Mon compte
    Le Guet-apens
    Note moyenne
    3,9
    1051 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Guet-apens ?

    133 critiques spectateurs

    5
    21 critiques
    4
    55 critiques
    3
    38 critiques
    2
    13 critiques
    1
    5 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    superbe film , un polar béton et en plus avec la classe de McQueen, c'est exquis , scénario classique mais bien ficelé
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    superbe film , un polar béton et en plus avec la classe de McQueen, c'est exquis , scénario classique mais bien ficelé
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    303 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Un braquage qui tourne mal, des amants en cavale, une malette pleine de dollars, des courses poursuites, des fusillades... On ne peut pas dire que The Getaway nous surprène de par l'originalité de son scénario.

    Mais pour être honnete, on ne regarde pas The Getaway pour ce qu'il raconte, mais plutôt pour ce qu'il représente. Ce film rassemble à peu près tout ce qui me fait fantasmer au cinéma. Une époque que j'adore et que je n'ai jamais connu. Les années 70 et son image granuleuse, sa prise de son brutale et ses longues Ford rutilantes qui crissent des pneus à chaque virage. Le texas avec et ses décors desertiques et ses personnages tout droit sortit d'un western des années 50. Steeve McQueen et sa classe intergalactique. Des séquences qui n'hésitent pas à s'étirer en longueur, avec peu de dialogue, captant chaque micro-détail en démultipliant un suspens quasi-ininterrompue. Des types qui meurent au ralentit. Un Peckinpah sans types qui meurent au ralentit est un Peckinpah raté. Et enfin, des femmes qui se prennent des beignes... J'aurais vraiment aimé connaitre ces années là.

    Pour toute ces raisons, The Gateway est peut être un des films qui incarne le mieux le cinéma des années 70. Les 60ies ont Brigitte Bardot, les 80ies ont desirless... Les 70ies ont Sam Peckinpah !
    AMCHI
    AMCHI

    5 178 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Vu ce film il y a une dizaine d'années et ce fut une certaine déception que j’éprouvai à la vision de Guet-apens pourtant j'apprécie énormément la patte de Peckinpah, j'aime les polars et le casting est superbe mais en décidant de le revoir j'espère que cette fois-ci mon avis changera dans le bon sens.
    Verdict : cette fois-ci j'ai vraiment aimé ce film est dans le plus pur style des polars hard-boiled américains des années 70, dans son genre Guet-apens est une merveille avec son ton désenchanté et mélancolique, Peckinpah maîtrise avec un sens inouï les ralentis (et ce n'est pas donné à tout le monde) la fusillade finale est remarquable de fluidité et très lisible, ce polar c'est aussi un bon mixte de lenteur et de nervosité (ça aussi c'est un exercice difficile à capter) ; le couple McQueen/McGraw crève l'écran mais le reste de la distribution est bien choisie aussi.
    Le seul bémol ce serait les scènes entre le bandit avec la femme du véto. Un grand Peckinpah, un type de polar qui ne souffre pas de l'usure du temps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    superbe film , un polar béton et en plus avec la classe de McQueen, c'est exquis , scénario classique mais bien ficelé
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 858 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Film plutôt sympathique, je l'ai trouvé très bien exécuté et pour une fois j'ai aimé les ralentis et la mise en scène de Peckinpah, mais j'aurai placé plus l'écriture générale au niveau des défauts. Pas qu'elle soit mauvaise, mais je dirais qu'elle est un peu sans surprise, qu'elle n'a pas le ton désabusé d'un Alfredo Garcia (sans forcément qu'on ne puisse rien faire de bien qui soit différent) et que du coup dans les grandes lignes ça reste un peu classique.

    Ce que j'ai aimé c'était le début, la prison aliénante et puis la tronche de McQueen qui sort de tôle, le visage fermé, puis qui arrive au bord d'une rivière, la regarde et sourit tout en se voyant plonger dans l'eau. Le montage est vraiment excellent, permettant de montrer sans être niais, tout en arrêtant la scène exactement quand il faut. Parfait.

