Avis : La Planète des singes : les origines - Page 3

Après deux heures de déferlement simiesque, une question se pose : pourquoi faire un tel film ? Sans écarter les réponses à la sous-jacente évidence, comme l’appât d’un gain assuré, étudions plutôt celles données par les producteurs du projet. La première raison avancée est de donner une explication à l’origine de la domination des singes. On se situe ainsi dans le prequel, genre popularisé par la seconde trilogie de « La Guerre des Etoiles », voire dans le reboot, nouveau concept signifiant la réinitialisation d'un univers... Ce n’est pas vraiment nouveau, puisque le quatrième film de la première série, « La Conquête de la planète des singes » de J. Lee Thompson, avait déjà en 1972 cette même intention.
Il s’agissait d’une extrapolation par rapport à l’œuvre initiale de Pierre Boule, et ce qui était valable en 1974 l’est tout autant aujourd’hui : ce qui fait la magie de « La Planète des Singes », c’est le choc brutale de la découverte de cette civilisation par les trois astronautes d’Icare, et expliquer didactiquement comment les singes en sont arrivés à ce degré de supériorité sur les humains n’ajoute rien ; bien plus, cela ôte le mystère consubstantiel au roman et au(x) premiers films (celui de Franklin J. Schaffner, mais aussi celui de Tim Burton).
La deuxième justification, présentée comme un argument de vente, se situe dans la maîtrise annoncée de la technique de la capture de mouvement : comme dans « Avatar » ou « Le Seigneur des Anneaux », des acteurs ont joué les mouvements et les expressions, pour servir de base à la création numérique des singes. En tête de distribution, Andy Serkis, qui ne doit plus être reconnu que par sa mère, vu qu’il a déjà incarné Gollum et King Kong, avant de s’attaquer au Capitaine Haddock de Spielberg.
Disons-le tout net : ça ne marche pas. On ne voit pas des singes, mais bien des images de synthèse créées à partir d’hommes jouant les singes. Il y a quelque chose de faux dans la texture du pelage des singes qui jure, et l’artifice de signaler l’humanisation des singes par la coloration verte de leur iris joue contre l’intention des auteurs en enlevant un des traits principaux de l’animalité de leurs créatures.
Alors, y-a-t-il un message, un propos signifiant ? Si message il y a, il se résume à deux ou trois idées vues et revues : quand l’argent prend le pas sur l’éthique, ça finit toujours mal ; quand on veut modifier l’ordre naturel des choses, ça finit toujours mal ; quand on veut combler le vide du scénario par du grand spectacle, ça finit toujours mal. Résultat, un film qui s’étire durant les deux premiers tiers, et qui s’emballe dans le dernier, avec comme constante l’ennui.
Et puis, comme les scénaristes mettent deux heures à raconter comment une molécule-virus ( ???) destinée à guérir la maladie d’Alzheimer va donner à César le Q.I. de Sharon Stone, et qu’il faut quand même expliquer pourquoi quelques dizaines de singes réfugiés en haut de séquoias vont finir par dominer la planète, on fait appel dans le générique de fin au coup du virus destructeur dans un aéroport. Erreur tragique que cette citation : elle convoque à notre mémoire « L’Armée des 12 singes », et la comparaison est bien cruelle…
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Saga pour le moins imparfaite et plutôt vieillissante (seul le film original avec Charlton Heston a vraiment marqué les esprits… et il remonte déjà à 1968), "La Planète des singes" connaît pourtant un nouveau souffle avec cette exploration des origines de la domination du Singe sur l’Homme. Car la Fox a parfaitement compris que les remakes n’avaient plus la côte, à l’inverse des préquels (voir "Casino Royale", le dernier "Star Trek" ou le récent "X-Men") qui permettent de satisfaire la curiosité des fans tout en s’attirant un nouveau public. Ce nouvel opus ne se limite cependant pas à ce seul calcul marketing et propose une réflexion intéressante et surtout, chose inédite, propose de suivre l’intrigue en adoptant le point des singes. Le véritable héros du film n’est donc pas James Franco mais bien le chimpanzé César, campé avec un réalisme éblouissant par le spécialiste de la performance en motion capture, Andy Serkis (qui affiche Gollum et King Kong à son palmarès). L’expressivité qu’il offre au visage de son personnage ainsi que la fluidité de ses mouvements, boostés par des SFX tout simplement superbes, sont sans doute la plus grande satisfaction du film et permettent au public, non seulement de s’émouvoir du sort de César (sa solitude dans son grenier malgré les intentions louables de son "maître", son désespoir lorsqu’il se croit abandonné…) mais surtout de prendre son parti lors de la révolte. Le scénario, qui ne cède pas aux sirènes du spectaculaire à tout prix, explore des pistes intéressantes, telles que la question du droit de s’affranchir de certaines règles au nom d’une noble cause (ici la recherche d’un vaccin pour éradiquer la maladie d’Alzheimer), et impute la responsabilité du désastre à venir aux Humains (voir le final qui n’est pas sans rappeler "L’armée des 12 singes"). Ce nouvel opus n’est pas pour autant avare en séquences spectaculaires, à commencer par l’évasion des singes, magnifiée par l’affrontement sur le Golden Gate et densifiée par le souci d’individualisation dont bénéficie les singes et les premiers mots de César (son "Non" primal résonne jusqu’à la fin du film), le tout sur une BO (signée Patrick Doyle) tout à fait convaincante. On peut aisément reprocher au film le manque de consistance de ses 2nds rôles (John Lightow, Freida Pinto, Brian Cox, David Oyelowo ou encore Tom Felton n’ont pas à forcer leur talent) et quelques facilités scénaristiques (César qui semble doué de talents divinatoires puisqu’il sait comment électrocuter un ennemi à coup de lance à incendie… sans qu’on ne lui ai jamais rien montré de tout ça). Faut-il pour autant bouder son plaisir de voir une saga, qu’on croyait vouée aux oubliettes, renaître de ses cendres tout en respectant les fans d’origines (les clins d’œil comme l’usage de certains noms, le lancement du vaisseau Icarus ou l’apparition d’une statue de la liberté miniature seront apprécié). En bref, l’un des meilleurs films de l’été, l’une des meilleures surprises de l’année et le début d’une série qui s’annonce passionnante.

