Avis : Cloclo - Page 10

Superbe film. Jérémie Rénier est vraiment excellent dans le rôle de "Claude François", il incarne à merveille le personnage avec passion, détermination et force, il a beaucoup de charisme et s'est vraiment donné à fond pour le rôle, autant au niveau des chorégraphies, de la chanson, de la voix, du look, de la gestuelle et mimiques faciales, c'est très impressionnant!! J'ai été agréablement surprise par la qualité du film, extrêmement bien réalisé, la mise en scène est superbe, les dialogues, les acteurs géniaux, Ana Girardot m'a bluffée par la qualité de son jeu d'actrice, elle jouait "Isabelle", la compagne et mère des deux enfants de Claude avec talent et charme.
Les costumes et l'ambiance de l'époque ont bien été recrées et nous plongent avec justesse et fougue dan le monde de Claude François.

Derrière ce titre un peu ridicule, se cache un vrai bijou qui n'a rien à envier à un biopic américain signé Martin Scorsese. On regarde "Cloclo" non pas pour voir la vie de Claude François, mais pour voir un film tout court, surtout quand on est pas fan. Je ne connaissais pas Jack La Motta avant "Raging Bull" et j'ai vu un film, pas un film sur quelqu'un. Idem pour "Aviator" Je m'en fiche du personnage choisi c'est surtout le film qui m'interesse, le point de vue, pas apprendre quelque chose ou voir des choses que je connais déjà. En l'occurence ce qui m'intruiguais chez "Cloclo" c'était plus son réalisateur. Au début quand je voyais "Cloclo" je me disais "ah encore un biopic sur une idole française..... réalisé par Florent Emilio-Siri ? mais pourquoi ????" et bien la seule manière de le savoir c'est d'y aller et là quelle claque. Quelle mise en scène. Quel rythme de montage. Siri a adopté un point de vue qu'on connait peu du chanteur malheureux et sa mise en scène est en parfaite adéquation avec son sujet. Tantôt on s'attendrit pour le mal aimé malgré ses défauts, tantôt on est choqué de son comportement odieux. Et c'est comme ça tout le film. Il joue avec le ressenti émotionnel du spectateur. Mais malgré tout ce qu'a pu faire de mauvais le chanteur pour minette on ne cesse d'être pris émotionnellement. De l'immersion total dans l'univers de Claude François donc, et forcément de la musique. Et là les scènes de concerts ou de tournage de "clip" sont génialement filmées et montées au rythme des chansons. On est parfois presque dans la comédie musicale. Et est t-il nécessaire de dire que Jeremie Renier est confondant ? Si l'acteur fait bien son boulot la moitié d'un biopic est fait. On peut eventuellement tiquer sur les manies de stars de la star, cela fait très cliché et même cliché bigger than life, mais bon c'est du chipotage. Depuis quelques mois le cinéma français semble se diversifier mais surtout sortir de bon films "Cloclo" c'est encore la classe au dessus.

si le but du film était de nous faire voir le côté odieux de cloclo, et bien c'est réussi . on revoit egalement avec plaisir l'immense talent de ce chanteur . remarquable interprétation de l'acteur qui incarne cloclo .

Un excellent biopic. Jérémie Renier campe le chanteur Claude François avec brio, talent et charisme. Josephine Japy interprète France Gall. Robert Knepper tient le rôle de Frank Sinatra. Beaucoup de rires et de pleurs dans ce film rempli de réalisme.

Un biopic qui arrive a recréer son personnage a la quasi-perfection , et qui devient une success-story mégalomane passionnante . Retraçant la vie de Claude François de bout en bout , le scénario arrive a se concentrer sur la vie de ce grand mégalomane mais plein de talents et d'énergie , une boule de puissance qui semble renaitre a l'écran avec une sincérité et une sensibilité qui fonctionne a merveille , pas d'éloge ou de mensonge mais une retranscription fidèle et passionnante qui permet de vraiment découvrir Claude François . Comme une évidence , le choix de Jérémie Renier est le meilleur choix possible tellement cet acteur ressemble naturellement a Cloclo , une ressemblance que Renier rend encore plus évidente en se plongeant avec passion dans les défauts et les travers de son personnage pour mieux le recréer a l'écran . Après des films d'action remarqué et créatif , Florent Emilio Siri signe une mise en scène aussi brillante et artificielle que Cloclo , un style très lumineux et rythmé qui colle et donne un nouveau souffle a la carrière éphémère de la star et d'intéressé tous les publics .
Un grand biopic français , lumineux , vivant et très fidèle a tous les niveaux .

