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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 septembre 2011
J'en suis à mes débuts de David Lynch et je semble être bien placé pour pouvoir dire dire que ce film là resterat encore et toujours mon Lynch favoris.. D'une part car c'est l'un de mes 20 films culte, et d'autre part parce que je ne vois pas comment je pourrais être aussi touché par un autre Lynch que par celui ci.. Une réalisation génial pourtant fait avec peu de sous, mais fait rien qu'avec du talent. John Hurt joue avec beaucoup de sensibilité son role d'Elephant Man.. Anthony Hopkins joue surement la le meilleur rôle de sa vie avec Hannibal Lecter. Bref, un chef d'oeuvre!
La réédition du chef d'œuvre de Lynch par Carlotta Distribution est une aubaine merveilleuse pour redécouvrir ce film qui a plus de 40 ans. 40 ans vraiment ? En réalité, de par à la fois la modernité du sujet, le traitement tout aussi linéaire qu'onirique, le long-métrage n'a pas pris une seule ride. Il déploie des thématiques puissantes, totalement contemporaines, qui interrogent chacun sur son rapport à l'altérité, et aussi la fascination parfois perverse que nous entretenons pour la difformité.
"Elephant Man" qui est une œuvre de commande, n'aurait pas dû être mise en scène par David Lynch. Or, le destin a bien fait les choses. Le long-métrage annonce toute l'œuvre future du réalisateur éclectique. On reconnaît son obsession du mal et du bien, sa vision tragique de la modernité et de l'industrialisation à outrance, et surtout son talent remarquable pour jouer sur les sonorités, les images, et les détails. Toute l'humanité aussi délétère soit-elle se creuse dans ces pièces encombrées, et la salvation ne vient ni des pauvres ni des riches, mais des étrangers, des bancals et des fous.
"Elephant Man" est un chef d'œuvre de lumière, d'esthétique et de spiritualité.
au travers de ce plaidoyer pour la tolérance, Lynch montre aussi ce qu'il y a de noirceur chez l'être humain. il réussi à transmettre au spectateur un malaise, de la compassion et à la fois de la honte! un drame qui ne peut laisser indifférent, un chef d'oeuvre poignant et inoubliable!
Pièce maîtresse de la filmographie de David Lynch, Elephant Man est un concentré de ce qui se fait de mieux en terme de mise en scène, de jeu d'acteur et d'universalité du message délivré. Le personnage central, repoussant physiquement et au départ considéré comme un idiot de cirque, révèle peu à peu son humanité et sa sensibilité, au travers de scènes parfois magnifiques, parfois très dures. Un monument du Cinéma, tout simplement, qui contient une valeur éducative certaine.
Après "Heraserhead", premier film très radical, David Lynch nous offre son œuvre la plus accessible (avec son blockbuster bancal "Dune") et qu'elle œuvre! Il fait un film parfait tant visuellement, avec un noir et blanc magnifique, que scénaristiquement avec une histoire des plus bouleversante. Les acteurs y sont superbes, surtout John Hurt qui arrive à transmettre tant d'émotions et de souffrances à travers son masque difforme. Quelle injustice que ce film n'est pas reçu l'oscar (il obtiendra le grand prix du festival du film fantastique d'Avoriaz... alors que c'est une biographie réaliste et assez fidèle sur John Merrick), mais heureusement il n'aura pas eu besoin de ça pour avoir la place qu'il mérite dans l'histoire du cinéma. Car oui "Elephant man" est un chef-d'œuvre, une réflexion troublante et étourdissante sur l'humanité et ses travers malsains mais aussi sur ce qui peut être beau en elle. Magnifique jusqu'aux dernières secondes bouleversantes de sobriété.
L'idée de ce film, basé sur le droit à la différence et sur l'empathie, est extraordinaire, mais ça ne prend pas bien : trop larmoyant, trop sentimental, trop universaliste, trop trop trop pour être être crédible ou intéressant.
Marquée de son empreinte lynchienne, la mise en scène symbolique aux images subliminales se pare d'un élégant bichrome aux jeux de lumière magistraux et retranscrit habilement l'époque victorienne. Alternant entre un naturalisme macabre et une tendresse pathétique pour son héros, le récit expose la fascination perverse pour la laideur en même temps que l'intolérance cruelle envers les difformités. Dérangeant mais brillant.
Malgré la personnalité d'Elephant Man qui fait de ce film un évênement, on va voir ce film pour avoir pitié de lui, en gros ça ne l'aide en rien apart encore plus le discriminer en montrant qu'il n'est pas comme les autres, de plus le planitude est de rigueur, les scnênes soit disant emouvantes ne sont pas très bien mis en valeur. Seul point fort les musiques qui reflètent parfaitement les situations. En conclusion, le fond est splendide mais la forme a dégradé ce fond qui pouvait atteindre des sommets.
