, on commence à lire ici ou là quelques critiques bien méchantes, reprochant à « Intouchables » une certaine abondance de bons sentiments. Certes, il ya beaucoup de beaux sentiments dans ce film, ce serait idiot de ne pas le reconnaitre, mais là où certains y voient un défaut, moi j’y vois surtout une justification de son succès. Ce ne sont pas des « bons » sentiments, ce sont des « beaux » sentiments, parce qu’il n’y a pas la moindre trace de pathos et mièvre dans ce film !
En 2011, le duo Éric Toledano et Olivier Nakache arrache tout sur son passage avec cette comédie drôle et touchante. La rencontre improbable entre deux hommes que tout oppose donne lieu à une multitude de scènes virevoltantes dans lesquelles le handicap (physique ou social) est abordé sans misérabilisme. Malgré quelques clichés, la bonne humeur que propagent François Cluzet et Omar Sy est incontestablement contagieuse. La qualité de l’écriture permet également de passer du rire aux larmes avec une fluidité déconcertante. Bref, un véritable feel-good movie qui appuie tendrement là où ça fait mal pour mieux rebondir.
Un divertissement tout simplement excellent! Tantôt touchant, tantôt hilarant, parfois fragile mais souvent comique, cette comédie est une pure réussite qui mérite largement son succès et la pluie d'éloge qui lui son faites. Le duo d'acteur est irréprochable (mention spéciale a omar sy). Le scénario qui traite d'un handicap lourd est traité avec légèreté et tourné en dérision a un tel point qu'on ressort de la salle avec un large sourire accroché aux oreilles pour le reste de la soirée... Une réussite totale a ne surtout pas manquer!