"Avec le riz Uncle Ben's, c'est toujours un succès ...". Avec Cloclo aussi d'ailleurs : pour réussir sa soirée, pour faire un tube à moindre coût (Yannick, si tu nous écoutes ...), pour faire un biopic ... Autant le dire, Florent-Emilio Siri ne prenait pas de grands risques au niveau box office en s'attaquant à Claude François : à la fois séduisant et antipathique, attachant et repoussant, chaleureux et odieux, l'idole survoltée des seventies est abordée sous tous ses aspects - même ceux parfois peu reluisants (en vrac : son infidélité, sa maniaquerie obsessionnelle, son désir de tout contrôler qui le fait se transformer en tyran ...). Le réalisateur a en tout cas fait un impressionnant travail de recherches, n'évitant aucune de ses facettes et montrant les raisons de sa personnalité complexe - la relation fusionnelle avec sa mère comme la blessure paternelle jamais cicatrisée y sont superbement montrées. On ne peut que saluer l'entreprise tant le film serre au plus près l'intimité du personnage, bosseur fou, artiste visionnaire et parfois génial, et si le film ne s'adresse pas qu'aux fans (j'avoue que j'ai appris plein de choses sur lui), objectivement, ce biopic vaut surtout pour l'interprétation de Jérémie Renier qui campe un Cloclo à s'y méprendre (il faut avouer que la ressemblance est assez frappante). Reconnaissons néanmoins que les premières minutes ne sont pas à son avantage : engoncé dans un costume d'adolescent trop petit pour son physique mature et coltinant son image de "Capitaine Puceau" - oui, je suis désolé : dès que je le vois à l'écran, c'est l'image qu'il me renvoie ... -, le décalage est flagrant. Heureusement, le mimétisme fait son effet dès que la star commence à prendre de l'envergure. Avec un premier rôle phagocytant de manière omniprésente l'espace, les seconds rôles sont logiquement éclipsés. C'est propre, aux antipodes de l'hagiographie redoutée, mais pour avoir vu d'autres biopics plus percutants, ce "Cloclo" ronronne avec une photographie dont on attendait mieux au vu du sujet et une bande-son qui n'offre - naturellement - aucune surprise (du Cloclo forcément). Sympathique, intéressant car instructif mais un peu trop linéaire : voilà ce qui ressort de ce "Cloclo" ...

Doté d'une excellente réalisation, "Cloclo" se démarque par un ensemble tout à fait exceptionnel. D'une part, la mise en scène est très réussie en mêlant émotion, humour, divertissement et musique avec brio. D'autre part, le scénario est très bien écrit car on sent l'effort incroyable de recherche effectué. Quant aux acteurs, ils incarnent parfaitement leurs personnages respectifs, pas un n'est à la hauteur de son rôle. Ainsi, le film se voit comme un chef d'oeuvre et un très bel hommage grâce à ensemble parfait, divertissant et touchant.

Une belle réalisation pour un film un peu longuet et calibré quand même pour les fans.

A l'image de David Fincher et son "Social Network", Florent Emiliori Siri propose une oeuvre puissante, en décalage narratif avec son protagoniste, et embarque le spectateur dans une histoire qui a moins l'air d'un biopic qu'une grande aventure. Aimer ou non Claude Francois n'est finalement pas l'argument de base pour justifier l'envie de voir ce film. C'est la maitrise de la réalisation (les apparitions de Claude sur scéne sont excellentes), de la photographie (malgré une image granuleuse), mais surtout, un sens du rythme et de la direction artistique. Jeremy Renier, comme son personnage, ne laisse rien au hasard et offre aux spectateurs (fans ou non) une performance confondante de réalisme. Bien épaulé par les apparitions, entre autres, de Benoit Magimel qui campe un Paul Lederman interessant. De l'Egypte à la France, en passant par l'Angleterre, vous suivrez le parcours inattendu de l'icone d'une generation. Aussi ambitieux soit-il, "Cloclo" bascule (une seule fois) dans l'émotion provoquée, sorte d'accentuation dramatique que j'aurai préféré ne pas voir tant le film est magnifique. C'est donc quitte ou double. Si vous aimiez Cloclo mais ne connaissiez pas tout de sa vie, vous risquez fort d'être frappés au visage par la folie du personnage. Paranoïaque, lunatique, maniaque obsessionnel, égocentrique, narcissique, autoritaire, bref un homme qui se questionne sur ses echecs sentimentaux sans prendre de recul sur sa propre existence. Une existence qui, il faut bien l'avouer, n'a pas toujours été tendre avec lui. Vivant son adolescence aux cotés d'un pére absent ou juste là, la plupart du temps, pour dicter ses ordres et imposer la voie à suivre pour ses enfants ; tentant de convaincre les grands patrons, via des contacts pas forcément inspirants en premier lieu, de lui donner sa chance pour la sortie d'un tube quitte à ce que cela devienne une quête obsessionnelle ; puis bien sur, concillier son succés naissant (ou encore ombragé) avec ses amoures, en leur faisant vivre un calvaire médusant au regard de l'image que ce grand artiste polyvalent renvoie. Pour ceux qui n'aiment pas à la base (comme moi), cela réconforte le jugement. Avec tous ces défauts, qui plus est son "imposture" dans le milieu (ba en même temps il le dit lui-même : voix de cannard, petit etc...), Cloclo ne regresse néanmoins pas dans l'estime. En outre, Siri lui confére une sensibilité qui interpelle et nous conduit inévitablement à le prendre en compassion. Car, en digne "malaimé", Claude Francois a construit son image autour de principes qui dépassent l'entendement, vivant dans l'ombre de son enfance, enviant le succés d'artistes tels que Johnny Hallyday, et avoir été maintes fois éconduit pour finalement briller sur scéne, il n'inspire que la haine par la façon dont il traite ceux qui ont fait qu'il est celui qu'il est et qui, aujourd'hui, restera celui qu'il a été dans le coeur de ceux qui y étaient.