Un blockbuster intelligent est suffisamment rare dans la production hollywoodienne pour être remarqué, et celui-ci mérite d’être vu, ne serait ce que pour les réponses scientifiques potentielles apportées à tout fan du roman de Pierre Boulle, et des premiers opus de cette saga culte au cinéma. Un très bon film fantastique sur l’autodestruction de l’Homme donc, à la fois divertissant, impressionnant, réfléchi, et qui n’exclut pas l’émotion. L’ensemble est porté à bout de bras par le jeu étonnant d’Andy Serkis, acteur spécialiste de la « performance capture », qui donne vie au grand César, meneur de la rébellion.

Nouveau film sur le roman de Pierre Boulle, rendu célèbre par le célèbre film avec Charlton Heston, on pouvait s'inquiéter de revoir une tentative vu ce que l'on a subit avec le film de Tim Burton. Mais honnêtement, je ne vois pas comment ne pas classer ce film comme un chef d'oeuvre. Comment retranscrire mieux le roman de M. Boulle que de cette façon avec ce réalisme et ce scénario si abouti ??? Nous voyons là une vraie réussite et on peut même se dire que de nos jours, avec la science si développé que nous connaissons, nous pourrions connaître ce genre d'évènements. L'histoire est simple mais efficace : un chercher, pour guérir son père de la maladie d'Alzheimer, va réussir à développer un sérum qui améliore les fonctions cérébrales... et comme ce sérum sera testé chez les singes, forcément, ceux-ci vont rapidement devenir très intelligent... et comme personne ne peut aimer être enfermé dans une cage... je vous laisse imaginer la suite.
Bref : les origines d'un mythe !

