Avis : Winter's Bone - Page 8

Le Grand Prix de Sundance n'a jamais aussi bien porté son nom. Le problème est là. Cela fait vraiment trop calibré indé pour Sundance à mon goût. Cela m'a un peu fait penser à Frozen River (aussi GP à Sundance) en bien moins réussi. Malgré tout c'est du beau travail. L'image est très belle. Les décors naturels et intérieurs bien choisis. Une étonnante descente dans l'Amérique profonde. Les acteurs ont des vraies gueules. Jennifer Lawrence (Loin de la terre brulée) est très bien mais son jeu est très uniforme, je ne comprend pas la nomination aux Oscars. Tout comme John Hawkes aussi pas mal mais ce ne sont pas des performances remarquables à proprement parlé. Mais le plus important c'est que je me suis ennuyé. Pourtant tout était réuni pour passer un bon moment : une réalisation solide, un scénario glauque à souhait avec une histoire édifiante et effrayante... Pas vraiment accroché. Le tout est tout de même un peu nébuleux, un peu de mal avec les personnages (qui est qui ?), apparemment tous de la même famille. Bref, bien sur la forme, pas convaincant sur le fond. Le tout reste assez sec et sans émotion. Les malheurs puis le bonheur de cette jeune fille ne m'ont pas touché...

Bonne histoire de l'Amérique profonde et miséreuse. De très bonnes interprétations et des déors authentiques. Mais alors le tout est d'une lenteur... On s'endormirait presque. Il semble s'agir davantage d'un film documentaire sur la pauvreté de certaines contrées américaines que d'un véritable film. De nombreuses scènes ne font que planter le décor sans afficher de réel intérêt. Vraiment pas terrible !

D'un ennui ! Ce film m'a laissé l'amère impression d'avoir perdu mon temps. Une étoile pour l'actrice Jennifer Lawrence, vraiment le seul intérêt du film à mes yeux.

Très belle performance de Jennifer Lawrence qui joue le rôle d'une ado forte et troublée dans cette histoire sombre et dramatique. Le contexte nous rapproches des familles américaines exclus et pauvre où les règlements de comptes se font sans la police locale. La jeune actrice sait admirablement jouer la carte du drame en passant par différentes facettes, je suppose qu'il s'agit de l'un de ses premiers rôle, peut être même le premier , je comprend pourquoi sa carrière est fulgurante...

Un film ennuyeux. Winter's Bone peinera à nous tenir en haleine jusqu'à la fin, sa lenteur et son scénario peu entraînant ne parviendra à aucun moment à me surprendre. Reste tout de même une ambiance et de paysages prenants ...

Un bon petit film, d’une ampleur limitée mais vigoureusement mené. Son principal intérêt consiste à prendre le contrepied des films de voyous classiques et à filmer l’envers du décor, les seconds couteaux, les personnages qu’on ne voit jamais : la femme et les enfants du truand en cavale, ses amis, son frère… ceux qui subissent les conséquences. Description sans concession de l’Amérique des profondeurs portée par l’interprétation toute en fierté et en énergie rentrée de Jennifer Lawrence, sorte de Rosetta version Missouri, "Winter’s Bone" fait partie de ces jolis fruits que le cinéma indépendant américain nous offre régulièrement.

Je n'ai pas réussi à accrocher à ce film misérabiliste, où le scénario est vraiment des plus simplistes.
Il ne se passe pas grand chose, et heureusement que les acteurs sont bons, ça relève un peu le niveau.
Bizarre toutes ces critiques dithyrambiques...

L'ennui m'a fait passé à côté de ce que nous raconte ce film...
Je suis déçu. Comparée par la critique au réalisme des frères Dardenne, la mise en scène est plutôt molle, distante et blafarde, selon mon ressenti... Malgré cela, j'ai vu une belle interprétation de Jennifer Lawrence.

Hiver, m, n : saison la plus froide de l'année. Elle dure du 21 décembre au 21 mars.