L'histoire de l'homme, de son génie talentueux à ses attitudes odieuses, persécuté par le regard de l'autre et prêt à tout pour se faire aimer, "Cloclo" s'intéresse à la personne intime et au personnage public Claude François dans toutes les facettes, bonnes et mauvaises, de cet homme complexe et tiraillé, mais artiste hors du commun. Florent Emilio Siri, filme, la gachette à la main, méthode qui a fait le succès de ses précédents films musclés, la vie d'un homme avec un rythme effréné, sans complaisance ni adulation, en toute objectivité et sans parti pris, ce qui est tout à son honneur et une des grandes réussites de ce film. En mettant en scène un récit lourd d'informations, le scénario dense et documenté balance tout ce qu'il peut sur l'Homme et laisse peu de répit au spectateur: on ne s'ennuie pas une seconde comme on ne se passionne pas davantage, et c'est là où se situent les limites de cette oeuvre. Même certaines séquences sur les scènes de concert et autres prestations télévisées, voire le long plan-séquence scorcésien lors d'une fête "au moulin", sont certes très bien filmées, mais jamais le tempo frénétique de Siri nous invite à la danse: on lui en voudrait presque de ne pas nous permettre de claquer des doigts ou de ne pas avoir pris la mesure rythmique d'un de ces tubes avec un de nos pieds qui ne demandait qu'à danser, un comble pour un film sur Claude François. La performance bluffante de ce film est sans nul doute aux mains, au visage, au mimétisme d'un clo-clone sidérant, joué par un Jérémie Renier habité, qui prouve au grand public le formidable talent qui le caractérise régulièrement dans des productions plus intimistes. "Cloclo", réalisé par un coach sportif plutôt que vocal, est un biopic plaisant et rythmique qui a moins d'appétit qu'un barracuda, sans nous donner la fièvre, sans nous laisser mourir de froid....aaahh, wooohh.

Florent Siri, l'émotion c'est pas son truc. Or quand on lui propose un biopic sur Cloclo, il se dit qu'il va devoir changer son fusil d'épaule, ou même de déposer carrément son fusil à terre, car quand on a réalisé "nid de guêpes" ou encore l'explosif "otages", on change ici littéralement de registre. Hélas l'émotion ici n'est aucunement présente, on suit chronologiquement la vie de Cloclo comme dans un reportage lambda, sans jamais trembler ni frémir ni avoir les larmes aux yeux lors des moments forts de son existence (et pourtant il y en a eu!), le tout devenant long et parfois ennuyeux et répétitif. La jeunesse de Claude, les débuts de Claude, son ascension, son obsession du détail... et voilà pour le contenu. On apprend quand même deux ou trois choses sur lui: notamment qu'il avait plaqué France Gall après sa victoire à l'Eurovision, ou encore qu'il a composé "le mal-aimé" après un contrôle fiscal! Concernant l'interprétation, coup de chapeau aux maquilleurs pour avoir grimé J. Rénier en cloclo pus vrai que nature, la ressemblance s'arrêtant là, tant notre jeune acteur manque de charisme et de personnalité. Benoît Magimel, quant à lui, est littéralement momifié pour sembler être Paul Lederman, si bien qu'il peut à peine cligner des yeux ou faire transparaitre la moindre émotion sous son énorme masque de plastique! Pour conclure on est ici devant un honnête film du dimanche soir, divertissant tout de même grâce à ses passage musicaux.