Un film d’une rare beauté. David Lynch nous livre une œuvre dramatique intemporelle avec Elephant Man. Difficile de rester indifférent face à l’émotion que dégage ce film grâce à son scénario, ses acteurs et décors.
sûrement l un des David Lynch les plus abordables et qui reste une œuvre majeur du cinéma, relatant la vie de john Merrick personnage monstre dans une société anglaise moderne industrielle. belle réalisation jolie mise en scène douce sur c est jolie musique les adagio qui collent parfaitement à l ambiance traitant de jolie sujet fort en émotion ce drame est percutant et perturbant. chaque personnage évolue dans son comportement au fur et à mesure du film au contact de Merrick. les réactions des gens est toujours un moment fort entre ceux qui le dévisagent et le voit comme une bête de foire ou une diformite, ceux qui y voient une forme d admiration d espoir comme le docteur sa femme ou l actrice, la solitude de cet homme face à cette société qui exclut puis qui lui donne sa chance et l intègre...destin tragique de cet homme qui donne uneleçon de vie sans jamais tomber dans le larmoyant. film humaniste remarquablement interprété par ses acteurs dans ce Londres en noir et blanc et très bien retranscrits. film que qualite a voir
La dramatique histoire vraie de Joseph Merrick, "l'homme éléphant", brillamment mis en scène par David Lynch et superbement interprété par John Hurt et Anthony Hopkins. Une oeuvre qui montre la cruauté humaine envers les personnes différentes mais aussi la grande bonté de certains hommes et de certaines femmes. Un film vraiment touchant.
Elephant Man de David Lynch m'a retourné le coeur d'humanité. C'est touchant par tant d'amour et par tant de cruauté à l'égard d'un être humain. C'est une vision de notre société tellement juste mais tellement cruelle. La mise en scène rajoute tellement de sensibilité qu'on peut même en pleurer !
Il est assez improbable de penser qu’un réalisateur de comédies souvent assez lourdes puisse décider, en tant que producteur, de confier un projet plein de sensibilité à un cinéaste qui n’avait à ce moment-là réalisé qu’un seul film long métrage expérimental à la narration très obscure. Ce fut pourtant le cas de Mel Brooks qui accepta de faire réaliser Elephant man par David Lynch (qui était toutefois lié au projet avant l’auteur de Frankenstein junior). Le résultat se révèle être un véritable chef-d’œuvre car, à l’exception de la première séquence, d’une séquence de rêve et des derniers plans, Lynch adopte une optique purement narrative qui permet de s’attacher totalement à un personnage très sensible dont la vie n’est comparable à aucune autre (et parfaitement interprété par un John Hurt qui arrive à dégager beaucoup d’émotions sous son imposant maquillage). En effet, John Merrick (comme l’appelait la biographie de Frederick Treves alors qu’il se nommait en réalité Joseph Merrick) est un être très émouvant car doté d’intelligence (contrairement à ce que souhaite Frederick Treves lors de leurs premières rencontres qui espère qu’il soit idiot pour ne pas se rendre compte de son malheur) et il est très difficile de ne pas être touché par le destin de cet être dont le seul souhait est d’être un être humain comme un autre (la célèbre réplique « Je ne suis pas un éléphant ! Je ne suis pas un animal ! Je suis un être humain ! », son désir de pouvoir dormir allongé comme tout le monde qui le conduira à la mort). Malgré quelques libertés avec la réalité, Lynch arrive à ne pas sombrer dans le mélodramatique et dans le pathos (malgré l’apparition progressive de l’apparence du personnage qui est d’abord entrevu par des plans très rapides puis est caché sous une cagoule ou est filmé de dos avant d’être réellement montré au bout d’une demi-heure environ) en dégageant cependant beaucoup d’émotions (je dois reconnaitre avoir mis près de vingt ans pour voir le film une seconde fois car lors de sa première vision, vers 12 ou 13 ans, ce film m’avait fondre en larmes d’un bout à l’autre) liées surtout à la conscience de Merrick de son propre état et de son acceptation du rejet des autres souvent par peur et parfois son exploitation par pure méchanceté humaine et avarice (Bytes, le gardien de nuit). De plus, le fait que l’histoire se soit située dans le Londres de l’Angleterre victorienne qui était très dure donne encore plus de force à ce destin dramatique. Le tout est renforcé par la magnifique musique de John Morris, associée dans la dernière séquence au magnifique Adagio pour cordes de Samuel Barber, et la splendide photographie de Freddie Francis (qui eu un passé de réalisateur pour la Hammer qui lui a permis d’apprendre à mettre en valeur l’époque victorienne puisque les films de cette société se déroulaient souvent à cette époque). Elephant man est donc un véritable chef-d’œuvre qui arrive à associer exigence artistique et émotions. À voir absolument.
David Lynch signe un film troublant sur l'identité humaine et la cruauté de l'homme face à lui-même. Entre poésie et limite de l'horreur, Lynch nous désharçonne et nous met face à nos démons.