Sorte de complexe d'Electre où la fille ne court pas après le penis de son père mais après ses mains.

Un drame intense et poisseux sur l'univers des White Trash américains, thème suffisamment rare à l'écran pour mériter un visionnage attentif! Porté par une impressionnante Jennifer Lawrence et une photo crépusculaire, voilà une belle surprise du ciné indépendant U.S., à ne pas manquer.

Pour ma part ce film m aura copieusement ennuie
... Je n ai jamais accroche au scénario mou et pas tres captivant. La mise en scène du film ne me plait pas sur un rythme tres lent décors pauvre et très anxiogène oppresant... L histoire ne me touche meme pas meme si jennifer lawrence fait beaucoup d effort mais n arrive pas a m émouvoir...tous ces personnages ne m ont pas captives aussi. De plus le reflet de cette societe comme si c etait la notre ne m a pas convaincu du tout est la misère partout tous drogues et violent....
et au milieu une Jeune fille qui élevé ses frères et sœurs au milieu de vilains et qui mène son enquête....le comparer a un mystic river je ne suis pas d accord.... Je ne le conseille vraiment pas

Un petit film indépendant situé dans l'Amérique profonde, qui décrit un drame que vit une jeune fille qui essaie de retrouver son père disparu de façon étrange, afin de pouvoir garder sa famille ensemble. Jennifer Lawrence tient tout le film sur ses épaules, et elle est exceptionnelle de bout en bout. Baignant dans un climat froid, glauque, malsain, le film suit une rythme et une mise en scène volontairement lentes, mais captivantes, et qui font "vrai".

C'est un film d'une telle noirceur qu'on ne se croit même plus au cinéma, mais dans un documentaire, dans lequel la survie est la seule raison de vivre. C'est tellement oppressant que l'on peut se demander si cette Amérique existe vraiment : l'humanité et l'intégrité d'une jeune fille face à la loi de la jungle... Mais le gentil minois de la jeune héroïne tranche un peu trop avec les visages abominables des autres personnages, et le film ne donne pas d'épaisseur à tous ces seconds rôles pourtant soigneusement choisis. De même qu'on est pas vraiment captivé par le parcours de cette jeune fille à la recherche de son père, la faute à une narration qui manque de punch.

Un très beau film poignant où la ténacité, le courage et la grâce d'une gamine désespérée finit par vaincre la sauvagerie et la violence. On est plus près des frères Dardenne que du cinéma d'action américain : un réalisme sobre donne une vraie intensité aussi bien aux scènes de tendresse qu'aux épisodes de brutalité. La beauté sauvage du cadre du film accompagne et souligne le côté frustre et un peu animal des comportements.

On lui a un peu reproché de faire du « Dardenne sauce américaine » à ce « Winter's Bone », de se complaire dans cette grisaille si caractéristique du cinéma d'aujourd'hui, ce que je n'avais pas ressenti la première fois, et qui m'a paru beaucoup plus palpable la seconde. S'il se dégage du film une personnalité évidente, que ce soit pour exploiter à merveille le sinistre décor ou filmer un festival de gueules particulièrement réussi évoquant certains titres des frères Coen, on remarque nettement plus la dimension assez statique et inévitablement répétitive du récit, les enjeux étant posés dès le départ sans jamais pouvoir évoluer par la suite, si bien qu'on a légèrement tendance à s'ennuyer par moments. Heureusement, l'atmosphère qui règne autour de ce bled paumé du Missouri est excellemment rendu par la réalisatrice, cette volonté de mélanger social et polar étant plutôt bien transcrit à l'écran. Dense, intense, cette recherche du père prend d'ailleurs une dimension souvent inquiétante mais n'en rajoute jamais dans le misérabilisme (quoique, on n'est parfois pas loin), portée par l'impeccable prestation de Jennifer Lawrence, qui confirmera (du moins pour le moment!) les grands espoirs que le cinéma américain porte en elle... (Nettement) moins concluant qu'à ma première vision, donc, mais en tout cas un film ne laissant clairement pas indifférent.