    J'aime beaucoup la relation entre le mari et sa femme, on est loin des idylles improbables d'autres films où la femme, magnifique au passage, attend bien gentiment son mari quatre longues années en prison... Mais heureusement le viril McQueen la remettra sur la voie ! Et finalement la survie du couple devient un des enjeux majeurs du film sans pour autant alourdir le récit.

    Cependant les péripéties je les trouve un peu déjà-vues, ça s'exécute sans grande surprise, bien que l'on ait une scène où nos héros sont bien ridicules dans les ordures... L'efficacité de la mise en scène et le charisme de McQueen en costume cravate assorti d'un fusil à pompe faisant le reste... Et de beaux restes. Le combat final est bien foutu, sans que Peckinpah abuse du ralenti non plus tout en débordant d'une violence cathartique (pour le spectateur en tout cas).

    Un film plaisant donc, mais un peu convenu, n'offrant pas forcément le même niveau d'atomisation des codes du genre qu'Alfredo Garcia et rendant le film peut-être un peu plus oubliable, plus "dispensable".
    Julien D
    Julien D

    1 127 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    Une course-poursuite entre gangsters en cavale trahis par leurs commanditaires… Rien d’extraordinaire dans ce pitch de départ, mais avec Sam Peckinpah aux commandes l’explosion de fusillades sanglantes tout le long de cette cavale était assurée. Un rythme qui ne se relâche que pour nous faire profiter des câlins entre Steve McQueen et Ali McGraw (couple à la ville comme à la scène), fait de ce thriller un film haletant plein d’intensité. Les scènes d’action sont bien filmés mais trop peu nombreuses pour quiconque s’attendait à voir une nouvelle apologie de l’hyper-violence de la part du réalisateur. Ce road-movie pétaradant n’est pas ce que Peckinpah mais permet à McQueen de déployer tant son charisme que son talent d’acteur hallucinant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 329 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2011
    Sam Peckinpah continu de faire ce qu'il sait faire de mieux, à savoir filmer l'ultra violence de façon hyper réaliste. Le Guet-apens (1972) nous prend aux tripes durant 120 minutes, on n'en décroche jamais, cette histoire de braquage de banque minutieusement millimétré et qui vire au drame au moment où l'argent doit être remis au commanditaire. Porté par une formidable distribution, où l'on retrouve avec un immense plaisir le brillant Steve McQueen et la somptueuse Ali McGraw (tout deux couple à la ville), sans oublier Al Lettieri (détestable au plus au point, un rôle qui lui va à ravir). Véritable road-movie haletant, les scènes de fusillades s'enchaînent à un rythme soutenu, à travers un déchainement de violence (la séquence à l'intérieur de l'hôtel). Sam Peckinpah nous restitue une ambiance survoltée, palpable et trépidante, alternant avec beaucoup de virtuosité quelques moments de tendresse, de romantisme et d'humour (noir) faisant par la même occasion retomber la tension pour un court laps de temps. Adapté du roman de Jim Thompson, Sam Peckinpah réalise ici un western moderne totalement inattendu, jouissif et magistralement interprété par l'inoubliable Steve McQueen.
    NeoLain
    NeoLain