"La Planète des singes : les origines", en vue du titre et du reste pour moi, c'était déjà confirmé : Hollywood a encore frappé ! Commercial à la mort ! Bref, moi qui était plutôt contre ce film, j'ai trouvé cette préquelle tout bonnement mortel ! Les personnages sont attachant, le scénario déchire de bout en bout et on s'attache vraiment à l'histoire principal. Les effets spéciaux, j'ignore même si il sera vraiment valable d'en parler puisqu'ils ont évidement merveilleusement bien réalisé ! Les clins d’œil aux premières versions sont vraiment sympa. En bref, La Planète des singes : les origines est à mon goût une réussite.

D'une grande intelligence, "Rise of the Planet of the Apes" revient sur les origines du mythe dans un cocktail d'actions, d'èmotions et d'effets spèciaux de toute beautè, avec des singes plus vrai que nature, et un final sur le Golden Gate qui restera un grand moment du film! Une menace qui se prècise, qui monte crescendo, où les singes gagnent en autonomie, parvenant à s'èvader, puis à envahir le pays, voulant même en prendre le contrôle! Le film donne au singe Cèsar une humanitè insoupçonnèe et un charisme particulièrement dèroutant! Dèsolè mais c'est supèrieur au drame d'anticipation de Franklin J. Schaffner (ce qui n'est pas facile) qui racontait dans la version de 1968 comment Charlton Heston faisait un bond dans le futur en dècouvrant une Terre colorisèe par les singes! De plus c'est fort bien rèalisè par Rupert Wyatt où l'on voit l'èvolution de chacun côtè singe et côtè humain! Vivement la suite en espèrant qu'elle soit aussi bien travaillèe...

Enfin un reboot de qualité! On reprend les ingrédients qui ont fait le succès des films originaux, on les additionne à un scénario original et à d'excellents effets spéciaux et on a cet opus. Excellent, enfin un film qui renoue avec le haut niveau du premier épisode. Un bain de fraicheur.

Premier opus réussi pour un classique du 7ème art. Les images de synthèse ne sont pas terribles au début du film quand César est petit, mais font ensuite taire toute critique. Véritable prouesse technique de part l'animation faciale, certains moments font froids dans le dos tellement l'émotion et les sentiments sont bien retranscrit à travers le regard des primates. A mettre dans le même panier que la pure réussite visuelle King Kong de Papa Jackson. Quant au scénario il commence bien la trilogie avec pas mal de scènes cultes et le commencement de rébellion des singes avec ce rapport homme/Singe que l'on sent et sentira de plus en plus palpitant et inquiétant lors des suites qui arriveront. Le casting est pour finir sans plus par contre ; seul James franco arrive à tirer réellement son épingle du jeu avec une prestation réussie. Et son père également. Prequel très réussie pour ce qu'on espère être que le début d'un grand hommage à ce classique cinématographique. On espère donc que le meilleure reste encore à venir.

Au début de tout, la création d'un virus. Un "virus" qui permettra aux singes de se développer au plus haut niveau. "Les Origines" est un retour aux sources incroyable de justesse scénaristique, mais qui peine à se démarquer à cause d'une linéarité désavantageuse. Sauf que Franco et Serkis, deux personnalités aux charismes indéniables et une réalisation au sommet nous font plonger dans cette histoire... fictive? Vraiment? Alors que les singes sont aussi bien faits et qu'ils nous font ressentir autant d'émotions que les humains? Le blockbuster le plus intelligent de l'année, qui surpasse toutes les espérances d'un reboot/remake de cette saga légendaire, et toujours autant dans l'air du temps!

"César est chez lui" . Ce film est une grande réussite ! Rien a redire ..