Je n'ai jamais accroché à la musique de Claude Français. Peut-être parce que j'ai considéré qu'elles avaient toujours pris un gros coup de vieux, et que malgré mon amour d'un style musical de son époque, sa musique un peu "à part" ne m'avais jamais accroché. Et pourtant les très bons retours de Cloclo m'ont décidé à aller voir le biopic sur la ville de Claude François. Dure a été le choc quand je me suis retrouvé devant une véritable claque. Oui, une claque, une grosse baffe. Florent Emilio Siri réussi un biopic acharné, épique et terriblement tragique. Personne n'ignore que Claude François est mort alors que sa carrière internationale démarrait tout juste, dans sa douche, changeant une ampoule. On sait dès le début que cette montée en puissance s'arrêtera brutalement. Mais si ceci est un cadeau de l'histoire au profit du scénario du film, il faut reconnaître que si Cloclo est si réussi, c'est grâce à une mise en scène absolument parfaite.
Oui car là où les films français (en général j'entends bien) sont rarement réussi et épique du côté de la réalisation, là on est clairement devant une mise en scène à l'américaine : entraînante, belle, propre, magnifique et magique. Les scènes de concert (notamment celle de l'Olympia et celle à Londres) sont absolument incroyables et foutent littéralement des frissons, du jamais vu : l'ambiance est retranscrise, la magie d'un tel moment, et je me suis à aimer sa musique. My Way/Comme d'habitude est d'une puissance incroyable, et la scène qui lui est dédiée est surement l'une des plus belle séquence musicale que j'ai put voir au cinéma. Le tout est puissant, porté par un Jérémie Renier incroyable qui déboule tout son incroyable talent. Cloclo prouve que le cinéma français est en plein boum : après le réussi Intouchables et l'excellent The Artist, Cloclo est véritablement la claque de ce début d'année, s'imposant comme l'un des films à voir absolument. Car il arrive à réussir là où Ray (par exemple) avait échoué : réellement retranscrire l'ambiance d'un concert avec magie et épisme. Oui, Cloclo est un grand film. En devenir une référence, sans aucun doute. Et j'en suis la preuve vivante, même ceux qui n'aiment pas Cloclo peuvent aimer, car Renier comme Siri ont réellement compris le personnage : une bête de scène mais derrière cela un homme perturbé par son enfance, un con. Et c'est rare que je mette un cinq, mais Cloclo le mérite.

Je n'osais en rêver. Non seulement j'attendais un biopic sur Claude François, un artiste que j'apprécie, mais je rêvais aussi de cette mise en scène sensationnelle, en harmonie avec du disco.
Et ça, Florent-Emilio Siri l'a fait ! Quelle mise en scène extraordinaire ! Le talent du réalisateur n'est plus à prouver.

Nous suivons donc Cloclo, de sa jeunesse en Egypte jusqu'à sa douche tragique. 2h30 impeccables, intéressantes, et surtout pas ennuyeuses. Le scénariste Julien Rappeneau ne ratera rien : l'obession du rangement et de l'organisation de l'artiste, sa tyrannie envers ses femmes et sa famille, sa reconnaissance envers ses idoles, et le business.
Puis quand le film est servi par cet excellent acteur, Jérémy Rénier, ressemblant énormément au "mal-aimé", qui a énormément travaillé son jeu pour être le plus crédible possible, que peut-on demander de plus ?

Vous m'aurez compris, Cloclo est un film exigeant, parfaitement maitrisé, bercé par ses chansons cultes et les mélodies d'Alexandre Desplats, exaltant, intéressant, et surtout que l'on n'oublie ni l'acteur principal (et les acteurs secondaires), ni le réalisateur, qui a su filmé tout ça avec génie. Je vois déja ce film comme l'un des meilleurs films de 2012.

J'ai vu Cloclo.
J'aime les Biopics musicaux et je souhaitais me replonger dans mon enfance.
Je connais par coeur la plupart de ses tubes pour les avoir entendus à longueur de journée, matraqués sur ma radio préferée.
Et bien, je suis sortie de la salle avec le même sentiment ambigu qu'à l'époque, nostalgie des couleurs et du style, de la liberté jouissive des années 70.
Pas simple son enfance, pas simple sa vie, ses amours et sa famille. Un bon film...
Mais quel sale con !

Un Biopic parfaitement rythmé et réussi grâce, notamment, à une grande performance de l'acteur principal.