    4 387 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    The Getaway n’en reste pas moins un polar solide et efficace à la mise en scène impeccable, au casting judicieux et au rythme soutenu pendant près de deux heures. Adaptation d’un roman du prolifique Jim Thompson, dont les bouquins ou la simple participation à des tournages ont abouti à des films comme L’Ultime Razzia, Les Sentiers de la Gloire, Coup de torchon ou encore Série noire (excusez du peu), et scénarisé par Walter Hill, The Getaway prouve une fois de plus l’intérêt du cinéaste pour les marginaux et plus spécialement les hors la loi. Ainsi, le personnage de Doc McCoy fait figure de anti-héros, aussi bien par son mutisme et son visage fermé en permanence (on a toujours l’impression qu’il se retient d’exploser). Le récit fait la part belle aux scènes d’action, surtout durant la cavale où McCoy ne se sépare jamais de son fusil et n’hésite jamais non plus à s’en servir (par exemple le plaisir sadique qu’il prend à détruire une voiture de flics). Pourtant, ce qui fait le charme du film, c’est la relation du couple McCoy. Pour la petite histoire, c’est durant le tournage que Steve McQueen rencontre Ali MacGraw qui deviendra sa femme par la suite. Difficile du coup de ne pas déceler une certaine (sur)intensité dans ces échanges quasi silencieux entre McCoy et sa femme-objet. On peut également relever quelques petits défauts à The Getaway. Le fait notamment que Beynon et ses hommes de main soient aussi stéréotypés. Même chose pour le personnage de Rudy (excellent Al Lettieri), qui lui est très intéressant, mais au final très peu exploité. Au final, The Getaway s’avère un film assez inégal, alternant le moyen et le très bon comme il jongle entre action sèche et scènes romantiques, dont celle très touchante ou McCoy et sa femme ont peur de refaire l’amour après quatre ans sans s’être vus. Un bon film donc, très ancré dans les seventies.
    Akamaru
    Akamaru