Il existe de nombreux films en rapport avec "La planète des singes", le film sorti en 1968. Il en existe de toutes les sortes (suites, remakes...) et en 2011 sort un préquel : "La planète des singes : les origines". Ce préquel, réalisé par Rupert Wyatt (dont c'est le deuxième film), est un blockbuster américain comme il en sort tous les ans. Pourtant, contrairement aux autres blockbusters, celui-ci ne mise pas tout sur l'action et les effets spéciaux. Car même si les effets spéciaux sont très beaux (sauf peut-être à quelques reprises où on voir clairement que ce sont des singes de synthèses), l'action n'est pas omniprésente, elle est même assez peu présente. A part à la fin où bien sûr le film s'emballe, le reste du film est plutôt calme sans être ennuyeux. Et c'est là l'une des réussites de ce long-métrage, il parvient à nous captiver, à nous donner envie de nous rebeller avec les singes sans abuser de scènes spectaculaires où d'énormes effets spéciaux. L'ensemble du film est donc plutôt calme mais la tension monte crescendo. On s'attache dans un premier temps à César, puis on prend pitié pour lui pour enfin souhaiter qu'il se rebelle et être plus de son côté que de celui des humains. Ce calme permet aussi de mieux présenter les personnages, de développer correctement le scénario. Le film a pris un certain risque en changeant de personnage principal au fil du récit. D'abord, c'est Will (joué par James Franco), un jeune scientifique, le personnage principal puis on passe lentement à César (joué en motion capture par Andy Serkis) comme personnage principal. La motion capture est d'ailleurs très réussie, César fait plus vrai que nature. Cependant, bien que le fait de préférer le développement de l'histoire à l'action soit une bonne chose, la partie avant la rébellion est un peu trop longue. On sent qu'il va se passer quelque chose, on sait qu'il va se passer quelque chose mais on continue d'attendre que cette chose se produise. Il aurait peut-être été souhaitable de passer un peu plus rapidement à la phase de rébellion. Quoiqu'il en soit, "La planète des singes : les origines" est un très bon blockbuster, assez calme mais c'est pour le mieux.

Ce film est une perle comme on en voit beaucoup trop rarement ! car il est un des seuls films à avoir réussi à fondre ensemble et au même niveau de maîtrise, émotion et action. La mise en scène et l'interprétation est de qualité, le scénario tient très bien la route et les très beaux effets spéciaux donnent aux singes une gestuelle des plus réaliste.

Les origines de cette saga culte de la science fiction est un véritable succès. L'histoire tient bien la route. Les singes en motion capture sont impressionnants, très réalistes (avec le spécialiste Andy Serkis dans la peau de César). Les effets spéciaux sont d'une grande richesse. La fin, quand les singes sont sur le pont, est géniale. James Franco est bon acteur. Cependant, on trouvera des incohérences, et quelques passages seront assez longs. Un bon divertissement. Suite pour l'été 2014.

Très très bonne surprise, j'en attendais pas grand chose et je suis ressortis de la salle le sourire aux lèvres d'avoir un blockbuster d'aussi bonne qualité qui ne prend pas pour un imbécile (perso j'avais adoré l'original de 1968). On aura beau reprocher certaines choses dans ce film (quelques légères incohérences notamment), il remplit admirablement son contrat contrairement à sa propre suite cette année... Le scénario est captivant, fluide et bien développé, on s'attache aux personnages et à l'évolution féroce de ''César'', un film plus psychologique que bourrin, plus sentimental que drôle, plus intelligent que banal. Bien sur il n'est pas exempt de défauts, une scène m'a particulièrement fait rire tellement c'était à la limite du grotesque spoiler: (le scientifique qui tousse ou éternue sur un autre citoyen aussi inconsciemment, nécessaire mais très léger comme idée..)
. On sait comment ça va finir, et le pouvoir de ce chapitre est de captiver et procurer une tension assez puissante pendant toute cette période de contamination, jeu d'acteur excellent et personnages bien développés, des effets spéciaux et des scènes d'actions bien réussies. Non, je trouve difficilement de défauts ''majeurs'' à ce film, l'envie de voir la suite est immédiate, passionnant et surprenant, intelligent et profond, l'un des blockbusters de ''qualité'' de l'année 2011 (d'ailleurs supérieur au dernier acte d'Harry Potter par exemple).

Je m'attendais à quelque chose de pas terrible, du style le remake signé Tim Burton. Et bien il n'en n'est rien. J'ai tout simplement été soufflé, c'est un excellent film : l'histoire est intelligente, bien ficelée et tient la distance. L'ensemble de l'interprétation est concluante et la performance d'Andy Serkis en "motion picture" pour rendre César touchant est incroyable. Les effets spéciaux sont juste impressionnants de réalisme. Une vraie et bonne surprise pour une remarquable réussite.