    2 849 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2012
    "Guet-Apens"(1972)fut conçu en plein milieu de la période féconde dup étaradant Sam Peckinpah.Sorte de western urbain,très ancré dans son époque,il est enthousiasmant à bien des égards,à commençer par son couple vedette Steve Mc Queen/Ali McGraw.Les deux étaient aussi un couple à la ville,et leurs échanges,souvent intenses et sibyllins n'en sont que plus crédibles.Car ici,la femme a attendu son homme 4 ans,alors qu'il pourrissait derrière les barreaux,jusqu'à ce qu'un gangster notoire,se propose de le sortir de la mouise,en échange d'un braquage de banque...La suite est une traque à travers le Texas,donc mâtinée de road-movie.Certaines scènes sont superbement découpés,dont celle dans le train,ou celle de la décharge.Bien entendu,les morts sanglantes et au ralenti(la signature de Peckinpah)sont bien présentes,et la rédemption se fait à coups de fusil de chasse.Le personnage du tueur à gages,qui prend un couple en otage,est fascinant mais bizarrement exploité.Steve Mc Queen,est parfait dans ce rôle expéditif,alors que la brune et bronzée Ali Graw se révèle plus douées dans les scènes intimistes que d'action.Un film brillant,qui passe tout seul.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2011
    Guet-Apens est un remarquable road-movie campé par l'excellent Steve Mac Queen, film à travers lequel le style de l'auteur de Straw Dogs transpire de chaque instant : l'esthétisme, le découpage, l'aplat des images et l'atmosphère étouffante nous signalent d'emblée la présence de Sam Peckinpah derrière la caméra. Il s'agit probablement du sommet scénaristique de toute l'oeuvre du réalisateur : remercions par conséquent Walter Hill et - a fortiori - l'écrivain Jim Thompson pour cette démonstration implacable de virtuosité narrative. Rien à redire sur l'agencement du métrage, sur son équilibre étonnant, sur la maîtrise formelle des scènes d'action... Rien à redire non plus sur l'ouverture anthologique de ce Guet-Apens, plongée assourdissante dans les ateliers mécaniques d'un pénitencier. Précis, typique de Sam Peckinpah, ce film d'action d'une grande efficacité n'est rien de moins qu'une valeur sûre. La fusillade dans l'hôtel a visiblement inspiré Martin Scorsese pour son incontournable Taxi Driver... Un classique.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2007
    1972, le code Hays a définitivement explosé grâce notamment aux glorieuses actions de "Bloody" Sam Peckinpah. Sa "Horde Sauvage" avait en 1969 suivi l'exemple de "Bonnie And Clyde" juste avant que "Straw Dogs" ne défraye à son tour la chronique. Dans "The Getaway" (qui est une affaire de mac, Mc Queen alias Mc Coy est fou amoureux de Mc Graw), il y a un peu de tout ça : ce rêve américain brisé, cette démythification de l'Ouest et de la bannière étoilée en général. Très ironiquement, le cinéaste se permet une relecture des grands polars et agrémente le parcours en cavale de son couple d'assassins de brusques explosions de violence, scènes sublimement romantiques et tout simplement d'une intensité dramatique omniprésente, entretenue par un suspense sans faille et une compilation de séquences marquantes, grâce notamment à des prises de positions risquées en terme de montage bien que tout à fait crédibles en plus d'être parfaitement réussies et saisissantes visuellement. Son duo, magnifiquement macabre et désespéré offre une peinture contrastée d'une jeunesse à bout de nerfs et dont on devine aisément, par des métaphores plus ou moins explicites l'impact psychologique qu'a exercé sur celle-ci le Vietnam. Sur un scénario de Walter Hill (ça déménage !), Peckinpah a donc opté pour le thriller de contrebandier, interprétable à différents niveaux de lecture (c'est très large alors ne vous en privez pas !) sans jamais perdre de son sens de l'efficacité, poussé ici à son paroxysme afin de rendre passionnante cette histoire à première vue banale. "The Getaway" est une oeuvre importante, parfaitement ancrée dans le mouvement de son époque, qui ne demande qu'à être vue et revue. Puissante tout en s'adressant à un large public, elle propose un regard lucide et novateur sur le septième art. A condition de ne pas accorder une trop grande importance à la triste mysoginie de Peckinpah, "The Getaway" est à voir asbolument.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    97 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2018
    Ok, c'est Sam Peckinpah. Mais pourquoi avoir dénaturé à 90% l'oeuvre de Jim Thompson ? Grand auteur de romans noirs, Jim Thompson a écrit plusieurs succès ensuite adaptés au cinéma. Si Peckinpah reprend de manière très générale la trame de cette cavale brutale en l'adaptant des années 50 aux années 70, il ne n'en retire qu'une histoire purement d'action, purment technique. Car l'objet principal du film est la personnalité singulière de Doc McCoy et le doute (car cela reste un doute !) insinué entre lui et son épouse sur son implication dans la libération de McCoy. Ainsi, tout l'absolue entièreté de la psychologie du personnage est balayée d'un revers de main. Il n'y a donc plus non plus aucune progression psychologique. IL en reste un de ces films typiques des années 70 pleins de cris, de bruits, d'outrance sonore, une histoire de cavale banale., un simple produit commercial.
    remy d.
    remy d.

    13 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2013
    Un bon film qui n'a pas perdu de sa verve même si le temps rend les effets spéciaux quelques peu risible. Steve McQueen est bon encore.
    cylon86
    cylon86

    2 297 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Avec "Guet-apens", adapté d'un roman de Jim Thompson par Walter Hill (le scénario est très solide), Sam Peckinpah signe l'un de ses films les plus accessibles. Tout y est réuni pour que le divertissement soit complet : un couple vedette bourré de charisme (qui dit mieux que Steve McQueen et Ali MacGraw ?), un braquage de banque, un brin de romantisme (à la Thompson et à la Peckinpah), une fusillade dans un hôtel (d'anthologie forcément avec le cinéaste) et des courses-poursuites. Ce qui n'empêche évidemment pas le réalisateur de profiter du film pour poser un regard acerbe sur la société dans laquelle il vit où la libération d'un homme se monnaye par le sexe et où l'argent est toujours l'objet de tueries sans nom. On est cependant dans un ton plus léger que ses chefs-d’œuvre ("La Horde sauvage", "Pat Garrett et Billy the Kid", "Croix de fer") et cela est dû au charisme et au flegme de McQueen dans le rôle principal, bouffant l'écran même quand il ne fait pas grand chose.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top